DU CONGRÈS " 5G " RÉSOLUTIONS ADOPTÉES LORS - 11 novembre 2017 Namur - Jeunes cdH
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Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 RÉSOLUTIONS ADOPTÉES LORS DU CONGRÈS « 5G » 11 novembre 2017 Namur
Résolutions adoptées lors du Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 TABLE DES MATIÈRES Axe 1 : Logement et urbanisme..................................................................................................... 3 1. Poser les bases pour une transition numérique de nos villes ..................................................... 4 2. Faciliter l’accès au logement pour les jeunes (location) ............................................................. 6 3. Pour que les équipements nécessaires incluent des espaces publics de coworking .................. 8 Axe 2 : Emploi et économie .......................................................................................................... 9 4. Une fiscalité plus juste ? La Globalisation des revenus ............................................................. 10 5. Réduction du temps de travail : quelles autres alternatives ? .................................................. 12 6. Soutien aux Monnaies locales Complémentaires (MLC) ........................................................... 15 7. Un revenu de participation au niveau communal et versé en monnaie locale complémentaire . ................................................................................................................................................... 18 Axe 3 : Environnement ............................................................................................................... 20 8. Soutien à l’éco-innovation......................................................................................................... 21 9. Qualité de vie et environnement .............................................................................................. 23 10. Lutte contre le réchauffement climatique ................................................................................ 26 Axe 4 : Education........................................................................................................................ 29 11. Accentuer l’accès et la formation des jeunes au numérique .................................................... 30 12. Pour des formations préparant au lancement dans la vie active ............................................. 33 Axe 5 : Vivre ensemble et démocratie ......................................................................................... 35 13. Pour un accueil humain des demandeurs d’asile ...................................................................... 36 14. Autoriser l’exercice du métier d’assistant social en tant qu’indépendant ............................... 41 15. Développement des outils et moyens de préventions contre les assuétudes & légalisation des cannabis thérapeutique et récréatif ................................................................................................. 43 16. Pour le décumul total (dans le temps, dans l’espace et des rémunérations) ........................... 53 17. Organiser une convention nationale « gouvernance » ............................................................. 55 18. L’appel à candidature pour les mandat dérivés ........................................................................ 56 19. Pour une Belgique à 4 régions ................................................................................................... 57 20. Pour le sous-titrage plutôt que le doublage pour les télévisions publiques ............................. 59 21. Pour une mise en scène de l’espace public selon les valeurs actuelles de la société ............... 60 22. Améliorer les conditions de détentions des prisonniers dans les prisons belges ..................... 62 Axe 6 : L’Europe et le monde ...................................................................................................... 64 23. Les scenarios pour l’avenir de l’UE ............................................................................................ 65 24. Bonne gouvernance à l’UE ........................................................................................................ 68 25. Un budget pour l’UE .................................................................................................................. 71 26. De la transparence du lobbying en Europe et en Belgique ....................................................... 74 27. Position relative à l’industrie et au commerce de l’armement en Wallonie ............................ 77 1
Résolutions adoptées lors du Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Axe 7 : Mobilité .......................................................................................................................... 80 28. Développer l’utilisation des vélos à assistance électriques (VAE) ............................................ 81 29. Harmonisation de la sortie du Diesel et de l’essence ............................................................... 84 30. Opposition à la logique d'imposition croissante de l'autoécole dans l'apprentissage de la conduite............................................................................................................................................. 85 31. Proposition en faveur d’une mobilité douce, publique et de partage ...................................... 86 2
Résolutions adoptées lors du Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 AXE 1 : LOGEMENT ET URBANISME 3
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 1. Poser les bases pour une transition numérique de nos villes Portée par : Loris Resinelli Axe(s) : Logement et urbanisme Constats et enjeux : Sachant que : Nos villes sont aujourd’hui de plus en plus concentrées et peuplées. La révolution numérique permet aux pouvoirs publics de réaliser des économies d’échelles importantes. Les Parlements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, transposant la directive européenne 2003/98/C.E., à travers le décret conjoint relatif à la réutilisation des informations du secteur public et visant à l’établissement d’une politique de données ouvertes (« Open Data ») pour les matières visées par l’article 138 de la Constitution, entend rendre libre d’accès via le portail internet opendata.digitalwallonie.be1, moyennant certaines limitations, l’ensemble des données détenues par les organismes publics à tout individu, entreprise ou organisme qui le souhaiterait, ces données pouvant être réutilisées sans condition par les intéressés. Considérant que : Si le potentiel immense lié aux évolutions technologiques n’est pas suffisamment exploité par les villes, celles-ci risquent de rater progressivement le virage technologique qui a lieu actuellement. Ce potentiel peut être accentué par l’implantation de destinés à récolter des données à de nombreux endroits. Un nombre considérable d’outils peut découler de l’exploitation de ces données, et ce, au service des décideurs politiques, du citoyen et des entreprises. A travers le concept de Smart city, ou ville intelligente, on entend toute ville qui exploite l’ensemble des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le but d'améliorer les conditions de vie de sa population et de faciliter l'activité des entreprises en conciliant les exigences de durabilité et de respect de l'environnement. Ceci n’est pas une phrase 1Article 6 §1 et 2 du décret conjoint relatif à la réutilisation des informations du secteur public et visant à l’établissement d’une politique de données ouvertes (« Open Data ») pour les matières visées par l’article 138 de la Constitution. 4
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Pour que ces données puissent être exploitables à leur plein potentiel, des investissements importants doivent être réalisés au niveau des infrastructures numériques. Propositions : Les Jeunes cdH proposent : D’accompagner l’ouverture des données du secteur public ou privé à l’Open Data ; (Récemment mis en place en Wallonie, déjà fait à Bruxelles : https://www.digitalwallonia.be/open-data-decret-conjoint-vote-a-lunanimite/) D’adapter les infrastructures publiques afin de générer des données utiles (trafic, luminaire, chauffage, parkings, transports en commun…) à l’ensemble de la société (citoyen, autorité publique, entreprises…) ; De demander à chaque commune de lancer un master plan dans le but d’utiliser le numérique pour favoriser des communes durable et humaine d’ici 2030 ; D’investir de manière conséquente dans les infrastructures de base avec de nouveaux serveurs et équipements permettant la transition vers une ville intelligente ; Création d’une compétence du numérique dans le collège communal 5
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 2. Faciliter l’accès au logement pour les jeunes Portée par : Mathieu Wautier Axe(s) : Logement et urbanisme Constats et enjeux : Sachant que : D’après l’enquête Immoweb et IWEPS 2011, 58% des jeunes de moins de 30 ans en Belgique sont locataires de leur logement Le montant moyen d’un loyer en Belgique est de 622€. À celui-ci, s’ajoutent des charges de 398€, en moyenne. Cela signifie donc que les belges dépensent en moyenne 1000€ par mois pour leur logement. Considérant que : De nombreux jeunes, lorsqu’ils quittent le domicile parental et se lancent dans la vie active, se tournent prioritairement vers la location d’un logement. Celui-ci prend souvent la forme d’une colocation. Un budget moyen de 1000€/mois est une charge importante pour un jeune qui se lance dans la vie active. Le montant de la garantie locative, (qui est plafonnée à deux mois de loyers, lorsqu'elle est versée par le locataire sur un compte bloqué et trois mois de loyers, lorsque c'est une garantie bancaire versée par le preneur ou résultant d'un contrat entre le CPAS et une institution financière) représente pour de nombreux jeunes une difficulté dans l’obtention d’un logement locatif. La discrimination locative vis-à-vis des jeunes est une réalité. De nombreux propriétaires craignent de louer leur bien à des jeunes par crainte de retard de paiements ou d’endommagement du bien. Le respect d’un contrat de bail passe également par une bonne relation entre le bailleur et le locataire à travers le respect des obligations de chacun. Une sanction plus efficace des démarches abusives ainsi qu’une accélération des procédures est source à atténuer les conflits naissants. La loi de 2007 relative aux garanties locatives a montré ses limites. Cette loi permettait aux locataires de pouvoir constituer la garantie locative en une fois ou en plusieurs fois, auprès d’une institution bancaire. Les faits montrent que les banques sont réticentes à accorder cet étalement auprès de certains ménages qui 6
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 ne disposent pas d’un emploi à durée indéterminée, ou d’un revenu confortable, ce qui est contraire à l’esprit de la loi. Selon l’Iliv (Observatoire de la vie à la maison), 70% des 18-30 ans souhaitent devenir propriétaires. Mais, avant d’effectuer une telle transaction, ils doivent mettre de l’argent de côté pour satisfaire aux exigences d’une banque de plus en plus stricte. Pour cela, le point de départ, c’est une première location. Propositions : Les Jeunes cdH proposent : Créer un fonds de garantie locative pour faciliter la constitution de la garantie et assurer les propriétaires contre les loyers impayés Permettre la portabilité de la garantie locative (la garantie utilisée pour le bien loué précédemment peut servir pour le nouveau bien) Permettre l’étalement de la garantie locative (le locataire peut payer la garantie locative sur plusieurs mois) Accorder aux locataires une allocation-loyer Raccourcir les délais de procédure de recouvrement des loyers impayés à 12 mois maximum, soit la durée généralement couverte par l’assurance « loyers impayés » Encourager les propriétaires à fixer un loyer raisonnable sur base d’une grille de références Prime à la rénovation du bien pour une location à des jeunes. Diminution des droits de successions s’il peut prouver qu’il a loué son bien pendant 10 ans à des jeunes de moins de 30 ans. Mettre en place une campagne de lutte contre la discrimination dans l’accès au logement en y incluant la discrimination faite aux jeunes 7
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 3. Pour que les équipements nécessaires incluent des espaces publics de coworking Portée par: Eloïse Moutquin Axe(s) : Logement et urbanisme Constats et enjeux : Considérant que : Face aux difficultés croissantes de mobilité, les sociétés et leurs employés optent de plus en plus pour la promotion du télétravail. Si celui-ci est effectué dans un souci de mobilité, il entraine également un mélange entre l’espace privé et l’espace de travail. Pourtant, notre parti réclame depuis quelque temps déjà un droit à la déconnexion. Le phénomène des navetteurs, très présent en Belgique, entraine celui des « villes- dortoirs ». Il existe des espaces de Co-Working en Wallonie. Cependant, ceux encouragés par la Région wallonne sont essentiellement des espaces de rencontres, d’échange entre entreprises, situés au cœur des espaces urbains plus important. Ces espaces- là ne répondent donc pas au besoin de bureaux pour effectuer du télétravail en déconnexion de son espace privé. Propositions : Les Jeunes cdH proposent : Nous demandons donc qu’au même titre que pour les crèches, écoles, services de santé, maison de retraite ou plaines de jeux, les communes prennent conscience qu’un espace de coworking est un équipement public à mettre au service de leurs citoyens. Dès lors, ces espaces doivent être bâtis et inclus dans les programme d’aménagement de leur territoire. 8
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 AXE 2 : EMPLOI ET ÉCONOMIE 9
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 4. Une fiscalité plus juste ? La Globalisation des revenus Portée par : Christophe De Beukelaer Axe(s): Emploi et économie Constats et enjeux : Sachant que : La globalisation des revenus consiste à : taxer un euro de revenu du travail comme un euro issu du capital ; additionner tous les revenus et les imposer de manière progressive et claire. Ainsi, un euro issu du travail, du capital, des loyers est taxé selon le même taux. La globalisation des revenus s’oppose au système cédulaire qui veut que chaque catégorie de revenus est imposée distinctement. Il existe quatre catégories de revenus imposables en Belgique : (1) revenus immobiliers (basés sur les revenus cadastraux, les loyers…) ; (2) revenus mobiliers (capitaux, carnet d’épargne…) ; (3) revenus professionnels ; (4) revenus divers (rentes alimentaires, revenus sociaux, plus-values ponctuelle…) ; Seuls les revenus professionnels et immobiliers sont globalisés (déclarés, cumulés puis imposés progressivement). En Belgique, la globalisation des revenus est instaurée en 1962, pour ensuite s’étioler sous l’effet d’exceptions octroyées à l’instar du précompte mobilier libératoire (1982) (« Le précompte mobilier normalement retenu sur ces revenus est une avance sur l'impôt se rapportant à ces revenus. En général, il est retenu à la source et doit être versé spontanément au SPF Finances par ceux qui ont attribué les revenus imposables ou par certains intermédiaires financiers (…). Dans la plupart des cas, le précompte mobilier retenu est « libératoire ». Cela signifie que le contribuable ne doit plus déclarer dans sa déclaration à l’impôt des personnes physiques le revenu sur lequel un précompte mobilier a été retenu » 2. Les revenus mobiliers ne sont pas globalisés car ils sont l’objet du précompte mobilier libératoire précité. La globalisation des revenus vise donc principalement les revenus mobiliers et les gains en capitaux. 2 https://finances.belgium.be/fr/entreprises/impot_des_societes/Precomptes/precompte_mobilier
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Lorsqu’un précompte mobilier libératoire est avancé, il dispense le bénéficiaire de mentionner ce revenu mobilier dans sa déclaration d’impôts sur les personnes physiques. La globalisation des revenus mobiliers est encore présente dans le droit fiscal belge dans la mesure où un particulier peut renoncer au précompte mobilier libératoire lorsque ça lui est avantageux. Considérant que : La fiscalité poursuit trois objectifs : (1) financer les « fonctions collectives » (enseignement, santé, sécurité…) ; (2) redistribuer les richesses ; (3) inciter certains comportements d’intérêt collectif (environnementaux, sociaux…). L’impôt direct progressif a pour objectif une redistribution des revenus et permet de lutter contre la paupérisation d’une partie de la population. Dans un système cédulaire, les éléments pris en compte pour établir le taux de contribution varient selon l’origine des revenus et limitent ainsi la « progressivité globale du revenu ». Propositions : Les Jeunes cdH : Se positionnent pour le système fiscal basé sur la globalisation des revenus Estiment que ce système permet une progressivité plus claire et une simplification de la fiscalité. Estiment qu’une globalisation des revenus doit être accompagné d’une transparence fiscale et d’échange informations à échelle européenne. De manière générale, une harmonisation du système fiscal en Europe est souhaitable. Affirment qu’une globalisation des revenus semble être la meilleure possibilité pour une fiscalité équitable et redistributrice qui prend en compte les revenus du travail et des capitaux. La globalisation des revenus permet d’augmenter la base taxable, et doit s’accompagner d’une diminution du taux général d’imposition. Souhaitent que les avantages fiscaux liés aux comportements d’intérêts collectifs, notamment environnementaux, doivent être renforcés en parallèle. 11
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 5. Réduction du temps de travail : quelles autres alternatives ? Portée par : Christophe De Beukelaer Axe(s) : Emploi et économie Constats et enjeux : Sachant que : Une diminution du temps de travail (RTT) poursuit généralement trois objectifs : (1) améliorer les conditions de travail, (2) générer du temps libre, (3) augmenter la quantité d’emploi. Considérant que ce dernier objectif est encore débattu. Selon Pierre CAHUC, économiste et membre du Conseil d’analyse économique : « Il y a un consensus parmi les économistes pour dire que la réduction du temps de travail, à elle seule, ne crée pas d’emplois »3. D’après le SPF emploi, le stress au travail est en partie responsable de l’absentéisme au travail, d’une diminution de la productivité, de l’augmentation de la fatigue morale et physique. Considérant que l’absentéisme au travail génère un coût important pour l’employeur et pour la sécurité sociale. Considérant que : La diversification des contrats et des situations de travail rend dépassée les revendications de diminution du temps de travail en termes d’heures/semaine. Par exemple, lorsque le salaire est défini en terme de productivité et non d’horaire, une diminution du temps de travail au sens stricte semble peu pertinente. La libre circulation des biens, des hommes, des services et des capitaux au sein de l’UE et l’ accroissement de la concurrence internationale limitent la possibilité de répercuter une augmentation du coût de production (et dès lors du cout salarial) sur le prix de vente d’un bien ou d’un service. Par conséquent, une différence importante du coût de production d’un même bien n’est pas souhaitable car elle entraîne une baisse de compétitivité. L’effet sur l’emploi d’une réduction du temps de travail est en fait lié à deux éléments : le coût salarial (et, dès lors, le coût de production) et la durée d’utilisation du capital. 3http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-reduction-du-temps-de-travail-une-idee-morte_1840889.html, consulté le 27-10- 2017. 12
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 a. Concernant le coût salarial horaire4, dans le système concurrentiel actuel, une diminution du travail hebdomadaire doit s’accompagner d’une diminution du coût salarial. En d’autres termes, et d’après le CSE : « Dans le bref chapitre consacré à cette question controversée, le CSE souligne que, pour ne pas affaiblir la compétitivité des entreprises, les coûts unitaires de production ne devraient pas être majorés »5. En d’autres termes, le coût horaire doit rester identique. b. Concernant la durée d’utilisation du capital : plus la durée d’utilisation du capital augmente, plus « l’entreprise utilise son stock de capital efficacement et plus elle produit ». Si l’utilisation du capital diminue proportionnellement au temps de travail, alors cela entraine une diminution de la production de l’entreprise et à terme de l’emploi6. Si le temps de travail personnel diminue, la durée d’utilisation du capital doit rester constante. Ce qui requiert une organisation nouvelle des horaires de travail et du processus de production7. A ce titre, les négociations autour des RTT ont souvent été menées simultanément avec une demande patronale de flexibilité8, ce qui soulèvent des questions quant à la désirabilité du projet. Les doutes émis par le CSE concernant l’idée que travailler moins créer de l’emploi : a. Les heures libérées par une RTT ne peuvent pas être immédiatement comblées par les demandeurs d’emploi car des investissements en formation sont nécessaires au préalable afin que le demandeur d’emploi corresponde effectivement au poste à pourvoir. b. En pratique, une somme de fractions d’emploi fait difficilement un emploi En France, l’augmentation d’emplois suite au passage aux 35 heures n’est pas imputable en soi à la diminution du nombre d’heures de travail, mais aux baisses de charges fiscales et sociales qui ont accompagné la diminution d’heure de travail dans le cadre de la loi « Aubry »9. Dès lors, les emplois créés ont ce coût. La satisfaction du travailleur diminue lorsque la durée du travail, à partir d’un certain seuil, s’allonge10. 4B. VAN DER LINDEN, « La durée du temps de travail en Belgique. Trop longue ? trop courte ? », Regards économiques, n° 25, 2004, p. 14. 5 Conseil supérieur de l’emploi, Rapport 2015, p. 109. 6 En d’autres termes, par le CSE : « la RTT permet d’accroître la productivité horaire du travail si l’on admet que le travail est plus intense lorsqu’il est concentré sur des horaires moindres. La RTT peut susciter d’importantes réorganisations internes de l’entreprise, favorables à l’emploi, si elle conduit à un allongement de la durée d’utilisation des équipements » » (Conseil supérieur de l’emploi, Rapport 2015, p. 109). 7 Une diminution collective du temps de travail peut entrainer une nécessaire augmentation de la flexibilité du travail pour des raisons pratiques (utilisation continue du capital, mais aussi des locaux, etc.). L’objectif pour l’entreprise est d’optimiser son utilisation de capital (plus elle augmente, plus la productivité augmente à salaire horaire fixe), du coup, la diminution du temps de travail collective ne se passe pas forcément par des horaires 9-15h pour tous. (B. VAN DER LINDEN, « La durée du temps de travail en Belgique. Trop longue ? trop courte ? », Regards économiques, n° 25, 2004). 8 G. VALENDUC, P. VENDRAMIN« La réduction du temps de travail », dans Courrier hebdomadaire du CRISP 2013/26 (n° 2191-2192), p. 5-84. 9 Les exonérations fiscales et sociales sont d’autant plus bénéfique à l’emploi lorsqu’elles sont dirigées vers les bas revenus. (http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-reduction-du-temps-de-travail-une-idee-morte_1840889.html ) 10 Voir aussi pour des données chiffrées, les travaux du CRISP : Gérard Valenduc, Patricia Vendramin« La réduction du temps de travail », Courrier hebdomadaire du CRISP, 2013/26 (n° 2191-2192), p. 5-84. 13
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Propositions : Les Jeunes cdH proposent : Que, étant donné que les résultats concernant la création d’emploi ne sont pas suffisamment probants, le débat concernant la réduction collective du temps de travail vise principalement les objectifs d’améliorer les conditions de travail et de générer du temps libre. Dans cette optique, une éventuelle RTT doit être négociée par secteurs. Ainsi, une RTT au sein des métiers pénibles serait bénéfique, mais doit être implémentée par une baisse des cotisations visant ces métiers pour éviter une augmentation du coût salarial. Dans le cas d’une réduction du temps de travail, des avantages fiscaux et sociaux à l’embauche doivent être mis en place et cibler principalement les plus bas revenus. La réduction du temps de travail ne peut s’accompagner d’un coût salarial stable. A ce titre, la réflexion autour d’un revenu universel ou de participation comme incitant à une diminution du temps de travail fait sens. Dès lors, les jeunes cdH réfutent la proposition du Parti socialiste en deux points : a. L’utilisation des fonds pour les demandeurs d’emploi pour financer une RTT n’est pas souhaitable ; b. Prétendre garder un salaire fixe combiné à une RTT va soit entrainer une augmentation des coûts de production et à terme une perte de compétitivité, soit diminuer les gains pour l’Etat suite à une large diminution des cotisations patronales et sociales. Si diminution collective du temps de travail il doit y avoir, cette réflexion doit être implémentée à échelle européenne afin d’éviter un échec de la politique en raison de la concurrence accrue Les objectifs d’amélioration des conditions de travail et de création de temps libre sont louables et doivent être recherchée par d’autres moyens. Les propositions relatives au droit à la déconnexion, à la favorisation du télétravail, au temps de repos minimum obligatoire, à une souplesse du temps de travail en faveur du travailleur, à la flexibilité du temps de travail sur une carrière… sont, à ce titre, très intéressantes. 14
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 6. Soutien aux Monnaies locales Complémentaires (MLC) Portée par : Joachim Hernandez-Dispaux Axe(s) : Emploi et économie Constats et enjeux : Sachant que : Légalement, la création monétaire étant une fonction régalienne, seul l’Etat pour créer de l’argent. Cette fonction a été délégué à l’Europe (BCE), mais en réalité, ce sont les banques qui créent 90 % de la masse monétaire en circulation par la création de crédits. Techniquement, les MLC sont des bons de soutien à l’économie locale qui ont la parité avec l’Euro. Leur usage étant limité à un cadre défini (réseau de partenaires adhérant à des valeurs), la Banque Nationale de Belgique accepte son usage, au même titre que des Eco-chèques ou des points épargnés dans certains commerces Considérant que : Les enjeux des monnaies locales sont : a. Ancrer l’argent dans le territoire et éviter son usage spéculatif. b. Remettre la finance au service de l’économie par une consommation réfléchie et des investissements dans l’économie réelle au bénéfice de tous les acteurs. c. Renforcer les échanges locaux et soutenir une économie réelle et positive dans le bassin de vie. d. La création d’un réseau de partenaires professionnels adhérant à la charte reprenant les valeurs à promouvoir. e. Donner d’autres valeurs aux échanges économiques et pas seulement financier : développement régional, environnemental, solidaire Se réapproprier les moyens financiers grâce à une gestion et un fonctionnement participatif et démocratiques des MLC Propositions : Changement du cadre légal pour les partenaires : a. Employeurs : actuellement le salaire peut uniquement être payé en Euros et par paiement électronique mais d’autres formes sont acceptées pour une 15
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 partie des salaires : éco-chèques (250 €/an non taxés), chèques-repas (max. 160 €/mois dispensé de cotisations sociales…). Il faudrait que les employeurs / employés puissent choisir entre ces modes de paiement et les MLC. b. Villes et communes : permettre le paiement de primes et la réception de taxes communales au choix des citoyens entre Euros et MLC, avec bonification en cas de MLC si les communes souhaitent les soutenir. Ainsi, les communes désireuses d'utiliser les MLC feront un audit préalable des montants de primes et taxes, ainsi que des dépenses communales qui pourraient être faites en MLC (par exemple les fournisseurs de fruits et légumes des cantines scolaires, ce qui favoriserait les producteurs locaux). c. Communes, intercommunales… : paiement de jetons de présence des mandataires en MLC, pour que l’argent de la collectivité retourne à la collectivité Incitants utilisateurs particuliers et professionnels : a. Tax shelter : les MLC soutenant l’économie locale composée de beaucoup de jeunes entreprises, une déduction de l’IPP d’un montant d’achat de MLC par an via la délivrance d’attestation fiscale par les structures gérant les MLC b. Appels d’offres publics favorisant le paiement en MLC, mise en réseau des entreprises dans les zonings, faciliter l’accès au crédit d’investissement… Aides publiques a. Personnel : subside permettant l’embauche d’un coordinateur temps plein par MLC l’organisation du travail des bénévoles, développement du réseau, échanges avec le réseau de MLC… b. Développement d’une plateforme de paiement électronique commune pour les MLC en Wallonie en collaboration avec Financité (accès aux fonds numériques européens) c. Mise en place de communes pilotes intégrant un maximum de propositions innovantes en lien avec les MLC, évaluation régulière sur le long terme de l’impact des MLC sur l’économie 16
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Annexe : Schéma de circulation des MLC 17
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 7. Un revenu de participation au niveau communal et versé en monnaie locale complémentaire Portée par : Joaquim Hernandez-Dispaux Axe(s) : Emploi et économie Constats et Enjeux : Sachant que : Le débat sur l’allocation universelle fait couler beaucoup d’encre. Dans ce débat, il faut constater que le cdH n’a pas pris de position claire. Souvent considéré comme un encouragement à la paresse, ou encore comme un « win for life », nous souhaitons cependant défendre une version « socialement utile » de l’allocation universelle, à savoir un revenu de participation. Ce revenu de participation conditionne donc l’allocation à une contribution « socialement utile », mais d’un point de vue pragmatique, il faut éviter de définir ce que signifie ce type d’action, ce qui revient à dire que si le revenu de participation est socialement conditionné dans une logique de don et contre-don, il est formellement inconditionné. Considérant que : Le revenu de participation nous semble essentiel en ceci qu’il véhicule une série de valeurs humaines fondamentales telles que la reconnaissance, la responsabilité et la liberté. En effet, le revenu de participation est un don de la société, une forme de reconnaissance sociale de l’individu qui l’habille en même temps d’une responsabilité qui ne contrecarre pas sa liberté, i.e. une responsabilité sociale « non- étatique », mais celle-ci reste « hypothétique », c’est-à-dire à la discrétion de l’allocataire. Certes on peut alors objecter que cette dynamique du don et du contre-don casse la logique du droit inconditionnel propre à l’allocation universelle. Mais pour nous, il est essentiel de faire en sorte que ce revenu soit une occasion de souligner et d’accentuer l’interdépendance entre la personne et la société : pas de liberté sans responsabilité, mais pas non plus de responsabilité sans liberté. En outre, on soulignera que cette position s’inscrit dans la ligne de celle de Jean-Marc Ferry, d’Anthony Atkinson ou encore de Laurent de Briey. 18
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 Propositions : La manière dont on a de considérer les effets de l’allocation universelle comme revenu de participation varie encore fortement selon les modalités de son versement et du niveau de pouvoir auquel on l’assigne. L’originalité de notre proposition serait de tenter une expérience pilote au niveau communal (suvie d’une évaluation). Certaines expériences ont déjà eu lieu, notamment à Utrecht, au Pays-Bas. Rien n’empêche le développement en parallèle d’autres allocations universelles à d’autres niveaux de pouvoir. Autre originalité, nous plaidons pour que ce revenu de participation soit versé en monnaies locales complémentaires (MLC) non thésaurisable. Globalement, le revenu de participation contribuerait à favoriser la logique de la transition sociale et écologique et économique. a. Sociale, puisque ce revenu permettrait de faire émerger un « secteur quaternaire » (Jean-Marc Ferry) dans lequel sont exercées des activités « socialement utiles » en cassant notamment l’idéologie du bénévolat. b. Economique, le revenu de participation versé en MLC non-thésaurisable permettrait de relocaliser l’économie et de favoriser le commerce local. c. Ecologique, le revenu de participation ainsi versé pourrait alors contribuer à bétonner la logique des circuits courts. Au-delà de cette piste de travail, la question du financement du revenu de participation reste entièrement sujette au débat. 19
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 AXE 3 : ENVIRONNEMENT 20
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 8. Soutien à l’éco-innovation Portée par : Alison Lecocq Axe(s) : Environnement Constats et enjeux : Sachant que : Selon la Commission européenne : « on entend par « éco-innovation » toute innovation qui débouche sur des progrès importants en vue de la réalisation de l’objectif d’un développement durable, grâce à une réduction des effets de nos modes de production sur l’environnement, une amélioration de la résistance de la nature aux pressions environnementales et une utilisation plus efficace et plus responsable des ressources naturelles »11. Selon l’index d’éco-innovation, la Belgique est passé de 97 en 2015 à 81 en 2016, ce qui fait passer la Belgique de la 15ème à la 20ème place sur les 28 pays de l’Union européenne. Elle se situe donc parmi les pays à la traine en la matière. La politique d’éco-innovation est organisée autour de pôles d’activités en collaboration avec l’industrie, les centres de connaissances et le gouvernement. En Wallonie les PME peuvent obtenir des informations sur les subventions disponibles en matière d’éco-innovation via le portail de la recherche et des technologies en Wallonie12. En Flandre, il existe également une plateforme de l’innovation environnementale qui permet aux entreprises d’investir dans de nouveaux produits, processus et services afin de réduire l’impact sur l’environnement au moyen de subventions. Le gouvernement bruxellois soutient l’éco-innovation dans les PME au moyen de partenariats public-privé visant à leur offrir un soutien dans les domaines de l’éco- conception, l’éco-design et des startups éco-innovantes Considérant que : La Belgique possède trois moteurs potentiels à l’éco-innovation à savoir : a. L’intégration des objectifs d’éco-innovation et de durabilité dans les politiques industrielles et économiques ; 11 http://ec.europa.eu/environment/pubs/pdf/factsheets/ecoinnovation/fr.pdf 12 https://recherche-technologie.wallonie.be/?LANG=fr)
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 b. Ses capacités technologiques, sa réglementation et ses infrastructures qui sont bien développées ; c. Une demande croissante pour les technologies et les produits verts, provenant tant des consommateurs privés que des grandes entreprises et des administrations, qui poursuivent des stratégies écologiques Le manque de compétences liées à l’éco-innovation dans les PME combiné au fait que le marché des produits recyclés soient limités par la concurrence des matières premières à faible coût sont des obstacles à l’éco-innovation Peu d’attention est accordé à la diffusion de bonnes pratiques régionales au niveau national Propositions : Les Jeunes cdH proposent de : Faciliter l’échange de bonnes pratiques entre toutes les entités belges concernant l’économie circulaire et les questions d’éco-innovation. A ce titre, une attention particulière doit être apportée à l’aide et au suivi des structures existantes et des associations œuvrant pour l’éco-innovation. Favoriser le développement du marché des produits recyclables parallèlement à une campagne de sensibilisation axée sur le consommateur pour le sensibiliser à l’usage de produits recyclés. Proposer une formation pour les PME sur l’éco-innovation et l’économie circulaire afin de développer, au sein de celles-ci, les compétences utiles à augmenter leurs performances en matière d’innovation écologique. Favoriser une agriculture « eco-innovante », responsable et durable en collaboration avec le secteur agricole 22
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 9. Qualité de vie et environnement Portée par : Alison Lecocq Axe(s) : Environnement Constats et enjeux : Sachant que : Les problèmes liés à une mauvaise qualité de l’air, une pollution liée à une mauvaise récolte des déchets et une exposition à des niveaux sonores trop élevés sont des causes d’une détérioration de l’environnement et de la qualité de vie des citoyens. Du point de vue de la qualité de l’air : a. L’émission de plusieurs polluants tel que le souffre (-88%), les composés organiques volatiles (-63%) et l’ammoniac (-44%) a diminué de manière significative en Belgique13 b. Pour ce qui est de l’oxyde d’azote, on a observé une diminution de - 52% mais que les émissions dépassent toujours les plafonds européens. c. Pour l’année 2013, l’Agence européenne de l’environnement a estimé qu’en Belgique qu’environ 10.500 décès prématurés étaient causés par des concentrations de particules fines, 210 décès étaient liés aux concentrations en ozone et 2.320 aux concentrations en dioxyde d’azote (NOx)14. d. Les coûts externes liés à la santé résultant de la pollution atmosphérique en Belgique sont supérieurs à 8 milliards € (incluant la valeur intrinsèque d’une vie en bonne santé mais aussi les coûts indirects pour l’économie). e. 2,5 millions de jours de travail sont perdus chaque année en raison des maladies liées à la pollution atmosphérique. Cela représente un coût de 401 millions/an aux employeurs et 32 millions aux soins de santé. Du point de vue de la gestion des déchets : a. La Belgique est parmi les pays de l’UE obtenant les meilleurs résultats en matière de gestion des déchets avec un taux de recyclage des déchets municipaux de 55% en 2014. Ce bon résultat la place au-dessus de l’objectif européen qui est d’atteindre un taux de recyclage de 50%. b. Une progression vers les objectifs de la feuille de route sur l’efficacité dans l'utilisation des ressources pourrait créer plus de 3 100 emplois 13 http://www.eea.europa.eu/data-and-maps/data/data-viewers/emissions-nec-directive-viewer 14 23
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 supplémentaires et augmenter le chiffre d’affaires annuel du secteur des déchets de plus de 330 millions d’euro15 Du point de vue de la pollution sonore : a. Le bruit excessif est une des principales causes de problèmes de santé, pourtant les européens sont de plus en plus exposés à des niveaux de bruits élevés. b. Environ 50 millions de personnes vivant en milieu urbain sont soumises à des niveaux excessifs de bruit dû à la circulation la nuit et 20 millions d'entre elles ont des problèmes de santé liés à ce phénomène. Ceci qui conduit à des troubles du sommeil, troubles mentaux, stress16. Considérant que : Une bonne qualité de vie passe également par une bonne qualité de l’air, une bonne politique de récolte des déchets ainsi qu’une maitrise des nuisances sonores Le système de collecte séparée comme efficace Des progrès peuvent être réalisés en introduisant des nouveaux instruments économiques pour promouvoir la prévention des déchets, éviter d’incinérer des déchets réutilisables et recyclables, et augmenter l’attrait économique de la réutilisation et du recyclage des déchets. Des efforts supplémentaires seront nécessaires pour atteindre l’objectif de recyclage proposé de 65 % pour 2030. Pour mettre pleinement en œuvre la hiérarchie des déchets, de futurs efforts devraient également être consentis dans la prévention des déchets. Propositions : Les Jeunes cdH proposent : Compléter et actualiser le plan de gestion des déchets en intégrant un programme de prévention des déchets pour la Wallonie. Œuvrer contre l'incinération des déchets réutilisables et recyclables, y compris au moyen d’instruments économiques. Favoriser les systèmes de valorisation des déchets organiques par « bio- méthanisation », permettant leur récupération en agriculture17 ainsi qu’une production d’énergie. 15Bio Intelligence service, 2011. Implementing EU Waste legislation for Green Growth (La législation de l’Union européenne sur les déchets appliquée au service de la croissance verte), étude pour la Commission européenne. La ventilation par pays en matière de création d’emplois a été réalisée par le consultant à la demande de la Commission, mais n’a pas été incluse dans le document publié. 53 Commission européenne, Feuille de route pour une Europe efficace 16 http://ec.europa.eu/environment/basics/health-wellbeing/noise/index_fr.htm 17 https://energie.wallonie.be/servlet/Repository/la-biomethanisation-en-region-wallonne.PDF?IDR=6534 24
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 La voiture est un mode de déplacement participant à la dégradation de l’environnement (et à la pollution sonore), il faut favoriser des alternatives moins polluantes (transports en commun, vélos, voitures électriques…) Maintenir à la baisse les tendances des polluants atmosphériques afin d’être en totale conformité avec les plafonds nationaux d’émissions actuellement applicables et avec les valeurs limites de la qualité de l’air et réduire les incidences négatives de la pollution atmosphérique sur la santé, l’environnement et l’économie. Réduire les émissions d’oxyde d’azote (NOX) afin de satisfaire aux plafonds nationaux d’émissions actuellement applicables et/ou réduire les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) (et en ozone), notamment en réduisant les émissions liées au transport, en particulier dans les zones urbaines, et en favorisant les zones de bases émissions là où cela s’avère nécessaire. Réduire les émissions et la concentration en PM10, notamment par la réduction des émissions liées à l’énergie et à la production de chaleur au moyen de combustibles solides, aux transports et à l’agriculture. Promouvoir les initiatives visant à évaluer l’exposition au bruit dans l’environnement par une cartographie du bruit. 25
Résolutions - Congrès « 5G » - 11 novembre 2017 10. Lutte contre le réchauffement climatique Portée par : Christophe De Beukelaer Axe(s) : Environnement Constat et enjeux : Sachant que : L’accord de Paris a abouti sur des mesures qui ont permis d’affirmer une prise de conscience et une ambition internationale forte en matière de lutte contre le réchauffement climatique ; Selon l’ONG Greenpeace, La concentration mondiale en CO2 a atteint 400 ppm en mars 2015, soit son plus haut niveau depuis plus d’un million d’années, et un taux 40% supérieur à celui du début de la révolution industrielle. Ce qui conduit à la fonte des calottes polaires et des glaciers. ; La Belgique, à travers le paquet climat-énergie européen, s’est engagée à participer à l’effort européen en ayant comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre des secteurs non-ETS (transport, bâtiment, agriculture, déchets) de 15%, à produire 13% d’énergie renouvelable dans la consommation finale d’énergie brute ainsi qu’à participer à un financement annuel international de 50 millions € pour soutenir les pays en voie de développement à faire face aux crises environnementales ; Les changements environnementaux sont devenus l’un des principaux facteurs, sinon le principal, de migrations et déplacements de populations dans le monde ; Aujourd’hui, on estime que près de 25 millions de personnes déplacées par an sont forcées de s’exiler à cause des bouleversements du climat, soit une personne chaque seconde. Selon les estimations de l’ONU, ce chiffre pourrait passer à 250 millions de personnes d’ici 2050 ; Il n’existe à ce jour aucune agence ou organisation internationale s’occupant explicitement de la protection et de l’assistance des réfugiés climatiques ; Considérant que : Si nous ne parvenons pas à maintenir le réchauffement sous la barre de 1,5 °C, la menace sur de nombreuses îles et régions côtières risque de s’accentuer avec un risque d’inondations importantes qui pourraient les faire disparaitre sous le niveau de la mer ; 26
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