Dossier artistique Issue de secours - Ru'elles
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L'Emergence L’envie de développer la création [ Issue de secours ] émerge à la suite d'une résidence In Situ [ Recherche - Création ] menée en juin 201 8. Cette résidence avait pour lieu de réflexion et de performance le secteur 1 de Grenoble (quartier Chorier-Berriat, Europole), un secteur hétéroclite de l'agglomération grenobloise où cohabitent populations et architectures d'une grande diversité. Metteuse en scène, comédiennes, chorégraphes, vidéaste, graphiste, chercheuses et amateures ont révélé artistiquement ce territoire, en se focalisant sur la catégorie de personnes travaillant à Europole, quartier des affaires et du Tribunal d’Instance. Lors de cette immersion, elles ont développé et proposé un miroir reflétant les symboles de la classe dominante, au sein même de leur environnement professionnel. C'est au travers d'expérimentations et de recherches dans ce territoire (sous forme de rituels, dérives, rencontres, lectures, et autres écritures scientifiques et poétiques) que l'Inattendue - Performance [ Issue de secours ] a vu le jour. L'Inattendue - Performance a été jouée à 3 reprises; la première en juin 201 8 dans le quartier secteur 1 de Grenoble, en sortie de cette résidence; la seconde en mai 201 9, au centre ville de Grenoble; la dernière en juin 201 9 durant le festival Foul’ Baz’art, au sein du quartier populaire Renaudie de Saint Martin d'Hères dans l'agglomération grenobloise. Après cette phase expérimentale, nous souhaitons créer une forme aboutie et percutante de cette création, adaptable aux différents lieux. C’est dans ce but que nous sollicitons aujourd’hui le soutien de partenaires et que nous sommes à la recherche de lieux de résidence. Les Inattendues - Performances surgissent, surprennent, saisissent… Elles convoquent un public à une représentation impromptue, à la découverte d’un art physique et déclencheur, pour dire et interroger le monde d’aujourd’hui par le corps et ses mots. 1
L'Intention Des femmes d’affaires en marche, s’immobilisent, se livrent à une compétition corporelle sans merci, s'altèrent et chutent. Elles se font entendre puis perdent leur contenance et leur rationalité, en entrant en contact avec la nature résiduelle qu'elles avaient cherché à maitriser. Quelle issue de secours au modèle établi ? Quand ces corps en costume s'animent et se dotent de mots, ils révèlent l'absurdité de notre monde et exposent la cohabitation des réalités sociales. Grandes entreprises, urbanistes et promoteurs se veulent aujourd’hui les maîtres à penser et à produire la ville. Ils proposent une transition qui ne mettra en peril ni leur enrichissement ni leur modèle. Pour asseoir leurs idéologies et leurs solutions, le mépris s'assène avec rationalité, les valeurs viriles font dogme, et la violence s’exécute en toute bonne conscience. Ainsi leur transition est élevée au rang de progrès avec un aplomb édifiant, comme si elle était notre la seule issue de secours. La création [ Issue de secours ] recherche les marqueurs corporels, les habitus et les caractéristiques rhétoriques des puissants dans notre société. Elle souligne les rapports de domination, révèle la force destructrice de cette classe. Elle met en avant "l'interchangeabilité" des individus face à la permanence de l'idéologie. Elle révèle nos compromissions renforçant leurs pouvoirs. Elle affiche la folie que ce modèle engendre pour l’individu, le commun et son environnment et cela jusqu'à la déshumanisation. " En fait je crois...que..... Nous voulions en finir avec l'humain. Nous étions transhumanistes avant l'heure. Nous invitons chaque individu à devenir une machine à optimiser ses efforts et ses coûts, à mesurer son pouls en temps réel, à régler minute par minute son assurance-vie et sa mutuelle. Nous l'invitons à devenir le manager de lui même. Nous l'invitons à muter en entreprise...au nom du réalisme, nous étions des machines à absenter le réel. Nous étions si...utopistes. " La Bonne nouvelle Begaudeau 2
La compagnie Ru’elles s’appuie sur un processus de création immersif et d'enquête. En travaillant par observation, interviews et lectures, nous collectons de la matière et l’utilisons pour enrichir nos propos, colorer d’anecdotes et de témoignages nos créations. Nous soumettons cette matière au regard de textes sociologiques, en travaillant avec les sciences sociales dans une démarche de recherche-création. Nous bénéficions du soutien d'Elsa Favier (chercheuse en sciences sociales à l'Université Paris 8), de Lise Landrin (enseignante- chercheuse) et de Claire Revol (maître de conférence en Géographie à l'Université Grenoble Alpes). Accompagnées par Julie Arménio, ces dernières vont à la rencontre d'étudiant.es en Master en IDS (International Development Studies) et en Arts du spectacle. Au cours d'une résidence IN SITU [ Recherche - Création ], nous nous arrèterons sur le nouveau quartier de la presqu'île de Grenoble, explorerons l'espace par des procédés de dérive et de carte sensible, et créerons collectivement des réponses performatives. Nous questionnerons la contradiction de ce quartier, entre sa nouvelle réputation d'espace innovant et écologique, et son histoire militaire, en interrogeant par là la notion de développement durable et la violence de ses applications. Tailleurs costumes cravates Taillent sur la couleur de la ville l'ordonnancement en noir et blanc, Taillent à leurs mesures nos lieux communs de leurs pouvoirs, Taillent de leur cadence les pulsations urbaine et humaine 3
Choix artistique Ru’elles développe un théâtre du mouvement. Nous mettons en espace et en image des partitions corporelles inspirées de nos recherches. Le théâtre-image permet l'émergence d'allégories signifiantes, faisant références aux imaginaires de chacun.e. Nous donnons à voir une transformation et un déraillement de ces humanités, qui s'échappent vers l'animalité. Que se passe-t'il quand l'élément naturel prend le dessus sur ceux qui pensait le maîtriser? Dans la création [ Issue de secours ], nous utilisons des techniques de portés circassiens, afin de symboliser les nécessaires obéissance et soumission des masses aux pensées hégémoniques afin qu'une minorité bénéficie de la place de dominants. Les choeurs dansés et vocaux soulignent l’unité de cette classe dominante et dirigeante. Ils témoignent de l'ampleur de leur puissance idéologique, qui peut s'apparenter à une croyance dogmatique, et dont découle une forme de pensée unique. Grâce à la lecture de différentes ouvrages (Parole des maîtres du monde d’aujourd’hui, aux éditions Libertaire, La bonne Nouvelle de François Begaudeau, et La violence des riches de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, La Nature comme marchandise d'Antoine Costa), grâce au recueil de témoignages et par notre regard critique " Je ne subissais pas la virilité ambiante sur la novlangue sui nous entoure, nous parce que j’étais devenue viriliste. Je developpons un vocabulaire qui dénonce les m'étais mise au diapason[...]en un mot projets absurdes des puissants de ce monde: j'avais des couilles qui me poussaient. marchandisation de la nature, géo ingénierie etc.... [...]mon univers dégenré était très genré. Mon neutre pas du tout neutre, c'est le neutre de la grammaire , un neutre masculin." Nous amenons dérision et décalage par le "La bonne nouvelle " Begaudeau jeu hyperréaliste et quasi clownesque des acteurs; nous questionnons ainsi notre modèle de société sans pour autant délivrer de message dogmatique. 4
Jouer avec les lieux Spectacle déambulatoire qui joue avec les espaces, les lieux et le mobilier urbain, la création [ Issue de secours ] prend idéalement place dans des espaces refoulés (chantiers, terrains vagues), traverse un espace bati et fini au contact d'un élément naturel, par une immersion des comédiens dans une fontaine, un bassin. .. Notre recherche s’appuie sur les lieux. Peu à peu l'espace se fait décor, le passant et le public ouvrent leurs imaginaires et regardent non plus uniquement les comédiennes, mais l'ensemble de leur environnement. Ainsi, ces femmes et hommes en costume détonnent, dénotent selon les lieux explorés, ils déclenchent des questionnements, tourmentent, inquiètent, et interrogent. Actions culturelles associées Dans [ Issue de secours ], nous souhaitons faire participer le public amateur local. Grâce à un atelier qui aura lieu en amont et sera co-organisé avec les lieux et festivals qui nous programmeront, nous souhaitons former un petit groupe de participant.e.s (habitants, bénévoles mais aussi autres artistes programmés) afin qu'ils performent avec nous. Nous leur transmettrons une partition corporelle et vocale qui rendra ce spectacle unique. Ainsi, nous fusionnons le plaisir du spectacle et le bonheur de l’apprentissage, de la rencontre et du partage. La participation d'une équipe d’amateur.e.s permet d’enrichir le spectacle en amenant, de par le nombre de participant.e.s, plus de puissance aux partitions chorales. La collaboration permet de partager autour de la thématique avec les habitants du territoire; la manière dont elle résonne en chacun.e est pour nous source de créativité et d’inspiration, rendant notre création toujours en mouvement. 5
L' équipe Julie Arménio Direction artistique et comédienne À la fois comédienne et metteuse en scène, elle aime provoquer la rencontre aussi bien entre les personnes qu’entre les Arts. Elle perçoit l’art comme un déclencheur d’esprit critique et du pouvoir d’agir sur soi et sur la société. Elle fonde en 201 7 la compagnie Ru’elles. Elle se forme auprès de Bruno Thircuir et Jean-Luc Moisson (de la Fabrique des Petites Utopies) ainsi qu’avec Gérald Rigaud et Patrick Seyer, puis la Cie Chorescence (Isabelle Üski) et la Cie les Os Posés (Emeline Nguyen) pour ce qui est de la danse et du mouvement. Elle continue d’explorer d’autres formes d’art tels que le clown et le mélodrame auprès d’Alain Gautré et de Catherine Dubois du théâtre du mouvement, la marionnette avec Turak théâtre. Elle fonde la compagnie les Fées Rosses avec Géraldine Doat et Laëtitia Madancos en 201 0. Ensemble elles développent la pratique singulière du théâtre déclencheur, alliant théâtre de l’opprimé, art de rue, et performance. Son imaginaire arpente les recoins des rues et des places, cherchant à questionner l’utilisation consumériste de l’espace public pour créer des lieux de réflexion sensible, partagée et subversive. Elle aime partager cette démarche créatrice avec, pour et par les concerné-e-s et cela à la croisée de la recherche universitaire et artistique. Ces dernières années, elle travaille auprès des compagnies (principalement grenobloises) Tancarville, Vox International Théâtre, les Apatrides, les Noodles, les Moissonneurs des Lilas, Tout en Vrac et Naüm, et auprès de l’école de cirque de Shems’y au Maroc. Blanche Bonnaud Danseuse contemporaine et chorégraphe Elle découvre la danse en rencontrant les gitans Kalbelia du Rajasthan et performe avec eux dans l’espace public. De retour en France, elle continue à se former en danse contemporaine sur Lyon avec la Cie Désoblique, et au conservatoire de Chambéry; puis au clown avec la Cie du Bateau de Papier. Elle crée un solo danse théâtre « Big Mother » puis crée sa compagnie Sans Ceinture Ni Bretelles en juin 201 7. Elle interroge le vivre ensemble, le partage des espaces publics, le comment être seul.e ensemble, en plaçant le corps au cœur de ses expérimentations poétiques. Sloane Kersusan-Quilici Auteure et comédienne Elle s’initie à la discipline théâtrale au sein de l’Université, en Arts du Spectacle à Grenoble, puis dans l’école de Mouvement Serge Martin à Genève. En tant que comédienne, elle travaille avec les metteurs en scène Joan Mompart, Dorian Rossel, Christian Geoffroy Schlittler, Denis Guénoun ou Valéry Forestier. Elle rencontre le théâtre de l’Opprimé avec le Jana Sanskriti et Augusto Boal en Inde puis monte le collectif Les Fées Rosses à Grenoble. Passionnée par l’absurde et le jeu clownesque, elle explore cette discipline au sein de la compagnie du Bateau de Papier. Avec l’Envol, elle expérimente la marionnette. En 201 6, elle co-écrit sa première pièce de théâtre « Ticket gagnant pour Tacarripat ou l'étrange aventure d'Aelys » qui sera montée la même année en Suisse Romande. Depuis, elle participe au développement de l’écriture théâtrale dans le comité de lecture du Théâtre de Poche de Genève. Avec Ru’elles, elle explore le théâtre dans l’espace public et l’écriture dramatique. Elle travaille actuellement à l’adaptation d’un roman de Christian Bobin avec la Cie Tant’Hâtive. 6
Lisa Lehoux Création vocale et comédienne Comédienne-Chanteuse-Musicienne, adepte du Théâtre du Mouvement qu’elle a pratiqué à Madrid dans l’école de la RESAD, Lisa Lehoux se dirige depuis plusieurs années vers le théâtre de rue et les espaces non-dédiés au théâtre. Après une formation au Conservatoire du Mans et de Rennes où elle obtient le Diplôme d’Etudes Théâtrales, elle rejoint le Vox International Théâtre, compagnie de théâtre musical populaire à Grenoble, part en tournée avec Kabaravan et participe aux créations internationales en partenariat avec le Venezuela et le Maroc où elle est à la fois traductrice, formatrice, chanteuse et comédienne. Elle travaille également avec les Fées Rosses à Grenoble sur une création de théâtre forum, la Cie la Main qui parle (danse, conte et théâtre) à Chambéry et accompagne la Compagnie Ru’elles dans ses recherches artistiques autour du genre et de l’espace public. En parallèle, elle monte sa propre compagnie Sale Gamine pour porter sa création solo de théâtre-chant et accordéon : « La Chasse est Ouverte ». Artistes associées : Magali Benvenutti , chorégraphe de la compagnie Tancarville Jackie Simoncelli , chorégraphe de la compagnie les Mutins Yacine Hmaine, circassien. Artistes amateur.e.s : Membres actives de la compagnie à qui nous transmettons certaines parties de la création dans laquelle le travail de choeur dansé et vocal est indispensable. Nous les sollicitons sur certaines représentations afin de créer un petit groupe de participant.e.s (3 personnes minimum) pouvant nous accompagner et impliquer leurs corps et leurs voix dans ce spectacle-performance: Lydiane Agier, Anne-Laure Pizzetta, Chrystelle Guerbas, Rémi Sigros, Lise Landrin, Johanna Negro, Marine Valery, Etienne Quintens. A ces derniers pourront s'ajouter les amateurs locaux qui seront intégrés à la création grâce à un stage en amont dans les lieux et festivals qui nous programmeront: (cf. partie Actions culturelles associées) 7
Inspirations et références Marcher, créer. Déplacement, flaneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle, de Thierrry Davila, éditions Regard . Ce livre part d'un constat: une partie de l'art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l'invention des oeuvres. La figure de l'homme qui marche est aujourd'hui traitée par les artistes de manière suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. L'auteur met en lumière les règles et les mécanismes d'action qui la soutiennent. Apparaît alors un univers oú le déplacement est non seulement le moyen d'une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l'autre nom de la production. La Nature comme Marchandise, d'Antoine Costa, éditions le Monde à l'envers. Comme le roi Midas transformant tout ce qu'il touche en or, l'économie transforme tout ce qui s'approche d'elle en marchandise. La nature ne fait pas exception.En donnant un prix à l'air, à l'eau, aux espèces et à l'ensemble de l'environnement, l'économie achève dans un même mouvement de saccager en protégeant. Les entretiens réunis dans ce livre documentent ce nouvel eldorado du capitalisme. La Bonne Nouvelle, de François Bégaudeau et Benoît Lambert, éditions les solitaires intempestifs. Experts, cadres dirigeants, ils ont servi avec dévotion et conviction le libéralisme et tout ce qui va avec en matière de vocabulaire, de flexibilisation, de dérégulation, d’illusion. Et puis un jour, certains ont craqué. La violence des riches, de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, éditions la Découverte. Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l’œuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Paroles des Maitres du monde d’aujourd’hui, de Perchet Jean-Michel, éditions Libertaire. "La cinquantaine de pages s’avale d’un trait comme une potion acide. Cul sec et grimace. Vous me direz, rien de bien nouveau sous le soleil. Pas de scoop. Sauf que ce pot vraiment pourri de citations des nouveaux maîtres à penser fout carrémentles chocottes. Toute cette cruauté débitée avec un aplomb terrifiant, toute cette violence assénée pour justifier le pire avec une apparente bonne foi... où vont-ils chercher tout ça? A quel sein ont-ils été nourris ces ennemis de la vie et du genre humain? A quels monstres nous frottons-nous?" Le Monde libertaire Films : Spectacles vivants : Brazil Cie Numero 8 Monty Python - Ministère des démarches ridicules (VO/ST) Crystal Pite The Seasons' Canon ( Autumn ) Articles : Revues scientifiques et managériales, revues dessinées sur la géo ingénierie (la technique au service du climat); la marchandisation de la nature le transhumanisme; le management 8
La compagnie Ru’elles est un collectif d’artistes et de chercheur.se.s qui souhaitent surprendre, révéler l’invisible et questionner nos quotidiens In situ. La compagnie Ru’elles invite les passant-es à découvrir un théâtre déclencheur, bulle de dérision et de poésie, terrain fertile d’une recherche-création par le mouvement des corps et la résonance des voix. Parce que la rue est en proie au conformisme et qu’il s’y joue des rapports de domination, le collectif questionne les interactions au sein de l’espace public: les identités de genre, de classe ou de couleurs sont analysées comme un ensemble de masques, de costumes et de gestes prescrits que chacun.e de nous a incorporé et répète avec minutie. Il nous importe de les détourner pour les questionner, de rendre visible l’inégalité des rôles et de perturber les usages de nos lieux communs. Plus d'informations sur notre site internet de Ru'elles : www.ru-elles.com Laboratoires des rues : Les 22 [ Inattendues - performances ]; Les Labos [ Création de performance ]; Rendez-vous sur place [ Exploration sensible et réponse performative ]; Résidence In situ [ Recherche - Création ] Le théâtre déclencheur souhaite donner des armes aux corps et aux discours. La société est un spectacle que nous pouvons transformer. Partir de nos vécus, de nos expériences singulières et partagées pour révéler, agir et (se)transformer. Librement inspiré du mouvement situationniste et du théâtre de l’Opprimé-e, il s’en distingue de ce dernier en insistant non pas sur le dualisme opprimé/oppresseur, mais sur le processus de conscientisation et de réaction de la part des spectateurs. Le Théâtre Déclencheur que développe Julie Arménio est une boîte à outils qui ne prend pas le théâtre comme synonyme d’un lieu bordé de rideaux rouges, mais bien comme un outil artistique au service de toutes et tous, afin de retrouver une capacité d’action sur les évolutions de notre société. Déclencher, c’est ouvrir la clenche, ôter le mécanisme qui bloque l’accès à l’extérieur. Déclencher en soi et hors de soi, c’est se donner la possibilité de rencontrer l’autre autrement et d’entamer le dialogue sur l’absurdité du monde. 9
Planning prévisionnel de création 4 semaines de création en 2020 # Immersion dans le quartier de la Presqu'île : recherche création avec étudiant.es et chercheuses, du 9 au 1 3 décembre 201 9 # 1 semaine de résidence d'écriture en janvier # 1 semaine de résidence de création chorégraphique et vocale en mars # 1 semaine de répétition avec regards extérieurs en avril Lieux de résidence envisagés . La Clinique du Grésivaudan, à la Tronche (38) , Résidence confirmée du 22 au 27 février, performance prévue le 3 octobre 2020 dans le parc de la clinique . Le Baz' art, à Saint Martin d'Hères (38) . Le Prunier sauvage, à Grenoble (38) . Le Théâtre Prémol, à Grenoble (38) . L’Espace René Proby, à Saint Martin d'Hères (38), avec le soutien de l'Heure Bleue . La Dame d'Angleterre, à Brignon (30) . La Déviation, à Marseille (1 3) . Le Pot au Noir, à Saint-Paul-lès- Monestier (38) Lieux de diffusion envisagés Eté 2020 Festivals dans la région grenobloise: Paysages Paysages Festival Echo du Musée Dauphinois Merci Bonsoir Les Délices Perchés Festiv’art ... et ailleurs Vivacité, à Sotteville-lès-Rouen (76) Les Affranchis, à la Flèche (72) Festival Désarticulé, à Moulin (35) La Belle Virée, en Val-de-Sarthe (72) Festival L’Allumette, à Saillans (26) ...
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