FRANCE BÉATRICE FOUCHER DRESSE LE BILAN DES PREMIÈRES ANNÉES DE DS AUTOMOBILES - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 15/05/2020

FRANCE
BÉATRICE FOUCHER DRESSE LE BILAN DES PREMIÈRES ANNÉES DE
DS AUTOMOBILES

  Dans un entretien accordé à L’Argus, la directrice générale de DS Automobiles Béatrice
  Foucher livre son regard sur les cinq premières années de la marque de haut de gamme
  du Groupe PSA et évoque le plan de relance de la marque en Chine. « Nous avons
  enregistré une croissance de 17 % en 2019, en commercialisant plus de 62?000 voitures
  dans le monde. En France, le bilan est même excellent. DS7 Crossback et DS3
  Crossback occupent les deux premières places du segment premium au premier
  trimestre 2020. C’est un résultat assez extraordinaire. Si quelqu’un avait affirmé ça il y a
  cinq ans, alors que la marque n’existait pas, beaucoup de monde aurait rigolé », déclare-t-
  elle.

  Sur le premier trimestre de 2020, « nos livraisons affichent une progression de 20 % par
  rapport à l’an passé. La marque continue de croître grâce au lancement des gammes E-
  Tense sur DS3 Crossback et DS7 Crossback, qui représentent un mix assez important,
  de l’ordre de 25 % à 30 %, selon les mois et les modèles. Ces déclinaisons nous ont
  permis de faire de la conquête », ajoute-t-elle.

  Par ailleurs, Mme Foucher souligne que DS est arrivé en Chine dans une période où la
  croissance du marché commençait à ralentir. « Au même moment, les constructeurs
  nationaux amorçaient leur montée en compétence. Ces mutations réclamaient davantage
  de moyens pour pouvoir rivaliser avec des acteurs déjà installés. Il faut avoir l’humilité de
  considérer que le marché est devenu beaucoup plus compliqué. Mais je n’en reste pas
  moins persuadée que DS a réellement sa place en Chine, non pas en vendant 200?000
  voitures, mais davantage en répondant aux attentes de clients bien ciblés », explique la
  dirigeante. En Chine, la gamme DS s’articule aujourd’hui autour du DS7. « Nous allons
  retravailler notre axe de communication et notre plan marketing. La DS9 sera lancée en
  fin d’année. Cette grande berline raconte une histoire esthétique, celle du luxe à la
  française, mais aussi technologique, puisqu’elle sera animée par un moteur hybride
rechargeable développant jusqu’à 360 ch. Plusieurs autres modèles de la gamme DS
  arriveront, avec cette ambition de raconter son histoire, de réaffirmer la valeur de la
  marque », annonce-t-elle. « Nous avons annoncé que la berline sera ensuite
  commercialisée dans d’autres pays, dont l’Europe, depuis l’usine chinoise », précise
  encore Mme Foucher.

  « Nous allons poursuivre notre développement sur certains marchés, Turquie et Israël,
  sur lesquels nous avons commencé à travailler. La marque n’est pas implantée au Brésil,
  où le potentiel de clients est assez important. Il s’agit d’un marché qui requiert des
  adaptations au niveau des motorisations. Nous ne sommes pas présents non plus en
  Inde. Notre marge de croissance et d’expansion internationale est donc importante. Mais
  l’enjeu n’est pas d’être boulimique. Une marque comme DS se doit avant tout d’avoir un
  ancrage extrêmement qualitatif. Par ailleurs, je continue de pousser la performance de
  DS en Europe, où il y a encore du potentiel, avec l’arrivée des deux nouvelles versions
  électrifiées. Au final, la part des ventes entre l’Europe et l’international sera juste le fruit
  de notre travail et de notre crédibilité », explique enfin Béatrice Foucher.
  Source : LARGUS.FR (14/5/20)

  Par Alexandra Frutos

CITROËN DONNE LE TOP DÉPART DE SA STRATÉGIE
D’ÉLECTRIFICATION SUR LE SEGMENT DES UTILITAIRES LÉGERS
AVEC LE Ë-JUMPY

  Citroën donne le top départ de sa stratégie d’électrification sur le segment des utilitaires
  légers avec le ë-Jumpy, dont la commercialisation interviendra au second semestre. Les
  Jumper (fin 2020) et Berlingo Van (2021) électriques seront lancés dans la foulée.

  Comme prévu à l’origine, le ë-Jumpy, cousin du Vivaro-e également en phase de
  commercialisation, repose sur une double offre en termes d’autonomie. Les clients
  peuvent opter pour une version à 230 kilomètres équipée d’une batterie de 50 kWh
  disponible sur les silhouettes XS, M et XL, ou pour une proposition à 330 kilomètres
  s’appuyant sur une batterie de 75 kWh uniquement disponible sur les offres M et XL. A
  noter que les valeurs annoncées sont issues du protocole d’homologation WLTP.

  Cette électrification du Jumpy n’a pas d’impact sur les capacités du véhicule dans la
  mesure où les batteries sont logées dans le châssis. La déclinaison XS, longue de 4,60
  mètres, affiche ainsi un volume de chargement pouvant aller jusqu’à 5,1 m3 et une
  charge utile de 1 000 kg en mode Standard et de 1 275 kg en mode Majorée. En version
  XL de 5,30 m, le ë-Jumpy peut accueillir jusqu’à 6,6 m3 de marchandises, là aussi avec
  une charge utile maximale de 1 275 kg. A noter que les versions M et XL en pack 75 kWh
  ne sont déclinés qu’en charge utile Standard de 1 000 kg. Quant à la capacité de
  remorquage, elle peut atteindre une tonne sur l’ensemble de la gamme.

  Le moteur proposé développe 136 ch pour un couple de 260 Nm. Afin de préserver
  l’autonomie, la vitesse maximale est bridée à 130 km/h. Qui dit électrique, dit évidemment
  choix dans le monde de conduite avec trois propositions : Normal pour le quotidien, Eco
  pour optimiser la consommation – cela implique certaines fonctions en mode dégradé
comme le chauffage, l’air conditionné et le couple moteur –, et Power pour plus de
  performance lorsque le poids du véhicule est élevé.

  Il faut compter jusqu’à 23 heures pour charger la batterie de 75 kWh avec une prise
  standard, 11h20 avec une wallbox de 7,4 kW, 7 heures lorsque celle-ci grimpe à 11 kW,
  et enfin 45 minutes pour atteindre 80 % de la capacité avec un chargeur rapide de 100
  kW, encore peu répandu. Ces temps sont logiquement plus courts avec la batterie de 50
  kWh, par exemple de 4h45 avec une wallbox de 11 kW. Citroën propose des applications
  smartphone (My Citroën et Charge My Car de Free2Move) pour accompagner ses clients
  sur le sujet.

  En termes d’équipements, la gamme du ë-Jumpy est calquée sur celle du Jumpy
  thermique avec 4 finitions au programme (Control, Club, Driver et CityVan). Le véhicule
  est par ailleurs éligible aux nombreuses aides à la conduite comme l’affichage tête haute,
  l’aide au démarrage en pente, la caméra de recul ou le système de surveillance d’angle
  mort.
  Source : JOURNALAUTO.COM (14/5/20)

  Par Alexandra Frutos

HERVÉ GUYOT ESTIME QUE LA FRANCE DOIT TIRER PROFIT DE
L’ARRIVÉE DU VÉHICULE ÉLECTRIFIÉ

  Ancien directeur de la stratégie de Faurecia, Hervé Guyot a remis au gouvernement à la
  fin du mois de mars un rapport, encore non-publié, sur la compétitivité de l’industrie
  automobile en France et la relation donneurs d’ordre et sous-traitants. Désormais senior
  advisor au sein du cabinet Oliver Wyman, M. Guyot estime notamment que l’Hexagone
  doit tirer profit de l’arrivée du véhicule électrifié.
Avant de parler de relocalisations, M. Guyot explique qu’il « s’agit d’abord de conserver la
très grosse partie des composants et véhicules actuellement produits, qui relèvent du
segment C et au-delà ». « Ce sont les SUV tels que les Peugeot 3008 et 5008, ainsi que
les véhicules utilitaires, qui présentent un niveau de valeur ajoutée élevé. Les moteurs et
boîtes de vitesses thermiques représentent également d’importants volumes de
production en France. Mais dans le même temps, la France bénéficie d’une opportunité
majeure, qui consiste à tirer parti de l’électrification et de la digitalisation en cours des
véhicules. D’ici à 2030, on estime que 20 % à 30 % des véhicules vendus seront à
batterie électrique. A un tel niveau de ventes, on peut considérer qu’il sera plus rentable
de disposer de chaînes de production dédiées au véhicule électrique, et non plus produire
les véhicules électriques sur les mêmes chaînes de production que les versions
thermiques, comme ce que fait par exemple actuellement le groupe PSA. Cela signifie
que des modèles comme la Peugeot 208 électrique sont produits hors de France, sur les
mêmes chaînes que les versions thermiques. Or, sur les véhicules électriques, la part de
la main d’œuvre est plus faible et le temps d’assemblage réduit par rapport au thermique.
Par conséquent, les écarts relatifs de compétitivité qui pèsent sur les marges sont moins
importants. C’est pourquoi il faut absolument localiser l’intégralité des véhicules
électriques en France », démontre-t-il.

Il ajoute qu’il y a la question de la localisation des batteries, qui sont des composants
essentiels compte tenu de leur poids dans la valeur totale du véhicule, mais précise qu’il
parle également des moteurs électriques, des onduleurs, de l’électronique de puissance
et également des boîtes de vitesses pour les versions hybrides. « Toutes ces productions
seront, là encore, fortement automatisées, ce qui rendra les écarts relatifs de
compétitivité de la France moins importants. Il est donc nécessaire d’accompagner
fortement la recherche et développement et de pousser les acteurs à localiser en France
une partie significative de ces chaînes de traction. C’est grâce au croisement entre les
activités traditionnelles thermiques et ces nouvelles solutions que la France pourra
bénéficier d’activités automobiles importantes en France dans le futur », détaille-t-il.

M. Guyot indique par ailleurs qu’il croit beaucoup à l’hydrogène, « solution, qui
s’appliquera à plus long terme, aux poids lourds et aux véhicules plus haut de gamme tels
que certains SUV, avec un démarrage estimé entre 2027 et 2030 ». « Il faut également se
préparer à cette alternative à la batterie, qui a beaucoup de sens à mes yeux. Nous
sommes bien partis en France, grâce à plusieurs de nos équipementiers comme Faurecia
et Michelin, ainsi que Plastic Omnium. Côté constructeurs, ce sont les Asiatiques, Toyota
et Hyundai en tête, qui sont les plus avancés sur le sujet. Mais nos deux constructeurs
français commencent à regarder sérieusement le sujet », estime-t-il.
Evoquant les SUV, dont le bilan CO2 est critiqué, M. Guyot rappelle que beaucoup de
  véhicules de loisir sont produits en France, où ils créent de l’emploi. « Les versions
  hybrides rechargeables de ces modèles pourront donc permettre de créer de l’emploi
  supplémentaire dans notre pays, mais il faut pour cela soutenir cette technologie comme
  le fait l’Allemagne. Les aides ne sont, pour l’heure, réservées qu’aux véhicules
  électriques. Je pense qu’il faudrait aussi accompagner les véhicules hybrides, dont on
  pense qu’ils représenteront d’ici à 2030 une part significative des ventes de véhicules
  électrifiés (véhicules à batterie électrique et véhicules hybrides) », préconise-t-il.
  Source : USINENOUVELLE.COM (14/5/20)

  Par Alexandra Frutos

EUROPE
NISSAN LANCE UN RÉSEAU DE RÉPARATEURS AGRÉÉS INFINITI EN
EUROPE

  Nissan lance un réseau de réparateurs agréés pour sa marque premium Infiniti, qui s’est
  retirée d’Europe en début d’année.

  “Localisés dans toute l’Europe occidentale et centrale de manière stratégique, plus de
  150 sites ont été sélectionnés et formés pour accompagner les propriétaires Infiniti
  existants avec toutes les exigences de la marque en matière de maintenance, de
  réparation et de garantie”, indique Nissan.

  “Environ 90 % de ce réseau après-vente est constitué de réparateurs agréés déjà
  partenaires de la marque Nissan”, précise le constructeur.

  “Nissan est fier de soutenir la création du réseau de Réparateurs Agréés Infiniti,
  permettant aux propriétaires à travers l’Europe de continuer à bénéficier d’un réseau de
  professionnels hautement qualifiés pour tous leurs besoins d’entretien, de réparation et
  de garantie”, ajoute de son côté Jean-Christophe Mercier, vice-président de l’activité
  après-vente de Nissan Europe.
  Source : AUTO PLUS (14/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

KIA A DE GRANDES AMBITIONS DANS L’ÉLECTRIQUE EN EUROPE

  Fort d’une gamme zéro émission constituée du e-Niro et du e-Soul, Kia a annoncé, pour
  le premier trimestre de 2020, des ventes record de modèles électriques en Europe.

  Entre janvier et mars, ses ventes de de V.E ont augmenté de 75 %, à 6 811 unités, soit 6
  % de son volume total.

  Cette montée en puissance est vouée à s’accélérer au cours des prochaines années.
  L’ambition de Kia est en effet d’atteindre 500 000 ventes de véhicules électriques par an
dans le monde d’ici à 2026, dont 20 % seront réalisées en Europe. De nouveaux modèles
  seront lancés, le catalogue mondial de Kia devant se composer de 11 véhicules purement
  électriques en 2025.

  En Europe, Kia va accueillir, en 2021, le premier véhicule électrique nouvelle génération
  de la marque. Le constructeur évoque un desgin “à mi-chemin entre le véhicule de
  tourisme et le SUV” et promet une autonomie de plus de 500 kilomètres avec un temps
  de charge inférieur à 20 minutes via une borne haute puissance.

  “De nombreux nouveaux véhicules électriques de Kia seront proposés en Europe. Cette
  région constitue actuellement le point focal de la croissance des ventes de ce type de
  véhicules à l’échelle mondiale”, précise Emilio Herrera, directeur des opérations de Kia
  Motors en Europe. Le constructeur proposera ainsi pour chaque nouveau modèle
  européen au moins une variante électrifiée, qu’elle soit hybride, hybride rechargeable ou
  électrique.
  Source : JOURNAL AUTOMOBILE

  Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS
L’USINE TESLA DE FREMONT AUX ETATS-UNIS POURRAIT ROUVRIR
DÈS LA SEMAINE PROCHAINE

  Les autorités californiennes ont indiqué que l’usine Tesla de Fremont, aux Etats-Unis,
  “pourrait rouvrir dès la semaine prochaine”, mais sous certaines conditions sanitaires,
  après un assaut juridique d’Elon Musk et le soutien du président des Etats-Unis.

  Dans une série de tweets, les autorités du comté d’Alameda — qui avaient mis un veto à
  la reprise de l’usine Tesla dès le début mai — expliquent qu’après la présentation d’un
  plan de remise en service tenant compte des exigences sanitaires liées à la pandémie de
  Covid-19 et “des discussions productives avec les représentants de Tesla”, elles ont
  accepté une remise en route des chaînes de montage “en préparation à une possible
  réouverture dès la semaine prochaine”.

  Ce feu vert s’accompagne toutefois de toute une série de conditions, en particulier tenir
  compte des modifications au plan de reprise demandées par les services de santé du
  comté et que les indicateurs de santé publique restent stables ou s’améliorent.

  Les autorités précisent que la police locale sera chargée de s’assurer que “Tesla applique
  bien les mesures de distanciation sociale, et que les mesures sanitaires sur lesquelles les
  parties se sont accordées sont bien en place pour assurer la sécurité des travailleurs
  tandis qu’ils se préparent à reprendre une production normale”.
  Source : AFP (14/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

MEXIQUE
LE MEXIQUE REPOUSSE AU 1ER JUIN LE REDÉMARRAGE DE SON
INDUSTRIE AUTOMOBILE

  Le Mexique a repoussé de deux semaines la date à laquelle les usines automobiles
  pourront reprendre leur activité après l’arrêt imposé par la pandémie de coronavirus.

  Le gouvernement avait pourtant annoncé, ce mercredi 13 mai, la réouverture des sites à
  partir du lundi 18 mai et avait publié un décret en ce sens au Journal Officiel.

  Dans ce contexte de confusion, General Motors a fait savoir qu’il n’était pas en mesure
  d’annoncer une date de reprise de son activité industrielle au Mexique.

  L’Association mexicaine des équipementiers (National Autoparts Industry) a, pour sa part,
  indiqué qu’elle conservait la date du 18 mai comme officielle et que les fournisseurs
  reprendraient leurs opérations “conformément au décret publié au Journal Officiel”.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS (14/5/20)

  Par Juliette Rodrigues

RUSSIE
LA RUSSIE S’EST HISSÉE À LA DEUXIÈME PLACE DES MARCHÉS
AUTOMOBILES EUROPÉENS EN AVRIL

  La Russie, malgré une baisse de 70 % de ses ventes de voitures en avril (à quelque 34
  000 unités, hors VUL), s’est hissée à la deuxième place du classement des marchés
  automobiles européens le mois dernier.

  L’Allemagne s’est classée au premier rang, avec 120 840 voitures écoulées (-61,1%) ; et
  la France, troisième, avec 20 997 unités vendues (- 88,8 %).

  Le Royaume-Uni, avec 4 121 voitures vendues (- 97,3 %), s’est classé quatrième et a
  affiché son plus mauvais résultat depuis 1946. L’Italie a clos le TOP 5 des constructeurs
  européens, avec 4 279 voitures écoulées (- 97,6 %)
  Source : AUTOSTAT (15/5/20)

  Par Juliette Rodrigues
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