FORMATION AU DIPLOME D'ETAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE
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FORMATION AU DIPLOME D’ETAT DE PROFESSEUR DE MUSIQUE 2015 / 2016 Règlement d’admission Annales des concours 2013-2014 Règlement de l’examen Centre de Formation Supérieure Diplômante des Enseignants de Musique 380 Avenue W.A. Mozart - 13100 Aix en Provence - N°Siret : 415 077 999 000 27 - N°APE : 8542Z Tél. +33 (0)4 42 60 43 40 - Fax : +33 (0)4 42 26 71 57 - Email. contact@cefedem-sud.com
Sommaire p.1 Diplôme 2 Textes de référence 2 Voies d’accès au diplôme 2 Disciplines habilitées 3 Le métier de professeur de musique 3 Enjeux du métier et finalités de la formation 4 Objectifs généraux de la formation 4 Organisation de la formation p.5 Chapitre 1 : Les modalités d’admission 5 Article 1 – Publicité des recrutements 5 Article 2 – Orientation des candidats 6 Article 3 – Modalités d’accès à la formation 6 Article 4 – Conditions d’accès en Formation Initiale Diplômante (FI) 6 Article 5 – Commission d’équivalence 7 Article 6 – Conditions d’accès en Formation Continue Diplômante (FC) 7 Article 7 – Dispositions particulières concernant les étudiants étrangers 8 Article 8 – Candidats justifiant d’une validation partielle du diplôme 8 Article 9 – Candidats sollicitant une inscription dans le double parcours 8 Article 10 – Candidats sollicitant un transfert de centre 9 Article 11 – Candidats sollicitant une inscription dans le double parcours DE-DUMI 9 Article 12 – Autres conditions d’accès 10 Article 13 – Épreuves d’admission au Cefedem-Sud 10 Article 14 – Nomenclature des épreuves instrumentales du concours d’entrée par discipline 10 14.1 Discipline enseignement instrumental ou vocal 10 14.1.1 Domaine classique à contemporain 11 14.1.2 Domaine musique ancienne 11 14.1.3 Domaine musiques traditionnelles 11 14.1.4 Domaine jazz 12 14.1.5 Domaine des musiques actuelles amplifiées 12 14.2 Discipline formation musicale 13 14.3 Discipline direction d’ensembles vocaux 14 14.4 Discipline accompagnement, option musique (piano) 14 14.5 Discipline accompagnement, option danse : piano ou percussions 15 Article 15 – Inscription au concours d’entrée 16 Article 16 – Composition du jury des épreuves d’admission
p.17 Annales 18 Epreuves de commentaire de texte 2013 19 Epreuves de commentaire de texte 2014 22 Commentaire d’écoute 23 Analyse comparative p.24 Règlement de l’examen 25 Conditions d’admission pour pouvoir se présenter à l’examen 25 Conditions d’organisation des épreuves écrites et orales 26 Conditions de déroulement des épreuves écrites 27 Conditions de déroulement des épreuves orales 28 Modalités d’évaluation par le jury 29 Modalités de proclamation des résultats
REGLEMENT D’ADMISSION .
Le Cefedem-Sud Le Cefedem-Sud est un centre d’enseignement supérieur de la musique habilité par le Ministère de la Culture et de la Communication à délivrer le diplôme d’Etat de professeur de musique par décision ministérielle du 28 juillet 2014. Il a formé 767 étudiants et délivré 508 diplômes d’Etat depuis sa création. Créé à Aubagne en 1989, il est installé depuis 2013 à Aix-en-Provence. Le Cefedem-Sud forme des artistes pédagogues en les préparant au métier de professeur de musique. Un établissement à vocation interrégionale Le Cefedem-Sud est un pôle ressource interrégional pour la formation initiale, la formation continue, et la validation des acquis de l’expérience. Sur ce large territoire, le Cefedem-Sud vise à mettre en cohérence l’offre globale de formation et la réalité du bassin d’emploi qu’alimente notre structure sur l’ensemble du bassin méditerranéen, de Monaco à Perpignan. Pour la seule région Provence-Alpes Côte d’Azur, on dénombre plus de 1800 lieux d’enseignement répertoriés, parmi lesquels une centaine sont des structures de service public regroupant le niveau régional, départemental, intercommunal et communal. Ces 92 structures de service public emploient près de 3000 enseignants. 44% de ces postes, soit un peu moins de la moitié, sont appelés à être mis au concours dans les 15 années à venir dans les conditions actuelles d’âge de départ à la retraite. Le diplôme d’Etat de professeur de musique Le diplôme d’Etat de professeur de musique est défini par le décret 2011-475 du 28 avril 2011, l’arrêté du 5 mai 2011 et le référentiel d’activités professionnelles et de certification constituant son annexe 1. Il est inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de certification. Il s’inscrit dans le dispositif européen d’enseignement supérieur par la mise en œuvre d’unités d’enseignements transférables et capitalisables (ECTS). L’obtention du diplôme d’Etat donne lieu à l’acquisition de 120 ECTS. p.1 Dîplome
Textes de référence Les textes principaux relatifs aux études et voies menant au diplôme d’état de professeur de musique, et sur lesquels s’appuie le présent règlement des études, sont les suivants : • Décret n° 2011-475 du 28 avril 2011 relatif au diplôme d’État de professeur de musique, • Arrêté du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’État de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme, • Décision d’habilitation en date du 28 juillet 2014. Voies d’accès au diplôme Les parcours conduisant au Diplôme d’État de professeur de musique sont organisés selon 3 voies : • Formation Initiale Diplômante (F.I.), • Formation Continue Diplômante (F.C.), • Validation des acquis de l’expérience (V.A.E.). Disciplines habilitéés ENSEIGNEMENT INSTRUMENTAL OU VOCAL > Domaine classique à contemporain > Domaine musique ancienne > Domaine musiques traditionnelles > Domaine jazz > Domaine musiques actuelles amplifiées FORMATION MUSICALE DIRECTION D’ENSEMBLES Option : vocaux ACCOMPAGNEMENT Option : musique, danse p.2 Dîplome
Le métier de professeur de musique L’enseignement musical a connu sur la dernière décennie une réforme sans précédent, laquelle vient affirmer et clarifier le rôle de l’Etat ainsi que les responsabilités des collectivités territoriales dans le contrôle, la gestion et le financement des établissements d’enseignement artistique. En ce sens, les attentes des collectivités territoriales se font de plus en plus précises à l’égard des compétences attendues de la part des agents publics porteurs de l’enseignement artistique spécialisé sur leur territoire. Cette évolution induit une mutation profonde de l’activité et des missions de ces établissements qui ne peuvent plus se réduire à un lieu de transmission d’un savoir-faire sur une discipline. Elle influe sur le devenir du métier d’artiste enseignant, et donc de sa formation qui, aujourd’hui, intègre en complément de ses compétences artistiques et pédagogiques, une connaissance et une maitrise de l’environnement culturel et territorial dans lequel il va devoir évoluer. Placé sous l’autorité du directeur de l’établissement d’enseignement artistique, le professeur de musique est ainsi : • Un artiste enseignant porteur de projet sur un territoire, • Un acteur du projet d’établissement, • Un agent public au service d’une politique publique culturelle territoriale. Enjeux du métier et finalités de la formation Le diplôme d’Etat est un indicateur de qualification professionnelle pour les recruteurs. La formation dispensée au Cefedem-Sud marque une volonté de faire face aux nouveaux enjeux du métier, en accompagnant les étudiants tout au long de leur parcours de formation dans une perspective d’insertion professionnelle et d’évolution globale des carrières, au regard des réalités d’un métier en profonde évolution. p.3 Dîplome
Objectifs généraux de la formation La formation a quatre objectifs principaux : • une inscription dans une démarche d’enseignement supérieur et de recherche, • le développement d’espaces de créativité et d’expérimentation artistiques et pédagogiques, • la formation des artistes enseignants à une capacité d’être porteurs de projet artistique sur un territoire, • le développement de la connaissance du milieu professionnel, favorisant une capacité d’insertion, • Par la réinterrogation des représentations artistiques, pédagogiques et professionnelles des étudiants, et l’intégration de la culture dans le processus de déstabilisation et reconstruction, la formation vise à gommer les « séparations fondatrices du conservatoire » (théorie/musique, théorie/pratique, collectif/individuel, oral/écrit….), et ainsi développer les capacités de distanciation et de réflexion des étudiants, au bénéfice de la construction de leur projet professionnel. Organistation de la formation La formation est organisée autour de quatre grands domaines de compétences : • Être engagé dans un projet artistique, • Mettre en œuvre un projet pédagogique, • Etre acteur du projet artistique et pédagogique de l’établissement, • Etre acteur du projet de l’établissement dans sa dimension territoriale. D’une durée de référence de 900 heures, elle articule des cours magistraux (apports théoriques et méthodologiques), des travaux pratiques, des stages en milieu professionnel et des mises en situation artistiques sous forme de concerts. Le plan de formation de chaque étudiant est personnalisé : il peut être organisé sur une durée de 2 à 5 ans, et prend en compte les éventuels acquis antérieurs et de l’expérience. p.4 Dîplome
Les modalités d’admission Article Publicité des recrutements 1 La direction générale de la création artistique publie annuellement, pour l’information des candidats, la liste des disciplines domaines et options dans lesquels chaque établissement habilité organise des recrutements ainsi que les calendriers d’inscription correspondants. Le calendrier des épreuves est disponible sur le site Internet du Cefedem-Sud, ainsi que la nature des épreuves et tout autre renseignement nécessaire. L’admission en formation est conditionnée à la réussite au concours d’entrée. Les candidats qui satisfont les conditions d’accès en formation sont admis à concourir, et reçoivent par courrier postal une convocation pour les épreuves écrites et orales. Le Conseil d’Administration arrête chaque année, sur proposition du directeur de l’établissement, le nombre de places disponibles en fonction de la capacité de gestion du Cefedem-Sud : • en formation initiale, • en formation continue, • en formation continue pour les candidats justifiant d’une validation partielle du diplôme par la voie de la validation des acquis de l’expérience. Il s’agit d’un nombre maximum. En fonction des résultats, le directeur se réserve la possibilité d’admettre un nombre inférieur de candidats aux places disponibles. Article Orientation des candidats 2 L’établissement met en place un entretien d’information et d’orientation personnalisé pour les candidats qui en font la demande, en amont de leur inscription aux épreuves du concours d’entrée ou de toute procédure pouvant conduire au diplôme, afin de les informer sur les voies d’obtention du diplôme, sur les formations répondant à leurs besoins et s’agissant des candidats relevant de la formation continue, sur les modalités de prise en charge de la formation qui leur sont ouvertes. p.5 Modalités
Article Modalités d’accès à la formation 3 L’accès à la formation est ouverte aux candidats qui satisfont aux critères d’admissibilité définis par l’arrêté ministériel du 5 mai 2011 relatif au diplôme d’Etat de professeur de musique et fixant les conditions d’habilitation des établissements d’enseignement supérieur à délivrer ce diplôme. Un candidat ne peut se présenter plus de trois fois dans la même discipline, domaine et option. Toute demande de dérogation devra être adressée au Directeur et sera étudiée par la commission pédagogique permanente. Article Conditions d’accès en Formation Initiale 4 Diplômante (FI) L’accès à la formation initiale au Diplôme d’Etat de professeur de musique est conditionné à la réussite aux épreuves d’entrée, ouvertes aux candidats justifiant des trois conditions suivantes : • être titulaire d’un Diplôme d’Etudes Musicales (D.E.M.) ou d’un Diplôme National d’Orientation Professionnel (D.N.O.P.), • être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou en équivalence, • ne pas avoir interrompu ses études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans. Les candidats fournissent un curriculum vitae et une lettre de motivation. Article Commission d’admissibilité 5 Le directeur de l’établissement peut autoriser à se présenter au concours d’entrée des candidats qui ne répondent pas aux conditions fixées à l’article 4, après avis de la commission permanente des études nommée annuellement par le Directeur et composée du Conseiller aux Etudes et d’au moins 3 enseignants du Cefedem-Sud. Il établit la liste des candidats admis à se présenter au concours d’entrée. p.6 Modalités
Article Conditions d’accès en Formation Continue 6 Diplômante (FC) L’accès à la formation continue au diplôme d’Etat de professeur de musique est conditionné à la réussite aux épreuves d’entrée, ouvertes aux candidats ayant interrompu leurs études musicales en formation initiale depuis plus de deux ans, et remplissant l’une des conditions suivantes : • justifier d’une expérience d’enseignement en qualité de salarié en rapport direct avec les activités et compétences définies dans le référentiel d’une durée d’au moins deux années, à raison de cinq heures par semaine au moins sur trente semaines par an ou leur équivalent en volume horaire annuel, • justifier d’une pratique professionnelle en qualité d’artiste de la musique d’une durée d’au moins deux années, pouvant notamment être attestée par quarante-huit cachets sur deux ans, • être titulaire du Diplôme d’Etudes Musicales ou du Diplôme National d’Orientation Professionnelle de musique, et exercer une activité d’enseignement en qualité de salarié à raison de cinq heures par semaine sur trente semaines au moins ou être engagé dans une démarche de réorientation professionnelle. Article Candidats étrangers 7 Un candidat étranger peut se présenter dans les mêmes conditions qu’un candidat français dès lors qu’il présente, à l’appui de son dossier d’inscription au concours d’entrée, un certificat attestant d’un niveau en langue française au moins égal au niveau B1. Le certificat de langue française doit émaner d’un organisme agréé par le gouvernement français (ex : Alliance française). p.7 Modalités
Candidats justifiant d’une validation partielle du Article diplôme par la voie de la formation initiale, continue, 8 ou d’une validation partielle du diplôme par la voie de la VAE Les candidats ayant obtenu une partie du diplôme par la voie de la formation initiale ou continue, ou par la VAE, depuis moins de cinq années peuvent être admis en formation pour les unités d’enseignement et modules correspondant aux compétences non validées, après avoir satisfait aux épreuves du concours d’entrée telles que définies dans l’Article 13 du présent règlement, et présenté un dossier retraçant leur parcours de formation et leur expérience professionnelle comportant CV et lettre de motivation, en fonction des possibilités d’accueil de l’établissement, lesquelles sont fixées par le conseil d’administration. Article Candidats sollicitant une inscription dans le double 9 parcours DE-DUMI sur trois ans Les étudiants sollicitant une inscription dans le double parcours DE/DUMI, peuvent accéder à cette formation après avoir satisfait aux conditions et aux épreuves du concours d’entrée de chacune des structures habilitées à délivrer le DE de professeur de musique d’une part, le DUMI d’autre part. Article Candidats sollicitant un transfert de centre 10 Un candidat justifiant être régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur habilité à délivrer le DE, et souhaitant poursuivre son cursus au sein du Cefedem-Sud, doit en adresser la demande par courrier au Directeur du Cefedem-Sud. Le Directeur se prononce à l’issue d’un entretien avec le candidat, et après avis de la commission pédagogique permanente, dans la limite des places disponibles, lesquels sont fixés par le conseil d’administration. Conformément à l’article 7 de l’arrêté du 5 mai 2011, pour les candidats admis après intégration, et après étude de l’ensemble des documents de leur cursus (éléments de formation validés, descriptif de projets et travaux…), le Directeur fixe en conséquence la durée et l’organisation de la formation. p.8 Modalités
Article Candidats sollicitant une présentation directe aux 11 épreuves terminales Le directeur du Cefedem-Sud peut, après avis sur dossier de la commission pédagogique permanente et un entretien avec les intéressés, et dans la limite des places disponibles, autoriser les candidats qui en font la demande, au vu de leur expérience professionnelle ou de leur parcours antérieur de formation, notamment s’ils ont déjà bénéficié d’une formation musicale et pédagogique supérieure, à se présenter directement aux évaluations terminales définies par le présent règlement des études. Le cas échéant, il fixe les modalités pédagogiques induites. Le Directeur et la commission pédagogique permanente se réunissent à cet effet, une fois par an, dans le cadre du concours d’entrée à la formation diplômante. Article Autres conditions d’accès 12 Les étudiants en cours de cursus en formation initiale conduisant au diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) dans un autre établissement, ou venant d’achever ce cursus, peuvent accéder à la formation initiale au Diplôme d’État du Cefedem-Sud après avoir satisfait aux épreuves du concours d’entrée. Les étudiants en cours de cursus en formation initiale conduisant au diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI) dans un autre établissement, ou venant d’achever ce cursus, peuvent accéder à la formation initiale au Diplôme d’État du Cefedem-Sud après avoir satisfait aux épreuves du concours d’entrée. p.9 Modalités
Article Épreuves d’admission au Cefedem-Sud 13 Les candidats souhaitant entrer en formation initiale ou en formation continue diplômante doivent satisfaire à l’ensemble des épreuves écrites et orales. Le concours d’entrée comporte deux groupes d’épreuves : les épreuves écrites et les épreuves orales. Les épreuves écrites comportent : • Un commentaire de texte en rapport avec les arts, la culture, l’enseignement artistique (durée de l’épreuve : 2 heures – coefficient 1), • Un commentaire d’écoute de quatre œuvres différentes dans les domaines classique à contemporain, musiques anciennes, musiques actuelles, musiques traditionnelles. Pour chacune des œuvres le candidat bénéficie de deux écoutes (durée de l’épreuve : 2h - coef 1), • une épreuve d’analyse comparée de deux œuvres d’esthétiques différentes. Pour cette épreuve, le candidat choisira de composer sur l’un des sujets de son choix, parmi les deux proposés (durée de l’épreuve : 4h - coef 1). * L’usage du dictionnaire n’est pas autorisé. Les épreuves orales comprennent : • Des épreuves instrumentales (interprétation, déchiffrage) au cours desquelles le candidat présente les différentes œuvres qu’il interprète (coefficient 4), • Un entretien avec le jury, d’une durée de 20 minutes maximum (coefficient 2). Les candidats déjà titulaires d’un DE délivré à l’issue d’une formation suivie au Cefedem-Sud, et postulant un autre DE dans une nouvelle discipline – domaine ou option, sont dispensés des épreuves écrites du concours d’entrée. Article Nomenclature des épreuves instrumentales du 14 concours d’entrée par discipline 14.1 Discipline enseignement instrumental ou vocal 14.1.1 Domaine classique à contemporain • Une épreuve de déchiffrage (durée : 5 mn maximum) avec mise en loge de 10 minutes, p.10 Modalités
• Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Pour les instruments monophoniques, le candidat devra venir avec son pianiste accompagnateur. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec son ensemble. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 14.1.2 – Domaine musique ancienne • Une épreuve de déchiffrage (durée : 5 mn maximum) avec mise en loge de 10 minutes, • Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Pour les instruments monophoniques, le candidat devra venir avec son accompagnateur. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec son ensemble. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 14.1.3 – Domaine musiques traditionnelles • Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 14.1.4 – Domaine jazz • Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents et une composition personnelle. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. p.11 Modalités
14.1.5 – Domaine musiques actuelles amplifiées • Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents et une composition personnelle. La composition du groupe ne doit pas excéder le quintette. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé, • Une épreuve de repiquage consistant en une mise en loge d’une durée de 10 mn dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano où les candidats écouteront un morceau à restituer ensuite devant le jury. 14.2 – Discipline formation musicale 1. Une épreuve de déchiffrage (durée : 10 mn environ) avec mise en loge de 20 minutes avec piano comprenant : • Une œuvre vocale « a capella », • Une œuvre pour piano. 2. Une épreuve d’interprétation Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de 30 minutes minimum. Celui-ci doit comporter au moins : • Une oeuvre pour « chant et piano », chantée et accompagnée au piano par le candidat, • Deux œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline instrumentale, dont une écrite postérieurement à 1950. Parmi ces deux œuvres, le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation de chambre, il lui appartient de venir avec son groupe. 3. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach. Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. p.12 Modalités
Il lui est demandé de restituer au jury : • La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix, • Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères. 14.3 – Discipline direction d’ensembles vocaux 1. Une épreuve de déchiffrage (durée : 10 mn environ) avec mise en loge de 20 minutes avec piano comprenant : • Une oeuvre pour chant et piano, • Une œuvre pour piano. 2. Une épreuve d’interprétation. Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, appartenant au répertoire de sa discipline, domaine et option, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat devra venir avec son propre ensemble vocal. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 3. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach. Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. Il lui est demandé de restituer au jury : • La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix, • Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères. p.13 Modalités
14.4 – Discipline accompagnement, option musique (piano) 1. Une épreuve d’interprétation (durée : 20 minutes maximum). Le candidat élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec sa formation musicale. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. 2. Une épreuve pratique, après une mise en loge de 30 minutes avec piano, comprenant : le déchiffrage d’une œuvre pour piano, une réduction d’orchestre 3. Une épreuve de repiquage et d’analyse harmonique d’un choral à 4 voix dans le style de Jean-Sébastien Bach. Le candidat est mis en loge durant 30 minutes dans une salle équipée d’une chaine hifi et d’un piano. Il peut écouter les extraits autant de fois qu’il le souhaite. Il peut écrire s’il le souhaite. Il lui est demandé de restituer au jury : • La réalisation au piano du choral, joué à 4 voix, • Un commentaire oral sur le parcours tonal et les types de modulations observées dans le choral, incluant les chiffrages et les notes étrangères, • Une improvisation dans un style de son choix. 14.5 – Discipline accompagnement, option danse : piano ou percussions 1. Une épreuve d’interprétation (durée : 20 minutes maximum). Le candidat 1. élabore un programme de son choix d’une durée de trente minutes minimum. Celui-ci doit au moins comporter trois œuvres de styles et époques différents, dont une écrite postérieurement à 1950. Le candidat peut proposer au maximum une œuvre appartenant au répertoire de musique de chambre dans une formation n’excédant pas le quintette. Dans le cas où le candidat souhaite présenter une œuvre en formation chambriste, il lui appartient de venir avec sa formation musicale. Le jury détermine le jour de l’épreuve les œuvres ou extraits d’œuvres choisis dans le programme proposé. p.14 Modalités
2. Une épreuve pratique, après une mise en loge de 30 minutes avec piano, comprenant : le déchiffrage d’une œuvre pour piano ou percussions, une réduction d’orchestre ou d’ensemble de percussions. 3. l’accompagnement d’un cours de danse (durée 20 mn), discipline classique ou contemporaine, en improvisant sur le temps d’échauffement. Article Inscription au concours d’entrée 15 Les dossiers d’inscription peuvent être retirés à compter du 1er mars 2015 auprès du pôle pédagogique du Cefedem-Sud, Ils sont également téléchargeables depuis le site internet du Cefedem-Sud : www.cefedem-sud.com Aucune demande de dossier d’inscription ne sera reçue par téléphone, télécopie ou messagerie. La date limite de dépôt du dossier d’inscription est fixée au 15 mai 2015, le cachet de la poste faisant foi. Tout dossier reçu hors délai sera rejeté. Les dossiers d’inscription ne sont déclarés recevables que s’ils comportent : • le formulaire d’inscription dûment complété, assorti de l’ensemble des documents demandés, • le présent règlement, lu, approuvé et signé par le candidat. A réception du dossier, et après étude des pièces justificatives, le Cefedem- Sud adresse par courrier au candidat un certificat de recevabilité. Les documents joints au dossier sont restitués aux candidats qui en font la demande. Lorsque, après instruction, le dossier de recevabilité est déclaré incomplet, le Cefedem-Sud notifie au candidat les pièces manquantes. Une seule réclamation sera adressée au candidat. Le candidat devra fournir un exemplaire original des partitions interprétées aux membres du jury. Les photocopies sont interdites. Toute fausse déclaration ou omission entraîne automatiquement l’élimination du candidat, indépendamment des pénalités prévues par la loi du 23 décembre 1901 portant sur la répression des fraudes dans les concours et examens publics. p.15 Modalités
Article Composition du jury des épreuves d’admission 16 Le Jury est présidé par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le diplôme d’État de professeur de musique ou son représentant et comprend au moins : • un professeur enseignant dans l’établissement, • une personnalité du monde musical. Le jury peut s’adjoindre un examinateur spécialisé de la discipline et du domaine du candidat. Cet examinateur ne participe pas aux délibérations du jury. Les membres du jury et les examinateurs sont nommés par le directeur de l’établissement habilité à délivrer le Diplôme d’État de professeur de musique. Les épreuves du concours d’entrée doivent permettre au jury d’évaluer si la motivation du candidat et ses acquis, en terme de contenus et de niveau, sont en adéquation avec les pré-requis attendus pour accéder à une formation supérieure préparant au diplôme d’Etat de professeur de musique. Pour cela, le jury se base sur l’évaluation d’épreuves théoriques et pratiques. Le jury délibère en appréciant les résultats de l’ensemble des épreuves écrites et orales. Le jury affecte à chaque candidat une note, assortie d’une observation : celles-ci sont notifiées sur la fiche d’évaluation individuelle du candidat. Les décisions du jury sont sans appel et insusceptibles de contentieux. Les critères d’évaluation sont établis par le jury, à sa seule discrétion. Ils sont insusceptibles de contentieux et non communicables. A l’issue de la délibération, le jury établit deux listes d’aptitude distinctes : une liste d’aptitude pour les candidats à la formation initiale, et une liste d’aptitude pour les candidats à la formation continue. En fonction des places disponibles en formation, tant pour la formation initiale que la formation continue, le directeur fixe le seuil d’admission et arrête la liste des candidats déclarés admis à l’issue du concours d’entrée. Il peut, le cas échéant, établir une liste d’attente. L’orientation du candidat en formation initiale ou formation continue est prononcée par le directeur du Cefedem-Sud. p.16 Modalités
ANNALES DES CONCOURS 2013 et 2014 p.17 Annales
EPREUVE DE COMMENTAIRE DE TEXTE SESSION 2013 S’il me fallait choisir entre intuition et science musicale, je n’hésiterais pas une seconde : je choisirais l’intuition. Dieu sait pourtant l’importance que j’accorde à la compréhension du texte et à la structuration des choix interprétatifs ! Il n’empêche, toute démarche interprétative part de l’affectif pour aboutir à l’affectif. C’est l’intuition qui met l’interprète sur la voie de l’évidence, c’est elle qui lui confirme qu’il l’a rencontrée. D’une certaine façon, même la culture « apprise » a vocation à se transformer en culture intuitive. En cela, on peut dire que chaque expérience auditive nourrit l’intuition. Que l’on écoute un groupe de musicien yiddish, que l’on assiste à une fête tzigane ou que l’on regarde un reportage sur des joueurs de Balalaïka, on fait le plein d’images sonores remplies de références émotionnelles et culturelles. (....) A l’interprète de savoir lire ces références et de trouver dans sa mémoire de quoi en exprimer les subtiles connotations. C’est à ce moment qu’il a besoin de toute son expérience de musicien et de sa culture théorique pour éviter les écueils d’une interprétation qui mettrait sur un même plan Schubert et musique du genre (....) Xavier GAGNEPAIN Extrait : « Du musicien en général... au violoncelliste en particulier », 2001 1/ Comment comprenez vous ce texte de Xavier GAGNEPAIN ? vous direz selon vous, ce qui vous paraît au coeur des préoccupations de l’auteur (10 lignes à 20 lignes). 2/ La prise de position de l’auteur en ce qui concerne l’interprétation vous paraît-elle plutôt ? • plutôt utopique • plutôt inutile • plutôt dangereux • plutôt intéressant • plutot nécessaire • plûtot évident Choisissez le terme le plus voisin de votre opinion, et justifiez votre point de vue par quelques exemples significatifs (30 à 40 lignes). p.18 Annales
EPREUVE DE COMMENTAIRE DE TEXTE SESSION 2014 ROMPRE L’ISOLEMENT DE L’ENSEIGNANT ET DES INSTITUTIONS (1). Le formateur a aussi besoin d’informations, de documents, de critiques sur le monde dans lequel auront à s’exprimer ceux qui reçoivent une formation musicale. Pour être partie prenante des évolutions en cours, la pédagogie musicale doit aussi établir, de maniere concrète, des liens avec des domaines de connaissances extérieurs à la musique elle-même. Elargir le champ de la pratique pédagogique. D’abord et à l’évidence, tout ce qui concerne le geste, le corps, le mouvement doit inévitablement être au premier plan des préoccupations des pédagogues. La danse en outre, qu’elle soit « classique » ou « contemporaine » doit cesser d’être une discipline à part, que l’on tolère aux côtés des matières instrumentales. La danse est plus que toute autre directement concernée par ces préoccupations. Actuellement, dans beaucoup d`écoles de musique, les futurs danseurs (au même titre que les futurs instrumentistes) doivent passer par une ou deux années de formation musicale. On considere donc que des bases sont nécessaires avant d’aborder la danse; mais n’est-ce pas le contraire, ou les deux à la fois? Le futur musicien devrait aborder, commencer par l’expression corporelle, vivre la musique dans son corps des son entree à l’école de musique. Par ailleurs, chacun sait et a pu constater que les pédagogues en musique sont très souvent dépourvus de formation... pédagogique. Ainsi une action dont l’ambition est de donner plus d’efficacité et de « contemporanéité » a l’ensemble de l’appareil d’enseignement musical devra obligatoirement passer par une véritable formation pédagogique. Ceux-ci devraient pouvoir mieux appréhender différentes connaissances issues des sciences humaines et sociales (concepts de pédagogie fondamentale, d’action culturelle, de développement psychologique de l’enfant, etc...). Enfin il n’est plus possible à notre époque qu’un musicien-pédagogue continue d’ignorer l’apport incontestable des disciplines scientifiques au développement de la musique. On peut le regretter ou s’en féliciter: on doit rappeler qu’elles sont autant porteuses de blocages que de possibilités inédites et riches de création. Il n’empêche que les nouvelles technologies, l’esprit et même l’idéologie techniciens et technologiques marquent maintenant toutes les productions musicales. L’informatique, l’audiovisuel, les statistiques, la physiologie, la phoniatrie, l’acoustique, les mathématiques..... deviennent plus que jamais des éléments constitutifs de la pratique, de l’analyse ou de p.19 Annales
l’apprentissage de la musique et de la danse. ll s’agit donc de permettre une mise en commun et une mise à disposition sous des formes pratiques de connaissances multiples. Beaucoup insistent pour que l’on prenne en compte ces domaines dans leur ensemble, en évitant soigneusement l’emergence de nouveaux spécialistes valorisant à l’excès telle préoccupation, certes justifiée mais au détriment de la nécessaire pluridisciplinarité qui, seule, permettra de dépasser la déviation scientiste sans cesse présente dans nos sociétés occidentales marquées par le positivisme. C’est donc des confrontations, des échanges larges d’expériences diverses que réclament des enseignants de toutes origines, montrant ainsi que, si les objectifs respectifs et les questions concrètes à résoudre restent spécifiques. l’ensemble de ces problèmes sont communs à tous les enseignants. Rompre l’isolement. Un des objectifs essentiels est de briser les isolements: isolement de l’enseignant dans sa pratique, isolement des institutions les unes par rapport aux autres. a) L’enseignant ne peut tout savoir et il doit enseigner en fonction de sa propre identité, de sa propre passion de la musique. Cela est possible dans le cadre d’une équipe pédagogique bien conçue et cohérente. Les élèves ne circulent pas assez d’une personne à l’autre. lls apprendraient que chaque démarche peut aller très loin dans sa spécialité si elle n’est pas exclusive. La relativité est inscrite dans la culture du XXe siècle, la musique ne peut plus faire bande à part. L’enseignant pourrait aussi, dans cette équipe, s’appuyer sur des personnes qui ont spécialement réfléchi aux moyens d’évaluer une action: la dialectique du « chemin parcouru », permettant de « se propulser ailleurs ››, remplacerait l’intuition globale, souvent mal explicitée, des objectifs et des difficultés de son enseignement et lui donnerait les moyens de l’analyser. b) L’équipe pédagogique devrait aller de pair avec l’équipe d’institutions. Enseignement général, écoles de musique, associations non seulement ne se prêtent pas main forte mais entrent souvent dans une rivalité néfaste. Des efforts existent: des textes régissent maintenant la collaboration entre le ministère de l’Éducation et celui de la Culture en matière d’enseignement musical. Cela se concrétise en particulier par la mise en place des Centres de Formation de Musiciens Intervenant à l’Ecole. Mais il faudrait s’engager encore plus loin, vers des structures mobiles et attentives aux mutations de la société. Des programmes et des organisations partout identiques ne sont pas indispensables. Des réponses multi formes doivent être données à des demandes nouvelles. Les fonctions de professeur-animateur, de coordinateur, aux côtés des « spécialistes ››, dont le caractère indispensable n’est pas nié ici, deviennent des fonctions essentielles à la vie d’une « société musicale ››, ils ont pour tâche d’imaginer le fonctionnement musical d’un lieu, en mettant en relation tous ses acteurs, toutes ses possibilités, avec une compétence pluridisciplinaire, pluri-ins-titutionnelle, dans une activité multirisque! p.20 Annales
La dynamique dans laquelle il convient de se situer pourrait être la suivante: rendre l’apprentissage musical, dans ses contenus et ses méthodes, accessible à tous; rendre les enseignements « réguliers » et « séculiers ›› complémentaires et non plus antagonistes; dépasser définitivement les oppositions institutionnelles, principalement en créant les lieux de travail et d’échange, en élaborant et réalisant des projets communs. C’est pour beaucoup de pédagogues, la condition pour que l’on ne sanctionne plus les problèmes d’enseignement musical seulement en termes de moyens financiers (toujours insuffisants par définition !) mais bien en imaginant des contenus qui tiendraient compte de la réalité et ainsi d’élaborer des outils plus efficaces, dans le cadre d’une pédagogie inscrite dans le réel. Cette réflexion doit donc se prolonger aussi sur d’autres terrains que celui de la pédagogie. Le formateur est un médiateur qui est placé à la croisée de nombreux chemins. Conscient de cette situation il pourra formuler un enseignement en phase avec la vie artistique, elle-même inscrite comme partie prenante d’un véritable projet de société. 1/ Comment comprenez vous ce texte de Marie-Madeleine KRYNEN ? Vous direz selon vous, ce qui vous paraît au cœur des préoccupations de l’auteur notamment en ce qui concerne la pratique pédagogique (30 lignes à 40 lignes). 2/ Ce texte extrait de la revue n°1 de « l’Institut de Pédagogie Musicale » intitulé « Quel enseignement musical pour demain » a été écrit en 1985 à l’occasion du 1er colloque International de Pédagogie Musical. Les premiers Cefedem ayant été créé dans les années 90, vous direz dans un premier temps comment vous concevez l’importance des formations pédagogiques dans la vie des artistes pédagogues ainsi que les mutations qui en découlent dans l’enseignement initial de la musique au sein des conservatoires, enfin, dans un esprit généraliste, vous pourrez décrire les changements les plus significatifs dans l’apprentissage de la musique en France. N’hésitez pas à justifier votre point de vue par quelques exemples significatifs (20 à 30 lignes). Conseils : Prenez votre temps, vous avez deux heures… Ce sont moins vos connaissances (pédagogiques, philosophiques, ...) qui sont évaluées que votre aptitude à réagir à une idée, à exprimer un point de vue et à le formuler. • Ne cherchez pas à rédiger en fonction de ce que vous pensez que les correcteurs attendent ! p.21 Annales
COMMENTAIRE D’ECOUTE (durée 2 heures) SESSION 2014 Commentaire d’écoute sans partition (30 minutes par oeuvre avec 3 écoutes successives pour chacune des oeuvres, durée 2 heures) : Pour chacune des oeuvres, vous distinguerez : • La structure et la forme • Le plan tonal général • Une analyse des thèmes • La composition de l’oeuvre, la démarche créative propre à ceux-ci • L’oeuvre dans son contexte historique • L’instrumentation • Les caractéristiques stylistiques de l’oeuvre, identifier le compositeur • L’oeuvre dans son contexte historique, ésthétique, culturel, les correspondances éventuelles avec d’autres formes d’art En outre, vous veillerez à étayer cette analyse par les paramètres d’espace, de temps, et de couleurs propres à l’oeuvre et en utilisant les outils suivants (liste non exhaustive) : • Organisation spatiale, organisation rythmique • Relation entre le texte et la musique • Instrumentation / nouvelles technologies • Langage (tonalité, modalité, atonalité) • Timbres Oeuvres proposées : • Sonate en trio, extrait de l’affronde musicale - Allegro - J.S. Bach • Andante, extrait du quatuor avec piano en sol mineur de J.Brahms • Madame rêve - Alain Bashung • Sabilulungan (musique traditionelle balinaise) Conseils : Prenez votre temps, vous avez deux heures... Ce sont moins vos connaissances (pédagogique, philosophiques...) qui sont évaluées que votre aptitude à réagir à une idée, à exprimer un point de vue et à le formuler. Ne cherchez pas à rédiger en fonction de ce que vous pensez que les correcteurs attendent ! p.22 Annales
ANALYSE COMPARATIVE SESSION 2014 Durée de l’épreuve : 4 heures. Les 2 oeuvres sont diffusées 3 fois. Vous disposez de la partition de chacune des 2 oeuvres. A la lecture des deux textes proposés et après écoute d’un enregistrement de leurs interprétation, vous vous attacherez à en dégager les principes d’une analyse comparative. Cette analyse comparée portera sur la structure formelle de ces deux textes comme sur les éléments significatifs constitutifs du langage qui les caractérise et leur principes de développement, entrant dans chacun des processus compositionnels. Puis, au delà des langages et de l’esthétique du temps dans laquelle ces deux textes s’inscrivent, vous tenterez, par le choix d’exemple précis illustrant vos propos, de définir la pertinence de ces éléments significatifs, permettant en regard, de considérer analogies et différences et d’apprécier ainsi - de votre point de vue - ce qui pourrait relever d’une démarche ou attitude compositionnelle voisine. Oeuvres proposées : - Sonate 1 pour violon (fugue) de J.S. BACH - Sonate pour violon de B. BARTOK p.23 Annales
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