SSSAAAIIISSSOOONNN 222000111888 - SPECTACLE 2018 KOEF PE DOK / Coiffe ou Chapeau - War'l Leur
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SAISON 2018 CERCLE CELTIQUE KORRIGANED AR MEILHOU GLAS DE QUIMPER SPECTACLE 2018 KOEF PE DOK / Coiffe ou Chapeau
I/ Présentation du groupe 1.1 – Historique Le cercle Korriganed Ar Meilhoù Glas, adhérent à la Fédération War‘l leur Penn ar Bed et à la Confédération depuis sa création, en 2000, est composé de jeunes danseurs. Il comporte trois sections : un premier groupe de 18 enfants de 5 à 14 ans, un groupe concours de 20 jeunes adultes et un groupe loisir. Le cercle se trouve actuellement en catégorie 2, preuve de son travail et de sa vitalité. Trois monitrices gèrent le groupe des enfants, tant au niveau de l’apprentissage de la danse que de l’écriture des chorégraphies. Le groupe concours est placé sous la responsabilité d’une monitrice qui s'est occupée de l’écriture des chorégraphies avec l'aide de quelques danseurs très motivés sous forme de commission chorégraphie. Les danseurs portent les modes de costume de Quimper allant de 1880 à 1925. Ce sont des reconstitutions. Pour respecter au plus juste le port du costume, l’atelier couture du cercle prend régulièrement conseil auprès de référents comme Raymond Le Lann et Paul Balbous. 1.2 Le choix artistique Nous essayons que le thème de la chorégraphie plaise à tous les danseurs, c’est pourquoi nous organisons un moment de propositions et de votes. Cette année, après plusieurs thèmes, une idée a enthousiasmé tout le groupe : l’homosexualité ! Les chorégraphies ont ensuite été écrites par la monitrice avec la participation des membres de la commission chorégraphie. A travers une histoire, nous voulions dénoncer l’influence d’un groupe sur le refus de l’homosexualité. C’est un risque et en même temps un challenge pour le groupe de faire une histoire aussi engagée. II/ Présentation des Animations 2.1 – La thématique Nous proposons différents formats d’animation. On peut parler de thème uniquement pour le défilé. Mais à l’heure actuelle (mi-mai), nous sommes concentrés sur notre spectacle Koef pe Dok. La seule chose que nous aimerions pour le moment, c’est que notre défilé soit en lien avec le thème du spectacle.
2.2 – Le type d'animation Tout au long de l’été, nous faisons différentes prestations plus ou moins longues à l’occasion d’animations dans des campings, hôtels, festivals… et à titre exceptionnel dans des galeries marchandes, fête d’anniversaires/mariages et fêtes des voisins. Le format que nous proposons varie en fonction du lieu, du nombre de danseurs présents, des attentes du contrat, des conditions… : • un défilé • des démonstrations de danses traditionnelles • des présentations costumes. Cette année, pour la première fois, nous allons faire une « mise en costume » sur scène. • des initiations à la danse 2.3 – L'accompagnement musical de l'animation Lors des animations nous pouvons être accompagnés par le groupe Spered An Noz (informations dans le paragraphe V) ou par un duo accordéon-violon impliqué au sein du cercle par leur présence musicale lors des cours du groupe loisir. III/ Présentation de votre spectacle ou de votre suite 3.1 – La thématique Très mal vue au début du XXième siècle, l’homosexualité est rejetée et réprimée. Celle-ci sera mise en scène dans une ambiance de déni et d’incompréhension. C’est à travers le choix des danses, l’évolution du spectacle, les costumes choisis, que vous découvrirez la vie d’un village en préparatif d’un mariage arrangé qui va être perturbé. 3.2 – Le synopsis de création Koef pe Dok ou Coiffe ou Chapeau Dans un quartier de Quimper, les habitants s’apprêtent à célébrer un mariage arrangé. Koef pe Dok raconte à travers plusieurs tableaux très symboliques, l’influence de la société sur une histoire d’amour incomprise.
IV/ Les costumes 4.1. – Les modes vestimentaires : quels choix ? Les costumes portés sur scène sont des costumes de Quimper datant de 1880 à 1925, tous reconstitués à partir de photos, d'archives, de prêts et de dons. Pour notre spectacle, nous sommes au début du XXème siècle à Quimper, nous portons donc des costumes de cette époque. Les danseuses sont en costume de Grand Dimanche avec un tablier couleur vive pour montrer la joie du village au retour de la guerre. Les hommes portent le giletenn et le pantalon à pont. Nous mettons également en scène nos costumes de jeunes filles datant de 1880, choisis non pas pour l’année qu’ils représentent mais pour leur couleur. Ce costume reflètera le symbole de l’assurance, l’épaulement, le courage et la raison. Deux autres jeunes filles porteront une cape de deuil également pour une raison symbolique. Elles représenteront le deuil de l’amour, l’abandon, l’impulsion, la déraison et la folie. Notre spectacle est composé d’un personnage principal et de deux personnages secondaires. Les costumes permettent de faire rapidement la distinction par la couleur des tabliers et les nuances de gris pour les pantalons. 4.2 – Présentation des modes vestimentaires a) Le costume de jeune fille : porteuse de Vierge et de Sainte dans les Pardons (1880)
Le cercle a reconstitué à partir d'archives des costumes de jeunes filles des années 1880. Il était porté lors de grandes cérémonies religieuses, des pardons essentiellement, jusqu’à l’âge de leur mariage. Le gilet et le corselet sont en coton blanc, agrémentés de tulle brodé et de satin beige. La jupe en coton blanc également est recouverte d’une sur-jupe en tulle. Le tablier est en coton piqué. Une ceinture large marquant la taille, en satin perlé, porte deux grands pans qui tombent à l’arrière du costume. La coiffe est en tulle brodé, et recouvre une grande partie des cheveux. Elle est ornementée d’un ruban de mariée en satin plissé et perlé qui s’attache à la base du cou. Le cou quant à lui, est paré d’un tour de cou agrémenté d'une croix et d'un cœur, lui aussi est en satin broché et perlé. Deux grands pans tombent jusqu’au milieu du dos. Dans le spectacle ce costume est symbolique. Nous ne l’utilisons pas pour représenter l’époque, ni pour représenter des porteuses de vierge, mais il représentera l’assurance, l’épaulement, le courage et la raison. b) Le costume de Grand Dimanche (1910-1925) Ce costume est un costume de Grand Dimanche porté entre 1910 et 1925. La camisole et le corselet sont en moire et en velours. Aux poignets, on trouve de la dentelle blanche ou noire. Les milieux des manches et les plastrons sont brodés de perles de verre, de cannetille et de fil d’or ce qui représente des heures de travail pour l’atelier broderie. Le tablier moiré était coloré. La coiffe a quant à elle beaucoup diminué par rapport au costume de jeune fille de 1880. Elle est en filet brodé dont les motifs ressortent car le fond de la coiffe est en coton bleu. Le cou des jeunes filles est orné d’un tour de cou dont les pans brodés pendent dans le dos et sur la poitrine. Celui-ci est agrémenté d’une croix et d’un cœur en argent ou en laiton (en or pour les plus fortunées). Dans le spectacle, les villageoises portent ce costume. c) Le costume de Mariée (1910-1925)
Lors du mariage, les femmes portent leur costume de Grand Dimanche et changent le tablier coloré pour un tablier ivoire. Elles portent également un ruban de mariée qui s’attache à la base du cou et remplace les guides de la coiffe. La mariée du spectacle changera son tablier fleuri pour un tablier ivoire et modifiera sa coiffe pour le mariage. d) Le costume homme (à partir de 1920) Les hommes de la région de Quimper sont nommés «glazik», glaz étant bleu en breton, les quimpérois sont ainsi «les petits bleus». Les jeunes hommes portent ce costume à partir de 1920. Ceux-ci se composent d’un plastron brodé porté sur une chemise blanche et abandonnent le bragoù au profit des pantalons à pont. En hiver, le plastron était recouvert d’une veste en drap et en velours. Certains jeunes hommes portent un chapeau avec des guides de velours perlés car ils sont mariés. Tous les danseurs portent ce costume avec des nuances de gris différentes pour le pantalon. e) Costume de deuil Le port d’une cape de deuil n’est pas spécifique au pays glazik. On le retrouve dans la quasi-totalité de la Bretagne. Lors des obsèques et des célébrations successives liées au deuil, les femmes de la parenté proche du défunt s’enveloppent d’une grande et longue cape noire à vaste capuche à rabat qui dissimule totalement le costume et la coiffe. La circonstance veut qu’elle soit des plus simples. Le beau tombant qui caractérise cette cape tient à l’utilisation d’un drap de laine épais, froncé autour de l’encolure ou parfois monté sur empiècement. Une double boucle en argent ferme ce vêtement. Deux jeunes filles porteront une cape de deuil pour une raison symbolique. Elles représenteront le deuil de l’amour, l’abandon, l’impulsion, la déraison et la folie. V La musique 5.1 – Présentation du groupe musical Nouveauté pour le cercle : nous sommes accompagnés par le groupe Spered An Noz. Il est composé de Carole Le Pape à l’accordéon diatonique, Margot Cazé à la bombarde et Yannick Tymen au cajón.
5.2 – La création musicale Nous communiquons beaucoup pour que la musique fasse vivre le spectacle. Les airs et les arrangements sont réfléchis selon les temps forts du spectacle et les émotions que nous voulons créer chez le spectateur. Plus qu'un accompagnement, c'est une ambiance... VI La danse 6.1 – Le choix des terroirs, liste des danses choisies Pour notre spectacle Koef pe Dok, nous avons choisi la suite Glazik de Quimper entrecoupée par des danses traditionnelles extérieures à la Bretagne. Ce choix permet de montrer indirectement que l’homosexualité existe en Bretagne et ailleurs. Les danses sont ensuite choisies pour leur dynamisme, pour les émotions qu’elles peuvent transmettre aux spectateurs et aux danseurs et pour leur répartition géographique. Les danseurs sont très fiers de présenter la suite de leur pays, c’est une première pour eux. A la fois un défi et une nécessité de présenter cette suite, nous avons eu la chance d’avoir l’intervention de Gwendal Hervé pour son apprentissage. 6.2 – Les danses mises en scène (quels liens avec votre thématique ? …) La suite Glazik ancre le spectacle dans le pays Glazik, puisque notre histoire se déroule à Quimper. Cette suite est entremêlée par des danses d’ailleurs, choisies et placées de façon réfléchie, pour que les spectateurs ressentent différentes émotions. Le spectacle s’ouvre sur le bal à deux et bal à quatre de la suite, cela permet de poser le thème de façon brute. En effet, cette danse en couple permet de mettre en place un jeu de séduction entre les deux hommes. Ce moment sera très vite interrompu, involontairement, par le village qui anticipera l’arrivée de la future mariée. C’est sur une valse que les futurs mariés vont faire connaissance. La douceur de cette danse provoque un moment planant qui permet de semer un doute intense chez le protagoniste. Celui-ci sera ensuite, lors du Branle de Noirmoutier, dans une situation d’« entre deux » assez délicate. Le titre du spectacle prend alors tout son sens : Koef pe Dok ? Comme un saut dans le temps, nous retournons au bal à deux et bal à quatre. Les filles du village ont disparu et les « symboliques » se disputent jusqu’à l’arrivée du village pour le jabadao. Pendant cette danse, les danseurs vont comprendre l’ambiguïté entre les deux hommes. Le village va montrer son mécontentement à travers une danse du Poitou : La Polaïe. En plus d’être une danse d’ailleurs, cette danse transmet la puissance et l’effet de masse, son usage est parfait pour illustrer l’influence d’un groupe. On revient ensuite sur la suite Glazik avec le stoupig-jibidi, adapté à la formation d’une haie d’honneur pour célébrer le mariage. A votre avis, de quel mariage s’agit-il ? Le spectacle se termine sur un Cercle Circassien, danse de bal reprise en Bretagne, qui permet de représenter le bonheur et l’ambiance festive d’un village en temps de noces.
Libre Le cercle du Moulin vert a pour objectif de faire connaître la culture bretonne dans son ensemble à ses adhérents. La danse, le costume, la musique… Des ateliers de broderie, de perlage et de couture sont proposés aux danseurs ainsi qu’à leurs parents. Impliqué très fortement dans la vie de son quartier et de la ville de Quimper, il anime fête de quartiers, maisons de retraite, fêtes des voisins, campings, etc.… Il participe aux jeudis de l’Evêché à Quimper, et il est présent chaque année au Cornouaille de Quimper. Contact Lisa LE BARBANCHON, présidente du cercle Korriganed Ar Meilhoù Glas 06 67 46 41 62 c.korriganed@gmail.com https://korriganed-ar-meilhou-glas.jimdo.com/
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