ERRANCE - CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS SAISON 2019-2020 - Conservatoire national supérieur de musique ...
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#CONCERT #MUSIQUE_VOCALE SPECTACLE MUSICALE ET LITTÉRAIRE ERRANCE CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS SAISON 2019–2020
PROGRAMME IN T R O D U CTIO N R AY M O N D D E PA R D O N Monologue 1 Errance (extrait) R A L P H VAU G H A N W I L L I A M S M I G U E L C E RVA N T È S Songs of travel Don Quichotte (extrait) The Vagabond (To an air of Schubert) R I C H A R D S T R AU S S Give to me the life I love, And the road below me. Don Quichotte Thème Let the lave go by me, Or let autumn fall on me Give the jolly heaven above Where afield I linger, And the byway nigh me. Silencing the bird on tree, M I G U E L C E RVA N T È S Bed in the bush with Biting the blue finger. Don Quichotte (extrait) stars to see, White as meal the frosty field— Bread I dip in the river— Warm the fireside haven— There's the life for Not to autumn will I yield, R I C H A R D S T R AU S S a man like me, Not to winter even! Don Quichotte solo d’alto There's the life for ever. Let the blow fall soon or late, Let the blow fall soon or late, Let what will be o'er me; M I G U E L C E RVA N T È S Let what will be o'er me; Give the face of earth around, Don Quichotte (extrait) Give the face of earth around And the road before me. And the road before me. Wealth I ask not, hope nor love, Wealth I seek not, Nor a friend to know me; M AU R I C E R AV E L hope nor love, All I ask, the heaven above Chansons de Don Quichotte à Dulcinée n° 1 Nor a friend to know me; And the road below me. All I seek, the heaven above M I G U E L C E RVA N T È S Don Quichotte (extrait : Aventure des moulins à vent) LINA BOEGLI En avant ! (extrait) R I C H A R D S T R AU S S Don Quichotte 1re variation L E O S JA N AC E K S O N ATA Pohadka 1er mouvement G U I L L AU M E A P O L L I N A I R E Le passant de Prague (extrait) MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 CONSERVATOIRE DE PARIS 2 ERRANCE 3
B O H U S L AV M A R T I N U HERMANN HESSE Variations Rossini (« Moïse en Égypte ») Narcisse et Goldmund (extrait) TEXTE G U S TAV M A H L E R Monologue 2 Les chants du compagnon errant, no 1 Wenn mein Schatz Hochzeit macht FRANZ SCHUBERT (Quand ma bien-aimée aura ses noces) Wanderer Quand ma bien-aimée aura ses noces, Le voyageur Ses noces joyeuses, J'aurai mon jour de chagrin ! Je viens de la montagne, J'irai dans ma petite chambre, la vallée fume, la mer gronde Ma petite chambre sombre ! j'erre silencieux, ne suis que peu joyeux, Je pleurerai sur ma bien-aimée, et mon soupir demande toujours : où ? Sur ma chère bien-aimée ! Le soleil me laisse froid Petite fleur bleue ! Ne te dessèche pas ! la fleur fané, la vie vieux, Gentil petit oiseau ! et ce qu'ils disent, un écho vide ; Tu chantes au-dessus du pré vert. je suis partout un étranger. Ah, que le monde est beau ! Cui-cui ! Cui-cui ! Où es-tu, mon pays adoré? Je t'ai cherché, pressenti, mais jamais connu! Ne chantez pas ! Ne fleurissez pas ! Le pays, le pays vert comme l'espoir, Le printemps est fini ! le pays où fleurissent mes roses. Tous les chants sont terminés maintenant ! La nuit quand je vais dormir, Où mes amis se promènent, Je pense à mon chagrin, où les morts resuscitent, À mon chagrin. le pays qui parle ma langue, ô pays, où es-tu ? Traduction : Guy Laffaille J'erre silencieux, ne suis que peu joyeux, et mon soupir demande toujours: où? En un chuchotement d'esprit m'arrive la réponse: M I G U E L C E RVA N T È S « Là où tu n'es pas, se trouve le bonheur. » Don Quichotte (extrait) Rencontre avec Dulcinée Texte en allemand de Georg Philipp Schmidt von Lübeck (1766 – 1849), « Des Fremdlings Abendlied », d'abord publié en 1808 et mal-attribué à Friedrich Ludwig Zacharias Werner (1768 – 1823) Traduction : Yannis Haralambous MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 CONSERVATOIRE DE PARIS 4 ERRANCE 5
R I C H A R D S T R AU S S R AY B R A D B U RY Don Quichotte 6e Variation Pedestrian (extrait) M AU R I C E R AV E L VAU G H A N W I I L I A M S Chansons de Don Quichotte à Dulcinée no 3 Songs of travel Whiter must I wander LINA BOEGLI En avant ! (extrait) (To the tune of Wandering Willie) Home no more home to me, whither must I wander? VAU G H A N W I L L I A M S Hunger my driver, I go where I must. Songs of travel Cold blows the winter wind over hill and heather; « Roadside fire » Thick drives the rain, and my roof is in the dust. Loved of wise men was the shade of my roof-tree. I will make you brooches and toys for your delight The true word of welcome was spoken in the door— Of bird-song at morning and star-shine at night. Dear days of old, with the faces in the firelight, I will make a palace fit for you and me Kind folks of old, you come again no more. Of green days in forests and blue days at sea. Home was home then, my dear, full of kindly faces, I will make my kitchen, and you shall keep your room, Home was home then, my dear, happy for the child. Where white flows the river and bright blows the broom, Fire and the windows bright glittered on the moorland; And you shall wash your linen and keep your body white Song, tuneful song, built a palace in the wild. In rainfall at morning and dewfall at night. Now, when day dawns on the brow of the moorland, Lone stands the house, and the chimney-stone is cold. And this shall be for music when no one else is near, Lone let it stand, now the friends are all departed, The fine song for singing, the rare song to hear! The kind hearts, the true hearts, that loved the place of old. That only I remember, that only you admire, Of the broad road that stretches and the roadside fire. Spring shall come, come again, calling up the moorfowl, Spring shall bring the sun and rain, bring the bees and flowers; Red shall the heather bloom over hill and valley, Soft flow the stream through the even-flowing hours; A N A Ï S B A R B E AU - L AVA L E T T E Fair the day shine as it shone on my childhood— La femme qui fuit (extrait) Fair shine the day on the house with open door; Birds come and cry there and twitter in the chimney— But I go for ever and come again no more. FRANZ LIZST Les années de Pèlerinage Orage MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 CONSERVATOIRE DE PARIS 6 ERRANCE 7
en même temps A L E X N A N T E E T P O L I N A S T R E LT S OVA LINA BOEGLI Je vois la lumière, FRANZ LIZST En avant ! pièce pour violoncelliste chantante, création Les années de Pèlerinage Le mal du pays G U S TAV M A H L E R Les chants du compagnon errant n° 3 B E R N A R D - M A R I E KO LT E S Ich hab' ein glühend Messer La nuit juste avant les forets (extrait) (J'ai un couteau à la lame brûlante) J'ai un couteau à la lame brûlante, R AY M O N D D E PA R D O N Un couteau dans ma poitrine. Errance (extrait) Hélas ! Il s'enfonce si profond dans toute joie et tout plaisir. Ah, quel hôte terrible il est ! P O L I N A S T R E LT S OVA Jamais il ne se repose, Je vois la lumière (en russe) jamais il ne fait de pause, Ni le jour, ni la nuit, Je vois la lumière. Par les seringues de trains quand je voudrais dormir. On est a ses confins, sages, Je m'injecte dans les villes. Hélas ! Entre nous il n'y a plus rien. Dans l'odeur de Comme une expression joints et de pains, Quand je regarde vers le ciel, sans visage. Goede morgen, mon je vois deux yeux bleus ! cher Amsterdam. Hélas ! Quand je marche dans le champ doré, Je vois la nuit je vois au loin ses cheveux blonds Qui égare son obscurité. C'est encore moi, ici, venue flottant dans le vent ! Et la pluie éternelle Près des veines de Hélas ! Dispersant la vacuité. mon destin. Je distille les chagrins Quand je me réveille d'un rêve Elle doit exister, la vie, suspendus, et que j'entends son rire argenté sonner, au-delà des barrières, Les angoisses et les Hélas ! Je partirai la chercher, « si seulement…» Je voudrais être allongé sur le catafalque noir, Comme un djinn de bouteille et jamais, jamais rouvrir les yeux ! Traversant les paysages Et voilà la nouvelle aube, qui s'en vont en arrière. Sans début, infinie… Traduction : Guy Laffaille Et voilà il n'y a plus rien Sauf un visage qui vient de sourire. Traduction : Polina Streltsova MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 CONSERVATOIRE DE PARIS 8 ERRANCE 9
HERMANN HESSE R AY M O N D D E PA R D O N Narcisse et Goldmund (extrait) Errance (extraits) TEXTE R I C H A R D S T R AU S S Monologue 3 Don Quichotte Final G U S TAV M A H L E R Les chants du compagnon errant n° 4 Die zwei blauen Augen von meinem Schatz (Les deux yeux bleus de ma bien-aimée) Les deux yeux bleus de ma bien-aimée m'ont envoyé dans le vaste monde. Alors je dois dire adieu à cet endroit très cher. Oh, yeux bleus ! Pourquoi m'avez-vous regardé ? Maintenant j'ai un chagrin et une douleur éternels ! Je suis parti dans la nuit tranquille, à travers la lande sombre. Personne ne m'a dit adieu. Adieu ! Mes compagnons étaient l'amour et le chagrin. Sur la route se tenait un tilleul, Et là pour la première fois j'ai dormi. Sous le tilleul, Qui faisait tomber sur moi ses fleurs comme de la neige, Je ne savais pas ce que la vie fait, Et tout, tout, s'est arrangé ! Tout, tout ! Amour et chagrin, Et le monde et le rêve ! Ce lied est également réutilisé dans le troisième mouvement (Feierlich und gemessen, ohne zu schleppen) de la Première symphonie. Traduction : Guy Laffaille MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 CONSERVATOIRE DE PARIS 10 ERRANCE 11
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