GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours

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GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
DOSSIER DE PRESSE MARS 2019

      GORÉE – REGARDS SUR COURS
                              CONTRE VENTS ET MARÉES
                                               29/30/31 MARS 2019
                                                    DE 11H À 19 H

                    Pour sa douzième édition, Gorée - Regards sur Cours
              ouvrira les portes d’une cinquantaine de maisons pour présenter,
                comme à son habitude, des artistes de différentes disciplines
             ainsi qu’une exposition phare consacrée à deux artistes sénégalais
                 internationalement reconnus : Soly Cissé et Camara Gueye.
     La manifestation est placée cette année sous le thème de “Contre Vents et Marées“.

I                                                           F
  nitiée et organisée par des Goréens de souche et de            idèle à sa tradition de présenter, dans une cinquantaine
  cœur, la manifestation Gorée – Regards sur Cours compte        de maisons ouvertes au public, les œuvres d’artistes
  désormais parmi les événements artistiques majeurs             connus ou inconnus, Gorée – Regards sur Cours sera
du Sénégal et se déroulera sur trois jours, les 29, 30       placée cette année sous le thème “Contre Vents et Marées“.
et 31 Mars 2019. Elle doit sa vitalité à la passion d’une
poignée de bénévoles pour leur île et pour l’art.

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GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
CONTRE VENTS ET MARÉES, UN THÈME INSPIRANT
Cette métaphore, qui fait allusion au marin bravant marées           En wolof, l’expression “Naq réerul Boroom“ signifie “La
et vents contraires pour faire avancer son bateau, est               victoire est au bout de l’effort“.
particulièrement adaptée au statut insulaire de Gorée. Elle est      Ce thème fut d’ailleurs particulièrement inspirant, car il
à l’image de l’homme debout surmontant les obstacles de la           suscita nombre de candidatures parmi lesquelles furent
vie, ce qui est le fondement même de la condition humaine.           choisis une soixantaine de plasticiens, peintres, sculpteurs,
Elle peut aussi être l’image de l’artiste face à sa création, face   photographes, designers et bijoutiers.
aux défis du monde de l’art et au défi de la mondialisation.

                                   L’ESPRIT DE GORÉE-REGARDS SUR COURS
Gorée – Regards sur cours est née de l’imagination de                Gueye qui y revinrent fidèlement années après années. Ces
Marie-José Crespin qui a eu l’idée, simple et évidente, de           derniers seront présents lors de cette nouvelle édition avec
demander aux habitants de Gorée d’ouvrir leurs cours                 deux expositions majeures.
pendant trois jours à des artistes. Comme toutes les idées           Gorée – Regards sur Cours propose également une visite
justes, elle a fonctionné, dans une ambiance joyeuse dont            exceptionnelle de l’île : tout en découvrant des expositions
la manifestation ne s’est pas départie depuis 2003.                  d’art plastique, chacun a le privilège d’entrer dans l’intimité
Pendant trois jours une atmosphère festive règne sur l’île, avec     des cours des maisons à l’architecture métissée de l’époque
des fanfares, des danseurs et des animations, tandis que des         coloniale, sur un site unique inscrit au Patrimoine mondial de
milliers de visiteurs parcourent ses ruelles à la découverte         l’Unesco.
des cours de maisons où sont exposées les œuvres.                    Regards sur Cours alterne désormais avec la Biennale de
Véritable vivier de jeunes talents, la manifestation accueille       Dakar, et est organisée       en partenariat avec la Mairie de
aussi depuis ses origines des plasticiens confirmés qui,             Gorée, avec le concours de la Liaison Maritime Dakar Gorée
pour certains comme Ousmane Mbaye, y présentèrent leurs              et celle du Port Autonome de Dakar.
premières expositions, ou encore Soly Cissé et Camara

                           EXPOSITION PHARE : SOLY CISSÉ ET CAMARA GUEYE

UNE INSTALLATION DE SOLY CISSE
“La victoire au bout de l’effort“ sied particulièrement à Soly
Cissé dont les dernières créations témoignent de son combat
sur la vie mené ces trois dernières années, devenant lui même
une de ces créatures qu’il libère de ses fonds noirs.
Le rapport entre apparence et réalité est central dans l’œuvre
de Soly Cissé. Lorsque ses mains d’enfant grattaient les
radiographies — que son père rapportait parfois du travail —
pour peupler cet espace “magique“ et réparer un radius ou
un tibia fracturé, était-ce un acte de guérison ? Quel pouvoir
l’image renferme-t-elle ? L’image émerge-t-elle de la réalité
ou la réalité de l’image ?
Il y a un an, Soly Cissé dévoilait son “Champ de Coton“,
installation publique exposée par la Fondation Dapper dans
le cadre du OFF de la Biennale de Dakar : un véritable champ
de plantes de coton sculptées avec une délicatesse qui nous
préparait presque à voir les tiges ployer sous le vent. Une fois
travaillé par l’artiste, le métal conserve son aspect brut et sa
couleur brune et rougeâtre ; il rend un puissant hommage
à l’arrachement de millions d’hommes et de femmes à leur
liberté, à leur dignité et à leur terre.

                                                                2 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
SOLY CISSE Gorée – Regards sur Cours rend aujourd’hui              jamais présentée par Soly Cissé. Un travail de plusieurs
hommage à la trajectoire unique d’un homme voué à son art,         années, tenu secret. De très rares privilégiés, dont le regretté
capable de travailler des jours et des nuits d’affilée sans se     Ousmane Sow, avaient visité l’atelier de soudure métallique
nourrir ni dormir, et dont le caractère libre et audacieux nous    de l’artiste, mais la surprise est totale pour le grand public : le
interdit de l’enfermer dans un médium. Car Soly Cissé est          peintre est passé maître d’un nouveau médium.
avant tout connu et reconnu en tant que peintre.
                                                                   Cinq ans plus tard, l’artiste est non seulement reconnu pour
Or voilà que le 12 mai 2014, un véritable coup de théâtre se       ses dessins, ses peintures, et ses sculptures, mais égale-
joue à l’ouverture de l’exposition “Univers“ dans la cour de       ment pour ses installations. Il s’apprête une fois de plus à
l’Hôtel de Ville de Dakar : le public, venu nombreux, n’en croit   nous surprendre avec sa toute dernière création originale :
pas ses yeux. D’où viennent les géants de métal qui peuplent       nous sommes prévenus nous dit Salimata Diop qui participera
soudain l’esplanade ? Les créatures paradent, terrifiantes et      à l’organisation de cette exposition. Elle s’était déjà investie
moqueuses du haut de leurs deux ou trois mètres de haut,           lors des derniers Regards sur Cours avec une intégration
fiers enfants des mythologies et des contes du monde entier.       remarquée d’œuvres de Bruce Clarke au magnifique décor du
Il s’agit là de la toute première série d’œuvres métalliques       Relais de l’Espadon.

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CAMARA GUEYE, UNE PEINTURE SAVANTE…
Dans la lignée des compositeurs du réel, le peintre Camara
Gueye s’inspire des faits et gestes de son quotidien qu’il
transcende grâce à un travail assidu. L’analyse objective de
sa peinture nous conduit en particulier à observer la qualité
intrinsèque de son trait, la vibration des contours, le
saisissement des volumes et des êtres dans leur lumière. Ses
compositions articulent divers éléments qui sont comme
autant de fenêtres ouvertes sur des narrations fluides mêlant
les Hommes, les animaux, les objets, les maisons, les mots....
Fusain, pastel, acrylique, encre de Chine, huile, papier, toile...
Camara Gueye utilise tous les moyens mis à sa disposition
avec une grande intelligence des rendus. Son art pictural
emprunte parfois des techniques d’urgence : il colle, ef-
face, rature avec un sens inouï afin d’obtenir des effets
coordonnés et équilibrés. Ses créations sont le fruit entre la
pensée et la main heureuse.
Camara Gueye est le peintre d’une réalité poétique et
spirituelle. Ses toiles, ses dessins sont les sismographes d’un
quotidien où le calme règne entre les Hommes et les animaux.
Deux dramaturgies cohabitent, l’une met en scène des
situations narratives. La facture est vive, soignée. Elle            Des plans multiples se déploient dans le cadre de la peinture
emprunte ses sujets au quotidien. Scènes d’intérieurs,               comme autant de fenêtres sur des mondes en cohabitation
d’extérieurs où flottent des éléments épars comme des                sereine.
citations. Les compositions épousent des formats divers.             L’autre annonce la couleur avec vivacité. Les signes
Il joue avec intelligence et finesse du rapport fond surface.        s’accumulent. Il n’est plus question de représenter mais

                                                                4 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
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de signifier au plus vite des idées qui s’entremêlent en mode             propre. Ses phrases, ses associations d’idées déjouent nos
“free“. On peut percevoir dans cette praxis l’urgence fruit               visions linéaires. Son œuvre a du rythme, elle danse et nous
paradoxalement      d’une    longue    réflexion.   Camara     livre      invite à être des regardeurs actifs.
“cash“ des figures, des esquisses, des lignes de fuite qui                Entrez dans le monde graphique et pictural de Camara Gueye
s’entremêlent joyeusement en palimpsestes.                                avec la discrétion d’un voyageur égaré et curieux qui pousse
Camara Gueye a le sens profond des forces qui sous-tendent                la porte d’un inconnu à l’ombre de ses rêves colorés.
les liens entre les Hommes et les choses. À la manière d’un               Pierre Jaccaud
Miles Davis, sa peinture “Be-bop“ à un rythme qui lui est                 Animateur Culturel - Membre fondateur de la Fondation Blachère

                                    UNE EXPOSITION DE LA FONDATION DAPPER

                                                            VIVRE !
                                        PHOTOGRAPHIES DE LA RÉSILIENCE
  Dans le cadre de sa participation à Gorée – Regards sur                   Zacharie Ngnogue et Chantal Edie, Jamo Pikkujämsä,
  Cours, la Fondation Dapper présentera, place de l’église, une             Julie Robineau, Saan, Hamed Traoré, Pierre Vanneste et Zara
  exposition collective de photographies, intitulée Vivre !                 Samiry) parmi les 300 photographes originaires d’Afrique,
  Photographies de la résilience.                                           d’Europe, de la Caraïbe ou de l’Océan indien, ayant répondu
  En choisissant la photographie, la Fondation privilégie ici un            à un appel à candidature.
  médium qui permet à l’artiste de raconter le monde d’aujourd’hui          Avec pour commissaires d’exposition Aude Leveau et
  à travers une approche souvent engagée.                                   Christiane Falgayrettes-Leveau, les photographies constitue-
  Désireuse de découvrir et faire découvrir de nouveaux                     ront un parcours thématique abordant des questions sociales,
  talents, la Fondation Dapper a sélectionné une quinzaine                  environnementales ou évoquant l’introspection, le question-
  d’artistes (Christian Barbé, Karim Barka, Philippe Gaubert,               nement et l’exil, en lien avec l’Afrique et ses diasporas : des
  Moussa Kalapo, Rolook, Fototala King Massassy, Ziad Naitaddi,             regards sur le monde au delà des frontières.

                                                                     5 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
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LES ARTISTES SÉLECTIONNÉS
Abdoulaye BARRY, plasticien souwere Gorée                           Ibrahima NIANG “PINIANG“, plasticien Dakar
Adama El Hadj KEITA, sculpteur Saint-Louis (Sénégal)                Isabelle PARIS “ZABOU“, bijoux Dijon (France)
Aïssa DIONE, designer textiles Dakar                                Jean LEBRETON, photographe Dakar
Alexis NGOM, plasticien souwere Dakar                               Jean-Claude THORET, photographe Dakar
Aliou DIACK “Badou“, plasticien Dakar                               Jérémy PAJEANC, plasticien Porto (Portugal)
Alioune BADARA SARR, plasticien Dakar                               Jérome CIGARA “CIGARA“, plasticien Dakar
Amsa CISSÉ - Galerie ATISS, plasticien Dakar                        Joëlle LE BUSSY - Galerie ARTE, designer Dakar
André DOLLY, plasticien souwere Gorée                               Khéraba TRAORE, plasticien Dakar
Antoine TEMPÉ, photographe                                          Mabeye NDIAYE, plasticien Dakar
Anusch BAYENS “AnuschB“, artiste verrier Bruxelles - Murano         Madior DIENG “MADIOR“, plasticien Dakar
Auriane LE NOUY, photographe ENSA Limoges (France)                  Malick WELLI - Galerie ATISS, photographe Dakar
Babacar TRAORE “DOLI“, photographe Dakar                            Manoa RICOU “MANOA“, plasticienne Gorée
Balla NIANG - Galerie ATISS, designer Dakar                         Marie-José CRESPIN, bijoux Gorée
Baptiste GERBIER, plasticien France                                 Marina RICOU, plasticienne Gorée
Barkinado BOCOUM, plasticien Dakar                                  Martin BASSÈNE - KEUR DESIGN, Dakar
Barra FALL, textiles patchwork Dakar                                Maya LOUHICHI, photographe Tunisie
Cécile BALATE, plasticienne Dakar                                   Moussa SAKHO, plasticien Gorée
CHABIBA, bijoux Gorée                                               Ngone SAGNA “NGONE Paris“, bijoux Paris (France)
Cheikh KEITA, plasticien Gorée                                      Oumar YATTARA “OUMAR“, bijoux Saint-Louis (Sénégal)
Collège Universitaire d’Architecture de Dakar “CUAD“                Oumy SENE DIOUF, designer Gorée
Corentin FAYE “MISTER CO“ Gorée                                     Ousmane NIANG - Galerie ATISS, plasticien Dakar
Couna TRAMINI, “ISMA Créations“, design textile Gorée               Papa Gorgui BOYE “GoBOYE“; designer graphique Gorée
Djibril SAGNA, sculpteur récup Dakar                                Papa Meissa FALL “FM“, sculpteur récup Saint-Louis (Sénégal)
Emnie TAHA, plasticienne Dakar                                      Papis DIOP, plasticien Dakar
Erika NIMIS, photographe Montréal (Canada)                          Pascal Nampemanla TRAORE, plasticien Dakar
Fally DOLLY, plasticien souwere Gorée                               Sambou DIOUF plasticien Dakar
Fréderique BINET, photographe Dakar                                 Séa DIALLO, plasticien Dakar
Gudrun IMS “GODDA“, plasticienne Eguilles (France)                  Sébastien BOUCHARD, plasticien Nantes (France)
Guy JAY, aquarelliste Lablachère (France)                           Serigne GUEYE, KEUR DESIGN, Dakar
Hélène CAUX, photographe Dakar                                      TISSERANDS DAKAR, design textile Dakar
Henri SAGNA, plasticien Dakar                                       Vincent MICHÉA, plasticien Dakar
Hippolyte KABORÉ, plasticien Burkina Faso                           Yankhoba FALL “YACOB“, sculpteur Dakar
Ibou DIAGNE, plasticien Dakar

                                               Adama El Hadji KEÏTA est un artiste polyvalent vivant et travaillant à Saint Louis.
                                               D’abord menuisier, puis capitaine de pirogue, c’est en 1995 qu’il se tourne
                                               véritablement vers l’art, en premier lieu la peinture mais aussi la danse et la
                                               sculpture qu’il privilégie finalement. Restant foncièrement attaché à ses racines
                                               et à la mer, il utilise des matériaux traditionnels, le bois, l’argile et le fer. Il a
                                               participé à de nombreuses expositions, notamment Regards sur Cours en 2011
                                               et a reçu plusieurs prix. En France, ses œuvres ont été exposées à Pont-en-
                                               Royans pour la première édition de la biennale “De nord en sud”, et aux fêtes
                                               maritimes de Brest en 2016 où il présente des œuvres élaborées avec des
                                               déchets plastiques tirés de la mer. En 2018, avec une dizaine d’artistes
                                               internationaux, il participe à Saint Louis à l’exposition “Le pavillon de l’exil”
                                               avec sa sculpture Pape Bouba faite de chaînes de bois.
                                               “Pape Bouba”
                                               œuvre de Adama El Hadji KEÏTA ©

                                                              6 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
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Aïssa DIONE - AÏSSA DIONE TISSUS et GALERIE ATISS DAKAR
                                            Aissa DIONE se consacre depuis de nombreuses années au développement des
                                            savoir-faire en Afrique de l’Ouest, principalement dans le domaine des Arts Textiles.
                                            Son but est de prouver qu’un développement économique endogène est possible,
                                            en utilisant les ressources locales, aussi bien matérielles qu’humaines, et en reliant
                                            le savoir-faire traditionnel aux compétences industrielles. Ainsi la philosophie
                                            de AÏSSA DIONE TISSUS est de valoriser le coton cultivé en Afrique de l’Ouest
                                            en ayant comme vecteur le design contemporain et finalement de promouvoir
                                            l’union de l’Art, du Design et de l’Industrie. Aïssa DIONE a présenté ses créations
                                            textiles et ses meubles design à toutes les éditions de Regards sur Cours.
                                            Dans le cadre de sa GALERIE ATISS DAKAR, Aïssa DIONE présente quatre artistes
                                            majeurs de la scène artistique contemporaine sénégalaise :
                                            Amsa CISSÉ, Balla NIANG, Ousmane NIANG, Malick WÉLLI.

                                            Balla NIANG ©
                                            Galerie ATISS,
                                            designer Dakar

                                                                             Malick WÉLLI © Galerie ATISS Ousmane NIANG ©
                                                                             El Jocundo                   Galerie ATISS
                                                                             série spiritual
Baobab œuvre de Amsa CISSÉ ©                                                 phenomena 2017
et Tissus Aïssa DIONE ©

   Aliou DIACK “BADOU” : “Peindre pour moi est une sorte de feedback de mon passé
    et une perspective vers le futur. Étant villageois, j’ai grandi dans un bourg où tout
tournait autour de l’agriculture et de l’exploitation de la forêt. Cette forêt qui ne cesse
   d’être une réserve de surprises pour moi. Quand j’étais enfant toutes nos activités
divertissantes se passaient dans les bois. Et parfois j’entrais en communication avec
     la nature animale comme si j’en faisais partie (monter sur les arbres, chasser les
  rongeurs et rentrer dans les zones les plus obscures de cette verdoyante) et quand
    je peins c’est comme si je raconte mon histoire. Chaque fois que je me mets de-
  vant une toile vierge, le pinceau devient une machette et la toile une sorte d’espace
     sombre et dangereux que je dois traverser en créant ma voie. Comme lorsque je
 traversais cette forêt chaque jour pour aller à l’école quand j’avais 7 ans, j’étais tout
 seul et sans courage. J’entendais la présence de ces animaux qui animaient la peur
  en moi. La peur de continuer la quête de connaissance et de lumière… Aujourd’hui
ce n’est plus cette peur qui m’anime mais une nostalgie, et quand je laisse ma liberté
   s’exprimer sur une toile ou n’importe quel autre support, je retrouve cette forêt qui
m’a tant bercé sans le vouloir. Et c’était comme si ces animaux me suivent toujours…
     mais cette fois-ci je ressens leur rage, leur peur, de perdre leur cité d’or. En effet l’homme agresse de plus en plus la nature
        sans savoir que ce n’est pas lui seul qui en bénéficie. Il surexploite la forêt, bafoue l’intimité de ces êtres pour subvenir à
   ses besoins. En vérité ma peinture consiste à inviter le spectateur à entrer dans une scène de vie qu’il doit regarder avec son
     troisième œil. Il n’a pas besoin de faire un recul pour voir mon travail mais plutôt de se l’approprier pour mieux comprendre
             ce qui s’y cache. Et ceci est expliqué par une confrontation de masse entre le noir et le blanc, l’ombre et la lumière,
                                            avec un équilibre que provoquent les petites particules de couleur qui lui donnent vie”.
                                                                7 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
Alioune BADARA SARR : “Puisant mon inspiration dans mon parcours personnel,
                                          je me suis intéressé à l’immigration et témoigne de ce sujet sous un prisme
                                          nouveau. Il s’agit de construire une représentation dans laquelle le spectateur
                                          peut entrer et qui suscite en lui un besoin d’imaginaire. Impliquant les mouvements
                                          du corps en jouant sur les mouvements de la peinture, la couleur lumière
                                          et la couleur matière procurent une forte expressivité aux compositions abstraites.
                                          J’attaque la toile directement avec des coulures de peinture et cherche dans
                                          les couleurs que j’applique ce qui va entrer en résonances avec mes propres inten-
                                          tions. C’est bel et bien un dialogue qui s’installe entre le support et moi
                                          et qui suppose un subtil mélange de présence et de lâcher prise.
                                          L’œil et la main se tiennent prêts à remettre en cause ce qui s’installe,
                                          à être attentifs aux changements qui s’imposent. Les couleurs pénètrent
                                          entre elles ou se repoussent, métaphore du monde et de ses frontières”.

 Antoine TEMPÉ. Axée principalement sur la photographie, la pratique artistique
          d’Antoine Tempé examine les cultures contemporaines qui émergent
aujourd’hui dans les centres urbains du continent africain. À travers le portrait,
  le photo-journalisme, ou l’installation, Antoine Tempé s’attache à capturer la
 complexité d’un mouvement éphémère ou d’un moment élusif. Son ambition
       est d’inciter le spectateur placé devant son œuvre à trouver son propre
         système d’interrogations et de réponses. Empreint d’un sens aigu de
 l’esthétique, le travail d’Antoine Tempé n’est pas dépourvu de sens politique ;
      ainsi dans son installation présentée à l’occasion de Regards sur cours,
    le spectateur est écartelé entre la beauté presque irréelle de ses paysages
        ruinés par les éléments et un sentiment d’urgence devant l’imminence
                             du danger présenté par le changement climatique.

                                                   Anusch BAYENS “AnuschB” est une artiste verrier vivant entre Bruxelles et
                                                   Murano dont le travail de sculpteur ou de “peintre avec verre” s’articule
                                                   souvent autour de la répétition de formes simples. C’est sa fascination,
                                                   enfant, pour les anciennes millefiori vénitiennes trouvées sur les marchés
                                                   d’Abidjan qui l’a amenée, après des études d’ingénieur commercial et de
                                                   gemmologie, de “fil en perles”, à se consacrer à la création et au verre à
                                                   temps plein. Depuis 2006, elle propose ses créations dans de nombreuses
                                                   galeries, musées et expositions. Elle présente pour cette édition des
                                                   œuvres sur le thème des scarifications et de la résilience.
                                                   Elle a participé à Gorée Regards sur Cours en 2017.
                                                   “Verre coulé
                                                   dans le sable”
                                                   œuvre de AnuschB ©

Auriane LE NOUY est étudiante à l’École Nationale Supérieure d’Art (ENSA) de
       Limoges où elle se passionne pour la photographie. Sa participation
              à Regards sur Cours est une première pour cette jeune artiste
    qui s’ouvre ainsi sur le monde. Elle propose une série de photographies
      où la nature reprend ses droits, s’immisce dans les moindres recoins,
   une série qui questionne sur la façon de survivre dans un espace urbain,
    de naître à l’abri des regards, de sortir des strates qui nous submergent
                            et simplement d’exister, contre vents et marées.
                                               œuvre de Auriane LE NOUY ©
                                                             8 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
Babacar TRAORÉ “DOLI” est photographe et pratique la peinture
                                                           numérique. Il présente des œuvres hautes en couleurs, des scènes de
                                                           la vie urbaine autour de poubelles d’où émerge la silhouette peut-être
                                                           inquiétante d’un personnage, le “Buujukat” vaquant à ses occupa-
                                                           tions : “l’ordure est de l’or pour notre Buujukat de quartier, il nous la
                                                           propose de nouveau, métamorphosée. Il nous faut ouvrir un œil neuf,
                                                           un œil curieux, pour voir sa magie opérer au delà de la poubelle, au
                                                           delà de la saleté, au delà de l’apparence. Malgré toutes ses tentations
                                                           journalières et les imprévus quotidiens, le Buujukat remplit cette
                                                           journée pour tracer son chemin dans ce monde, sous les regards
                                                           inquiets de certains.” Doli expose depuis 2009 au Sénégal, au Cap
                                                           Vert, au Bénin où il a reçu le prix de la créativité au festival de la
                                                           quinzaine de la photographie en 2017. Il a également exposé
“Zénith” œuvre de DOLI ©
                                                           à la précédente édition de Regards sur Cours.

          Baptiste GERBIER. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Lille, Baptiste
GERBIER publie d’abord des recueils de poésies et de nouvelles avant de participer à
          partir de 2015 à diverses expositions d’art plastique au Mali et au Sénégal,
     notamment à Regards sur Cours en 2017 où ses créations retiennent l’attention.
 À l’aide de cartes routières, il invente sa propre toponymie et crée en peinture, métal
 et papier sur cartons, des mondes à lui, pour partir ailleurs, s’évader hors du temps,
  hors des lieux. Ces mondes sont ses utopies. Ils prennent parfois les noms de lieux
     connus, qui apparaissent sur les cartes qu’il a utilisées pour les créer : Montana,
    San Diego, Mexico, Las Vegas…Dans ses dernières œuvres, il pousse le concept
d’utopie jusqu’à son paroxysme, en créant un monde dont on ne trouve aucune trace,
               “Ou-Topos” en grec ancien, autrement dit, un monde qui n’existe pas.
                                              “Mexico” œuvre de Baptiste GERBIER ©

                                          Cécile BALATE se revendique artiste
                                          scénographe. Après des études à l’Institut
                                          Supérieur des Arts Visuels de la Cambre
                                          à Bruxelles et un master en scénogra-
                                          phie, elle est impliquée depuis 2009 dans
                                          une grande variété de mises en scène de
                                          théâtre, d’installations ou d’interventions artistiques de différentes natures.
                                          Cécile BALATE présente des dessins au fusain et la craie évoquant la recherche
                                          d’identité face aux absurdités politiques et anti-humanistes. Certaines œuvres
                                          sont inspirées de la poésie de Léopold Sedar Senghor, dont la quête identitaire
                                          ambivalente peut être lue à l’aune des défis identitaires et culturels actuels.
                                          Elle a présenté une installation à Gorée Regards sur Cours en 2017.
                                          “Des Corps”
                                          œuvre de Cécile BALATE ©

              Emnie TAHA est une artiste verrier qui exerce par ailleurs la profession
    de dentiste à Dakar. Très jeune elle s’est passionnée pour la création artistique
   en tout genre avec un penchant particulier pour le verre sous toutes ses formes
                       allant du vitrail au plomb au Tiffany en passant par le fusing.
        Emnie TAHA présente les dernières créations qu’elle a réalisées en rapport
                              avec le thème de cette édition de Regards sur Cours.
                                                  “Vague” œuvre de Emnie TAHA ©

                                                              9 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
GORÉE - REGARDS SUR COURS - CONTRE VENTS ET MARÉES - Gorée regards sur cours
Érika NIMIS est diplômée de l’École Nationale de la
      Photographie d’Arles (France) et de l’Université Paris 1 en
     histoire contemporaine de l’Afrique. Sa pratique consiste à
 photographier en couleur les lieux périphériques, en marge, les
    rebuts et les recoins délaissés, en s’attardant sur les détails
  qui ne sont pas toujours visibles de prime abord. En lien avec
    sa pratique artistique elle mène des recherches sur l’histoire
 de la photographie en Afrique et sur les artistes contemporains
   d’Afrique qui ont recours aux archives, pour aborder sous un
  angle nouveau l’histoire de leur pays. Elle est membre depuis
 2010 de la coopérative d’habitation pour artistes et travailleurs
culturels Cercle Carré. Érika NIMIS a participé depuis 1995 à de
               nombreuses expositions individuelles et collectives, a assuré le commissariat de certaines d’entre elles et a publié
              plusieurs articles. Elle propose pour cette édition de Regards sur Cours une série de photographies sur la mémoire
                         de l’éphémère Université des Mutants située à Gorée. “The future and the past” œuvre de Érika NIMIS ©

                                                    Frédérique BINET, Photographe. Après avoir quitté son travail dans l’industrie à
                                                    Paris, Frédérique BINET passe le diplôme de l’école de photographie et des
                                                    techniques de l’image de Paris et se lance professionnellement dans l’aven-
                                                    ture photographique. Elle réalise à Paris de nombreux portraits, couvre les
                                                    défilés de mode, les expositions, les spectacles de jeunes artistes et participe
                                                    également à l’élaboration de catalogues de plasticiens. Installée depuis 2013
                                                    à Dakar, elle réalise de nombreux portraits et fait beaucoup de “street
                                                    photography”. Ses photos ont su capturer l’intensité, la couleur, l’insolite et
                                                    la magie du quotidien. Elle présente un travail photographique réalisé dans
                                                    le village de pêcheurs Lebous de Bargny où, contre vents et marées, entre
cimenterie, centrale à charbon et construction du plus grand port minéralier de la côte ouest, la communauté de Bargny résiste.

         Gudrun IMS “GODDA” est née en Norvège et a vécu à Londres avant de s’installer
         dans le sud de la France. Après s’être essayé à l’écriture pour la jeunesse, c’est
             finalement dans la peinture qu’elle a choisi de s’exprimer. Elle met en œuvre
 des techniques apprises durant sa formation en arts plastiques quand elle étudiait pour
    devenir enseignante et dans les cours du soir en Angleterre où elle apprit à observer
    la lumière et les ombres sur des objets et sur des nus. Elle utilise le pastel sec qui lui
       donne une grande liberté. Elle travaille d’une manière très spontanée, sans savoir
    exactement où elle va. Il lui faut un départ, des ombres sur le papier, une couleur qui
   fait appel à une autre, et puis l’inconnu, pour nous montrer des œuvres d’une grande
     richesse picturale dans des formes tendant à l’abstraction. GODDA a participé à de
        nombreuses expositions en Provence. Elle présente pour le thème “Contre Vents
                             et Marées”, une série de pastels illustrant la légende de Noé.
                                                               “Noé I” œuvre de GODDA ©

                                                    “Vague au couchant”
                                                    œuvre de Guy JAY ©

                                                    Guy JAY, bientôt octogénaire, est un aquarelliste de grand talent dont
                                                    une partie de la vie se situe à Gorée où il a réalisé de nombreuses œuvres
                                                    rendant à merveille les couleurs et l’atmosphère si particulières de l’île,
                                                    de ses maisons, de ses habitants, de ses ruelles fleuries. Formé à l’École
                                                    des Arts Appliqués et à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, il mène
                                                    une carrière de designer, crée un atelier spécialisé dans la maquette volume
et exerce l’infographie. Ses activités professionnelles le conduisent dans de nombreux pays où il est avide de découvertes
d’expressions et de cultures différentes, de paysages, de couleurs et de sonorités dont il s’inspirera dans ses aquarelles.
Il a publié plusieurs ouvrages sur Gorée et a souvent participé à Regards sur Cours. Guy JAY présentera cette fois-ci
plusieurs œuvres en rapport avec la mer, les vagues et le vent. Il vit et travaille maintenant entre la France et le Maroc.
                                                               10 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Ibou DIAGNE est un artiste sénégalais autodidacte qui travaille à Ouakam.
          Dans sa jeunesse, il a fréquenté l’atelier de Daouda Ndiaye qui a été pour lui
    une source d’inspiration. Il peint dans un style très expressif des scènes de la vie
         quotidienne à Dakar ou sur le fleuve Sénégal. Depuis 2001 il a participé à de
     nombreuses expositions à Dakar et a présenté ses œuvres à Boudue en France.
          Il est fondateur de l’atelier “GUESTU’ARTS” et est engagé dans la formation
                         de jeunes peintres. “Marchandage” œuvre de Ibou DIAGNE ©

                                 Isabelle PARIS “ZABOU” vit et travaille à Dijon (France).
                                 Elle crée des collections de bijoux à partir des perles
                                 et matériaux qu’elle a sélectionnés au cours de
                                 ces innombrables voyages à travers le monde.
                                 Les collections de ZABOU reflètent sa passion
                                 pour les perles, souvenirs de ses séjours et voyages.
                                 Elles sont ainsi porteuses de ses émotions et connexions avec ces civilisations disparues
                                 qui rappellent les femmes et les paysages du bout du monde, et les savoir-faire artisanaux.
                                 Ses collections, limitées à 50 pièces uniques, accompagnent des expositions muséales
                                 ou des évènements thématiques dans des galeries d’art ou de design contemporains.
                                 Elle a collaboré à plusieurs reprises avec la boutique du Smithsonian Institute de Washington
                                 en accompagnement de l’exposition “Femmes de Mésopotamie, Route de la Soie et Marchés
                                 Africains” ou encore “l’Art du Coran”. Pour cette édition, ZABOU présentera plus d’une vingtaine
                                 de pièces-colliers, bracelets et boucles d’oreilles dont les éléments principaux seront
                                 des Coquillages, du Verre et du Métal, reprenant ainsi les premières lettres du thème “Contre
                                 Vents et Marées” de Regards sur Cours 2019, ainsi qu’une collection intitulée “partie de pêche”
Pièce de la série
                                 centrée sur des écailles et des arêtes de poisson. Ces matériaux ont été utilisés dans
“partie de pêche”
œuvre de ZABOU ©                 les parures traditionnelles en Indonésie, dans les Iles du Pacifique et en Afrique de l’Ouest.

    Jean LEBRETON est photographe de stars et grand voyageur depuis ses rêves
 d’enfant. Fou d’images, il fait une école de cinéma, de photographie et de jour-
     nalisme et se tourne tout naturellement vers son rêve premier : le monde du
spectacle. Photographe de presse destinée à la jeunesse, il côtoie les chanteurs
        des années 70 & 80 et réalise pochettes de disques et affiches. Reporter
  photographe dans la mode et les circuits Off Road pour les Editions de France
en Californie, puis correspondant pour “Les Nouvelles de Tahiti” en Polynésie fin
 80, il rentre à Paris et se tourne vers la publicité. Il s’établit à New York en 2007,
           et revient à la photo argentique dans un premier temps. A Woodstock,
        il découvre l’encaustique. De là nait une expertise mixed media qui réunit
 photographie, pigments et cire fondue. En 2018, il atterrit à Dakar. Toujours à la
 recherche de nouvelles technologies, il expérimente aujourd’hui la subligraphie.
   Il a exposé à New York, Paris et Dakar. “Sandy” œuvre de Jean LEBRETON ©

                                                                Jean-Claude THORET, photographe, a commencé une carrière
                                                                d’anthropologue en Afrique de l’Ouest qu’il a parcourue de long
                                                                en large pendant plus d’une dizaine d’années avant de diriger
                                                                l’école d’architecture de Paris La Villette puis de prendre la direction
                                                                de centres culturels français dans le monde, notamment celui de
                                                                Dakar entre 1998 et 2002. Formé à la photographie dans le cadre
                                                                de ses études d’ethnologie et se perfectionnant en la pratiquant
                                                                tout au long de ses missions sur le terrain, il s’y consacre pleine-
                                                                ment à partir de 2008 lorsqu’il décide de s’installer à Dakar. Il a
                                                                participé à plusieurs expositions à Dakar et à Gorée lors des Regards
                                                                sur Cours de 2017. Il présente cette fois-ci une série de photographies
                                                                intitulée “Au dessus du volcan” réalisées au Cap Vert.
                                                                11 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Jérémy PAJEANC est un jeune artiste plasticien, franco-portuguais.
   Il est diplômé de la faculté des Beaux Arts de Porto, spécialisé en
 peinture. Il enseigne les arts plastiques et mène des recherches sur
  les relations entre l’art et la science dans la verrerie / art et histoire
   sociale. Il travaille également sur les flux migratoires et les grands
     exodes qui ont formé notre culture occidentale contemporaine,
                thématique vers laquelle il dirige son travail artistique.
       Il a régulièrement exposé, individuellement ou collectivement,
         et participé à plusieurs débats et conférences en France, au
Portugal, en Suisse entre autres. Il est membre du groupe Expedition
    et associé de Saco Azul, association culturelle de Maus Hábitos,
 Porto. Déjà distingué par plusieurs prix nationaux et internationaux.

                                                          Jérôme CIGARA. Aquarelliste, carnettiste et illustrateur formé à l’École d’Art
                                                          André Malraux de Villeneuve sur Lot et à Paris Sorbonne, CIGARA compile
                                                          des carnets de voyages, de Saint Pierre & Miquelon à Dakar, en passant
                                                          par l’Amérique et L’Europe. Il enseigne et anime régulièrement des ateliers
                                                          d’arts plastiques, illustre des publications et expose son travail
                                                          dans les différents lieux où il réside. Il a exposé depuis 2006
                                                          en France, au Canada, au Gabon et au Sénégal.
                                                          “Épave”
                                                          aquarelle sur papier
                                                          œuvre de CIGARA ©

                                                                 Joëlle LE BUSSY - GALERIE ARTE
  Joëlle LE BUSSY a fondé la Galerie Arte en 1996 à Dakar. Sa galerie est spécialisée en
   Art et Design africain contemporain. Elle participe à promouvoir les jeunes artistes du
 continent et les meilleurs artisans d’art d’Afrique de l’ouest. Elle est également designer
  et crée des meubles et objets en bois précieux d’Afrique dans ses ateliers à Dakar. En
      2009, à l’occasion de la célébration des 350 ans de Saint-Louis, la Galerie Arte y a
ouvert une succursale. Depuis lors, Joëlle le BUSSY s’active à imposer les Arts Plastiques
 non seulement à Dakar mais aussi à Saint-Louis. Elle a initié le Festival d’art contempo-
rain “ le Fleuve en Couleurs” et y a également “importé” la Biennale Off de Dak’Art. Pour
  Regards sur Cours, elle propose une installation composée d’une pirogue de un mètre
  de long taillée dans du bois brut par ses soins, installée sur un filet de pêche, surplom-
                                                      bée de quatre photos prises à St Louis.
                                                     “Pirogue” création de Joëlle Le Bussy ©

                                                     Khéraba TRAORE est plasticien et vidéaste. Il a exposé à plusieurs reprises
                                                     à Regards sur Cours des tableaux composés de papier journal collé
                                                     sur support, recouvert d’aplats de couleurs vives dans des formes
                                                     plus ou moins géométriques sur lesquelles se détachent des silhouettes
                                                     d’une grande expressivité. Pour cette édition, Khéraba TRAORE,
                                                     qui vit et travaille au Sénégal, présentera plusieurs œuvres en référence
                                                     au travail des enfants ou au sort des jeunes talibés qui survivent
                                                     contre vents et marées.
                                                     “Les pêcheurs” œuvre de Khéraba TRAORE ©

                                                                  12 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Mabeye NDIAYE est passé par l’École Nationale des Arts
                         de Dakar et expose ses peintures depuis 2006 dans de
                           nombreuses manifestations artistiques au Sénégal et
                          en permanence dans la galerie Ambre à Dakar et la So
                        Original Gallery au Canada. Il propose des scènes de vie
                        quotidienne, des groupes de femmes dans des couleurs
                       ondulantes ou des œuvres animalières plus audacieuses.

                                                                       Madior DIENG “MADIOR” est sorti de l’Ecole Nationale des
                                                                       Beaux-Arts de Dakar en 2006 et connait depuis cette date
                                                                       une renommée qui dépasse largement les frontières du
                                                                       Sénégal, le conduisant à exposer en France, en Belgique,
                                                                       en Italie, en Suède, en Espagne. Ses œuvres ont été
                                                                       montrées à Dakar dans la plupart des grands événements
                                                                       artistiques de ces dix dernières années, notamment à
plusieurs reprises à Regards sur Cours. MADIOR est avant tout peintre, dans un style très particulier où des pointillés et taches
de multiples couleurs font apparaitre des formes mélangeant l’abstraction et la figuration pour donner un ensemble d’une
grande force picturale. Pour Regards sur Cours, MADIOR propose des
peintures sur bois. Ces lattes de bois évoquent pour lui les bateaux
des pêcheurs qui vont chaque jour affronter l’océan avec courage
et bravoure pour apporter de quoi survivre à leurs familles. Ses peintures
sur bois sont en partie liées à ce monde de la pêche et de la mer.

 Manoa RICOU “MANOA”. Jeune artiste diplômée en 2010 de l’ENA, Manoa vit sur
 l’Ile de Gorée. Son travail, composé de lignes fines qui cheminent ensemble et
  forment des motifs complexes, fait penser à de l’art brut ou aux dessins auto-
 matiques d’Henri Michaud. Manoa expose régulièrement depuis 2011 à Gorée
 Regards sur Cours, ainsi qu’en OFF de la Biennale des Arts de Dakar. En 2018
     exposition chez Eiffage CA KANAM ! et chez Loman. En 2016 “Louboutin”
                      a utilisé un de ses dessins pour créer le sac Paloma Nano.

                                                   Maya LOUHICHI, Photographe. Après des études en audiovisuel et plusieurs
                                                   expériences cinématographiques (photographe de plateau, assistante à la
                                                   réalisation, réalisation de documentaires), Maya Louhichi se consacre à la
                                                   photo et à la vidéo. Elle fonde le webzine “freezmix.com” et couvre plusieurs
                                                   années, en tant que photographe journaliste, les grands évènements de la
                                                   danse urbaine. Ses travaux photographiques l’emmènent dans plusieurs pays
                                                   et puisent leur inspiration dans différents domaines (la danse, l’architecture,
                                                   l’urbanisme…). Ils lui valent plusieurs publications dans des magazines
                                                   spécialisés et le premier prix de la première édition du Festival Photo
                                                   des Femmes à Alfortville (France). Après “Petites histoires enfumées”,
documentaire sur la relation fumeur/cigarette réalisé en Tunisie, Maya Louhichi travaille sur un nouveau projet lié
au récent décès de son père en février 2018, le réalisateur tunisien Taieb Louhichi.
“TAIEB, un homme, des rêves” œuvre de Maya LOUHICHI ©

                                                             13 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Ngoné SAGNA “NGONÉ - Paris”. Designer de bijoux d’origine sénégalaise, Ngoné vit
    et travaille à Paris depuis plus de quinze ans. De son Africanité, elle a gardé la
 culture de l’élégance, le sens des formes et des couleurs. Dans sa vie parisienne,
    elle s’inspire de la haute couture et puise un savoir-faire. Initiée au métier de la
     bijouterie auprès des artisans parisiens puis diplômée de l’école de bijouterie
           Nicolas Flamel à Paris, elle exerce sa créativité dans différents univers :
   l’élaboration de ses collections de bijoux haute-fantaisie, le dessin en joaillerie,
       mais aussi lors de différentes collaborations professionnelles avec la haute
     couture et le cinéma. A travers sa passion du bijou, elle révèle sa vision de la
        mode et de l’art “africain”, une histoire pleine d’émotions et d’universalité.
   Ngoné a exposé à Regards sur Cours en 2008 et en Off de la biennale des arts
                 contemporains africains DAK’ART 2008. L’artiste a été également
                         sélectionnée pour exposer au Carrousel des métiers d’arts
                                     et de la création en décembre 2018 au Louvre.
                                                          œuvre de NGONÉ - Paris ©

                                        Oumy SENE DIOUF : Oumy est goréenne et présente dans sa cours ses créations faites de
                                        cuir et de perles. Elle a exposée dans le OFF DAK’ART 2018 “Perles et Miroirs” une
                                        collection inspirée du travail de perles des Tribus Masaï suite à ses voyages en Afrique
                                        de l’Est. Selon les collections, les couleurs peuvent être vives, les motifs recherchés,
                                        les collections toujours changeantes avec la particularité que chacune des pièces est
                                        une pièce unique. Cet alliage de perles, de miroirs et de cuirs se décline en ensembles
                                        attrayants. Elle expose la collection “Signare” pour Regards sur Cours 2019.
                                        œuvre de Oumy SENE DIOUF ©

                                              Papa Gorgui BOYE “GoBOYE”
                                                  vit et travaille à Gorée.
                                                   Après sa formation en
                                         maintenance industrielle option
                                           électromécanique, il s’oriente
                  définitivement vers les arts graphiques, l’infographie
                 et leurs applications dans les nouvelles technologies.
     Il produit des œuvres abstraites sur papier, subtilement colorées,
en rapport avec le continent africain ou avec son environnement direct
     d’insulaire. Il a participé à plusieurs reprises à Regards sur Cours
       et à diverses exposions individuelles et collectives au Sénégal.
                                                                                                 “Fond marin” œuvre de GoBOYE ©

                                                              Papa Meïssa FALL “FM” est un artiste sénégalais qui travaille
                                                              essentiellement le métal et plus particulièrement les pièces
                                                              récupérées sur des vélos ou des scooters. Il compose des
                                                              sculptures originales allant du logo du pont Faidherbe composé
                                                              de trois demi-pédaliers à un flutiste de jazz en passant par une
                                                              représentation du garde du corps de Michaël Jackson composé
                                                              du cadre, de la fourche avant et du pot d’échappement d’un Scooter
                                                              Syphon. Depuis 2012, FALL Meïssa participe à diverses
                                                              manifestations artistiques à Saint Louis et Dakar. Il a également
                                                              exposé en France en 2018. Il a été couronné du titre de meilleur
                                                              artiste designer en novembre 2017 au Forum de Saint-Louis.
                                                              “Bateau le Joola” œuvre de FM ©

                                                               14 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Papis DIOP. Diplômé de l’École Nationale des Arts de Dakar et de l’École Supérieure
                                            d’Art et de Design de Valenciennes (France), Papis DIOP s’exprime à travers
                                            la peinture et des techniques mixtes de dessins, de formes et de sculptures.
                                            Après avoir travaillé pendant un temps sur le paysage urbain sénégalais il poursuit
                                            un travail évolutif sur les migrations, la complexité des frontières et le parcours
                                            de l’Homme noir à travers le temps. À partir de 2010 il participe à divers workshop
                                            (Mons, Béthune, Strasbourg) et expose régulièrement à Dakar, notamment
                                            pendant la Biennale Dak’Art en 2016. Il a été en résidence artistique au musée
                                            Théodore Monod de Dakar et a participé à Regards sur Cours en 2015.

            Pascal Nampémanla TRAORÉ. Né le 04 avril 1971, Pascal Nampémanla Traoré
     est titulaire d’un Diplôme de communication et en Art Graphique obtenu à l’Ecole
    Nationale supérieure des Beaux arts d’Abidjan. Il vit et travaille à Dakar. Après une
dizaine d’années passées en agence de publicité comme directeur artistique, il décide
        de se consacrer entièrement à son art. A la fois peintre, photographe, vidéaste,
 graphiste, designer, performeur, Nampémanla entremêle toutes ces disciplines. Cette
      tendance à mettre plusieurs cordes à son arc, n’est pas sans rappeler la société
          de la Renaissance où les établissements commerciaux et les établissements
               séculaires que sont la littérature, les arts, et les sciences étaient la force
  d’entrainement de la culture. Au cœur de sa démarche : l’Homme. Il pose un regard
       sur l’humain face aux évolutions du monde. Il conçoit son art comme un moyen
 d’aborder différentes thématiques, liées entres autres à l’environnement, l’occupation
        anarchique des espaces publiques des grandes villes africaines et la surconsommation de l’humain depuis la révolution
              industrielle. Depuis plusieurs années, son travail tourne autour de la circulation des informations et des canaux de
communication : le papier (journal, kraft, sac usagés…) devient une pièce maîtresse de son art. Il s’efforce donc à créer un autre
                            champ de lecture en expérimentant la superposition de l’écriture picturale sur les supports imprimés.

                                               Sambou DIOUF : “Mon travail prend départ à la cheville des peintres précurseurs
                                               qui sont pour moi des fantômes et qui refont toujours surface c’est la raison
                                               pour laquelle j’utilise beaucoup la tête qui est très expressive et qui nous offre
                                               d’immenses variétés c’est Presque des masques cachant beaucoup de choses
                                               avec ses reflets de vérités, mensonges, beautés. Ma technique varie souvent
                                               mais la lecture reste la même.”

                                                        Sébastien BOUCHARD. Diplômé des Beaux-Arts à Nantes en 1996, Sébastien
                                                   BOUCHARD a réellement commencé sa carrière d’artiste en Afrique, à Conakry
                                                    en 2001, en peignant sur des
                                                     tableaux d’école. A partir de
                                                  2005, c’est dans son atelier de
                                                Palmarin et dans les expositions
      de Dakar, que son travail a été montré (Biennale OFF, Regards sur Cours
 notamment). Entre Nantes et Dakar depuis ces dernières années, il produit et
  expose dans de nombreux pays, dans des galeries ou dans des expositions
individuelles ou collectives et intervient dans l’espace urbain (Ouakam, Medina
  à Dakar, Banjul en Gambie) avec des collages de portraits colorés. À travers
   les diverses références picturales et la multiplicité des médiums qu’il utilise,
 il essaie à sa manière de dépasser le clivage entre art populaire et art savant.
                “Higher II” - acrylique & spray sur toile 90 x 90 cm - sept. 2018

                                                               15 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
Hélène CAUX est française. Après avoir travaillé de nombreuses années pour le
          Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés elle se consacre
  désormais à ses passions humanitaires et artis-tiques. Elle propose, à travers de
   splendides photographies, un regard sur des situations où des Hommes, d’une
  grande dignité, luttent pour leur survie. Le travail exposé dans le cadre de Gorée
      Regards sur Cours sera consacré aux mondes masculins, et particulièrement
        à une communauté de tanneurs à Niamey au Niger, ainsi qu’aux lutteurs du
         quartier Medina à Dakar. Sept jours sur sept, quel que soit le temps, de la
 chaleur et du soleil extrêmes aux pluies diluviennes, les tanneurs lissent et lavent
     les peaux avant de les sécher et de les teindre pour la vente. Exposés aux produits chimiques toxiques qui débarrassent les
  peaux de leurs poils, puis à la pollution du fleuve Niger dans lequel ils les nettoient, ils évoluent dans un environnement difficile
      pour seulement quelques centaines de francs CFA par jour. De quoi survivre et nourrir leur familles. Les jeunes lutteurs du
       quartier Medina veulent coûte que coûte arriver au sommet. Pour ce faire, ils s’astreignent à des entrainements journaliers
    intensifs et une discipline de fer, espérant un jour deve-nir des lutteurs professionnels et combattre les plus grands dans des
       stades bondés. Contre vents et marées, envers et contre tout, ces deux communautés d’hommes défient leurs destins et
                          s’acharnent à travailler sans relâche pour une vie meilleure. Photo œuvre : Tanneurs 1 - Hélène CAUX ©

                                          Vincent MICHÉA. Plasticien, peintre, Vincent Michéa est avant tout un collectionneur
                                          d’images qui met en scène sur ses toiles, les histoires qu’il s’est appropriées.
                                          On retrouve au cœur de son processus créatif ses propres photographies ainsi que
                                          des images contemporaines empruntées à l’histoire culturelle africaine dont il est baigné.
                                          Vues de loin, ses peintures ressemblent à des photographies teintées. Le processus
                                          créatif de l’artiste repose sur une technique et une maîtrise formelle remarquable.
                                          À mesure que l’on s’approche cependant, les images se désintègrent en une
                                          constellation de points créant les différentes strates de lecture d’un monde sensible
                                          et intimiste. Vincent Michéa est né en 1963 à Figeac en France. Il vit et travaille entre
                                          Paris et Dakar. Son travail est présenté dans plusieurs expositions personnelles
                                          dont Que reste-il de nos amours? en 2017 ; De Punta a Punta, en 2015; et Je ne pense
qu’à ça, en 2013 organisées à la Galerie Cécile Fakhoury à Abidjan, ou encore le duo show Les Fantômes de l’Afrique
à la Galerie Cécile Fakhoury à Dakar en 2018. Il participe aussi à de nombreuses expositions collectives dont l’exposition
itinérante Making Africa: a Continent of Contemporary Design en 2018; Flow of Forms, Architekturmuseum, Munich, 2017;
Vivre !! La collection agnès b., Paris, 2016.
Etude pour “Nous Deux” ; Acrylique sur papier marouflé sur bois. N°356 - 130 X130 cm - Dakar 2019 © photo : Vincent Michéa

  Yankhoba FALL s’est très vite orienté vers une activité artistique diversifiée : installation, land’art, sculp-
    ture, recyclage, mobilier et design. Au début des années 2000, il est intervenu en Belgique dans une
   tournée de démonstration sur les techniques de la récupération et du recyclage, et en France dans le
  cadre de l’exposition “Ingénieuse Afrique”. Il a participé à plusieurs manifestations artistiques à Dakar,
    notamment dans le quartier de la Médina et à l’atelier DAK’ART VERT (Green Art) dans le cadre de la
    biennale de 2014. Il travaille les matériaux de récupération pour représenter par exemple un baobab
d’une contrastante fragilité ou encore un ensemble de sculptures à portée symbolique évoquant l’amour
 inconditionnel d’une mère offrant une voute protectrice à ses enfants dans une allusion à la Terre et son
écosystème qu’il faut continuellement protéger pour la survie de l’humanité. Yankhoba FALL est membre
                                                 du collectif Tekki-Art. “Dinka” œuvre de Yankhoba FALL ©

                      Collège Universitaire d’Architecture de Dakar (CUAD) : “Sous le regard protecteur de Coumba Castel,
                      je me laisse emporter par l’esprit insulaire. Alors, j’aperçois au loin ces façades aux couleurs chaudes et
                      chargées d’histoire, j’arpente sous l’effet du vent ces ruelles à travers un parcours initiatique, ouvrant sur un
                      pont imaginaire ouvert sur le monde. Je suis submergée par la beauté et l’intelligence de son architecture faite
de pierre, de terre, dont la morphologie protège l’homme en son corps et en son cœur et qui, jusqu’à la ruine témoigne de
son temps, de l’héritage des ancêtres à sauvegarder, je perçois une résilience goréenne… mythe ou emblème : Gorée reste
bien vivante !”.
Ainsi, les étudiants en Licence du Collège Universitaire d’Architecture de Dakar vous invitent à regarder autrement Gorée !

                                                                16 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
RECOMMANDATIONS
     À partir de l’embarcadère de Dakar une chaloupe achemine les visiteurs à Gorée
                               en une vingtaine de minutes.
                Les horaires figurent sur le site www.lmdg.wordpress.com.
Il est prudent de s’y prendre à l’avance en raison de l’affluence pendant Regards sur Cours.
                Les visiteurs munis de l’invitation bénéficient du demi-tarif
                 (montant variable suivant que l’on réside à Dakar ou non,
    il est indispensable de se munir d’une carte d’identité ou d’une carte de résident).

                       INFORMATIONS PRATIQUES
             Heures d’ouverture : de 11 h à 19 h – Entrée gratuite
                  Contacts presse : Blandine LEGUICHAOUA
                    E-mail : blandineleguichaoua@gmail.com
                               Tél : +221 77 269 03 32
                 Site Internet : http://regardsurcoursgoree.com
                      Facebook : Regards sur cours Gorée

             Gorée – Regards sur Cours est une association à but non lucratif.

                                          17 — GORÉE / REGARDS SUR COURS — DOSSIER DE PRESSE — Mars 2019
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