Dans les Pays du Golfe - SUEZ est au coeur de la gestion des ressources
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Pays du Golfe SUEZ est au cœur de la gestion des ressources dans les Pays du Golfe Voyage de presse du 12 au 14 septembre 2018
Pays du Golfe Dossier de presse La région la plus aride du monde Le Moyen Orient constitue, avec l’Afrique du Nord, la région la plus aride au monde. Au sein de cette région, les pays du Golfe 1 font partis des États les plus touchés par une pénurie de leur ressource en eau 2. Cette pénurie a été accentuée, ces dernières années, par une demande croissante liée à l’augmentation rapide de la population, l’urbanisation croissante, la hausse des revenus des ménages et le développement de l’industrie. Ces mêmes facteurs ont également engendré une forte hausse de la production de déchets industriels et domestiques qui, en l’absence d’infrastructures de traitement adaptées, induisent des risques environnementaux et sanitaires. La gestion de l’eau et des déchets est ainsi très rapidement devenue un enjeu de taille pour les pays du Golfe. Les autorités locales ont lancé, depuis plusieurs années, des programmes d’investissement et des appels d’offres internationaux pour trouver des solutions pérennes à la gestion de leurs ressources, notamment sous la forme de partenariats-public-privé. Depuis plus de 60 ans, SUEZ accompagne les autorités et les industries locales dans le développement de solutions pour répondre au défi de la gestion des ressources, notamment grâce à des contrats de construction et d’exploitation d’infrastructures, d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement et au développement de ressources alternatives, telles que le dessalement et la réutilisation des eaux usées. SUEZ souhaite aujourd’hui poursuivre son développement dans les pays du Golfe en renforçant son positionnement dans les métiers de l’eau et de l’assainissement (dans le cadre de contrats de construction d’infrastructures en partenariats-public-privé et le développement de ressources alternatives notamment) et en saisissant les opportunités de croissance auprès des industriels et sur le marché en développement de la gestion des déchets. 1 Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweït, Oman, Qatar. 2 World Resources Institute 2
Pays du Golfe Dossier de presse Sommaire 4 .................................................. La gestion durable de l’eau et des déchets : un véritable défi pour les pays du Golfe 6 .................................................. ans les pays du Golfe, le marché du traitement de l’eau et des déchets est en pleine D expansion 6 .................................................. e développement du dessalement et de la ré-utilisation des eaux usées : deux ressources L alternatives essentielles 8 .................................................. La réforme du secteur des déchets est en marche 9 .................................................. SUEZ au cœur des problématiques de la ressource dans les pays du Golfe 9 .................................................. Une présence historique dans les pays du Golfe depuis plus de 60 ans 10 ........................................... es perspectives de croissance dans le traitement des eaux municipales et industrielles et la D gestion des déchets 12 ........................................... Les références clés de SUEZ dans les pays du Golfe 12 ........................................... a réutilisation des eaux usées et le dessalement : deux solutions alternatives en faveur de la L protection de la ressource 15 ........................................... SUEZ partenaire des autorités et industries locales dans la gestion durable de leurs déchets Usine de traitement des eaux usées de Doha West ©Véronique Paul 3
Pays du Golfe Dossier de presse La gestion durable de l’eau et des déchets : un véritable défi pour les pays du Golfe Si la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) concentre 6,3 % de la population mondiale, elle ne bénéficie en revanche que de 1,4 % de la ressource en eau douce 3. Dans les pays du Golfe, cette rareté de la ressource en eau est accentuée par une demande croissante, liée à l’augmentation constante de la population et à son urbanisation. La part de la population urbaine par rapport à la population totale atteint ainsi 99 % au Qatar et 98 % au Koweït 4 (54 % dans le monde, 75 % en UE). De plus, les pays du Golfe ont une consommation en eau domestique importante : 816 m3 par personne et par an, soit 65 % plus élevée que la moyenne mondiale 5 . En comparaison, la consommation par habitant et par an, en France, s’élève à 54 m3. Au Koweït, la consommation annuelle d’eau potable par habitant est passée en 30 ans (1987-2005) 6 de 107 à 507 millions de m3, alors que, sur la même période, la population a simplement doublé (de 1,5 à 3 millions d’habitants) 7. Au Sultanat d’Oman, la demande en eau devrait croître de 5 % par an d’ici 2023, atteignant 1,1 million de m3 par jour contre 746 000 m3/jour en 2016 8. Un autre facteur contribue également à ce phénomène : depuis plusieurs années, les pays du Golfe diversifient leur économie pour réduire leur dépendance aux exportations pétrolières et s’appuient, en particulier, sur le développement de l’industrie, fortement consommatrice d’eau. L’Arabie Saoudite s’est notamment tournée vers le secteur des énergies renouvelables et des mines (phosphate, or, aluminium) et favorise le développement de parcs industriels permettant de centraliser les services associés comme le traitement et l’approvisionnement en eau. Le Sultanat d’Oman a établi cinq secteurs prioritaires de développement : l’industrie manufacturière, le tourisme, la logistique, la pêche et le secteur des mines. Cette politique de diversification des économies de la région a eu pour effet d’augmenter la demande en eau pour l’industrie et ainsi les enjeux d’optimisation du cycle de l’eau et de développement de ressources alternatives. Elle induit par ailleurs une augmentation du volume de déchets industriels. Tous ces facteurs ont pour effet d’accroître le déficit hydrique dans la région. Ils sont également à l’origine d’une forte hausse de la production de déchets, industriels et domestiques. Les chiffres sur le volume de déchets solides produits dans les pays du Golfe varient considérablement d’une source à l’autre et il est difficile d’obtenir des données sur la production réelle et la gestion de ces déchets. Ainsi, les chiffres publiés par les pays du Golfe supposent une production d’environ 25,8 millions de tonnes de déchets solides par an. Certains experts régionaux estiment que la production moyenne de déchets par jour et par habitant est d’environ 1,65 kg 9. D’après les chiffres de la population en 2015 communiqués par le FMI, la production totale de déchets des pays du Golfe s’élèverait environ à 31,5 millions de tonnes par an. Bien que les chiffres diffèrent, la question de leur 3 Population Reference Bureau, « Finding the balance: population and water scarcity in the Middle East and North Africa » 4 ONU 5 Frost and Sullivan - avril 2017 6 Evaluating the Economic and Environmental Impacts of Water Subsidies in Kuwait, M. Alshawaf, 2008. 7 The World Factbook, CIA, 2009 8 Oman Power and Water Procurement Company 8 n comparaison : 1.2kg/hab/jour dans le monde ; 0.96 kg/hab/jour en Europe (What a Waste: A Global Review of Solid Waste E Management”, Banque Mondiale, 2012) 4
Pays du Golfe Dossier de presse gestion reste généralement homogène : la plupart des déchets produits dans les pays du Golfe sont placés en décharges, sauvages ou contrôlées. En conséquence, la gestion des déchets solides est aujourd’hui au cœur des préoccupations des pays du Golfe. Face à ce constat, les infrastructures dédiées au traitement de l’eau et des déchets restent pourtant significativement peu développées. On estime ainsi que seule une petite part des eaux usées collectées est aujourd’hui traitée, sans compter que la plupart des villes situées sur les zones côtières rejettent leurs eaux usées directement dans la mer, sans traitement préalable. De même, alors que de nombreux déchets produits sont recyclables, les pays du Golfe manquent d’infrastructures propres à leur traitement. Moins de 20 % des déchets solides produits sont ainsi traités et 10 % sont recyclés. Ces déchets sont principalement constitués de déchets de construction et de démolition (55 %), de déchets solides municipaux (20 %), de déchets industriels (18 %) et dangereux (7 %) 10. La plupart de ces déchets, lorsqu’ils sont collectés, Centre d’enfouissement de Barka, Oman ©SUEZ sont enfouis sans traitement préalable. Une telle gestion des déchets présente des risques graves pour la santé des populations et l’environnement et contribue à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, liés à la combustion incontrôlée des déchets (ménagers, électroniques, etc.) ainsi enfouis et au ruissellement de lixiviats, qui constituent autant de sources de pollutions de l’air, des sols et des nappes phréatiques. On estime aujourd’hui que 5 % des émissions de GES dans les pays émergents sont suscitées par les activités de gestion des déchets et ce chiffre devrait atteindre 8 à 10 % des émissions globales en 2025 11. Des technologies innovantes existent et peuvent être adaptées aux contraintes de chaque pays afin de passer d’une logique d’enfouissement à une logique de valorisation des déchets et accompagner ces pays dans l’atteinte de leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre. Il est d’autant plus urgent d’agir que, selon la Banque Mondiale, les volumes de déchets solides vont continuer à croître de manière exponentielle dans les pays du Golfe entre 2012 et 2025 (+150 % en Arabie Saoudite, +143 % aux Émirats Arabes Unis et +172 % au Sultanat d’Oman) sous l’effet de la croissance de la population et de son urbanisation. Conscients des enjeux de l’eau et des déchets sur leur territoire, les autorités ont lancé des programmes d’investissement visant à développer les infrastructures nécessaires à leur gestion et font de plus en plus appel aux compétences des opérateurs privés pour moderniser les services de gestion de l’eau et des déchets des grandes villes, notamment au travers de partenariats public-privé. Avec plus de 60 années de présence et d’expérience dans la région, SUEZ est bien positionné pour saisir les opportunités de ce marché en expansion. 10 A Case Study of Sustainable Construction Waste Management in Saudi Arabia, 2017 11 Association Internationale des Déchets Solides (ISWA) 5
Pays du Golfe Dossier de presse Dans les pays du Golfe, le marché du traitement de l’eau et des déchets est en pleine expansion Le développement du dessalement et de la ré-utilisation des eaux usées : deux ressources alternatives essentielles Face à la demande croissante en eau et en services d’assainissement, une ferme volonté politique en faveur de la préservation de la ressource en eau est née dans les pays du Golfe. Cette réforme passe notamment par des investissements majeurs afin d’améliorer l’efficacité du réseau de distribution, des services d’assainissement et développer des ressources en eau alternatives. Chaque pays a ainsi dressé des stratégies ou des programmes nationaux planifiant sur plusieurs années les efforts et investissements à consacrer à ce secteur et fait appel à l’expertise d’opérateurs privés, au travers notamment de partenariats-public-privé. De nombreux projets ont ainsi été lancés ces dernières années dans le cadre de contrats BOT et BOO 12 qui prévoient l’implication complète du partenaire privé dans la gestion du projet, depuis la conception, la construction, le financement et l’exploitation de l’usine de traitement d’eau. En contrepartie, le client (collectivité locale, province, État ou groupe industriel) s’engage à rémunérer le service qui lui est fourni, au travers d’un tarif couvrant l’activité d’exploitation de l’usine mais également l’amortissement des capitaux engagés. Le Sultanat d’Oman est précurseur dans ce domaine, les autorités ayant dérégulé et privatisé le secteur de l’eau dès 2004. Le pays a ainsi lancé ces dernières années des projets qui encouragent le financement privé, comme l’illustre Usine de dessalement de Barka, Oman ©SUEZ par exemple l’usine de dessalement de Barka (281 000 m3/jour) dont la construction s’est achevée en juin 2018. Deux entités gouvernementales sont en charge du secteur de l’eau en Oman : Oman Power and Water Procurement Company (OPWP) est en charge de l’approvisionnement en eau du Sultanat et, à ce titre, de la construction d’infrastructures, tandis que la Public Authority for Electricity & Water (PAEW) est chargée de la distribution de l’eau. Afin d’assurer l’approvisionnement en eau du Sultanat dans les années à venir, OPWP prévoit de lancer, d’ici 2019, au moins trois appels d’offres pour le financement, la construction, et l’opération de trois usines de dessalement, d’une capacité totale de 600 000 m3/jour. PAEW planifie, quant à elle, d’investir 390 millions de dollars par an dans le développement de nouvelles infrastructures avec pour objectif de garantir la distribution d’eau potable à Feuille de route de la privatisation du secteur de l’eau en Arabie Saoudite 90 % de la population d’ici 2035 13. L’Arabie Saoudite a également lancé des programmes d’investissements favorisant l’implication de partenaires privés. Dans le cadre du plan « Vision 2030 » et par le biais d’un programme de privatisation et de participation du secteur privé, le gouvernement a défini le rôle et les objectifs de chacune des entités gouvernementales actives dans le secteur de l’eau. Ainsi, la Water & Electricity Company, responsable de la conduite des projets de financement, de construction et d’exploitation d’usines de dessalement et d’assainissement, est devenue l’acteur majeur de la privatisation du secteur de l’eau du Royaume. La National Water Company s’est vue confier, quant à elle, la privatisation des activités de services : la gestion des réseaux d’eau ainsi que la distribution d’eau potable et la gestion des services d’assainissement. 12 Build-Operate-Transfer (BOT) et Build-Own-Operate (BOO) 13 Global Water Intelligence 6
Pays du Golfe Dossier de presse Pour satisfaire la croissance de la demande en eau dans un contexte de raréfaction de cette ressource, les solutions comme le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, deux techniques nécessitant un savoir-faire technologique spécifique, s’imposent largement parmi les options retenues par les autorités nationales. Les pays du Golfe comptent parmi les principaux producteurs mondiaux d’eau dessalée. Parmi eux, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui le premier producteur au monde. Le pays, dont 70 % des ressources en eau dépendent déjà du dessalement, représente plus de 18 % de la production mondiale et prévoit encore d’accroître sa capacité de production afin de garantir l’approvisionnement du Royaume. Ainsi, cinq appels d’offres pour des usines de dessalement, d’une capacité totale de 2,92 millions de m3/jour, sont actuellement en cours en Arabie Saoudite sous la forme de partenariats public-privé. Ceux-ci ont été lancés par la Water & Electricity Company qui a également annoncé plusieurs appels d’offres pour le financement, la construction et l’exploitation de six nouvelles usines de dessalement d’ici 2019, représentant une capacité totale de 3,7 millions de m3/jour. En 2017, l’autorité saoudienne en charge du dessalement (SWCC 14) exploitait des usines d’une capacité équivalente à 5,1 millions de m3/jour et celle-ci devrait atteindre 7,3 millionsde m3/jour en 2020 15. Les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar comptent également parmi les 10 principaux producteurs mondiaux d’eau dessalée 16. Les pays du Golfe ont par ailleurs lancé des programmes d’investissement visant à améliorer les infrastructures d’assainissement dans le but de traiter le volume croissant d’eaux usées et d’accroître leur recyclage. La réutilisation des eaux usées traitées est en effet un moyen très efficace de limiter les prélèvements d’eau douce et préserver ainsi la ressource en eau. En Oman, le taux de raccordement au système d’assainissement reste faible : il est de 37 % à Mascate et de 2 à 4 % en milieu rural. Le 9e plan quinquennal du gouvernement omanais prévoit ainsi de consacrer 2,8 milliards de dollars au développement d’infrastructures d’assainissement entre 2016 et 2020 avec pour objectif de connecter 80 % des logements au système d’assainissement d’ici 2020 17. Les autorités des Émirats Arabes Unis accordent une importance clef au recyclage des eaux usées dans leur stratégie d’approvisionnement en eau à l’horizon 2036 18. Celle- ci vise notamment à réduire de 21 % la demande totale en eau des Emirats et d’augmenter de 95 % le recyclage des eaux usées traitées. Il en est de même en Arabie Saoudite où la Stratégie Nationale de l’Eau 19 fixe l’objectif de réutiliser 100 % des eaux usées municipales et 80 % des eaux usées industrielles Usine de traitement des eaux d’ici 2030. Le volume d’eaux usées de Doha West, Qatar ©SUEZ recyclées dans ce pays devrait ainsi passer de 2,1 millions de m3/jour en 2010 à 5,75 millions de m3/jour en 2035 20. Dans le cadre de ce plan national, la Water & Electricity Company a déjà lancé deux appels d’offres sous la forme de partenariats-public-privé pour des usines d’assainissement qui pourront traiter 830 000 de m3 d’eaux usées par jour. L’autorité prévoit également le lancement, d’ici 2020, de sept appels d’offres pour des usines d’assainissement représentant une capacité totale de 1,07 million de m3 par jour. 14 Saline Water Conversion Corporation 15 Mordor Intelligence, Analysis of Desalination Industry in Saudi Arabia 16 Energy Efficient Desalination report, International Water Summit 2018 17 Global Water Intelligence 18 Water Security Strategy 2017-2036 19 National Water Strategy 20 KAUST study, 2011 7
Pays du Golfe Dossier de presse La réforme du secteur des déchets est en marche La gestion des déchets est devenue une priorité pour les pays du Golfe qui ont lancé, dès le début des années 2000, des programmes d’investissement pour développer de nouvelles infrastructures et moderniser celles existantes. Les gouvernements et les municipalités élaborent des stratégies « zéro déchets » pour réduire au maximum la quantité de déchets solides transférés vers des centres d’enfouissement. Ces stratégies comprennent des plans visant à développer des installations de valorisation énergétique des déchets (Waste to Energy - WTE) et à produire de l’énergie pouvant compléter les besoins en électricité d’un pays et diversifier son mix énergétique. La volonté des autorités de réduire la mise en décharge crée des opportunités dans la collecte, le tri et le traitement des déchets municipaux et industriels, en vue de leur recyclage ou de leur valorisation énergétique. Objectifs de réduction des déchets transférés en décharge dans les pays du Golfe 21 : Objectif de diversion Réduction des des déchets en Objectif de recyclage Objectif de déchets déchets mis en décharges non des déchets solides mis en décharge à décharges d’ici 2021 contrôlées d’ici 2018 au Qatar Dubaï d’ici 2030 aux EAU à Abu Dhabi Objectif d’émission D’ici 2040, Oman Volume de déchets souhaite que Objectif de recyclage de dioxydes de déviés des décharges la production des déchets carbone à partir d’ici à 2020 en Oman, journalière de industriels d’ici 2020 de décharges non qui passera à 80% déchets de ses en Arabie Saoudite contrôlées en Oman d’ici 2030 habitants ne dépasse d’ici 2020 pas 1kg Face au montant global des investissements nécessaires, les gouvernements lancent des appels d’offres internationaux, et s’orientent de plus en plus vers la signature de partenariats public-privé afin de tenir leurs engagements et résoudre de manière durable la question des déchets sur leur territoire. SUEZ Middle East Recycling - Programme de collecte des déchets municipaux, Dubaï ©SUEZ 21 GCC-Waste-to-Energy-2018, Ecowaste 8
Pays du Golfe Dossier de presse SUEZ au cœur des problématiques de la ressource dans les pays du Golfe Le développement international est l’un des 4 axes de développement du Groupe SUEZ, un leader de la gestion durable des ressources. Face aux défis de la gestion de l’eau et des déchets dans les pays du Golfe, la région fait résolument partie des zones géographiques prioritaires au sein desquelles le Groupe souhaite renforcer sa présence. Une présence historique dans les pays du Golfe depuis plus de 60 ans C’est dans les années 1950 que SUEZ pose les toutes premières pierres de sa présence dans les pays du Golfe par une action « historique » : la découverte d’un gisement d’eau potable à Riyadh qui a permis d’y maintenir la capitale du jeune Royaume saoudien. Le Groupe se développe dans les années soixante-dix dans la construction d’usines de traitement d’eau. SUEZ a notamment construit le premier site de dessalement par la technique d’osmose inverse à Riyadh, en Arabie Saoudite, en 1975, le plus grand site de dessalement hybride dans le monde aux Émirats Arabes Unis en 2003 (Fujaïrah) et la plus grande station de traitement et de recyclage des eaux usées du Qatar, à Doha. Il a également construit et exploite depuis juin 2018 la plus grande usine de dessalement du Sultanat d’Oman, à Barka. En complément de son activité de traitement d’eau, le Groupe a également assuré la gestion des services d’eau de grandes métropoles comme Jeddah, en Arabie Saoudite, entre 2008 et 2017. SUEZ est également implantée dans le traitement des déchets aux Émirats-Arabes-Unis depuis 1977, au travers de sa filiale SUEZ Middle East Recycling, la première société privée du pays dans ce secteur. Le Groupe s’est développé dans la collecte des déchets industriels et commerciaux, ainsi que dans la collecte des déchets médicaux, et plus récemment dans le nettoyage des rues et des sites industriels. À ce jour, SUEZ compte 3 000 clients dans les Émirats de Dubaï, Abu Dhabi, Sharjah et Ajman, parmi lesquels la Municipalité de Dubaï, l’Hôpital américain, le Groupe Emirates, Emirates Flight SUEZ Middle East Recycling. Collecte des déchets Catering ou encore l’Hôtel Shangri-La. aux Émirats Arabes Unis ©SUEZAu Sultanat d’Oman, au travers de sa joint- venture SUEZ Al Basheer 22, le Groupe a signé, depuis 2010, quatre contrats pour la gestion de centres d’enfouissement de déchets ménagers dont ceux de Barka, Nizwa et Al Amerat. Le Groupe s’est également positionné sur le marché en développement de la gestion des déchets industriels en remportant, en 2018, le contrat d’exploitation du centre de stockage des déchets industriels de Sohar pour une durée de 3 ans et demi. Au Qatar, SUEZ a également remporté, en 2017, le contrat de dépollution des sols des lagunes d’Al Karaana au sud-ouest de Doha. Ce nouveau projet est le plus important contrat remporté par le Groupe dans la dépollution des sols et sa première référence majeure au Moyen Orient. 22 ette société est détenue à 60 % par SUEZ et à C 40 % par 3 partenaires : Towell Construction & Maintenance, International Projects Development Co., National Trading Co. Les lagunes d’Al Karanaa au Qatar ©SUEZ 9
Pays du Golfe Dossier de presse Des perspectives de croissance dans le traitement des eaux municipales et industrielles et la gestion des déchets Les pays du Golfe présentent des opportunités de développement dans la gestion des ressources en eau et des déchets, aussi bien sur le marché municipal qu’industriel. Sur le court terme, la majorité des opportunités de développement de SUEZ sur le marché municipal porte sur des projets de dessalement par osmose inverse ou de recyclage des eaux usées, deux solutions permettant d’apporter des réponses durables aux enjeux de raréfaction de la ressource. Face à l’augmentation des volumes d’eaux usées, le traitement des boues d’épuration est également un marché en développement. L’optimisation des services de l’eau devient par ailleurs une préoccupation croissante pour de nombreux gouvernements afin de préserver les ressources en eau existantes. Les autorités envisagent à la fois de réduire les pertes en eau sur les réseaux de distribution et d’instaurer une augmentation progressive des tarifs afin d’inciter les ménages à maîtriser leurs consommations. Des opportunités sont ainsi à prévoir dans la gestion et l’amélioration des services d’eau potable (modernisation des réseaux, détection des fuites, installation de compteurs communicants, etc) notamment en Arabie Saoudite, en Oman et au Qatar. De même, la gestion des réseaux d’assainissement Usine de traitement des eaux usées de Doha West ©Véronique Paul constitue des opportunités intéressantes. La gestion de l’eau pour l’industrie présente également un fort potentiel de croissance pour le Groupe, notamment dans le secteur de l’Oil & Gas, du fait de l’implantation locale de plusieurs groupes énergétiques majeurs (Chevron, Exxon, BP, Shell, Hess, BHP…). Ce secteur, qui reste le premier moteur des économies de la région, pèse sur les consommations d’eau, depuis l’amont (exploration, production) jusqu’à l’aval (raffinage et pétrochimie). On estime ainsi que 3 à 10 barils d’eau sont nécessaires à la production d’un baril de pétrole. Le marché des équipements destinés au secteur de l’Oil&Gas est en croissance et la demande en technologies liées à l’approvisionnement (dessalement, reuse…) et au traitement de l’eau est particulièrement forte. L’industrie a par ailleurs connu ces dernières années un changement significatif dans son approche de la gestion de l’eau en lien avec la diversification des économies de la région vers d’autres secteurs industriels et l’évolution des réglementations, notamment l’application de normes plus contraignantes pour le traitement des effluents et d’exigences croissantes en termes de sécurité. Par conséquent, les industries s’orientent aujourd’hui vers une réduction de leur empreinte globale en eau, l’adoption de technologies avancées pour limiter la détérioration de la qualité de l’eau d’approvisionnement et optimiser le traitement des eaux usées afin de faciliter leur recyclage. Le dessalement d’eau de mer ou d’eaux saumâtres est également prisé par les industries dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau. Le marché de l’eau pour l’industrie présente ainsi de fortes opportunités de développement pour les opérateurs d’eau. L’acquisition en 2014 de Process Group, entreprise basée à Abu Dhabi spécialisée dans les équipements pour l’industrie, a permis de compléter le portefeuille de solutions de SUEZ destinées au secteur de l’Oil&Gas et d’appuyer son développement dans la région avec la création d’équipes dédiées à Abu Dhabi et Dubaï. L’acquisition de GE Water le 30 septembre 2017 et la création de la Business Unit « Water Technologies & Solutions » (WTS) qui regroupe l’activité acquise et les activités de services industriels de SUEZ, renforcent encore la présence et l’expertise du Groupe dans le secteur industriel au Moyen Orient. Les expertises de Process Group et GE Water, sur le plan commercial et technologique, permettent à SUEZ de bénéficier d’un portefeuille étendu de services, technologies et de brevets. De plus, SUEZ s’appuie désormais sur deux usines de fabrication pour consolider ses capacités de production et sur un centre d’excellence à Jebel Ali, aux Émirats Arabes Unis. 10
Pays du Golfe Dossier de presse La Business Unit WTS de SUEZ couvre désormais toute la chaîne de valeur du traitement de l’eau : conception et construction d’infrastructures de traitement, services spécialisés dans les produits de conditionnement, équipements et systèmes de traitement d’eau, solutions digitales pour la gestion de l’eau. Elle s’adresse à tous les secteurs industriels et permet à SUEZ de se positionner comme un acteur clef du secteur du pétrole & gaz (amont & midstream et aval & pétrochimie) dans les pays du Golfe et de saisir les opportunités dans les secteurs en développement de l’agroalimentaire, des mines (Arabie Saoudite), de l’énergie et de l’industrie lourde : Aciéries (Arabie Saoudite & Émirats Arabes Unis) & Aluminium (Bahreïn & Émirats Arabes Unis). WTS bénéficie déjà de nombreuses références en Arabie Saoudite, au Bahreïn, aux Émirats Arabes Unis et en Oman dans le traitement et le recyclage des effluents de plusieurs industriels, dont notamment des raffineries et des industries pétrochimiques. Les technologies et solutions de WTS sont bien positionnées pour répondre à la demande croissante en solutions alternatives (réutilisation de l’eau) et en technologies de traitement avancé des effluents (Zéro rejet liquide) dans un contexte de renforcement des réglementations nationales en matière de rejets. WTS dispose également d’une riche histoire de technologies et de solutions dans la région auprès de clients municipaux. WTS opère ainsi, en joint-venture avec le groupe Kharafi, la plus grande installation de recyclage des eaux usées au monde à Sulaibiya au Koweït. D’une capacité de 375 000 m3 par jour, l’usine traite les eaux usées municipales de la ville de Koweït et ses environs et produit une eau de qualité supérieure aux standards de l’Organisation Mondiale de la Santé. Dans le secteur en développement de la gestion des déchets, le Groupe est aujourd’hui présent aux Émirats Arabes Unis et en Oman. L’activité du Groupe concerne principalement la collecte et le stockage des déchets tandis que de nouvelles perspectives de marché apparaissent, liées à la prise en compte croissante de la problématique des déchets par les autorités locales et les industriels. Des opportunités se dessinent notamment dans les secteurs du tri et du traitement des déchets municipaux et industriels. D’autres projets sont également attendus dans la réhabilitation et la construction de sites d’enfouissement respectant les normes internationales. SUEZ Middle East Recycling - Collecte des déchets, Émirats Arabes Unis ©SUEZ La volonté des autorités nationales de moderniser leurs infrastructures a permis à SUEZ de remporter, ces dernières années, plusieurs contrats d’envergure dans la gestion de l’eau, à la fois dans le domaine du dessalement (Mirfa et Masdar aux Émirats Arabes Unis, Barka en Oman), du traitement des eaux usées (Al Amerat en Oman, Doha West au Qatar) et de la gestion des déchets (centres de stockage de Mascate, Nizwa et Sohar en Oman, dépollution des lagunes d’Al Karaana au Qatar). 11
Pays du Golfe Dossier de presse Les références clés de SUEZ dans les pays du Golfe La réutilisation des eaux usées et le dessalement : deux solutions alternatives en faveur de la protection de la ressource SUEZ contribue à la préservation des ressources en eau en développant des solutions telles que la réutilisation des eaux usées et le dessalement qui permettent de disposer de ressources alternatives. La STEP de Doha au Qatar recycle 85 % des eaux traitées SUEZ a remporté deux autres contrats Face à l’augmentation de la population de Doha et pour de construction et d’exploitation protéger la ressource en eau, l’autorité des Travaux Publics de d’usines de traitement et recyclage l’État du Qatar (Ashghal) a confié à SUEZ, en 2005, la conception des eaux usées au Qatar : Barwa et l’exploitation de l’usine de traitement et de recyclage des eaux City (50 000 habitants) et Lusail usées de Doha West pour un montant de 50,5 millions de dollars. (250 000 habitants). Le recyclage des Deux extensions de l’usine ont depuis été confiées à SUEZ par eaux traitées permet la végétalisation Ashgal dont la dernière, signée en décembre 2014 pour un de parcelles désertiques et l’entretien montant de 94 millions d’euros, a permis de porter la capacité de des espaces verts de l’intégralité de l’usine à 280 000 m3/jour et de prendre en charge les eaux usées l’île artificielle de Pearl, un projet de de 1 040 000 équivalent-habitant de la ville de Doha. SUEZ est en développement immobilier résidentiel charge de l’exploitation de l’usine jusqu’en 2020. et commercial de 35 km2 situé en front de mer. L’usine de Lusail, dont L’installation est, à ce jour, l’usine de traitement des eaux l’exploitation a démarré en juillet 2013, usées en exploitation la plus importante du pays. Équipée a nécessité l’installation d’un réseau de d’un traitement d’ultrafiltration membranaire de pointe, collecte de plus de 10 kilomètres pour l’installation permet le recyclage de 85 % des eaux traitées. acheminer les eaux usées de la ville de L’eau ainsi recyclée est réutilisée pour l’irrigation d’espaces Pearl vers la station d’épuration. Celle- verts, la culture maraîchère et la réalimentation des nappes ci traite jusqu’à 60 000 m3 d’eaux usées aquifères. par jour. Le projet Mirfa en réponse à l’augmentation de la demande en eau et en électricité des Émirats Arabes Unis SUEZ a remporté en 2014 les contrats de conception, construction et exploitation de l’usine de dessalement par osmose inverse du projet de production indépendante d’eau et d’électricité 26 de Mirfa, attribué à ENGIE par l’autorité en charge de la gestion de l’eau et de l’électricité d’Abu Dhabi (ADWEA). Ce projet, d’un montant global de 146 millions d’euros, incluait un contrat d’un montant de 117 millions d’euros portant sur la conception et la construction de l’usine de dessalement d’une capacité de 140 000 m3/jour. Inaugurée en mai 2017, l’usine est équipée de la technologie de filtration SeaDafTM afin d’assurer le prétraitement des eaux turbides et riches en algues du Golfe arabo-persique et d’une double passe d’osmose inverse pour le dessalement. SUEZ assure désormais l’exploitation et la maintenance de l’usine pour une durée de 7 ans, en vertu d’un second contrat attribué par Mirfa International Power & Water Company, pour un montant global de 29 millions d’euros. Situé à 160 km à l’ouest d’Abu Dhabi, le projet de Mirfa dans lequel s’intègre l’usine de dessalement, fournit 240 000 m3/jour d’eau potable et 1 600 Mégawatt d’électricité pour répondre à la demande croissante en eau potable et en électricité de la région. Le choix du dessalement par osmose inverse apparaît comme une solution pérenne aux enjeux locaux de préservation des ressources en eau. 12
Pays du Golfe Dossier de presse Au Sultanat d’Oman, SUEZ développe des solutions alternatives en faveur d’une gestion durable des ressources en eau Dans un contexte de pénurie hydrique, la question de l’eau est de première importance pour le Sultanat d’Oman. Le gouvernement a officiellement classé la question de l’environnement sur la liste de ses priorités et se tourne vers des solutions alternatives comme le dessalement et la réutilisation des eaux usées pour assurer la gestion durable de sa ressource en eau. En 2006, SUEZ s’est vu confier la conception, la construction et l’exploitation de l’usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse (120 000 m3/jour) du complexe Barka 2 pour une durée de 15 ans. Cette station de dessalement s’inscrit dans le cadre du projet global de Barka 2 IWPP 23 remporté par ENGIE. Celui-ci prévoyait la construction d’une station de dessalement couplée à la construction d’une centrale thermique au gaz d’une capacité de 678 MW. L’usine de dessalement d’eau de mer de Barka 2 a fait l’objet d’une réflexion particulière en matière de protection du milieu marin. La saumure résultant de la filtration de l’eau de mer est ainsi recyclée dans le système de refroidissement de la centrale thermique afin d’obtenir une qualité de rejet en mer sans impact pour l’environnement. L’usine de Barka II, inaugurée en 2009, permet de produire 120 000 m3 d’eau dessalée par jour, et ainsi de répondre partiellement aux besoins en eau de la capitale. En 2016, Oman Power and Water Procurement (OPWP), la société en charge de l’approvisionnement en eau et en énergie du Sultanat d’Oman, a choisi le consortium Barka Desalination Company formé par SUEZ et ses partenaires 24 pour le financement, la construction et l’exploitation d’une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer à Barka dans le cadre d’un partenariat public-privé BOO (Build Own Operate 25). D’une capacité de 281 000 m3 par jour, elle est la plus grande usine de dessalement par osmose inverse du Sultanat d’Oman. Mise en service en juin 2018, l’usine est équipée des technologies et des procédés de traitement haute performance de SUEZ, tels que SeadafTM et AquazurTM, afin d’assurer le pré-traitement des eaux turbides et riches en algues du Golfe d’Oman et ainsi garantir une production d’eau potable de qualité à la population de Mascate. Chargé de la construction de l’usine, le Groupe SUEZ exploite désormais l’installation pour une durée de 20 ans. La phase de construction représente un montant total de 276 millions d’euros 26. À Al-Amerat, une banlieue résidentielle de la capitale Mascate, Haya Water, l’autorité en charge de l’assainissement en Oman, a confié à SUEZ, en consortium avec Al-Ansari Trading Entreprise LLC, la conception et la construction d’une station d’épuration d’une capacité de 18 000 m3/jour. Ce contrat signé en octobre 2014, d’un montant total de 50 millions d’euros, dont 25 millions d’euros pour SUEZ, est assorti d’une durée d’exploitation et de maintenance de la station de deux ans. La station utilisera le procédé par bioréacteurs à membranes UltraforTM, adapté au traitement des eaux usées d’origine urbaine et industrielle. Cette technologie délivre, en sortie de traitement, un effluent qui satisfait aux normes les plus sévères et autorise un retour dans les milieux les plus sensibles et une réutilisation. L’eau ainsi traitée à la station d’épuration d’Al-Amerat servira à des fins d’irrigation. Usine de dessalement de Barka, Oman ©SUEZ.JPG 23 Independent Water and Power Plant 24 NGIE, ITOCHU Corporation (Japon) et TOWELL Engineering (Oman) ; l’apport en capital de SUEZ dans la société Barka E Desalination Company est de 11m€ 25 e BOO prévoit l’implication complète des partenaires privés dans la gestion du projet, depuis la conception et la construction L jusqu’à la prise en charge du financement et l’exploitation de l’usine de dessalement. 26 Ce montant inclut essentiellement les coûts de construction mais aussi les frais financiers et de structure. 13
Pays du Golfe Dossier de presse Le dessalement de l’eau saumâtre en réponse aux enjeux de l’eau de la capitale saoudienne Le Royaume d’Arabie Saoudite, comme de nombreux états du Golfe, est confronté à l’accroissement rapide de ses besoins en eau. Avec 5,7 millions d’habitants et une croissance démographique annuelle de 4 %, Riyadh compte parmi les plus grandes métropoles du monde. Le pays, qui est doté d’importantes réserves souterraines, fait cependant face à la baisse importante de ses nappes phréatiques. Pour répondre à ces besoins, la National Water Company (NWC) d’Arabie Saoudite a confié en 2012 à SUEZ, la fourniture et l’installation de 33 unités modulaires de traitement pour produire de l’eau potable à partir de l’eau saumâtre des nappes souterraines de la région de Riyadh. Ces contrats, d’un montant global de 40 millions d’euros, concernent 14 sites répartis autour de la ville. Destinés à approvisionner les populations locales situées autour de Riyadh et de sa région, ces équipements s’intègrent dans le cadre des investissements annoncés par les autorités locales pour soutenir la forte croissance démographique dans un pays dont les ressources en eau douce sont rares. Le plus important de ces sites est celui de Salboukh qui traite jusqu’à 30 000 m3/jour. Ces 33 systèmes composés de membranes d’osmose inverse, incluent des tours de refroidissement, des filtres multi-média ainsi que des systèmes d’alimentation chimique nécessaires à la production d’eau potable à partir d’eaux saumâtres. À Abu Dhabi, SUEZ développe de nouvelles solutions Sulaibiya au Koweït : le plus grand projet pour produire de l’eau potable en recourant aux énergies au monde de recyclage des eaux usées par renouvelables membrane En juin 2014, SUEZ a signé avec la société publique émiratie En mai 2001, un consortium comprenant Water Masdar (Abu Dhabi) un contrat pour la construction et Technologies & Solutions et le groupe Kharafi l’exploitation d’une unité pilote de dessalement d’eau de mer a remporté un contrat d’une durée de 30 ans par osmose inverse pouvant être alimentée par des énergies portant sur la conception et la construction renouvelables et à faible impact environnemental. L’objectif d’une station de traitement des eaux usées puis de Masdar, à terme, était de mettre en œuvre ces technologies son exploitation pour une durée de 27 ans. D’une dans des usines de dessalement aux Émirats Arabes Unis. capacité de 375 000 m3 par jour, cette station, située à Sulaibiya, traite et recycle les eaux Après plusieurs mois de tests, l’usine pilote, inaugurée en usées municipales de la ville de Koweït et ses novembre 2015, à Ghantoot, à 90 km au nord-ouest d’Abu environs. Dhabi, a permis d’atteindre une production d’eau potable de 100 m3 par jour pour une consommation électrique inférieure Peu de temps après son achèvement, en à 3,6 kWh/m3, offrant ainsi une performance énergétique novembre 2004, l’usine de traitement et de supérieure aux usines de dessalement les plus modernes valorisation des eaux usées de Sulaibiya a actuellement en fonctionnement au Moyen Orient. remporté le « Projet d’assainissement de l’année » lors des Global Water Awards 2005. Décrite Pour Masdar, l’enjeu est important. La ville nouvelle est au comme « une étape importante pour l’avenir cœur d’une région qui fait face à une forte croissance de sa des ressources en eau dans toute la région du population et à un développement économique soutenu alors Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord », l’usine est même que ses ressources en eau sont limitées. Elle s’est de loin la plus grande installation au monde à d’autre part fixé pour ambition de devenir à terme un territoire utiliser l’osmose inverse et des membranes à énergie positive. d’ultrafiltration pour la purification de l’eau. Pour répondre à ces enjeux, SUEZ a signé en janvier 2015 Ces technologies permettent un traitement un contrat de recherche avec Abu Dhabi Future Energy optimal des eaux usées et la production d’une Company, le Masdar Institute of Science and Technology et eau de qualité équivalente à l’eau potable. L’eau ENGIE. L’objectif : étudier la possibilité de dessaler l’eau de est recyclée pour un usage agricole, industriel mer avec une unité alimentée à 100 % par de l’énergie solaire, et pour la réalimentation des aquifères de la représentant ainsi une première mondiale. région. L’installation permet ainsi de satisfaire Même si d’importants progrès ont été réalisés ces dernières 26 % de la demande globale en eau du Koweït. La années pour diviser par deux les consommations d’énergie des demande annuelle en eau issue de sources non unités de dessalement d’eau de mer, l’utilisation de l’énergie potables a ainsi été réduite de 142 à 26 millions solaire constitue un véritable défi technique et économique. de m3, permettant de préserver la ressource en En contribuant à ce projet, l’objectif de SUEZ est d’assurer un eau pour la consommation domestique. accès durable à l’eau dans cette région aride. 14
Pays du Golfe Dossier de presse SUEZ partenaire des autorités et industries locales dans la gestion durable de leurs déchets SUEZ accompagne les autorités dans la gestion durable de leurs déchets en associant son expertise à celle de partenaires locaux pour développer des solutions au plus près des enjeux des territoires. SUEZ accompagne le Sultanat d’Oman dans la gestion durable des déchets industriels et municipaux La population du Sultanat d’Oman est estimée à 4,5 millions d’habitants dont la moitié vit à Mascate, la capitale située dans le Nord du pays, sur la côte du golfe d’Oman. Dans cette région en pleine croissance démographique, la gestion des déchets est un défi croissant d’où la volonté des autorités locales d’y apporter des réponses durables. Depuis 2010, SUEZ accompagne l’autorité publique en charge de la gestion des déchets du Sultanat d’Oman (BE’AH) dans la gestion des déchets ménagers et industriels dans le respect des normes environnementales les plus strictes. SUEZ a ainsi remporté quatre contrats pour la gestion de plusieurs centres d’enfouissement de déchets ménagers, dont ceux situés à Al Amerat, Barka et Nizwa. En 2018, il remporte également le contrat d’exploitation du centre Centre d’enfouissement d’Al Amerat, de stockage des déchets industriels de Sohar. Oman ©SUEZ Au travers de sa filiale locale SUEZ AL BASHEER 27, SUEZ exploite le centre de stockage de déchets non dangereux d’Al Amerat, au Sud de Mascate, depuis 2010. En janvier 2015, le Groupe a remporté le contrat pour la conception, la construction de l’extension du centre de stockage de 250 000 tonnes de déchets annuels et son exploitation pour une durée de 5 ans. La valeur globale de ce contrat s’élève à 32M€. Cette extension a porté la capacité du centre de stockage à 400 000 tonnes par an, permettant de traiter l’ensemble des déchets solides municipaux de la capitale. Le Groupe a doté l’installation d’une unité de traitement par osmose inverse des lixiviats. Une solution de récupération du biogaz permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer les performances de la ville en termes de protection de l’environnement est également envisagée. En 2018, BE’AH a attribué à SUEZ le contrat d’exploitation et de maintenance de l’usine de traitement des déchets dangereux de Sohar. D’une durée de 3 ans et demi, le contrat comprend la réception, le stockage et l’enfouissement de 42 000 tonnes de déchets industriels dangereux par an. La ville de Sohar, située à 230 km au nord-ouest de Mascate, représente près de 90 % de la production actuelle de déchets industriels du pays. Ces déchets sont générés en grande partie par les industries implantées au sein du port industriel, le plus grand pôle d’industrie lourde d’Oman, et par la zone industrielle avoisinante. Avec ce contrat, SUEZ renforce sa présence en Oman et se positionne comme un acteur clef sur le marché en développement de la gestion des déchets industriels dans les pays du Golfe. Les Émirats Arabes Unis, fers de lance de la transition vers une économie circulaire Au travers de sa filiale SUEZ Middle East Recycling, le Groupe accompagne depuis 1977 les Émirats Arabes Unis dans la collecte des déchets industriels, commerciaux et médicaux, et plus récemment dans le nettoyage des rues et des sites industriels. À ce jour, SUEZ compte 3 000 clients dans les Émirats de Dubaï, Abu Dhabi, Sharjah et Ajman, parmi lesquels la Municipalité de Dubaï, l’Hôpital américain, le Groupe Emirates, Emirates Flight Catering ou encore l’Hôtel Shangri-La. À Dubaï, SUEZ Middle East Recycling a été choisie en 2014 comme l’un des partenaires privilégiés de la municipalité pour le lancement du programme « Ma Ville, Mon Environnement » visant à sensibiliser la population au recyclage des déchets. Dès mai 2014, le Groupe a déployé de nombreux moyens de sensibilisation pour assurer une transition vers un nouveau plan de collecte et recyclage des déchets ménagers. SUEZ assure le service de collecte des déchets municipaux en porte-à-porte de 6 000 villas avec 2 flux séparés (recyclables et autres déchets ménagers). Le Groupe maintient également un haut niveau de propreté 24 heures sur 24 dans sa zone opérationnelle, grâce à une équipe dédiée couvrant l’ensemble des quartiers d’Umm Suqeim 1-2-3, d’Umm Al Sheif et d’Al Manara. 27 ette société est détenue à 60% par SUEZ et à 40% par 3 partenaires omanais : Towell Construction & Maintenance, International C Projects Development Co., National Trading Co. 15
Pays du Golfe Dossier de presse Au Qatar, SUEZ remporte un contrat majeur de dépollution des sols En 2017, l’autorité des travaux publics du Qatar, Ashghal, a attribué à SUEZ le contrat de réhabilitation des lagunes d’Al Karaana, situés dans la région d’Al Rayyan, au sud-ouest de Doha. SUEZ réhabilitera 400 hectares de lagunes où étaient déversés chaque jour, depuis 2006, près de 4 000 m3 d’eaux usées municipales et industrielles non traitées issues de la zone industrielle de Doha. D’ici mi- 2020, SUEZ assurera la dépollution sur site avec une unité de « désorption thermique » qui permet de traiter les sédiments les plus pollués. Le contrat prévoit également la gestion des eaux usées municipales et industrielles du site. Des technologies de pointe permettront de contrôler les odeurs et d’assurer le traitement des boues d’épuration et des sédiments. Le Groupe construira par ailleurs de nouveaux bassins d’évaporation pouvant être utilisés par Ashghal comme système d’évacuation d’urgence des effluents industriels. SUEZ prend en compte l’écosystème du site afin de garantir le réaménagement durable des terres : trois lagunes de 70 hectares seront ainsi réalisées afin de contribuer à la préservation et à la restauration de la biodiversité. SUEZ est un expert de la dépollution des sols en Europe où il dépollue plus de 2 millions de tonnes de terres par an. Ce nouveau projet constitue à ce jour le plus important contrat remporté par le Groupe dans la dépollution des sols et sa première référence majeure au Moyen Orient. Le Groupe se positionne ainsi comme un acteur majeur de ce secteur dans le Moyen Orient et poursuit son développement sur le marché de la déconstruction, de la dépollution et de la reconversion de sites industriels. Les lagunes d’Al Karanaa au Qatar ©SUEZ 16
Pays du Golfe Dossier de presse Usine de dessalement d’eau de mer Fujairah, Émirats Arabes Unis ©SUEZ Contact presse : SUEZ Catherine des Arcis Tél. : +33 1 58 81 54 23 catherine.desarcis@suez.com
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