Etude nutritionnelle et bilan carbone du moringa, une plante d'avenir
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Etude nutritionnelle et bilan carbone du moringa, une plante d’avenir Projet Scientifique Collectif réalisé par Astrid van der Stichel, Benjamin Créno, Moïse Gaye, Thomas Ducreux, Mathilde Lestoille et Marianne Leurent Le moringa est un arbuste qui pousse sous climat tropical ou subtropical. Il peut être utilisé dans de nombreux domaines : alimentaire, cosmétique, médecine traditionnelle, traitement des eaux, etc. L’engouement pour cette plante dans des pays comme la République Dominicaine au printemps 2012 et le manque de certaines données et études fiables ont motivé notre projet. Nous nous sommes donc intéressés tout particulièrement aux propriétés nutritionnelles de la poudre de feuilles séchées. Nous y avons suivi l’évolution des quantités, au cours du temps, de différents éléments nutritionnels essentiels pour l’organisme (protéines, vitamines, minéraux), et suivant différents types d’emballage. Nous avons également fabriqué des produits alimentaires à partir de poudre afin d’étudier l’évolution des propriétés nutritionnelles suivant le type de cuisson et d’incorporation. Les résultats ont été globalement très satisfaisants. De plus, dans un souci organoleptique, nous avons réalisé la déchlorophyllisation de la poudre et effectué un suivi des qualités nutritionnelles de celle-ci. Le goût de la poudre a été nettement amélioré, mais les résultats des analyses nutritionnelles sont encore attendus. Enfin, nous nous sommes intéressés au bilan carbone d’une exploitation de moringa. Il ne s’agit pas de l’intérêt principal de sa culture, mais d’un nouvel argument en faveur de son développement. Adresse contact: marianne.leurent@polytechnique.edu
Cédric Bozonnat Pauline Choné Thomas Peybernes Xavier Pierrat Mathilde Pierre Marie Rouquette* Bio-séquestration bactérienne du CO2 Étude de faisabilité d'un piège à carbone Résumé : Répondre aux problématiques environnementales est un des enjeux majeurs de notre société. Comprendre et contrer le réchauffement climatique causé par l'ère industrielle en constitue un des principaux enjeux. En effet le contrôle et la réduction des émissions de gaz à effet de serre tel que le CO2 sont au centre de toutes les préoccupations. De nombreuses pistes ont déjà été explorées dans cette optique, comme par exemple l’enfouissement du CO2 dans certaines nappes phréatiques. L'étude qui va suivre présente les travaux d'un groupe de six élèves de deuxième année à l'École Polytechnique qui ont étudié une des voies de transformation du CO2 présent dans l'atmosphère et dissous dans certaines eaux. Il s'agit de sa bio-séquestration par voie bactérienne, c'est-à-dire sa précipitation sous forme de carbonate de calcium (calcaire : CaCO 3 (s)) assistée par des bactéries. Cette technique a pour avantage d'être un traitement biologique durable et plus respectueux de l'environnement qui permet de mettre le carbone sous une forme solide non polluante et simple à revaloriser ou à stocker. Notre démarche a été de rechercher nous-mêmes des bactéries ayant ces propriétés dans un environnement proche (celui de notre campus). Nous avons trouvé une bactérie calcifiante qui n'était pas connue et dont nous avons analysé le comportement et l'efficacité. Puis notre objectif a été de démontrer la faisabilité d'un piège à carbone, à savoir un système de bio-séquestration du CO2 par des organismes non génétiquement modifiés. Nous nous sommes enfin intéressés à la pertinence d'un tel système dans un contexte industriel. Contact : thomas.peybernes@polytechnique.edu * Nous acceptons tous que nos noms apparaissent dans les supports de communications de l’école.
ETUDE DES RYTHMES CIRCADIENS CHEZ LA DROSOPHILE Isaure de Broglie, Pierre Lemarchand, Jacques de Chalendar, Olivier Dufreix, François Graffin. Une horloge circadienne est un intensité lumineuse élevée : des processus moléculaire qui contrôle des drosophiles, dont le gène norpA est rythmes biologiques de période proche inactif, parviennent encore à se de 24h chez un être vivant, comme celui synchroniser. Le mécanisme de de l'activité et du sommeil. synchronisation de cette voie norpA- indépendante est cependant inconnu. Notre étude a porté sur la synchronisation de l'horloge circadienne Nos objectifs sont donc d'étudier de la drosophile sur les cycles lumineux l'existence des deux voies de imposés par son environnement synchronisation en lumière rouge, puis extérieur par l'intermédiaire de son d'étudier les contributions relatives des système visuel. rhodopsines RH1 et RH6 dans le mécanisme de synchronisation pour ces Les yeux de la deux voies, si elles existent. drosophile sont sensibles à la lumière par le biais Nous avons donc réalisé de molécules plusieurs séries d’expériences photoréceptrices, les comportementales sur rhodopsines. Il y a six différents génotypes de rhodopsines différentes, drosophiles afin d’essayer de qui n’ont pas toutes le répondre à ces même spectre problématiques. d’absorption. Nous avons choisi de réaliser nos Nos premières expériences en lumière manipulations ont produit des rouge pour en résultats inexploitables car sélectionner deux (notes bruités. Nous avons donc RH1 et RH6) et simplifier ainsi le entièrement revu nos protocoles problème. Pour transmettre expérimentaux et avons effectué à partir l’information du signal lumineux aux de février d’autres séries d’expériences. neurones du cerveau, les rhodopsines se Les résultats que nous avons obtenus lient à la Phospoligase C (PLC), sont en grande partie exploitables, mais molécule codée par un gène appelé n’ont permis de répondre que norpA. Cette voie est appelée voie partiellement aux questions que nous norpA-dépendante. nous étions posées. Or il a déjà été mis en évidence Il y plusieurs conclusions à tirer en lumière blanche qu’il existe une autre de nos expériences. Nous avons tenté de voie, norpA-indépendante, à une montrer l’existence de deux voies de
synchronisation norpA- indépendante et norpA-dépendante en lumière rouge. Il a ensuite semblé que le rôle des rhodopsines dans chacune d’entre elles était inégalement réparti, RH1 paraissant plus efficace pour la synchronisation en voie norpA- dépendante, et RH6 en voie norpA- indépendante.
La vectorisation des médicaments dans le traitement du cancer gastrique Membres de l’équipe : Blandine Bourgoin, Madeleine Devys, Alice Didelot, Marie-Sibylle de Javel, Marie Joubert de la Motte, Carole Lazarus. Nous acceptons que nos noms apparaissent dans des supports de communication de l’Ecole. Entreprise partenaire : SANOFI. Contact : madeleine.devys@polytechnique.edu Notre projet : Le cancer gastrique est le deuxième cancer le plus mortel au monde, avec 1.4 million de nouveaux cas et 1.1 million de décès par an monde (Parkin DM, et al. (2005) CA Cancer J. Clin. 55, 74–108). Les traitements développés aujourd’hui sont très lourds comportant généralement une gastrectomie ou de la chimiothérapie. Le problème d’une thérapie plus ciblée et moins invasive qui délivre le médicament directement sur les lésions cancéreuses de façon prolongée est donc un enjeu majeur dans le monde médical et pharmaceutique pour la lutte contre le cancer de l’estomac. L’utilisation de la voie orale, qui assure un passage direct dans l’estomac, par l’intermédiaire d’un vecteur médicamenteux est ainsi une piste très intéressante. Nous avons découvert le principe de médicament contenu dans des microbulles éclatées par ultrasons sur la zone d’intérêt et nous nous sommes attachées à montrer que ce système était adaptable au traitement oral du cancer gastrique. Notre objectif était donc de créer un gel de microbulles contenant un agent cytotoxique qui reste assez longtemps dans l’estomac pour permettre aux ultrasons de faire exploser les microbulles et ainsi de libérer de manière ciblée le principe actif au niveau de la tumeur. Notre projet s’est concentré sur la confection d’un gel mucoadhésif contenant des microbulles commerciales. Nous avons étudié leur stabilité et leur temps de résidence en milieu gastrique. Pour cela nous avons réalisé différentes expériences en laboratoire. Nous avons effectué de nombreux tests in vitro sur les différents produits en faisant varier les concentrations en mucoadhésifs. Nous avons aussi tenté d’évaluer la stabilité du gel de microbulles en simulant le milieu gastrique (forte acidité, température 37°C), ce qui nous a amené à sélectionner trois gels satisfaisants : le carbopol 3 %, le chitosan chaîne longue 3 % et le chitosan chaîne courte 6 %. Par la suite, des expériences in vivo sur des souris nous ont permis d’analyser les performances de ces différents gels sélectionnés. Le carbopol 3 % réside 1 min dans l’estomac, le chitosan chaîne longue 3 % y reste 3 min et le chitosan chaîne courte 6 % 5 min. Nous avons donc su créer un gel de microbulles répondant aux contraintes de stabilité et de résidence suffisante dans l’estomac. Figure 1 : Visualisation du chitosan à chaîne courte 5 min après injection. On reconnaît sur la droite la forme de l’estomac de la souris : le temps de résidence y est appréciable.
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