FRANCE CITROËN LANCE L'AMI, UN MINI-VÉHICULE CITADIN ÉLECTRIQUE BON MARCHÉ
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 28/02/2020 FRANCE CITROËN LANCE L’AMI, UN MINI-VÉHICULE CITADIN ÉLECTRIQUE BON MARCHÉ Citroën a présenté le 27 février à Paris un nouveau véhicule économique électrique baptisé Ami, ultra-compact et utilisable sans permis, qui entend se faire une place dans les nouvelles solutions de mobilité urbaine aux côtés des vélos et trottinettes électriques. « C’est un véhicule vraiment pour tous », a expliqué Vincent Cobee, directeur général de la marque aux chevrons, en présentant ce qu’il a désigné comme « un nouveau concept de mobilité ». Citroën affiche des tarifs plancher pour sa nouvelle offre : Outre une vente au comptant à partir de 6 000 euros (bonus écologique de 900 euros déduit), l’Ami pourra être loué pour 19,99 euros par mois, après un premier apport de 2 644 euros, ou bien loué à l’usage, comme une trottinette, à partir de 26 centimes la minute sur l’application Free2Move. Véhicule sans permis, il sera accessible dès 14 ans en France (et 16 ans en moyenne dans les pays européens). Le modèle, dont le nom fait référence à l’ancienne berline compacte « Ami 6 » des années 1960 et 1970, a l’allure d’un petit cube sur roues au style anti-conformiste, avec de grandes fenêtres et un toit vitré de série. Long de seulement 2,41 mètres pour 1,39 mètre de largeur, il peut transporter deux personnes assises côte à côte. Le quadricycle léger sera disponible dans une couleur de caisse unique, un bleu tirant sur le gris, personnalisable avec des stickers. L’Ami, inspiré de l’Ami One Concept présenté l’an dernier au Salon de Genève, peut se brancher sur une prise classique à domicile ou sur une borne dédiée. La batterie, qui offre une autonomie de 70 km, est rechargeable en trois heures. Une des grandes nouveautés sera la possibilité de réaliser l’achat complètement en ligne et d’être livré à domicile par un conseiller qui en expliquera l’utilisation. Un partenariat, original pour le secteur automobile, a été signé avec le groupe de distribution Fnac Darty, qui commercialisera le véhicule dans ses magasins et sur ses boutiques en ligne fnac.com et darty.com, en plus du réseau traditionnel de concessionnaires Citroën.
L’ouverture des commandes est prévue le 30 mars en France et les premières livraisons du véhicule, produit dans la nouvelle usine PSA de Kénitra au Maroc, à partir de juin. Source : AFP, COMMUNIQUE DE PRESSE CITROEN (27/2/20) Par Alexandra Frutos QUELLE ÉVOLUTION DU PARC EN CIRCULATION DEPUIS LA MISE EN PLACE DES VIGNETTES CRIT’AIR ? Le Commissariat général au développement durable (CGDD, rattaché au ministère de la Transition écologique) a souhaité connaître l’évolution du parc en circulation depuis la mise en place des vignettes Crit’Air, lancées en 2017 à Paris. D’après les constatations du CGDD, « ce sont les voitures relevant de la vignette Crit’Air 2 qui sont les plus nombreuses dans le parc, suivies des Crit’Air 3. Ces deux catégories représentent 6 véhicules en circulation sur 10. Il s’agit de véhicules diesel dans 72 % des cas ». Les voitures à essence immatriculées à partir de 2011 sont plus fréquentes que les modèles diesel immatriculés entre 2001 et 2006 : les Crit’Air 1 représentent « 18 % des voitures en circulation », les Crit’Air 4 environ 11 %. La catégorie la plus vertueuse, dite Crit’Air 0 et réservée aux voitures électriques, ne correspond qu’à 0,3 % des vignettes délivrées. Il apparait par ailleurs que l’essentiel des kilomètres parcourus l’est avec un véhicule diesel : « En 2018, les voitures ont parcouru 470 milliards de kilomètres, dont 40 % ont été effectués par des véhicules éligibles à la vignette Crit’Air 2 et 28 % par des Crit’Air 3 », explique le CGDD. De surcroît, « les catégories Crit’Air 2 sont constituées de véhicules diesels récents qui circulent beaucoup (18 900 km annuels) et de véhicules à essence moins récents qui circulent peu (8 600 km) », indique encore le Commissariat. Le CGDD considère comme anciens et particulièrement polluants les véhicules classés Crit’Air 3, 4 et 5 et non classés. Ils représentent 48 % du parc total en circulation, mais aussi 55 % du parc « dans les communes rurales isolées ». Même dans les agglomérations, ces véhicules sont loin d’avoir disparu : ils représentent encore presque 10 % des voitures qui roulent à Valence Romans Agglo, 8,8 % à Saint-Etienne Métropole, etc. Or, « si le rythme de renouvellement du parc reste identique à celui de 2018, il faudra environ neuf ans pour que l’ensemble des voitures classées Crit’Air 3, 4, 5 et non classées ne soient plus en circulation », précise le CGDD. Le rythme actuel de renouvellement est en effet accéléré par la prime à la conversion : 254 654 autos sont parties à la démolition en échange de l’achat d’un véhicule plus vertueux en 2018, 350 296 en 2019. Un coup de pouce au rythme normal de renouvellement des voitures en circulation, qui est d’environ 1,1 million par an. Le CGDD indique d’ailleurs que, si le rythme redevient ce qu’il était avant les coups de pouce étatiques, « il faudra environ onze ans » pour se débarrasser des véhicules les plus anciens. Source : LARGUS.FR (27/2/20) Par Alexandra Frutos
RENAULT RETAIL GROUP (RRG) PRÉVOIT DE REDIMENSIONNER SES ACTIVITÉS EN FRANCE Dans un contexte de profonde mutation du marché automobile et d’évolution constante des besoins clients, Renault Retail Group (RRG) a présenté en Comité Social et Economique Central, le 27 février, son projet d’évolution de périmètre en France à horizon 2024. Pour assurer une croissance et une profitabilité durables, RRG a construit un projet autour de trois enjeux : préparer l’avenir en s’adaptant aux nouveaux modes de consommation, notamment la digitalisation du parcours client, adapter son périmètre pour concentrer les investissements et accompagner la croissance de ses activités, et préserver les emplois et la représentativité des marques du groupe Renault sur le territoire français. En France, le projet comporte la cession de 10 établissements et la vente immobilière du site RRG de Grenelle (Paris). Le groupe a identifié, avec l’appui de la direction commerciale France de Renault, des repreneurs fiables et robustes – commercialisant déjà les marques du groupe – permettant une poursuite de l’activité et un maintien des emplois. Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (27/2/20) Par Alexandra Frutos LE CNPA ESTIME QUE LA PRIME À LA CONVERSION PROFITE SURTOUT AUX MÉNAGES URBAINS LES PLUS FAVORISÉS Victime de son succès, avec plus de 350 000 chèques signés, soit 100 000 de plus que l’année précédente, et 820 millions d’euros versés en 2019 (contre 596 millions d’euros initialement prévus), la prime à la conversion a été victime de son succès. D’ailleurs, le 1er août 2019, les conditions d’attribution de cette aide d’Etat ont déjà été largement restreintes. « Depuis cette date, près de 95 % des véhicules acquis grâce à la prime sont des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou classés Crit’Air 1. Or cette part n’était que de 5 % l’année précédente », observe Francis Bartholomé, président du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile). Un changement radical dans le profil des véhicules concernés par la prime. Dans ces 95 %, la part du thermique demeure certes encore majoritaire, à 86 %. Mais ce sont forcément des motorisations à essence, estampillées Crit’Air 1, donc des véhicules qui ne sont généralement pas des entrées de gamme. Et surtout, l’électrique gagne du terrain, avec 13 % de part. Des véhicules toujours en moyenne 30 % plus chers que leur équivalent à moteur thermique. Reste l’hybride rechargeable, encore plus coûteux et qui, avec 0,7 % de part, peine toujours à séduire. « Nous savons tous que le dispositif coûte bien plus cher que prévu. On peut se demander, au vu de ce changement radical de profil des véhicules qui en bénéficient, s’il n’a pas été intentionnellement détourné de son objet initial, un dispositif à visée sociale et
environnementale, pour devenir une aide aux ménages urbains les plus favorisés », s’interroge M. Batholomé. Regroupant près de 140 000 entreprises et 500 000 emplois, le CNPA souhaiterait que les pouvoirs publics mènent « une réflexion plus globale sur les dispositifs de soutien au renouvellement du parc automobile ». « L’achat d’une nouvelle voiture pourrait n’être qu’un moyen parmi d’autres, peut-être plus économiques. Une aide pourrait par exemple accompagner les réparations, afin de permettre aux propriétaires de conserver leur voiture, tout en la rendant moins polluante », souligne M. Bartholomé. Source : PARISIEN (28/2/20) Par Alexandra Frutos ALLEMAGNE CORONAVIRUS : LE VDA ABAISSE SA PRÉVISION POUR LE MARCHÉ CHINOIS La Fédération de l’industrie automobile allemande (VDA), qui tablait sur une contraction de 2 % du marché automobile chinois en 2020 avant l’épidémie de coronavirus, a ajusté sa prévision. Elle s’attend désormais à un recul de 7 %, a indiqué la nouvelle présidente de l’organisation, Hildegard Müller, lors d’une conférence de presse. « Le début de l’année était faible », a déclaré Mme Müller. Les ventes ont baissé de 20 % en janvier et elles ont plongé de 92 % sur les quinze premiers jours de février, selon les associations chinoises du secteur. « Nous ne pouvons pas attendre une reprise rapide », a ajouté Mme Mûller. « Le coronavirus gèle le plus important marché automobile mondial », a pour sa part commenté l’expert allemand du secteur automobile Ferdinand Dudenhöffer. Si les baisses de production liées aux difficultés d’approvisionnement « peuvent être rattrapées », « la baisse de la croissance et l’absence de demande sont des effets persistants », a-t- il estimé. La faiblesse du marché chinois – déjà une réalité en 2019, avec une baisse de près de 10 % des ventes sous l’effet des conflits commerciaux – expose surtout les constructeurs et équipementiers allemands, qui réalisent 35% de leur chiffre d’affaires en Chine, à de « grands risques », juge M. Dudenhöffer. Il prévoit de son côté un recul de 8 % des ventes en Chine cette année, à 19,3 millions de voitures. Ailleurs dans le monde, le VDA s’attend à une baisse de 3 % de la demande sur les marchés européen et américain. Il prévoit une baisse de 3 % du marché automobile mondial cette année. Source : AUTOMOBILWOCHE (27/2/20), AFP (27/2/20) Par Frédérique Payneau BRÉSIL L’USINE GENERAL MOTORS DE GRAVATAI AU BRÉSIL A PRODUIT
SON 4 MILLIONIÈME VÉHICULE La production cumulée de l’usine General Motors de Gravataí au Brésil a franchi la barre des 4 millions de véhicules depuis son inauguration, le 20 juillet 2000. Le site fonctionne actuellement avec trois équipes et produit plus de 60 voitures par heure. “Notre usine de Gravataí est la plus productive du groupe. Elle fabrique notamment notre modèle le plus vendu en Amérique du Sud, l’Onix”, souligne Marina Willisch, directrice générale de la Communication de General Motors pour l’Amérique du Sud. L’usine de Gravatai a démarré son activité avec la production de la Chevrolet Celta. En novembre 2019, General Motors y a installé une nouvelle ligne d’assemblage dotée de nouvelles technologies de production pour les nouvelles Onix (bicorps) et Onix Plus (berlines). Source : AUTOMOTIVE BUSINESS (27/2/20) Par Juliette Rodrigues CORÉE DU SUD CORONAVIRUS : HYUNDAI A FERMÉ SON USINE D’ULSAN APRÈS LE CONTRÔLE POSITIF D’UN EMPLOYÉ Hyundai a annoncé la fermeture de son usine d’Ulsan en Corée du Sud après qu’un employé a été testé positif au nouveau coronavirus. L’usine d’Ulsan fabrique des SUV tels que les Palisade, Tucson, Santa Fe et Genesis GV80. La fermeture du site est un nouveau revers pour Hyundai, qui avait progressivement repris son activité en Corée après des problèmes d’approvisionnement dus à l’épidémie. La Corée du Sud est le second foyer de coronavirus après le Chine, avec 2 022 personnes infectées à ce jour. “Nous avons également placé en quarantaine des collègues qui avaient été en contact avec l’employé infecté”, a ajouté Hyundai. Le constructeur pas indiqué de date de reprise de l’activité à Ulsan. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (28/2/20) Par Juliette Rodrigues ETATS-UNIS L’USINE FCA DE WINDSOR PASSERA DE TROIS À DEUX ÉQUIPES À PARTIR DE FIN JUIN Fiat Chrysler Automobiles a indiqué que son usine d’assemblage de Windsor, aux Etats- Unis
, repasserait à un fonctionnement traditionnel en deux équipes, au lieu de trois, à partir du 29 juin 2020. FCA a précisé que cette mesure, qui entraînera la suppression de 1 500 postes de travail, s’inscrivait dans le cadre de l’arrêt de la fabrication du monospace Dodge Grand Caravan au mois de mai. “Nous allons mettre tout en oeuvre pour replacer les employés concernés par cette mesure à des postes fixes au fur et à mesure des disponibilités. Nous mettrons également en place un programme de départs en retraite pour les employés éligibles”, a ajouté FCA. Le Dodge Grand Caravan a été le monospace le plus vendu aux États-Unis l’année dernière, avec 122 648 unités écoulées. La FCA a déclaré qu’elle “mettra tout en œuvre pour placer les employés horaires mis à pied pour une durée indéterminée dans des postes à temps plein ouverts dès qu’ils seront disponibles en fonction de l’ancienneté et offrira des forfaits de retraite aux employés éligibles”. Source : AUTOMOTIVE NEWS (27/2/20) Par Juliette Rodrigues ROYAUME-UNI ASTON MARTIN A CREUSÉ SES PERTES L’AN DERNIER Aston Martin a annoncé pour l’année 2019 une perte nette de 113,2 millions de livres (133 millions d’euros), multipliée par près de deux, et un chiffre d’affaires de 997,3 millions de livres (1,17 milliard d’euros), en recul de 9 %. Ses ventes de voitures ont également baissé de 9 %, à 5 862 unités. « 2019 a été une période extrêmement difficile » pour le constructeur, a reconnu son directeur général, Andy Palmer, qui avait déjà prévenu que l’entreprise ne pourrait pas tenir ses objectifs financiers. Le constructeur de voitures de luxe, dont le directeur financier Mark Wilson va quitter son poste prochainement, traverse une mauvaise passe depuis plusieurs trimestres, avec une chute de son activité qu’il n’arrive pas à enrayer, associée à une baisse du prix de vente moyen de ses bolides. Il espère toutefois se relancer grâce au plan de sauvetage conclu en janvier avec le milliardaire canadien de la F1, Lawrence Stroll. M. Palmer veut jouer encore davantage sur la carte du luxe et la rareté en limitant la production pour augmenter les prix et en réduisant les stocks chez les concessionnaires. Le constructeur mise parallèlement beaucoup sur le DBX, qui le fera entrer sur le marché des tout-terrain de loisir, mais il a décidé de repousser ses investissements dans les véhicules électriques, ce qui a déjà occasionné un manque à gagner de 39 millions de livres.
Par ailleurs, Aston Martin a fait état de quelques perturbations dans sa chaîne d’approvisionnement de pièces détachées en provenance de Chine, mais il a assuré que cela n’avait pas d’impact sur sa production et qu’il disposait de suffisamment de composants jusqu’à fin mars. Le constructeur pense toutefois que l’épidémie de coronavirus pourrait peser sur la demande en Chine, son marché qui croît le plus vite et a représenté 9 % de ses ventes en volume l’an dernier. Source : AFP (28/2/20) Par Frédérique Payneau RUSSIE LE GROUPE VOLKSWAGEN A ENREGISTRÉ UN NOUVEAU RECORD DE PRODUCTION EN RUSSIE L’AN PASSÉ Le groupe Volkswagen a produit 214 000 véhicules en Russie l’an passé, en hausse de 7 %, enregistrant ainsi un nouveau record. Dans le détail, l’usine de Kaluga a fabriqué 150 000 voitures en 2019 (+ 5 %), et celle de Nijni Novgorod en a assemblé 64 000 (+ 13 %). Les exportations du groupe vers l’Europe et les pays de la CEI, depuis la Russie, ont par ailleurs augmenté de 23 % l’an passé, à 24 600 unités. Source : AUTOSTAT (28/2/20) Par Juliette Rodrigues
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