DEA " Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps "
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Université Paris 7-Denis Diderot DEA « Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps » Responsable Pr Paul-Laurent ASSOUN Equipe d’accueil : CNRS UMR 6053 Directeur : Markos ZAFIROPOULOS Ecole doctorale de Recherches en Psychanalyse Direction : Pr Sophie de Mijolla-Mellor edoc.psycha@paris7.jussieu.fr 2004 - 2005 3
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Université Paris 7-Denis Diderot DEA Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps Responsable : Pr Paul-Laurent ASSOUN Equipe d’accueil : CNRS UMR 6053 « Psychanalyse et pratiques sociales » Directeur : Markos ZAFIROPOULOS Correspondant formation UMR 6053 René SARFATI 107 rue du Faubourg Saint-Denis BP 120 - 75643 Paris cedex 10 Tél. : 01 53 34 90 71 Fax : 01 53 34 90 72 umr6053@paris7.jussieu.fr Direction administrative Ecole doctorale de Recherches en Psychanalyse UFR SHC Université Paris 7 – Denis Diderot B.P. 120 – 75463 Paris cedex 10 edoc.psycha@paris7.jussieu.fr Secrétariat de l’Ecole doctorale Delphine Babelon Tél./Fax : 01 53 34 90 58 Secrétariat des DEA Sophie Ben Moussa - Tél./Fax : 01 53 34 90 44 deamast@paris7.jussieu.fr Année universitaire 2004– 2005 5
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SOMMAIRE Page Equipe enseignante…………………………………………………………. 4 Coordonnées des enseignants……………………………………………… 5 Objectifs scientifiques, pédagogiques et professionnels…………………... 6 Organisation et contenu des enseignements……………………………….. 8 Récapitulatif et validation des enseignements……………………………. 16 Equipe d’accueil « Psychanalyse et pratiques sociales »…………………. 17 Dossier de candidature……………………………………………………. 18 Inscription par dispense……………………………………………………. 19 Horaires et calendrier des cours…………………………………………… 20
DIRECTEURS DE RECHERCHE - Paul-Laurent ASSOUN - Professeur à l’université Paris 7, responsable du DEA (psychanalyse, psychologie clinique et psychopathologie, philosophie) - Michel BOCCARA - Chargé de recherche CNRS, HDR (anthropologie) - Raphaël DRAÏ - Professeur à l’université Aix-Marseille III (science politique, psychanalyse) - Denis DUCLOS - Directeur de recherche CNRS (sociologie) - Max KOHN - Maître de conférences à l’université Paris 7, HDR (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse) - Françoise LABRIDY - Professeur à l’université Nancy I (sociologie, psychanalyse) - Jean-Paul MOURAS - Maître de conférences à l’Université Paris 8, détaché à Paris 7 (psychopathologie, psychanalyse) - Michel PLON, Directeur de recherche CNRS (psychanalyse, psychologie) - François SAUVAGNAT - Professeur à l’université Rennes II (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse, criminologie) - Markos ZAFIROPOULOS - Directeur de recherche CNRS (psychanalyse, sociologie) AUTRES ENSEIGNANTS 1) Membres internes - Rithée CEVASCO, ingénieur CNRS (sociologie, psychanalyse) - Céline MASSON, maître de conférences à l’université Paris 7 (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse) - Aline TAUZIN, chargée de recherche CNRS (ethnologie) 2) Membres externes Sont membres externes les responsables des lieux de stage qui entretiennent une collaboration scientifique avec l’équipe d’accueil : - Pr Maurice Ferreri - Université Paris 6 - Dr Roger Ferreri - Centre hospitalier Sud Francilien, Evry - Pr Marie-Rose Moro - Université Paris XIII - Dr René Olivier-Martin - MGEN - Pr Quentin Debray - Université Paris V - Pr Michel Reynaud - Université Paris XI 4
COORDONNÉES DES ENSEIGNANTS • Paul-Laurent ASSOUN 144, rue Lecourbe 75015 Paris 06 86 91 45 33 – assoun.paul-laurent@wanadoo.fr • Michel BOCCARA Le Bourg Lentillac 46400 Latouille-Lentillac 05 65 11 61 75 - Micboccara@aol.com • Rithée CEVASCO 31, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris 01 48 07 12 31 - rithce@ilimit.es • Raphaël DRAÏ UMR 6053 umr6053@paris7.jussieu.fr • Denis DUCLOS duclos.denis@tiscali.fr • Max KOHN 56, rue des Martyrs 75009 Paris 01 42 80 28 73 - maxkohn@wanadoo.fr • Céline MASSON 3 allée Jean Giraudoux 78420 Carrières-sur-Seine 01 39 68 02 44 - celine.masson@free.fr • Jean-Paul MOURAS 2, rue des Anglais 75005 Paris 01 46 34 13 80 - mouras@laposte.net • Michel PLON 26, rue Cdt René Mouchotte 75014 Paris 01 43 21 23 29 - michel.plon@wanadoo.fr • François SAUVAGNAT 40, avenue du Président Wilson 75016 Paris 01 56 26 60 92 - f.sauvagnat@wanadoo.fr • Aline TAUZIN 2, rue Saint-Luc 75018 Paris 01 42 52 99 89 - aline.tauzin@wanadoo.fr • Markos ZAFIROPOULOS 171, boulevard Saint-Germain 75006 Paris 06 15 41 29 77 - mzafir@easynet.fr 5
OBJECTIFS SCIENTIFIQUES, PÉDAGOGIQUES ET PROFESSIONNELS • Objectifs scientifiques Comme l’intitulé l’indique, il s’agit de développer une articulation concrète entre l’anthropologie et les cliniques du corps, car la consistance des questions concernant les «usages du corps », la variété des troubles somatiques (ou somato-formes), la diversité des représentations du corps requièrent une démarche de recherche pluridisciplinaire unissant la psychanalyse aux diverses disciplines qui rendent compte des différences culturelles (sociologie, ethnologie, histoire, etc.) en un lieu (celui du soma) où se conjuguent des déterminations diverses (inconscientes, physiologiques, culturelles). La lecture clinique des symptômes du corps exige un savoir pluridimensionnel permettant de prendre en compte la complexité des formes d’expression de la souffrance des corps, configurées aussi bien par le registre organique que par la position subjective du patient (par exemple : plainte dépressive) et la logique culturelle de son univers socio-historique de référence. On désigne sous la rubrique « pratiques cliniques du corps » l’ensemble des pratiques où la prise en charge du symptôme somatique requiert l’intervention du spécialiste, dans le cadre des sociétés modernes comme dans celui des sociétés traditionnelles. Les figures cliniques où la prise en compte du corps est impliquée pourront dès lors être aussi diverses que celles que rencontrent le psychologue clinicien ou le chercheur dans les pratiques médicales (cancérologie, traitement du sida, de l’épilepsie, approche des troubles somato-formes…), dans les pratiques psychiatriques (anorexies, boulimies, conduites de dépendance, troubles hystériques, psychoses, troubles du sommeil, dépressions…) ou dans les traitements magiques ou chamaniques des souffrances du corps dans les sociétés traditionnelles. Les patients rencontrés dans les services médicaux et qui ont eu recours à une approche thérapeutique traditionnelle nous amènent à confronter les formes d’expression de la souffrance des corps et les dispositifs de soins dans le double contexte médecine scientifique-médecine traditionnelle. Il faudra donc promouvoir les recherches sur les souffrances du corps dans les sociétés traditionnelles. L’analyse de la souffrance du corps n’est pas séparable de celle du corps « sain », normé, voire idéal, qui varie selon les cultures. D’où une interrogation beaucoup plus générale sur ce qu’est un corps pour un sujet symboliquement déterminé à la fois eu égard à la causalité inconsciente et dans ses rapports avec les normes médico-sociales en vigueur. D’où notre problématique consistant à aborder spécifiquement la souffrance du corps par la conjugaison de la psychanalyse qui prend en compte les modalités subjectives de cette souffrance et des sciences sociales qui rendent compte des modes culturels sous lesquels elle s’exprime. Les enjeux scientifiques de cet enseignement de DEA visent donc à contribuer à l’élaboration d’une « science du corps » interdisciplinaire, œuvrant sur le terrain privilégié de la formation clinique. Ce DEA trouve sa particularité d’être enraciné et contextualisé dans le débat actuel sur les divers modes de déchiffrement des symptômes corporels (des neurosciences à la psychanalyse et à la psychosomatique). L’accent distinctif de cet enseignement, portant sur l’articulation spécifique entre l’anthropologie culturelle d’orientation psychanalytique et le savoir de la psychopathologie clinique, suppose également un approfondissement des catégories d’une psychopathologie fondamentale des figures du corps. 6
Ce DEA s’inscrit dans l’effort de restructuration de la recherche en psychopathologie et psychanalyse initié à l’Université Paris 7 par la création en 2000-2001 de l’École doctorale de Recherches en psychanalyse. L’assise scientifique du DEA est constituée par l’Unité mixte de recherche « Psychanalyse et pratiques sociales » (UMR 6053 du CNRS, directeur Markos Zafiropoulos) dont la mission scientifique est de fournir à cette Ecole l’ouverture des « sciences cliniques » vers les « sciences sociales », assurant le désenclavement dont les recherches psychanalytiques ont besoin. Cette UMR représente le noyau CNRS du potentiel de recherche et d’enseignement de l’École doctorale, en même temps qu’il lui confère sa dimension transdisciplinaire, l’UMR réunissant à côté des spécialistes des recherches cliniques des chercheurs en sociologie, ethnologie, science politique, philosophie, etc. L’UMR, soutenue dans sa démarche par l’Université, le CNRS et le ministère de tutelle, a donc été un élément constitutif essentiel de fondation de l’École doctorale de Recherches en psychanalyse. Son apport pédagogique est indispensable à la transdisciplinarité de la formation des étudiants de l’École, et trouve son expression particulière dans ce DEA. L’enseignement du DEA et la réflexion épistémologique qui en forme le socle, ont pour but de fixer la méthodologie et les attendus de la formation des étudiants, qui seront confrontés activement avec la réalité de la recherche clinique de terrain (cf. réseau de lieux de stage p. 13). • Objectifs pédagogiques Par son double caractère transdisciplinaire (anthropologique, psychopathologique) et focalisé sur un thème-carrefour, celui des phénomènes somatiques, cette formation pédagogique est organisée autour d’une équipe enseignante dont les ressources scientifiques sont diverses quant aux disciplines abordées (psychanalyse, psychiatrie, sociologie, ethnologie, science politique, philosophie) et quant aux objets déjà travaillés par les chercheurs. A l’issue de cette première année, les étudiants devront avoir acquis les outils nécessaires à l’élaboration d’une thèse, tant au plan technique que théorique. Il s’agira en premier lieu d’amener l’étudiant, non seulement à s’informer des éléments théoriques et méthodologiques propres aux différentes disciplines que son objet de recherche peut convoquer, mais à construire un véritable objet de recherche pluridisciplinaire, afin que cette première année de formation s’engage résolument dans cette direction. Il bénéficiera dans ce but de la participation effective des spécialistes des différentes disciplines au sein de l’UMR. Le candidat devra tenir compte de cette orientation dans l’acquisition, au-delà de l’investigation clinique, des outils nécessaires à la recherche : connaissance et maîtrise de l’accès aux ressources documentaires, méthodologie de l’enquête de terrain notamment. Les échanges avec des chercheurs en sciences sociales seront encouragés, en incitant les étudiants formés en psychologie clinique à assister aux colloques susceptibles de les concerner. Le stage supervisé pourra constituer un élément important de la formation dans la mesure où il permettra au candidat d’appréhender les problèmes (institutionnels, éthiques) que le chercheur peut rencontrer dans le champ social, en particulier dans une institution du secteur de la santé ; cette capacité à appréhender les problèmes concrets de la recherche sera appréciée au niveau du mémoire de DEA. • Objectifs professionnels 1) Formation de chercheurs et d’enseignants-chercheurs dans des domaines situés à l’articulation de la psychanalyse et des sciences sociales. A cet égard, l’alliance avec le CNRS que représente la participation de l’UMR 6053 « Psychanalyse et pratiques sociales » comme équipe d’accueil du DEA fournit un débouché pour les jeunes chercheurs, indispensable au renouvellement des générations dans les domaines de la recherche en sciences de l’homme et de la société. 2) Formation à la recherche de psychologues cliniciens, les domaines de formation faisant l’objet du mémoire de DEA étant au plus près des spécialités représentées dans notre réseau de lieux de stage (susceptible d’être renforcé). On veillera à la cohérence entre la spécificité du thème de recherche de l’étudiant et les spécialités mobilisées dans le lieu de stage, afin que ce lieu puisse être ultérieurement le terrain d’enquête soutenant le travail de thèse, voire constituer un débouché professionnel à terme. 3) Formation à la recherche de spécialistes de l’analyse du social (sociologues, anthropologues, ethnologues) familiarisés avec les problématiques des secteurs sanitaire, social, éducatif, ou des grandes institutions dans le domaine des relations sociales éclairé par l’abord clinique (psychopathologie du travail, psychopathologie des populations migrantes, violence scolaire, etc.) 7
ORGANISATION ET CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Réparti sur 26 semaines, l’enseignement est organisé en séminaires de recherche, cours théoriques, méthodologiques, thématiques et optionnels, et conférences. La plupart des enseignements a lieu le mardi (cf. p. 20). 1 - ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE : 117 heures A) Séminaires des directeurs de recherche (1h30 par semaine) L’étudiant suivra obligatoirement le séminaire de recherche de son directeur de mémoire ; ces séminaires répondront à une double finalité méthodologique et thématique : - présentation de la problématique où il s’agira de dégager les éléments théoriques, épistémologiques et méthodologiques propres aux domaines de recherche couverts par le DEA, de façon à faire droit à la spécificité et aux différences des disciplines concernées pour mieux en dégager la convergence transdisciplinaire. - encadrement des mémoires sur les objets de recherche présentés par les étudiants de DEA et accompagnement de la recherche. • Paul-Laurent Assoun « Corps, symptôme et culture » Il s’agit d’accueillir et d’encadrer les travaux qui ont pour objet une question - clinique et culturelle - touchant au somatique, appréhendé à la lueur de la clinique du corps proprement freudienne. Ce séminaire concerne donc le noyau d’articulation de l’anthropologie psychanalytique avec l’ensemble des pratiques cliniques du corps. Le moment du symptôme a un effet révélatoire d’un conflit - ce qui suppose de saisir l’articulation au réel, au fantasme, à la désintrication pulsionnelle, solidairement avec les représentations culturelles. Situation-limite de « désymbolisation » où le sujet ne peut témoigner d’un conflit que par une « conversion » ou une « incorporation ». Le déchiffrement freudien - métapsychologique - en ses prolongements dans la théorie de Lacan sera mobilisé et actualisé sur les objets cliniques correspondant aux mémoires de recherche, ce qui suppose une (dé)construction de l’ensemble des objets dits « psychosomatiques ». Il s’agira de saisir simultanément comment le choix du symptôme s’opère selon les référents sociaux et symboliques - la référence à la culture n’étant pas simplement un contexte, mais ce qui articule concrètement jouissance sociale et jouissance corporelle, via le symptôme. Bibliographie - P.-L. Assoun, Lacan, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2003 - P.-L. Assoun, Leçons psychanalytiques sur l’angoisse, Paris, Anthropos / Economica, 2002 - P.-L. Assoun, Le regard et la voix. Leçons de psychanalyse, 2e édition complétée, Paris, Anthropos / Economica, 2001 Une bibliographie du champ de recherche sera fournie au cours de séminaire. • Markos Zafiropoulos « Psychanalyse, techniques du corps et sciences sociales » L’organisation des jouissances du corps (morcellement hystérique, compulsion obsessionnelle, délocalisation psychotique, fétichisme pervers…) relèvent d’une clinique différentielle des structures freudiennes (névrose, psychose, perversion), de même que l’organisation de la pluralité des syndromes médicaux (toxicomanie, anorexie, dépression, pathologie de l’acte, etc.) dont l’unité médicale doit être déconstruite dans le champ freudien pour être reconstruite selon une logique de recherche proprement psychanalytique. L’universalité de cette clinique du cas motive pour le projet freudien une clinique du social d’autant plus lisible dans l’orientation lacanienne que cette clinique met l’accent sur les « mots du symptôme » relevant toujours de la culture de l’analysant et de son groupe d’appartenance. Si les symptômes s’interprètent de leur enveloppe symbolique, en retour ils éclairent donc la conjoncture sociale et son malaise. 8
Les sciences sociales et la psychanalyse sont convoquées là comme elles sont convoquées pour rendre compte plus généralement des techniques ou des usages du corps variant selon les sociétés et les organisations symptomatiques (homosexualité, troubles somatoformes…), c’est cette perspective de recherche qui sera développée dans le séminaire. Bibliographie - Zafiropoulos, M., Lacan et Lévi-Strauss ou le retour à Freud, PUF, novembre 2003 - Zafiropoulos, M., Lacan et les sciences sociales, PUF, Paris 2001. - Zafiropoulos, M., Le toxicomane n’existe pas, Anthropos, Paris, 1996. - Zafiropoulos, M., Tristesse dans la modernité, Anthropos, Paris, 1996. • Paul-Laurent Assoun et Markos Zafiropoulos « Corps, psychanalyse et pratiques sociales » Ce séminaire commun a vocation à accueillir les étudiants du DEA et les doctorants, de façon à assurer la cohésion thématique, à développer la méthodologie générale du champ de recherche concerné et à favoriser la constitution de la communauté de recherche par les échanges entre les étudiants de première année de l’Ecole doctorale et les étudiants déjà engagés dans une thèse, et bénéficiant à ce titre d’un encadrement doctoral. Il aura lieu tous les quinze jours, en alternance avec les séminaires de recherche de MM. Assoun et Zafiropoulos. • Max Kohn « Anthropologie, corps et culture : tradition et modernité » Ce séminaire propose un paradigme pour penser la psychanalyse dans l’histoire et la société, entre tradition et modernité, et il part des problématiques des étudiants qui ne doivent pas nécessairement travailler sur le yiddish et la psychanalyse. Nous pouvons reprendre l’analyse de la crise de la culture que fait Hannah Arendt, et l’importance qu’elle accorde à l’activité de pensée à l’âge moderne où nous ne pouvons pas recourir à la tradition naturellement. L’humain se constitue dans la fragilité du lien social ; il a une appartenance culturelle et peut avoir une dimension psychopathologique, mais il ne se réduit ni à l’une ni à l’autre. Il existe des invariants psychopathologiques malgré les variations culturelles. ? Notre champ de recherche est le monde yiddish et l’inconscient. Il n’y a pas de langue sans les gens. C’est un ensemble, un monde. Quand on parle yiddish, les gens manquent, pas la langue. Ils parlaient cette langue, parmi d’autres langues, comme vivants, pas comme déjà morts. Il est encore possible de la parler comme vivant, de l’apprendre, et de se laisser enseigner son monde. Il s’agit d’explorer le fonctionnement de l’inconscient dans la yiddishkeyt, dans le monde yiddish passé et actuel, une manière d’être, et de voir comment cela peut interroger la psychanalyse, et réciproquement de questionner ce monde, avec les outils de la psychanalyse. Freud est traversé par un effet de yiddish avec le Witz où l’essentiel est dans l’écoute de l’inconscient, mais pas seulement. Le travail de réflexion sur la spécificité de la langue yiddish doit être approfondi, dans son rapport à l’écoute d’autres langues, dans son passage par l’écriture hébraïque, sans qu’il y ait de langue fondamentale, puisqu’il y a plusieurs déterminants linguistiques dans le yiddish. Une approche pluridisciplinaire, anthropologique, linguistique, psychanalytique est donc nécessaire, pour dégager toute la richesse de la yiddishkeyt, loin des stéréotypes, de l’ignorance, de l’indifférence et de l’absence des êtres humains qui y ont laissé leur marque. Où est une langue ? Une langue existe dans le transfert et le traverse. Qu’est- ce que le transfert à une langue ? Qu’en est-il du transfert de la psychanalyse au yiddish ? Bibliographie : L’anthropologie psychanalytique, sous la direction de Paul- Laurent Assoun, Markos Zafiropoulos(Paris, Anthropos Economica, 2002) Arendt H., La crise de la culture(Paris, Folio Essais, 1994) Kohn M., Freud et le yiddish : le Préanalytique (Paris, Bourgois, 1982) L’inconscient du yiddish, Actes du colloque international. 4 mars 2002, sous la Direction de Max Kohn et Jean Baumgarten, collaboration technique, Anne Akoun (Paris, Anthropos Economica, collection « psychanalyse et pratiques sociales » dirigée par Paul-Laurent Assoun et Markos Zafiropoulos, 2003) 9
• François Sauvagnat « Corps et symptôme dans l’histoire de la psychopathologie et de la psychanalyse » On proposera un repérage anthropologique des enjeux soulevés par la question du corps dans la construction des entités cliniques de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle, en insistant notamment sur le rôle de concepts-clés : les avatars du vitalisme (notamment américains et germanophones), les figures du « psycho-somatique », les modes de l’automaticité, les théories de la séparation, les paradoxes de la sexuation, les théories du « corps vérifiable » et du corps remplaçable. Références succinctes - Sauvagnat F., Divisions subjectives et personnalités multiples, Presses universitaires de Rennes, 2001 - Sauvagnat F., Langage psychotique, langage précoce, Presses universitaires de Rennes, 2002 en collaboration avec F. Sauvagnat « La question de l’inexistence du corps : à propos du vitalisme », in Trames, actualité de la psychanalyse, n° 30-31, avril 2001, pp. 151-167. - Sauvagnat F., « Une entité controversée : l’hyperactivité avec troubles déficitaires de l’attention », in Revue du Centre de Recherche sur l’enfant dans le discours psychanalytique, n° 13, mars 2001, pp. 52-61. - Marks, H., La Médecine des preuves, Les Empêcheurs de penser en rond, 2001. - Taylor, G.E., Psychosomatic Medicine and Contemporary Psychoanalysis, IUP, 1987. • Françoise Labridy « Corps et inconscient dans les pratiques sportives » Il s’agira de faire sur le plan de la vie sociale quotidienne et notamment à partir du sport ce que Freud a fait pour la cure : entendre ce qui n’est pas « entendable » et lui donner existence. La perspective est de déchiffrer ce qui se passe dans les pratiques sportives, soit l’usage spécifique du corps en l’interrogeant à partir de la pratique des artistes et des psychanalystes sur la façon dont eux- mêmes traitent le corps. Il s’agit de s’instruire de ce que font d’autres qui ne sont pas dans le même champ, pour extraire le savoir particulier qu’est la performance sportive, non pas seulement comme record, mais en tant qu’elle met en jeu le corps d’un vivant-parlant, d’un « parlêtre », donc le nouage pulsion de mort-pulsion de vie. Ceci semble être oublié dans la furie activiste que devient le sport mondial comme vitrine imaginaire de la globalisation par l’économie, soutenu par un discours médiatique idéalisant la réussite individuelle.(Ce séminaire aura lieu à l’Université Nancy I, Faculté du Sport, 30 rue du Jardin botanique 54600 Villers-les-Nancy). B) Cours théorique (1h par semaine) Ce cours théorique constitue une introduction au champ de recherche « Psychanalyse et pratiques sociales. » - 1er semestre : « L’anthropologie psychanalytique : la fondation freudienne » (P.-L. Assoun) - 2e semestre : « Psychanalyse et sciences sociales : l’anthropologie lacanienne » (M. Zafiropoulos) C) Cours méthodologiques semestriels 1 –Aline Tauzin : « La construction sociale de la sexualité » L’accent sera mis, à travers l’analyse d’un certain nombre de pratiques sociales liées au corps, sur la différence des sexes et sur la définition de chacun d’eux. La perspective strictement anthropologique sera explicitée en un premier temps. Elle rend compte de la gestion des corps (schématiquement résumée ici à la ségrégation entre les sexes et au voilement du corps féminin) en la rapportant à la structure des sociétés concernées – de type patriarcal et donc soucieuse de contrôler sa réproduction – et aux systèmes symboliques mis en place essentiellement celui de l’honneur, et cela dans le contexte d’une modernité qui affecte contradictoirement les pratiques sociales. Puis ces mêmes données seront reconsidérées à la lumière de la théorie analytique. Et l’on s’attachera à comprendre ce qu’il en est de la différence des sexes lorsque à l’un deux, le féminin, sont accolées les notions de menace et de débordement, en recourant plus spécifiquement au concept lacanien de jouissance, jouissance phalique, régulée, inscrite dans le langage et jouissance autre, située dans un au-delà du langage, au même titre que la musique, que l’Islam situe d’ailleurs du côté féminin. 10
2 - Jean-Paul Mouras : « Anthropologie clinique du corps » Cet enseignement s’appuie sur des histoires cliniques : cancers, toxicomanies, etc. La notion d’intégration psychique semble être en cohérence avec la définition de la pulsion. L’immunologie nous permet de parler d’un « cerveau immunitaire » dans le sens d’une séparation de moins en moins grande entre système nerveux cérébral et système immunitaire. Les traumatismes du lien social réactivent chez ces patients des réponses inadéquates de l’environnement précoce. Dans ces maladies, le corps, par le biais de ses défenses immunitaires, s’attaque et se rejette comme un corps étranger. Il semblerait que la reconnaissance affective de soi ne fonctionne plus. Alors que la « psychologie de la santé » prend au sérieux, répertorie les symptômes et, en fonction de leur disparition, valide la thérapie, la psychanalyse laisse aux patients un « temps pour comprendre », que le lien social actuel s’acharne à faire disparaître. D) Cours thématiques semestriels Ces cours ont pour but de détailler les figures culturelles et cliniques du champ somatique. 1 - Raphaël Draï : « Psychanalyse, Loi, Droits. Pathologies du corps et régulation des violences collectives et intercommunautaires » La modernité a été marquée par des manifestations de violence totale, exterminatrice, dont il n’est pas certain que la post-modernité se soit véritablement affranchie. La violence ethnocidaire à peine contenue aujourd’hui traduit l’extrême difficulté à corréler des identités entre elles, dès lors qu’elles se veulent séparées et antagonistes. Le terrorisme prend à cet effet des formes opératoires et procède de motivations qui bouleversent le concept de guerre et les « lois » de celle-ci. Quelles sont donc les causes inconscientes de ces formes irrédentistes de violence collective, inter-communautaires, inter- ethniques, souvent rapportées à une référence divine qui les absolutise ? Que devient l’instance de la Loi dès lors que cette violence-là s’autorise de son illégitimité et de ses carences pour se donner libre cours selon des échelles que seuls ses promoteurs décident, départissant ainsi, selon leur seul arbitraire, la vie et la mort ? Psychanalyse, Science juridique et Sciences politiques sont incitées à confronter dans ce domaine leurs informations et leur méthodologie. « L’Autre » n ‘est pas un concept simpliste flottant dans les dérives post-démocratiques. Le « vivre-ensemble » ne saurait se réduire à une formule conjuratoire. Références succinctes Draï R., la politique de l’insconscient, Paris, Payot, 1979 Draï R., Grands problèmes politiques contemporains. Presses universitaires d’Aix-Marseille, 2002. 11
2 – ENSEIGNEMENT OPTIONNEL Au titre de cet enseignement, l’étudiant devra suivre le séminaire de recherche d’un autre directeur de recherche de l’École doctorale (avec l’accord de son directeur de mémoire), ou l’un des enseignements spécialisés suivants : 1 - Rithée Cevasco : « Le corps sexué, le féminin » La psychanalyse (nous suivrons tout particulièrement l’œuvre de Freud et celle de Lacan) cerne le paradoxe du lien du sujet inconscient à la sexualité. Un seul principe (tant pour le garçon que pour la fille) pour s’y situer : le phallus, ce qu’y fait obstacle à la possibilité du rapport sexuel comme un rapport de complémentarité entre les sexes (l’homme et la femme). La psychanalyse en tant qu’exploration du sujet inconscient et de son lien à la sexualité bute sur un reste que ne cesse de faire retour pour interroger les limites même de son savoir : la question de la « féminité ». Point de butée pour Freud en ce qui concerne la fin de l’analyse, point de butée pour Lacan en ce qui concerne le primat du symbolique. Le débat actuel sur « la différence sexuelle » interpelle la psychanalyse à partir d’autres savoirs (philosophie, histoire, anthropologie, sociologie) pour mettre l’accent sur la détermination discursive de la différence sexuelle. Il conviendra donc de cerner le "réel" en jeu pour la psychanalyse et pour cela la distinction entre sexe, genre et sexuation. L’abord lacanien de la position féminine sera étudié tant par la logique que par rapport au corps. On mettra l’accent sur la clinique de l’amour, le désir et la jouissance eu égard à la différence « position masculine » et « position féminine ». Une bibliographie sur le thème sera proposée en début d’année. 2 - Denis Duclos : « Le lien de masse freudien et la visée du suicide collectif » On explorera les conséquences pour la sociologie d'une théorie freudienne du lien de masse, que l'on découvrira captivé par l'idéal d'être ensemble « comme un seul homme », et, ensemble dans l'abolition des vivants sous « l'énoncé-pour-tous ». De son origine (langagière) à sa fin (discursive), le phénomène social humain sera analysé ici comme tout entier tendu vers la cristallisation sectaire à visée à la fois identitaire et fusionnelle. On étudiera particulièrement la « secte suicidante » non comme une aberration, mais comme une réalisation du projet social dans son essence. Il ne s'agit aucunement d'une approche pessimiste : au contraire, on est conduit à se demander si l'essence du politique et de la pluralité qu'il préserve n'est pas de résister constamment à la finalité du collectif, en trouvant toutes sortes d'expédients imaginaires ou symboliques pour contrarier l'inexorable progrès du lien de masse. 3 - Céline Masson : « Anthropologie du visuel. Psychanalyse, corps et esthétique » Une compréhension de la réalité des objets en appelle à une pensée des formes qui sont toujours un événement psychique. Les objets de la culture, notamment ceux dont se préoccupe l’esthétique, sont une représentation du psychisme et de sa stratification, représentations de notre “dedans psychique”. Comment le sujet forme-t-il des objets de culture, objets qui sont des réalisations effectives des figures de la culture, œuvres de la civilisation qui inscrivent le sujet dans l’Histoire par son histoire et son geste créateur ? Cette interrogation ouvre aussi une réflexion sur la fonction de la mise en images et du faire-œuvre qui apparaît comme un travail de réparation et de création d’un autoérotisme : ici la notion de sublimation est à réinterroger dans la perspective d’une problématique psychanalytique du corps. 12
4 - Michel Plon : « Approches psychanalytiques de la chose politique » Evoquant le champ du social et du politique, Freud déclarait, dans L’Homme Moïse, ne pas s’y sentir dans son élément. Il n’empêche que depuis les Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort (1914) jusqu’à Pourquoi la guerre ? (1933) en passant par la Psychologie des masses (1921), L’Avenir d’une illusion (1927) et Malaise dans la civilisation (1930), l’inventeur de la psychanalyse n’a cessé de s’intéresser aux raisons pour lesquelles les hommes ne parvenaient pas à trouver des modalités satisfaisantes pour réguler leurs relations et la répartition des biens qui leur sont accessibles. La réflexion sur ce champ du social et du politique n’a pas, plus qu’une autre, échappé aux bouleversements opérés par la refonte lacanienne. Relisant l’ensemble de ces textes aujourd’hui, alors que les manifestations de violence et de cruauté ne cessent de se développer et de s’exprimer sous des formes nouvelles, on s’essaiera à formuler quelques questions neuves s’agissant des ressorts de la pratique politique dans ses diverses formes. En plus de ces quatre cours, un cycle de conférences sur des thèmes représentatifs des objets de recherche en cours, et en relation avec les stages réalisés par les étudiants (cf. ci-dessous) sera organisé durant l’année. 3 – STAGES DE RECHERCHE CLINIQUE La possibilité d’un stage de recherche clinique supervisé complémentaire de la formation doctorale proposée doit être particulièrement mise à profit dans le cadre de ce DEA. Le réseau institutionnel mobilisé, impliquant les professionnels de la santé mentale, est représentatif des domaines thématiques couverts par la formation proposée et par les actions de recherche de l’équipe d’accueil. Ces domaines sont les suivants : - Toxicomanies, corps dans les psychoses, psychose et lien social : Département de psychiatrie et d’addictologie du Pr Reynaud, hôpital universitaire Paul-Brousse, université Paris XI, 12-14, avenue Paul Vaillant-Couturier, 94110 Villejuif cedex - Le corps dans la thérapie familiale, dépressions : Centre de santé mentale de la MGEN du Dr Olivier-Martin, 83 rue Lauriston, 75116 Paris - Hystérie, troubles somato-formes : Service de psychiatrie du Pr Quentin Debray, hôpital Necker, université Paris V, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris - Souffrances du corps et clinique des troubles psychosomatiques : Service de psychiatrie et de psychologie médicale du Pr Maurice Ferreri, hôpital Saint-Antoine, université Paris 6, 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris - Le corps en ethnopsychiatrie : Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, Pr Marie Rose Maro, hôpital Avicenne, université Paris XIII, 125 rue de Stalingrad, 93009 Bobigny cedex - Le corps en pédopsychiatrie : Service du Dr Roger Ferreri, hôpital Sud Francilien, quartier du canal Courcouronnes, 91014 Evry Cedex 13
Enseignement obligatoire Enseignants A. Séminaire de recherche du directeur de recherche selon le directeur de mémoire B. Cours théorique : « Anthropologie psychanalytique » 1 - La fondation freudienne P.-L. Assoun 2 - L’anthropologie lacanienne et M. Zafiropoulos C. Cours méthodologiques (semestriels) 1 – La construction sociale et la sexualité A. Tauzin 2 - Anthropologie clinique du corps J.-P. Mouras D. Cours thématiques (semestriels) 1 - Psychanalyse, loi, droits : pathologies du corps et régulation des violences R. Draï collectives et intercommunautaires Enseignement optionnel semestriel 1 – Le corps sexué, le féminin R. Cevasco 2 – Le lien de masse freudien et la visée du suicide collectif D. Duclos 3 – Anthropologie du visuel. Corps, psychanalyse et esthétique C. Masson 4 – Approches psychanalytiques de la chose politique M. Plon Autre séminaire de recherche Conférences Programme en cours VALIDATION La validation donnera lieu à 2 sessions (juin et septembre) et se fera selon les modalités suivantes : 1 – Soutenance en juin ou en septembre du mémoire (50 % de la note totale), à savoir un document d’une centaine de pages, devant un jury composé du directeur de recherche et d’un autre membre de l’équipe enseignante du DEA. 2 – Examen écrit (50 % de la note totale) validant les enseignements obligatoires, et organisé en trois séries d’épreuves : - cours théorique : durée 4 heures, coefficient 3 - cours méthodologiques : durée 3 heures, coefficient 1 - cours thématiques : durée 3 heures, coefficient 1 3 – En ce qui concerne les enseignements optionnels, la validation se fera selon les modalités définies par chaque enseignant. Elle donnera lieu à d’éventuels « points de jury. » Conseil du DEA Le DEA comportera un conseil réunissant le directeur de l’équipe d’accueil, le responsable du DEA, le responsable administratif du DEA, un représentant des institutions abritant les stages et un représentant des doctorants (à titre consultatif). Ce conseil aura pour rôle d’émettre un avis sur l’admission des candidats et sur le fonctionnement général de la formation, de proposer des lieux de stage, et en particulier de mettre en place la composition du jury final d’attribution du diplôme. 14
ÉQUIPE D’ACCUEIL « Psychanalyse et pratiques sociales » Markos ZAFIROPOULOS - Directeur de recherche CNRS, Directeur de l’UMR (psychanalyse, sociologie) Paul-Laurent ASSOUN - Professeur, directeur-adjoint de l’UMR (psychanalyse, psychologie clinique et psychopathologie, philosophie) Michel BOCCARA - Chargé de recherche CNRS, HDR (anthropologie) Rithée CEVASCO - Ingénieur d’études CNRS (sociologie, psychanalyse) Olivier CLAIN - Professeur (sociologie) Christine CONDAMIN - Maître de conférences (psychologie clinique, psychanalyse) Alain DELRIEU - Ingénieur d’études CNRS (philosophie, psychanalyse) Raphaël DRAÏ - Professeur (sciences politiques, psychanalyse) Dany-Robert DUFOUR - Professeur (sciences de l’éducation) Denis DUCLOS - Directeur de recherche CNRS (sociologie) Alvaro ESCOBAR - Maître de conférences (psychologie clinique, psychanalyse) Claudine GUITTON - Technicien CNRS (psychologie clinique) Chantal HOU - Technicien CNRS Béatrice KOEPPEL - Ingénieur d’études CNRS (psychologie clinique) Max KOHN - Maître de conférences, HDR (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse) Françoise LABRIDY - Professeur (sociologie, psychanalyse) Céline MASSON - Maître de conférences (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse) Bertrand MÉHEUST - Professeur (philosophie) Geneviève MORDANT - Assistante Ingénieur CNRS (psychologie) Jean-Pierre MOURAS Pierre NAVEAU - Ingénieur d’études CNRS (psychanalyse, économie) Olivier NICOLLE - Maître de conférences (psychologie clinique, psychanalyse) Michel PLON - Directeur de recherche CNRS (psychanalyse, psychologie) Elisabeth PRADOURA - Ingénieur d’études CNRS (psychologie clinique) Luc RIDEL - Maître de conférences (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse) Jacques ROZENBERG - Maître de conférences (psychologie clinique et psychopathologie, philosophie) Marie SANTIAGO - Professeur (psychologie clinique, psychanalyse) René SARFATI - Ingénieur de recherche CNRS (psychologie clinique) François SAUVAGNAT - Professeur (psychologie clinique et psychopathologie, psychanalyse, criminologie) Aline TAUZIN - Chargée de recherche CNRS (ethnologie) Le DEA bénéficiera également du réseau de six centres de recherche hospitalo-universitaires mentionnés plus haut, qui accueilleront les étudiants en stage de recherche et qui constitueront les terrains de recherche clinique de la formation doctorale. L’encadrement sera assuré par les personnels de ces centres. Les étudiants intéressés sont invités à déposer une demande dès le mois de juin. 15
DOSSIER DE CANDIDATURE • Le dossier de candidature pour le DEA (à remettre en deux exemplaires) comprend : - une lettre de candidature adressée au responsable du DEA et indiquant les principales raisons pour lesquelles le candidat souhaite s’inscrire - un curriculum vitae + photo d’identité - la photocopie du diplôme exigé (joindre la photocopie d’autres diplômes éventuels) - les travaux (mémoires) et publications éventuelles du candidat - un avant-projet de recherche thématiquement centré, exposant les intérêts du candidat (cinq pages environ), et accompagné d’une bibliographie - une enveloppe timbrée à l’adresse du candidat Une attention particulière sera accordée : - aux diplômes et expériences antérieurs - au projet de recherche - à la lettre de motivation, notamment en cas de réorientation Le dépôt des dossiers se fait avant le 15 septembre, au secrétariat des DEA (porte 106), UFR de SHC 107, rue du Faubourg St Denis, BP 120, 75463 Paris Cedex 10 . • Diplômes requis : 1) Sont susceptibles d’être admis en DEA les étudiants titulaires d’une maîtrise de psychologie clinique. 2) Sont susceptibles d’être admis les étudiants titulaires d’un diplôme d’études supérieures - du niveau du DEA - dans le domaine des sciences sociales (sociologie, anthropologie), des sciences de l’homme (lettres, histoire, linguistique, etc.), des sciences de la vie et de la médecine, dans la mesure où ce trajet s’inscrit dans une logique d’ouverture à la psychanalyse, à la psychopathologie et à la psychologie clinique. 16
INSCRIPTION PAR DISPENSE Avant tout, le candidat au DEA doit obtenir l’accord des responsables pédagogiques. Il faut retirer à l’UFR un dossier cartonné (rose) et le rapporter au Bureau de la scolarité du 3e cycle (site Jussieu) après avoir obtenu la signature du responsable de la formation et le cachet de l’UFR. Avec le dossier, le candidat doit fournir les pièces suivantes : 1) - pour les diplômes étrangers - photocopie certifiée conforme des diplômes, ou montrer l’original à l’accueil et fournir une photocopie ; - traduction des diplômes (sauf pour l’anglais, l’espagnol, le portugais et l’italien). Les traductions établies par les services culturels des ambassades étrangères en France ne sont pas acceptées. Les traductions doivent être faites par un traducteur assermenté, ou par le Service inter-migrants, ou certifiées par les services culturels de l’ambassade de France dans le pays d’origine. Justificatifs prouvant 4 ou 5 années d’études supérieures, selon la formation dans laquelle on souhaite s’inscrire : relevé de notes, descriptif officiel du cursus ; - s’il y a eu interruption entre la date du diplôme et la date de la demande d’inscription, fournir un C.V. détaillé ; - si les documents fournis paraissent insuffisants par rapport à ce qui est mentionné ci-dessus, demander une lettre circonstanciée à son responsable de formation : il est de l’intérêt du candidat que la commission des dispenses, qui décidera de son inscription, soit informée complètement et précisément. 2) - pour les français non titulaires des titres d’accès de plein droit - pour les écoles d’ingénieur ou de commerce (etc.), fournir des justificatifs qui prouvent 4 ou 5 années d’études après le bac ; s’il y a eu interruption entre le diplôme et la date de la demande d’inscription, fournir un CV détaillé. - pour la validation des acquis professionnels, fournir un diplôme bac + 2, et les justificatifs de cinq années d’expérience professionnelle dans la branche du diplôme dont on demande la dispense. Sinon, il faut une lettre du responsable de la formation ou équivalent, motivant très fortement cette exception. Dans tous les cas, fournir un CV détaillé. 17
HORAIRES ET CALENDRIER DES COURS • Séminaires de recherche Salle P.-L. Assoun* Mardi 18h - 19h30 109 M. Kohn Jeudi 14h - 15h30 109 F. Labridy Université Nancy I, Faculté du sport F. Sauvagnat Lundi 14h30 - 16h 107 M. Zafiropoulos* Mardi 16h30 - 18h 109 *MM. Assoun et Zafiropoulos assureront un séminaire de recherche en commun tous les 15 jours • Cours théorique P.-L. Assoun Mardi 15h30 - 16h30 semestre 1 004 M. Zafiropoulos Mardi 15h30 - 16h30 semestre 2 004 • Cours méthodologiques A. Tauzin Mardi 9h - 11h30 semestre 1 202 16 nov. – 30 nov. – 14 déc. - 11 janv. – 28 janv. J.-P. Mouras Mardi 14h – 15h30 semestre 2 109 1 mars - 8 mars – 15 mars – 22 mars - 29 mars - 5 avril • Cours thématiques R. Draï Mardi 12h30 - 14h semestre 1 001 2 nov. - 16 nov. - 23 nov. – 30 nov. - 7 déc. -14 déc - 11 janv. – 18 janv. • Cours optionnels D. Duclos ?? Lundi 14h30 - 17h30 semestre 1 109 3 nov. - 10 nov. - 17 nov. - 24 nov. M. Plon Mercredi 9h - 11h semestre 1 108 24 nov. - 18 déc. - 6 janv. - 19 janv. – 2 fév. – 16 fév. C. Masson Lundi 16h - 17h30 semestre 2 107 14 fév. – 21 fév. – 28 fév. - 23 fév. - 1 mars - 8 mars - 15 mars - 22 mars R. Cevasco Mardi 10h30 – 12h30 semestre 2 109 10 fév. - 2 mars - 23 mars - 6 avr. - 4 mai - 1 juin NB : pour les cours semestriels, certaines dates peuvent être modifiées en cours d’année. Dans ce cas, les étudiants sont informés directement par l’enseignant. 18
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