Document d'Orientations Générales - Schéma de Cohérence Territoriale du Pays du Vexin Normand
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SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND Schéma de Cohérence Territoriale du Pays du Vexin Normand Projet approuvé par délibération du Comité Syndical du 16 avril 2009 Document d’Orientations D.O.G. Générales
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG SOMMAIRE I. PREAMBULE 3 II. LES ORIENTATIONS RELATIIVES A L’ORGANISATION DE L’ESPACE 4 II.1. La structuration du territoire 4 II.2. L’organisation des zones d’activités 5 III. LES ORIENTATIONS LIEES A LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT 7 III.1. Le paysage naturel 7 III.2. Le paysage bâti 9 III.3. Les entrées de villes et les axes routiers 12 III.4. La ressource en eau 13 III.5. Les orientations pour les espaces naturels d’intérêt écologique 16 IV. LES GRANDS EQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS ET ESPACES NATURELS 18 IV.1. La gestion du développement urbain 18 IV.2. La maitrise de la consommation de l’espace 20 IV.3. Des formes urbaines adaptées 22 IV.4. Les zones non urbanisables 23 V. LES OBJECTIFS RELATIFS A L’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT : PRIVILEGIER UNE OFFRE QUALITATIVE 24 VI. LES ORIENTATIONS EN MATIERE DE DEPLACEMENTS 26 VII. LES OBECTIFS RELATIFS A L’ACTIVITE ECONOMIQUE 29 VII.1. La qualification des zones d’activités 29 VII.2. Le commerce en milieu rural 31 VII.3. Le développement de l’économie touristique 32 VII.4. Les objectifs du développement agricole 33 VII.5. Les objectifs en matière de ressources minérales 34 VIII. LA PREVENTION DES RISQUES ET DES NUISANCES 35 VIII.1. Les objectifs concernant les risques 35 VIII.2. Les objectifs concernant les énergies renouvelables 37 VIII.3. Les objectifs concernant les déchets 38 DOG approuvé le 16 avril 2009 2
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG I. PREAMBULE La Code de l’Urbanisme énonce dans son article R122-3 : « Le document d'orientations générales, dans le respect des objectifs et des principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1, précise : 1º Les orientations générales de l'organisation de l'espace et de la restructuration des espaces urbanisés ; 2º Les espaces et sites naturels ou urbains à protéger dont il peut définir la localisation ou la délimitation ; 3º Les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers ; 4º Les objectifs relatifs, notamment : a) A l'équilibre social de l'habitat et à la construction de logements sociaux ; b) A la cohérence entre l'urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs ; c) A l'équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces et aux autres activités économiques ; d) A la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées de ville ; e) A la prévention des risques ; 5º Les conditions permettant de favoriser le développement de l'urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs. Il peut, le cas échéant, subordonner l'ouverture à l'urbanisation de zones naturelles ou agricoles et les extensions urbaines à la création de dessertes en transports collectifs et à l'utilisation préalable de terrains situés en zone urbanisée et desservis par les équipements mentionnés à l'article L. 421-5. Il peut, en outre, définir les grands projets d'équipements et de services, en particulier de transport, nécessaires à la mise en œuvre du schéma. Lorsque les documents graphiques délimitent des espaces ou sites à protéger en application du 2º ci-dessus, ils doivent permettre d'identifier les terrains inscrits dans ces limites. » Le Document d’Orientations Générales - D.O.G. - est la troisième partie du SCOT. Il a été rédigé à partir du P.A.D.D. sur lequel le Conseil Syndical a débattu le 12 avril 2007. Ce P.A.D.D. comporta trois objectifs : Une ambition de croissance maîtrisée Une ambition de dynamisme économique Une ambition de renforcer la qualité du cadre de vie. Le D.O.G. donne les principes d’aménagement et les modalités d’application pour les documents d’urbanisme auxquels le SCOT s’impose. Les documents d’urbanisme qui doivent être compatibles avec le SCOT sont les suivants : Les programmes locaux de l’habitat (PLH) Les plans de déplacements urbains (PDU) Les schémas de développement commercial et les autorisations d’équipement commercial Les plans locaux d’urbanisme (P.L.U.) Les cartes communales Les opérations d’aménagement : zone d’aménagement différé (ZAD), zone d’aménagement concerté (ZAC), les lotissements portant sur une surface hors œuvre nette supérieure à 5000 m², les réserves foncières de plus de 5 ha. DOG approuvé le 16 avril 2009 3
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG II. LES ORIENTATIONS RELATIIVES A L’ORGANISATION DE L’ESPACE II.1. LA STRUCTURATION DU TERRITOIRE Le Pays du Vexin Normand s’appuie sur une architecture du territoire de proximité avec la présence de pôles urbains en devenir (Gisors, Les Andelys) et des bassins de vie à fort potentiel (Vallée de l’Andelle, plateau d’Etrépagny, Vexin Bossu). Le Scot doit permettre de conforter cette armature urbaine pour renforcer les dynamiques intercommunales. Ainsi, les pôles urbains doivent jouer un rôle de centralité dans l’offre d’équipements et de services avec pour objectif de favoriser leur accessibilité par les transports collectifs et les modes de circulation douces. Pour répondre aux besoins et attentes de la population et des nouveaux arrivants, il convient de renforcer l’offre et la qualité des services du territoire. Cette stratégie implique de trouver la solution la plus pertinente possible dans les coûts financiers les plus équilibrés. Ainsi, le Scot préconise la réalisation d’équipements structurants en matière culturelle (Médiathèques, salles de spectacle, …). Il souhaite le développement de la palette des formules d’accueil des enfants et des politiques d’animations pour les adolescents. Enfin, il veut pérenniser les équipements de santé de proximité du territoire (Pôle sanitaire du Vexin, Hôpital des Andelys, Centre l’Hostréa, maisons de retraite,..) et lutter contre la désertification médicale. Pour toutes ces ambitions, la construction des équipements publics structurants doit s’appuyer sur une réflexion intercommunale et prendre en compte la haute performance énergétique des bâtiments. L’ensemble des communes du Vexin Normand est amené à accueillir de nouvelles populations. Toutefois, pour faire face à cet afflux démographique, la densification des espaces urbanisés devra tendre à la diversité urbaine, permettre la reconquête d’espaces vacants, assurer l’harmonie avec le patrimoine urbain local et développer les capacités d’accueil en termes de logements, d’activités, d’espaces verts ou d’espaces publics (et notamment de stationnements). Elle devra également veiller à la création d’un réseau de voirie cohérent et structuré. Le Scot définit un objectif de production de 5 200 logements à l’horizon 2020 pour l’ensemble du territoire du Scot. A priori, cet objectif devrait être réparti entre les différents territoires comme suit : Vallée de l’Andelle : 900 logements C.C. Epte-Vexin-Seine : 600 logements C.C. Etrépagny : 600 logements C.C. Gisors-Epte-Lévrière : 1 800 logements C.C. Les Andelys : 1 000 logements C.C. Lyons-la-Forêt : 300 logements. DOG approuvé le 16 avril 2009 4
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG II.2. L’ORGANISATION DES ZONES D’ACTIVITES Le Scot du Pays du Vexin Normand doit construire une offre foncière pertinente pour l’accueil des entreprises venant de l’extérieur et pour la relocalisation d’entreprises locales. La mise en œuvre de cette offre foncière doit obligatoirement être réalisée dans un cadre intercommunal. Il est préconisé : - La création de nouvelles zones d’activités en lien avec les besoins des Communautés de Communes - La définition de zones d’activités prioritaires : Î ZA de Romilly-sur-Andelle et « Vente Cartier » à Charleval pour la Communauté de communes de l’Andelle, Î ZA la Porte Rouge à Etrépagny pour la Communauté de Communes du Canton d’Etrépagny, Î ZA du Mont de Magny à Gisors pour la Communauté de Communes Gisors, Î ZA de Bouafles pour la Communauté de Communes des Andelys et de ses environs. Î Pour les communautés de communes du canton de Lyons et Epte- Vexin-Seine, les zones d’activités prioritaires seront validées par leur conseil communautaire. - Une définition de la vocation de chaque zone, - Une optimisation des sites existants, avec une recherche de la réutilisation des capacités foncières et en anticipant leurs besoins d’extension, - Une réflexion approfondie sur l’insertion paysagère et architecturale, et une gestion économe des espaces, en évitant les linéaires le long des axes routiers, - Une prise en considération des enjeux environnementaux : la ressource en eau, les déchets, l’énergie, … Le Scot répartit les potentiels de nouvelles zones d’activités comme suit : Vallée de l’Andelle : 20 ha C.C. Epte-Vexin-Seine : 3 ha C.C. Etrépagny : 10 ha C.C. Gisors-Epte-Lévrière : 20 ha C.C. Les Andelys : 20 ha C.C. Lyons-la-Forêt : 3 ha. De plus, des potentiels de requalification de zones d’activités existantes sont identifiés à Charleval, aux Andelys et à Gisors. L’aménagement et l’ouverture de nouvelles zones d’activités seront coordonnés et échelonnés dans le temps selon les besoins réels, de sorte à disposer à tous les moments d’une offre de terrains prêts à accueillir. Le regroupement des nouvelles implantations sera favorisé à une dispersion sur plusieurs zones pour limiter les frais de portage et l’impact sur le paysage et les milieux naturels. DOG approuvé le 16 avril 2009 5
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Le Scot encourage également les démarches de haute qualité environnementale dans la conception des bâtiments et des aménagements. A terme, l’absence de stratégie collective d’accueil d’entreprises est un risque majeur de perte de compétitivité du territoire et de fragilisation du tissu d’entreprises. Pour prendre en compte le contexte économique local de certaines communes (en particulier les Andelys ou la vallée de l’Andelle), le Scot n’exclut pas la possibilité de créer ou d’étendre des zones artisanales, dans le cadre des stratégies intercommunales de développement économique, selon les besoins locaux. DOG approuvé le 16 avril 2009 6
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG III. LES ORIENTATIONS LIEES A LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT III.1. LE PAYSAGE NATUREL A. LA CONSTRUCTION D’UNE IDENTITE PAYSAGERE La qualité des paysages et du cadre de vie est une composante essentielle du Vexin Normand. La protection et/ou la préservation des espaces naturels et des paysages se posent donc avec acuité dans ce territoire fortement urbanisé et de surcroît soumis à une pression démographique et économique qui va en s’accroissant. Les documents d’urbanisme locaux doivent en raison du caractère remarquable des éléments de paysage concernés : - Maîtriser l’étalement urbain en privilégiant l’urbanisation des « dents creuses » ; - Préserver le paysage non bâti des lignes de crête et des coteaux ou, si la pesée de intérêts le justifie, assurer l’intégration paysagère des nouvelles constructions et prévenir aux phénomènes d’érosion par des aménagements adaptés ; - Préserver au maximum de l’urbanisation le paysage naturel en maintenant l’éco-diversité et la richesse des essences locales ; - Conserver ou recréer une ceinture verte de vergers et de jardins, tout particulièrement à l’interface des zones urbaines et d’extension avec le milieu naturel ; - Préserver les fronts boisés des massifs de l’urbanisation par un recul approprié ; - Mettre en valeur les monuments remarquables ; - Préserver les cortèges végétaux majeurs des rivières par la création d’une marge de recul appropriée ; - Préserver les principaux alignements d’arbres ; - Préserver les corridors écologiques et les cônes de vue, en prenant en compte les éléments de paysage remarquables et en s’appuyant sur les contours des lignes de crête ; - Protéger les lisières des forêts et préserver des espaces de respiration entre les lisières et l’habitat. Les documents d’urbanisme locaux doivent en outre : - Déterminer les conditions d’intégration des opérations d’aménagement et de constructions dans le paysage notamment aux entrées d’agglomération, y compris les constructions liées à l’agriculture ; - Préserver des coupures vertes entre les agglomérations et notamment le long de la RD 6014 ; - Protéger les espaces agricoles et déterminer ceux d’entre eux à l’intérieur desquels sont autorisées les constructions liées et nécessaires à l’agriculture. DOG approuvé le 16 avril 2009 7
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Les conclusions de l’analyse paysagère de la vallée de la Lévrière (étude réalisée dans le cadre de l’élaboration des PLU en 2006) constituent un cadre de référence pour les communes concernées. OUI NON Les volumes bâtis sont intégrés au paysage et la Implantation en ligne de crête, absence de végétation participe à cette intégration. végétation aux abords, couleurs des enduits trop claires. B. UNE PROTECTION DES BOIS ET DES BOSQUETS Les boisements existants, en plus des grands massifs forestiers emblématiques, sont des éléments constitutifs du paysage et contribue à la richesse écologique d’un territoire. Les boisements sur les pentes, en amont des bassins versants ont un rôle de régulation des écoulements et d’épuration des eaux. Les communes devront veiller à : - Identifier et protéger les espaces et les linéaires boisés dans les documents d’urbanisme : zonage N, espaces boisés classés, protection au titre de l’article L123.1-7 - Prévoir une marge inconstructible où seuls les aménagements légers sont autorisés, afin de protéger les lisières des forêts et des boisements. - Préconiser l’utilisation d’essences locales et limiter l’utilisation d’essences persistantes (thuyas, conifères…) Protéger les haies et les bosquets sur les pentes DOG approuvé le 16 avril 2009 8
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG III.2. LE PAYSAGE BATI A. MAINTENIR UNE IDENTITE ARCHITECTURALE L’architecture traditionnelle locale marque l’identité du territoire. Celle-ci doit être protégée de la banalisation des constructions neuves. Les règlements des documents d’urbanisme devront comporter des prescriptions correspondant au caractère des différents secteurs bâtis : centres anciens, villages, lotissements, etc.…. en matière d’implantation des constructions, des volumes, des hauteurs et de l’aspect extérieur. Ces prescriptions veilleront à favoriser l’emploi des matériaux traditionnels et le respect de la palette des couleurs locales. Il sera recherché une harmonisation de ces prescriptions par entité paysagère qu’on peut définir comme suit: - le plateau du Vexin Normand et les franges du Vexin Français, - la vallée de la Seine, - la vallée de l’Andelle et la forêt de Lyons. Ces recommandations porteront sur l'implantation, le volume, les matériaux, la palette des couleurs, les clôtures. Pour l’application de ces recommandations, les communes peuvent être accompagnées par un architecte conseil du CAUE de l’Eure et s’inspirer des préconisations fixées par la Charte architecturale du Pays du Vexin Normand. DOG approuvé le 16 avril 2009 9
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG B. VEILLER A LA QUALITE DES NOUVELLES URBANISATIONS Les nouvelles constructions seront implantées de préférence soit dans des groupements existants, villages et hameaux soit dans les agglomérations ou dans les zones d'urbanisation future de celles-ci. NON OUI Dans les P.L.U., le choix des sites d'urbanisation future doit s'appuyer sur une analyse du fonctionnement et du paysage bâti et naturel, afin de sélectionner ceux dont l'intégration paysagère et les coûts de réalisation seront les plus intéressants. Ils devront faire l'objet d'orientations d'aménagement comportant les principales caractéristiques de voies, des espaces publics, du découpage parcellaire et des principes d'implantation. DOG approuvé le 16 avril 2009 10
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG C. PROTEGER LE PATRIMOINE BATI Le SCOT a choisi comme objectif d’agir en complément des protections existantes sur les bâtiments classés ou inscrits. Pour mettre en œuvre cette protection, les communes feront le recensement des éléments ou édifices remarquables au titre de l’article L123.1-7 : manoirs, fermes, portails, lavoirs, pigeonniers,… pour lesquels les évolutions possibles seront fixées par le règlement du P.L.U. : transformation, démolition,… Conscient de la valeur du patrimoine bâti des exploitations agricoles, le SCOT prévoit que les communes permettront la restauration, le changement d’affectation et certaines transformations de ces bâtiments pour préserver leur intérêt architectural et patrimonial. DOG approuvé le 16 avril 2009 11
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG III.3. LES ENTREES DE VILLES ET LES AXES ROUTIERS Les grands axes routiers jouent un rôle stratégique dans la perception du paysage du Vexin Normand. Cela doit concerner en priorité la RD 6014 et les entrées de ville de Gisors, Les Andelys, Etrepagny et Fleury-sur-Andelle. Les abords de la RD 6014 seront préservés de toute nouvelle urbanisation, en particulier de la création de zone d’activité. Les entrées de ville devront faire l’objet d’aménagements qualitatifs. Il est nécessaire d'avoir une politique de qualité qui devra traiter : - le maintien des vues lointaines sur l'espace naturel, - les plantations, à créer ou à supprimer, - la qualité architecturale des bâtiments et de leurs abords. Les zones qui ne sont pas soumises à l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme (Loi Barnier) seront l'objet d'orientations d'aménagement, prévoyant les aménagements, les .plantations et les prescriptions architecturales nécessaires à une qualité paysagère en harmonie avec les lieux environnants. NON Un traitement des abords avec plantations et clôture contribuerait à l’attractivité de la zone DOG approuvé le 16 avril 2009 12
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG III.4. LA RESSOURCE EN EAU A. POLITIQUE DE L’EAU ET MISE EN PLACE DE SAGE A l'horizon 2020, la ressource en eau ne pose pas de problème majeur sur le Vexin Normand. Cependant, la révision du SDAGE Seine-Normandie (en cours) et la mise en œuvre des SAGE pourraient permettre une politique globale de gestion des eaux sur ces territoires. Les orientations du Scot s’inscrivent dans celles du SDAGE approuvé par arrêté préfectoral du 20 septembre 1996. Il fixe notamment comme objectifs sur l’ensemble des cours d’eau la préservation des biens et des personnes du risque d’inondation, le maintien du libre écoulement et de la capacité d’écoulement des crues. Par ailleurs, les documents d’urbanisme devront se conformer au nouveau SDAGE. Les préconisations des SAGE de l’Epte et de l’Andelle devront alors être reprises au niveau des communes, en veillant à ce que les actions prévues soient facilitées sur le plan règlementaire et foncier. B. LES ZONES HUMIDES Les zones humides sont protégées par le SDAGE et en application des obligations législatives existantes (convention internationale Ramsar) et à venir (Grenelle de l’Environnement), en raison de leur fonctionnalité et de leur rôle fondamental sur le plan de la biodiversité. Les P.L.U. et les cartes communales doivent prendre en compte les zones humides nécessaires à la protection de la ressource en eau pour les préserver. Les inventaires des zones humides identifieront ces zones et fixeront les modalités de protection règlementaires, en particulier dans les vallées de l’Epte, de la Lévrière, de la Bonde, du Cambon, de l’Andelle, de la Lieure et du Fouillebroc. L’inventaire et la cartographie des zones humides font également partie des obligations d’un SAGE. Cela se traduit par des inventaires locaux qui complètent à une échelle plus fine les inventaires réalisés à une échelle départementale ou d’un bassin versant. Ceux-ci peuvent être réalisés à l’échelle communale ou à l’échelle d’un sous-bassin versant, de manière participative, en associant notamment la profession agricole. L’objectif est de définir de manière plus précise les contours de zones humides, d’en décrire la typologie et d’aboutir au choix d’un mode de gestion et d’entretien. Ce mode de gestion devra être adapté en fonction de l’intérêt de la zone humide et des contraintes d’entretien. Les PLU devront identifier les zones humides et les délimiter cartographiquement, ainsi que définir les modalités de leur préservation, soit par exemple : - l’interdiction d'affouillement ou d'exhaussement du sol, - l’interdiction de dépôts de matériaux, - l’interdiction de toute construction à l’exception des équipements liés à la gestion de l’eau. DOG approuvé le 16 avril 2009 13
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Le Scot prévoit l’interdiction de toute urbanisation dans les zones humides qui contribuent à la ressource en eau, à la préservation des corridors écologiques et à la biodiversité. Maintenir les zones humides contribuant à la ressource en eau, et à la préservation des corridors écologiques et de la biodiversité C. GARANTIR LA QUALITE DE L'EAU 1) L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE ET L'ASSAINISSEMENT L’alimentation en eau potable du Vexin Normand, à la différence d’autre secteur du département, ne devrait pas poser de problèmes à l’horizon du SCOT, hormis des périodes de sécheresse. Cependant une gestion concertée des maîtrises d’ouvrage d’adduction d’eau potable et d’assainissement peut permettre une amélioration des services. Cette structuration est en cours de réflexion pour la sécurité de l’alimentation en eau potable. Une organisation comparable devrait mener une politique globale de gestion de l’assainissement, en particulier pour le traitement des sous- produits de l’assainissement (plan de gestion des boues des stations). Les communes doivent se doter de schémas d’assainissement afin de ne pas urbaniser les secteurs où l’assainissement individuel demande des superficies de terrain incompatibles avec une politique de réduction de l’étalement urbain. La protection de la ressource en eau potable passe par la protection des captages et la gestion des eaux pluviales. En matière de gestion des eaux pluviales, les projets de développements urbains (lotissements, ZAC, renforcements des infrastructures routières) devront intégrer les prescriptions formulées par le service de la police de l’eau de la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt. DOG approuvé le 16 avril 2009 14
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG 2) UNE POLITIQUE DE QUALITE ET D'ECONOMIE D'EAU Une certaine vigilance est nécessaire vis-à-vis de la nappe souterraine de la Craie qui alimente le Vexin Normand et dont la ressource pourrait souffrir de sécheresse répétitive. Les P.L.U. et les cartes communales doivent définir dans leurs règlements les mesures permettant d'économiser l'eau dans les procédés de construction, d'éviter l'imperméabilisation excessive des sols et incitant à la récupération des eaux pluviales. Enfin, la localisation des extensions urbaines et les formes d’habitat doivent permettre d’optimiser les réseaux d'adduction et d'assainissement. Les documents d’urbanisme locaux doivent : - Interdire les constructions et l’exploitation de gravières dans les périmètres de protection rapprochés des captages d’eau protégés ou non au titre d’un arrêté préfectoral ; - Déterminer en tant que de besoin les secteurs potentiellement intéressants pour les captages d’eau potable ; - Interdire toute construction et installation génératrices de concentration de polluants à proximité des cours d’eau, dans les espaces agricoles, naturels et forestiers et en zone inondable ; - Organiser dans l’ensemble des sites d’extension urbaine les modalités permettant la rétention des eaux pluviales ou l’infiltration des eaux pluviales dépolluées. DOG approuvé le 16 avril 2009 15
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG III.5. LES ORIENTATIONS POUR LES ESPACES NATURELS D’INTERET ECOLOGIQUE Des espaces riches de milieux biologiques intéressants et/ou exceptionnels sont situés dans le Vexin Normand. La qualité des espaces naturels et du cadre de vie impose aux communes de prendre en compte toutes les protections juridiques imposées par les normes internationales, européennes ou nationales. Dans les sites protégés, l’urbanisation sera strictement limitée et veillera à son intégration optimale dans son environnement. Au regard des mesures prévues par le Grenelle de l’environnement, le Scot promeut la biodiversité et la préservation des sites naturels. Les documents d'urbanisme devront intégrés ces sites en reprenant les limites définies par les textes réglementaires. Les communes concernées devront prendre en compte les objectifs de protection liés aux différentes espaces naturels : - les zones Natura 2000, - les zones humides mentionnées au paragraphe ll 4B, - les espaces boisés mentionnés au paragraphe lll.1B, - les ZNIEFF de type 1 devront être strictement protégées, et dans les ZNIEFF de type 2 les aménagements et les constructions autorisés ne devront pas modifier le fonctionnement de l’écosystème, notamment des corridors écologiques. La vocation d'espaces naturels de l’ensemble de ces sites est affirmée par le SCOT. DOG approuvé le 16 avril 2009 16
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG A. LA PRESERVATION DES CORRIDORS ECOLOGIQUES PAR L’IDENTIFICATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE La trame verte et bleue est constituée par le réseau hydrographique, les zones humides, le bocage et les espaces boisés, les espaces naturels protégés, et plus largement les espaces non bâti. Une importance majeure revient aux connexions entre les sites Natura 2000, les ZNIEFF de type 1 et les zones humides avérées. A l’échelle du Scot, cette trame est définie notamment par les principaux cours d’eau, les espaces naturels sensibles, les espaces protégés et les zones non bâties. Cette trame générale, ainsi que les principales barrières écologiques (urbanisation, infrastructures) sont présentées sur la carte ci- après. Les communes détermineront à une échelle plus fine la trame verte et bleue de leur territoire, au travers des PLU, des inventaires des zones humides et des schémas bocagers, tout en considérant les continuités sur les territoires limitrophes. Elles assureront ainsi le maintien d’une trame continue de milieux interstitiels de qualité (haies, mares, talus, bosquets, alignements d’arbres, prairies, zones humides, éléments végétaux de nature ordinaire) entre les espaces naturels protégés. Dans le cadre de l’aménagement de nouveaux quartiers ou du réaménagement des principales infrastructures de transport, la continuité des corridors biologiques les plus importants sera assurée par des aménagements adaptés (espaces verts, passage à faune). DOG approuvé le 16 avril 2009 17
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG IV. LES GRANDS EQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS ET ESPACES NATURELS IV.1. LA GESTION DU DEVELOPPEMENT URBAIN A. SE DONNER LES OUTILS POUR UNE GESTION DE L'ESPACE Le Plan Local d’Urbanisme, et a minima la carte communale donnent les moyens à la commune de gérer son développement spatial. Le Scot promeut, donc, la réalisation d’un P.L.U pour assurer la maîtrise de l’étalement urbain. Le Syndicat Mixte peut accompagner les communes dans l’élaboration de ces documents d’urbanisme. La généralisation des P.L.U. sur l'ensemble des communes peut leur permettre de constituer des réserves foncières pour assurer la réalisation d’opérations en cohérence avec leur politique d’habitat. Les outils sont la mise en place du droit de préemption urbain pour réaliser du logement social et la majoration de l’imposition des terrains nus en secteur constructible pour décourager la rétention foncière. Des secteurs des P.L.U. pourront être réservés à la construction d’un minimum de logements sociaux dans toute nouvelle opération. Des moyens plus directement opérationnels comme la ZAD, la ZAC ou l'emplacement réservé peuvent être utilisés. B. DES FORMES D'HABITAT MOINS CONSOMMATRICES D'ESPACES La maîtrise de la consommation de l’espace sera le résultat des règles de construction dans les documents d’urbanisme des communes. La densité moyenne de 12 logements à l’hectare doit se moduler en fonction du contexte. Cette moyenne est à apprécier au niveau communal entre les différentes zones urbaines et d'urbanisation future. L’objectif de densité moyenne de 12 logements à l’hectare correspond à un ratio minimum pour l’ensemble du territoire. Il concerne plus précisément les espaces situés en périphérie des bourgs et des villes. Il sera modulé en fonction de la typologie des communes, des formes urbaines et des densités existantes sur leur territoire. Les communes devront appliquer un ratio de densité moyenne plus élevé aux zones de leur territoire situées dans des espaces déjà fortement urbanisés (bourgs, centres ville). Les pôles urbains peuvent accueillir des opérations de logements collectifs ou d’habitat groupé. Selon le contexte urbain existant, des densités de 60 logements à l’hectare sont envisageables. Pour les lotissements plus périphériques, la densité moyenne ne pourra être inférieure à 12 logements à l’hectare. Mais une densité inférieure pourra être admise pour l’habitat individuel en fonction du contexte spécifique. DOG approuvé le 16 avril 2009 18
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG C. LA GESTION ENVIRONNEMENTALE Les communes sont incitées à avoir un développement urbain inscrit dans le développement durable. Pour une prise en compte globale des problématiques environnementales, elles intègreront dans la démarche de leur P.L.U. une approche environnementale globale, type A.E.U. qui propose une réflexion globale et transversale autour de cinq thèmes principaux : énergie, déplacements, eau, déchets et environnement sonore. Cette approche peut s’appliquer également à toutes les étapes d’un projet urbain : état des lieux, orientations et principes d’aménagement, transcription dans les documents d’urbanisme, suivi en phase opérationnelle. Au regard des mesures issues du Grenelle de l’environnement, le Scot promeut tous les dispositifs contribuant à la réduction de la consommation d’énergie (biomasse, géothermie, solaire, bois, …). Il valorise également tous les modes de déplacements doux (liaisons pédestres ou cyclables entre les zones urbaines, aménagement de sentiers,…). DOG approuvé le 16 avril 2009 19
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG IV.2. LA MAITRISE DE LA CONSOMMATION DE L’ESPACE Ce qu’on appelle l’étalement urbain, c'est-à-dire la consommation de l’espace naturel pour des installations et des constructions neuves doit être limitée. On privilégiera les implantations dans les zones déjà équipées et viabilisées, et ceci pour répondre à deux objectifs : la maîtrise des coûts de raccordement aux réseaux et la réduction de l’artificialisation des sols. CAUE 76 DOG approuvé le 16 avril 2009 20
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Les documents d’urbanisme devront : - Limiter les zones à urbaniser à court terme aux surfaces nécessaires pour atteindre les objectifs de croissance retenus dans le P.A.D.D., - Construire en priorité dans les espaces disponibles à l’intérieur du périmètre urbanisé, avec éventuellement des opérations de renouvellement urbain (réhabilitation, changement de vocation) et remplissages des cœurs d'îlots, - Favoriser les opérations d’ensemble intégrées à l’urbanisation existante, - Définir les limites de l’urbanisation par une coupure verte pour une limite avec l'espace agricole, - Eviter les urbanisations linéaires le long des axes routiers. Les P.L.U. devront comporter des orientations d’aménagement des zones AU indiquant les zones d’habitat et les densités de logements, les principes de voirie et les espaces verts, dans une recherche d’optimisation de la consommation de l’espace. DOG approuvé le 16 avril 2009 21
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG IV.3. DES FORMES URBAINES ADAPTEES La diversification de l’habitat doit favoriser des formes urbaines moins consommatrices d’espaces, en harmonie avec le patrimoine urbain existant : - l’habitat intermédiaire et les maisons de ville, - les maisons accolées ou individuel groupé, - les petits collectifs, - la réhabilitation des logements anciens, - la transformation de certains bâtiments (activité, grange,…) en plusieurs logements si les obligations de stationnement sont remplies. Pour cela, les P.L.U. devront mentionner des règles d’implantation des constructions, de hauteur, de coefficient d’occupation des sols qui favorise ces densités et ces opérations. Les règlements devront favoriser les implantations des constructions en contiguïté, accolées, en limite de parcelle, etc.…, dans un souci de gestion économe de l’espace. La construction d'habitat isolé est interdite en dehors de tout groupement d'au moins 4 habitations. DOG approuvé le 16 avril 2009 22
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG IV.4. LES ZONES NON URBANISABLES Dans la recherche de l’équilibre du territoire entre les espaces urbanisés et les espaces naturels, certaines zones ne sont pas urbanisables. - Les espaces naturels et agricoles qui valorisent le cadre de vie et le paysage seront inscrits en zone N ou A des P.L.U. et en zone inconstructible dans les cartes communales. - Les espaces reconnus de valeur agronomique et destinés durablement à l’activité agricole seront protégés de toute urbanisation. Ils devront figurer en zone A dans les P.L.U. - Dans les zones de risques l’urbanisation sera interdite, limitée ou sujette à des conditions d’aménagement particulières en adéquation avec le degré d’aléa. - Les zones inondables et les zones d’expansion des crues seront préservées de toute urbanisation. DOG approuvé le 16 avril 2009 23
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG V. LES OBJECTIFS RELATIFS A L’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT : PRIVILEGIER UNE OFFRE QUALITATIVE A. RURALISER LE LOGEMENT LOCATIF Le Scot du Pays du Vexin Normand se fixe un objectif de diversification du parc de logements pour assurer la mixité sociale en l’adaptant aux itinéraires résidentiels. Ainsi, chaque catégorie de la population doit trouver sur le territoire une offre adaptée à ses besoins. Pour concrétiser cette ambition, le ou les Programmes Locaux de l’Habitat (P.L.H.) : - mettent en œuvre les conditions permettant de réaliser dans chaque commune, l’équilibre social de l’habitat notamment sous la forme de logements locatifs aidés attribués sous condition de ressources ; - ont pour priorité la réalisation de logements adaptés aux besoins des jeunes ménages et des personnes âgées. Les opérations d’aménagement d’au moins 4 logements : - Visent à la réalisation d’un objectif d’environ 1/4 de logements sous forme de logements aidés. Cette règle ne s’applique pas aux opérations d’aménagement intégrées dans un quartier où cette proportion est déjà atteinte. - Recherchent la construction de bâtiments à haute performance énergétique. Enfin, les nouvelles opérations d’habitat devront proposer une offre équilibrée en termes de taille de logements, en privilégiant des architectures plus compactes, économes en foncier et respectueuses des échelles urbaines et villageoises. Les documents d’urbanisme locaux doivent mettre en œuvre les conditions permettant de concilier la diversité des fonctions urbaines avec l’objectif de mixité sociale, dans le respect de la qualité du bâti. De plus, la localisation des nouveaux logements se fera en lien avec l’accessibilité aux services et aux transports en commun pour éviter l’usage de la voiture. B. LA RENOVATION DU PARC ANCIEN Le diagnostic a pointé un parc vacant encore important malgré les différentes opérations de réhabilitation qui ont été menées sur le Pays. Ces opérations de réhabilitation doivent se poursuivre afin de permettre la mise aux normes d’une habitabilité correspondant aux modes de vie actuelles, pour éviter que le parc ancien soit abandonné au profit de constructions neuves. Pour développer les capacités d’accueil dans les secteurs urbanisés en utilisant au mieux les parties bâties, les documents locaux d’urbanisme définissent les modalités permettant l’urbanisation des dents creuses et la mutation du bâti existant, dans le respect de la morphologie urbaine et du patrimoine existant. DOG approuvé le 16 avril 2009 24
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Ils devront faciliter la réalisation d’opérations de requalification/ restructuration urbaine, ainsi que la reconstruction ou la réhabilitation d’immeubles vétustes ou inadaptés. Ces opérations doivent en particulier favoriser l’agrandissement des logements et organiser des solutions de stationnement dans les centres anciens. Pour protéger le bâti ancien de qualité, les communes instaurent le permis de démolir lorsqu'elles se dotent d'un P.L.U. DOG approuvé le 16 avril 2009 25
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG VI. LES ORIENTATIONS EN MATIERE DE DEPLACEMENTS A. L’ACCESSIBILITE DU TERRITOIRE L’amélioration de l’accessibilité du Vexin Normand passe par le renforcement de la RD 6014 (ancienne RN 14) et par le contournement est de l’agglomération de Rouen. Les documents d’urbanisme locaux des communes concernées devront non seulement prendre en considération les emplacements réservés nécessaires à la réalisation de ces infrastructures, mais anticiper les modifications du fonctionnement des zones urbanisées concernées : paysagement, écrans phoniques,… Les relations internes au territoire doivent être améliorées, en prenant en considération les circulations de tous les types de véhicules y compris les engins agricoles, en particulier les accès aux sites de collecte et de transformation de la production : silos, I.A.A., … La localisation des futures zones d’activités dans les documents d’urbanisme devront être prévues à proximité immédiate d’axes de desserte structurants, afin d’éviter l’augmentation du trafic des poids lourds sur les routes de desserte interne du Pays du Vexin Normand. B. LES TRANSPORTS COLLECTIFS Les transports collectifs ont été définis dans le Scot du Pays du Vexin Normand comme un enjeu en termes de services et d’équipements. Les infrastructures routières sont nombreuses sur le territoire (RD 6014, RN15, RN31, RD 181). Cependant, le réseau de transports en commun est peu développé, que ce soit par la route (fréquence et lignes) ou par le rail (la gare de Gisors est le seul point d’arrêt SNCF du territoire). En outre, le diagnostic du SCOT met en évidence un territoire polycentré, dépendant de l’agglomération parisienne, de l’agglomération rouennaise et de l’utilisation d’infrastructures de transport en commun des territoires limitrophes (gares de Val de Reuil, de Gaillon, Bonnières et de Vernon). Ce caractère périurbain du Vexin Normand et sa dépendance vis-à-vis des agglomérations voisines mettent en évidence la nécessité de s’orienter vers des démarches de rabattement et d’intermodalité des transports afin de limiter l’utilisation de la voiture personnelle et ses conséquences en termes d’investissements à prévoir pour la sécurisation de multiples voies de communication face à l’accroissement du trafic automobile. Ainsi, afin de faire face, à terme, à la saturation du réseau routier mais aussi de favoriser l’accès de l’ensemble de la population aux transports en commun, le Scot met en œuvre les objectifs prioritaires suivants : DOG approuvé le 16 avril 2009 26
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG - Renforcer la desserte ferroviaire du territoire, - Favoriser l’inter modalité de la Gare de Gisors et son rôle de pôle d’échanges, - Mettre en place un dispositif de rabattement depuis chaque agglomération vers la gare de Gisors et les gares à l’extérieur du territoire (Vernon, Gaillon-Aubevoye, Bonnières,…), - Demander aux collectivités publiques et aux Autorités Organisatrices des Transports d’assurer la diversification des dispositifs de rabattement depuis chaque agglomération vers les gares (transports collectifs par bus, transport à la demande, itinéraires de circulation douce), - Mutualiser des aires de stationnement pour différents usages (commerces, équipements publics, transports, …) dans l’optique d’une utilisation fonctionnelle et économe de l’espace. C. LES LAISONS DOUCES L’objectif est d’offrir des alternatives à la voiture individuelle par des cheminements piétonniers et des pistes cyclables. Le Scot préconise que des itinéraires cyclables et pédestres performants et continus soient intégrés dans les projets d’aménagement des espaces publics. Ainsi, le Scot promeut une approche de la voirie publique comme un espace public « civilisé », lieu de circulations apaisées et composante qualitative du paysage urbain. Les documents d’urbanisme doivent prévoir un maillage de cheminements pour les piétons et les vélos, avec éventuellement les emplacements réservés nécessaires à leur réalisation. Dans la mesure du possible ces itinéraires devront être conçus avec une continuité intercommunale. A l'intérieur du tissu urbain, on cherchera à développer les relations piétonnes ou cyclables entre les quartiers et à favoriser l'accès aux pôles d'échanges (arrêts de car). La stratégie de développement des circulations douces peut s’appuyer sur le réseau des voies vertes / véloroutes mis en place par le Conseil général de l’Eure. Les derniers travaux en date ont permis la mise en service en janvier 2008 de la voie verte de la vallée d’Epte pour offrir un itinéraire de 26 km de Gasny à Gisors (cf. carte ci-après). DOG approuvé le 16 avril 2009 27
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Extrait de la carte « Schéma Départemental des véloroutes et des voies vertes de l’Eure – CG de l’Eure DOG approuvé le 16 avril 2009 28
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG VII. LES OBECTIFS RELATIFS A L’ACTIVITE ECONOMIQUE VII.1. LA QUALIFICATION DES ZONES D’ACTIVITES A. STRUCTURER LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Le Pays du Vexin Normand doit conserver un équilibre entre la population résidente et les emplois offerts sur le territoire. A cette fin, il doit être attractif pour de nouvelles entreprises et permettre à celles qui sont déjà là de se moderniser et de se développer. L’objectif du Scot est de préserver l’identité du territoire et de ne pas faire du Pays une « banlieue dortoir » de l’agglomération rouennaise ou de la région parisienne. Ainsi, il est prévu une offre foncière importante pour assurer une dynamique économique locale. Cette offre foncière est fondée sur les besoins des Communautés de communes. Afin de mettre en place les conditions de ce développement, les intercommunalités doivent mutualiser leurs moyens pour un nombre limité d’espaces à vocation économique. Pour réaliser ces objectifs, il est nécessaire que les documents d'urbanisme favorisent cette politique. La définition des zonages et les règlements concernant ces zones se feront en prenant en considération la nature des activités afin d'assurer une intégration au contexte : implantations, volumétrie, aspect extérieur, plantations, stationnement pour produire ou aménager des zones de qualité. Les installations générant des risques et des nuisances doivent être implantées dans des zones adaptées. L’ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones n’est pas autorisée en cas de concurrence avec l’offre de terrains libres existants à moins de 10 km. Les P.L.U. devront identifier les zones en déshérence ou en mutation pour définir les orientations contribuant à leur réhabilitation. Une architecture de qualité, le respect des arbres existants, des aménagements simples. DOG approuvé le 16 avril 2009 29
SYNDICAT MIXTE DU PAYS DU VEXIN NORMAND SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE - DOG Une organisation qui respecte la végétation existante et qui prévoit une zone verte pour intégrer la zone dans le site. B. DEVELOPPER LES SITES A VOCATION ARTISANALES DANS LES POLES DE PROXIMITE Les installations d'entreprises artisanales et commerciales dont les activités ne génèrent pas de nuisances pour le fonctionnement du quartier seront autorisées en milieu urbain, en particulier dans un souci de pérenniser les entreprises artisanales existantes. la création de zones à vocation artisanale doit se faire à proximité des zones d’habitat afin de limiter les déplacements domicile-travail et pour répondre à un objectif de gestion économe de l’espace et à la demande de services des habitants. DOG approuvé le 16 avril 2009 30
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