Idée originale, direction et chorégraphie: Rafaela Carrasco Dramaturgie: Álvaro Tato
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Idée originale, direction et chorégraphie: Rafaela Carrasco Dramaturgie: Álvaro Tato Première: 2 Juillet 2017 | Grand Théatre de Córdoba Spectacle pour 4 danseuses, 4 musiciens 4 techniciens, 1 administrateur de tournée (13 personnes en tournée) Durée du spectacle : 1h10 Idea, Foto: © Spectare_ Laura Ortega & Javier Suárez
Nacida sombra, al cielo encaminada, escalar pretendiendo las estrellas. [Sor Juana Inés de la Cruz, Primero sueño] 1. INTRODUCTION TERESA. (Voix off.) Filles chéries, futures femmes, que me voulez-vous? À quoi venez-vous? Dans la solitude de ma cellule, quand la nuit tombe, je peux entendre vos voix à l’intérieur de moi, comme le souvenir des années futures. Comme si vous m'écriviez des lettres depuis l'avenir. Qui serez-vous ? Vous poursuivront-ils aussi ou vivrez-vous libres ? Vous élè- veront-ils sans la lumière du savoir, sans le droit à la voix, comme toute femme, vivant dans des ténèbres, une ombre née ? Mes chères filles, cette nuit votre Thérèse vous rêve.
Compagnie Rafaela Carrasco “Nacida Sombra” Hommage flamenco aux femmes auteurs du Siglo de Oro, basé sur les textes Nouvelles amoureuses et exemplaires de María de Zayas, Inundación castálida y Respuesta a sor Filotea de Juana Inés de la Cruz, Libro de la Vida y poesías de Teresa de Jesús Programme Amadas sombras (Seguiriya) Interprètes: Toute la compagnie Musique: Jesús Torres Lettres et texte: Álvaro Tato Chorégraphie: Rafaela Carrasco Teresa en la celda (Taranto) Interprète: Rafaela Carrasco Musique: Jesús Torres Lettres: Teresa de Jesús Chorégraphie: Rafaela Carrasco Zayas en el camino (Bulería) Interprètes: Toute la compagnie Musique: Pablo Suárez Lettres: María de Zayas Chorégraphie: Rafaela Carrasco Romance: Florencia O´Ryan Musique: Jesús Torres Chorégraphie: Florencia O´Ryan Calderona en el corral de comedias (Percussions) Interprètes: Toute la compagnie Musique: Antonio Campos Lettres et textes: Álvaro Tato Chorégraphie: Rafaela Carrasco Fandangos: Paula Comitre Musique: Jesús Torres Chorégraphie: Paula Comitre
Ensoñación de Teresa (Cantiñas) Interprète: Rafaela Carrasco Musique: Jesús Torres Lettres et textes: Teresa de Jesús, Juan Inés de la Cruz Chorégraphie: Rafaela Carrasco Juana en Palacio (Vals) Interprètes: Toute la compagnie Musique: Pablo Suárez Lettres: Juana Inés de la Cruz Chorégraphie: Rafaela Carrasco Guajira: Carmen Angulo Musique: Jesús Torres Chorégraphie: Carmen Angulo El Rezo (Voix) Interprètes: Toute la compagnie Musique: Pablo Suárez Textes: Teresa de Jesús, Álvaro Tato Chorégraphie: David Coria Nacida sombra (Soleá) Interprètes: Rafaela Carrasco – Toda la compañía Musique: Jesús Torres Lettres: Teresa de Jesús Chorégraphie: Rafaela Carrasco Musique enregistrée Zayas en el camino Composition: Pablo Suárez Arrangements et adaptation: Ramiro Obedman Textes: María de Zayas, Álvaro Tato Musiciens Piano : Pablo Suárez Flûtes, Clarinette, Saxos : Ramiro Obedman Trompette : Jonathan Badichi Trombone : Javier Escribano Juana en Palacio Composition: Pablo Suárez Arrangements et adaptation: Jose Luis López Textes: Juana Inés de la Cruz, Álvaro Tato Musiciens Piano: Pablo Suárez Violons: Marina López Chelos: Jose Luis López Contrebasse: Jose Miguel Garzón
[À propos du spectaclE] Nacida sombra est une rencontre de la danse flamenco avec les grandes créatrices du Siècle d’Or en Espagne. Le flamenco danse, au féminin pluriel, les textes des femmes auteurs classiques des XVIe et XVIIe siècles. Quatre lettres imaginaires écrites en des lieux et des époques différentes tissent un dialogue entre les voix de quatre femmes, quatre artistes: Teresa de Jesús, María de Zayas, María Calderón y sor Juana Inés de la Cruz. Au travers de la dan- se, de la musique et des mots se dévoilent leurs préoccupations, leurs créations et leurs secrets, ce qui établit ce lien entre elles: la solitude com- me le prix du courage, les labyrinthes d’amour et la douloureuse quête de liberté. L’agonie mystique de Teresa de Jesús à la chan- delle de son couvant; les intrigues cour- tisanes de la nouvelliste María de Zayas sans les salons de la Corte; les ombres et lumières de la célè- bre actrice María Calderón dans les théâtres du Siécle d’Or et les songes et po- lémiques de Jua- na Inés de la Cruz dans son jardin exubérant. Quatre phases de la lune, quatre espaces, qua- tre femmes, quatre mondes pour danser, pen- ser, ressentir et vivre.
Le fil conducteur est tissé par les pro- pres textes des auteurs, cette parole vive: poèmes, vers et textes cohabitent dans le chant, donnent forme et fond à la musique et dialoguent avec la danse et l’espace. L’amplitude de l’expression flamenca permet d’aborder ces mondes si différents y recréer leurs poésies. Nacida sombra incorpore également au lamenco diverses références de la musique populaire de l’époque baroque, telles que la folía, la chacona, le Baile de Marizápalos, le romance ou le villancico; un dialogue en- tre traditions qui se retrouvent au fils des siècles. Liées par le talent chorégraphique de Rafaela Carrasco, une des grandes créa- trices du flamenco contemporain, et par la dramaturgie de Álvaro Tato, un des écrivains émergeants de la scène espagnole, les voix fémi- nines de la littérature classique repren- nent vie. Elles mêmes, les nacidas sombras, réveillent aux XXIe siècle la lumière de notre conscience.
[À propos de la dramaturgie et de la chorégraphiE] Quatre lettres sous la lune. Quatre femmes créa- trices. Un fil invisible qui les unies à nous. Nacida sombra se déroule au fil d’un cycle lunaire. La lune est présente en son mouvement, en son influen- ce sur les marées et les humeurs, en lien depuis la nuits des temps avec la femme. La lune comme sorcière, comme lumière révélatrice, comme mère de contraires: sérénité/folie, secret/extase, protec- tion/violence. La lune comme nourrisse et comme cris de guerre, comme changement transformateur et comme mystère inatteignable. Chacune des auteurs représente une des phases de cette lune, et c’est Teresa de Jesús qui les relies les unes aux autres et permet qu’à nouveau tourne la roue, que se perpétue dans l’ombre un modèle de femme active, pensante, intellectuelle, défenseuse de ses droits et de ses créations, malgré le siège d’une société hos- tile. Les chorégraphies de groupe explorent la relation entre les quatre manières de regarder le monde de ces quatre artistes clas- siques: les danseuses adop- tent différents traits expressifs et provoquent une « collision des langages » alors que les spectateurs écoutent ces lettres. Différentes ambiances, diffé- rents espaces dramaturgiques se dis- tinguent avec les mouvements qui accom- pagnent chacun des so- los dansés sur des poèmes qui se chantent. Parfois les danseuses sont des mots dansés. D’autres fois, les espaces mentaux et imaginaires des auteurs, dans leurs sphères sociales, humaines ou créatives: les visions mystiques, les inquisiteu- rs qui assiègent, les courtisants qui conspirent, le public qui exige. Et dans chaque solos sont incarnées chacune des auteurs, avec leurs conflits intérieurs, leur recherches de liberté et de vérité, depuis des approches et des mondes distincts.
Teresa de Jesús est la nouvelle lune: l’ab- sence de reflet, la constance du vide qui se remplit avec l’esprit de celui qui lit, celui qui regarde, celui qui ressent. L’ombre pure, du berceau à la tombe. Le coeur de notre spec- tacle, de notre danse de femme née ombre - Nacida sombra Danser à Teresa de Jesús en clé de flamenco est une rencontre avec la quintescence de la pureté. Dialoger avec ses mots exige la rete- nue , l'équité et l'équilibre entre la force de l'imagination délirante et la tempérance de l'œil intérieur d'une mystique de la terre qui a su trouver «Dieu parmi les casseroles». Nous choisissons le compas de solea, le mouve- ment intérieur, l'immanence du geste. Le rythme sec et le clair poème. María de Zayas est la lune croissante, guer- rière, vigoureuse. Nous avons sélectioné di- vers passages de ses nouvelle La fuerza del amor et Aventurarse perdiendo, mais aussi des versés tirés de son oeuvre narrative, afin de délimiter un monde littéraire secoué par les tensions de la conscience et un érotisme obscure et terrible qui nous connectent à la fois avec les inquiétantes pulsions telluri- ques et transgressives du corps, et l’attitude guer- rière envers la société afin d’amélio- rer les droits de la femmes à l’éducation, à l’expres- sion et à l’amour. À partir de là, le déchire- ment de la seguiriya mais aussi la puissance des bulerías, les forces presque électriques qui animent un solo toujours surveillé de près par les milieux courtisans rigides au sein duquel Zayas a développé une oeuvre fière et fascinante. María Calderón, “la Calderona”, est la lune décroissante, séductrice, avec des reflets de lune arabe ; le voile, aura ou luar nuageux, estompe sa figure et dessine son mystère sans réellement le dévoiler aux yeux de tous. À l’image du personnage historique, notre traitement scénique part de l’occultation,
de la légende, de la sensualité, et bien en- tendu, de cette propre danse que l’artiste a rendu célèbre en son temps : la Danza de Marizápalos, qui fut source de scandal au- tant que de réjouissance pour cette société tant ambigüe et contradictoire qu’était celle du Siècle d’Or. Les tangos flamencos se prê- tent a ce jeu de marées qui vont et viennent, a cette sensualité retenue, et nous portent jusqu’à cette atmosphère festive du théâtre de comédie, oú les plus importantes vérités étaient interprétées, récitées, jouées chan- tées et dansées pour le peuple sous les es- pionnage vigilant de la noblesse et du cler- gé à travers les grilles entrouvertes. Juana Inés de la Cruz est la pleine lune, rhé- torique, éblouissante, dans la nuit étoilée du baroque flamboyant. Nous créons pour elle un monde plein de couleurs explosives, de beau- té populaire et sauvage. Et la dan- se comme les mots nous conduisent à son jardin de fleurs, à son œuvre lumineuse et adroite, à sa finesse et son intelligence. Nous utilisons des fragments de son Respuesta a sor Filotea pour imaginer une lettre scanda- leuse en son époque, alors qu’elle fait valoir le droits à l’élargissement de l’éducation de la femme et présente avec sauvagerie sa li- berté de jugement et de discernement. Ce- tte pleine lune conduit inévitablement aux styles flamenco d’aller et de retour, où nous pouvons développer la splendeur américai- ne de sa parole hallucinatoire et la belle sim- plicité de ses chants. À la fin du cycle, refermant la séquence des phases lunaires, de retour à santa Tere- sa, nous aurons fait le tour en tant que spec- tateurs de l’histoire et des péripéties de ces quatre artistes, des principaux joyaux de leu- rs œuvres littéraires et des diverses essences des styles flamenco. Nacida sombra est un hommage flamenco à la parole toujours vi- vante des artistes classiques espagnoles.
[À propos des quatre artistes du siècle d’Or] Teresa de Jesús, María de Zayas, sor Juana Inés de la Cruz et María Calderón, “la Calderona” sont quatre preuves de l’une des facettes les moins connues et les plus fascinantes de l’éclosion cul- turelle de l’Espagne au siècle d’Or. Représentant toute une pléiade féminine de poètes, dramatur- ges, narratrices, actrices, penseuses et artistes qui, malgré les dures conditions de vie imposées par la société espagnole conservatrice, réussirent à contourner ou surmonter les préjugés et les canons afin de proposer des créations éblouissan- tes marquées par un regard distinct. Depuis les poèmes de Terese de Jesús, jusqu’au Primero sueño de sor Juana, depuis les nouvelles de Zayas jusqu’aux échos légendaires de la vie et du talent de « La Calderona » (une des principales actrices de l’époque du Grand Theâtre Classique), ces artistes toutes aussi rares qu’essentielles des XVIe et XVIIe siècles, ont érigé un travail d’une originalité sans précédent, au travers duquel se fonde la recherche du libre arbitre, de l’indépen- dance du jugement et de la pensée, la critique ou la rébellion contre des lois sociales strictes, tout comm les paradoxes, l’amertume, les défaites et les œuvres qui ont jalonné leurs vies. En fondant des ordres religieux, en dansant des danses à risque dans les basses-cours de comé- dies, en controversant les schémas narratifs en défense des droits de femmes, ces créatrices ont fait front aux réclusions, aux censures, aux insul- tes, aux ostracismes et dénis de la part des classes de pouvoir. Nacida sombra est un hommage à leur la- beur et une relecture flamenco de leurs œuvres adressée aux spectateurs contemporains.
Teresa de Jesús (1515-1582) est l’une des Juana Inés de la Cruz (1651-1695) est l’une des auteurs principales de la littérature classique grandes poètes et dramaturges du XVIIe siècle, espagnole. Fondatrice de l’ordre de Carmélites et la première auteur essentielle de la littérature Descalzadas, dénoncée devant l’Inquisition par novohispanique (ou américaine comme elle se son Livre autobiographique Libro de la vida, son considérait). Elle connaissait le domaine de la oeuvre est considérée comme l’un des piliers Cour du vis-Roi mexicain et rentra dans l’ordre essentielles du courant mystique (Camino de de San Jerónimo, sans cesser d’étudier, de lire perfección, Las moradas) et ses poèmes pré- et d’écrire des oeuvres telles que son éblouis- cieux et précis, brillent tel les cimes lyriques de sant poème gongorino Primero sueño, ses canti- la poésie universelle. ques populaires et ses drames liturgiques ou ses comédies telles que Los empeños de una casa. María de Zayas (1590-1661) fut l’une des Elle n’était pas non plus étrangère à la condition figures éminente dans la narration grâce à ses féminine et appela au droit à l’éducation , com- romans Novelas amorosas y ejemplares et à ses me l’atteste sa fameuse Respuesta a sor Filotea Desengaños, œuvres interdites par l’Inquisi- de la Cruz. tion au XVIIIe siècle. Elle est considérée comme d’une des précurseur de la littérature féministe, María Calderón, “la Calderona” (1611-1646) puisque à ses pages, d’influence cervantesque, était aussi célèbre en son temps qu’elle est mys- un monde passionnel et impulsif est dépeint térieuse de nos jours, à force de biographies va- sans détours, parfois cruel et décharné et gues, de rumeurs et de légendes. Elle était l’une parfois avec une insolente sexualité, où les des actrices les plus importantes de son époque, injustices sociales envers les personnages dans le contexte des grandes créatrices du théâ- féminins sont évidentes. tre baroque espagnol. Elle rendit populaire le Baile de Marizá- palos et son contenu sensuel et impertinent qui a enthousiasma autant qu’il scandalisa la société. Elle fut la maitresse de Fe- lipe IV, avec qui elle eut un fils qui lui fut retiré à la naissance. Sa relation avec le Roi l’obligea à abandonner la scène en plein succès pour être amenée de force dans un monastère où elle vit recluse jusqu’à la fin de ses jours.
[En los muros del deseO] Mots de la corégraphe L’Amour, la perte de conscience. L’union entre le corps et l’âme. Corps et âme. Le visible et l’invisible. Terrestre et spirituel. Le Flamenco. Être et cesser d’être en même temps. Ici et maintenant. En étant je et à la fois être possédé par un autre être, parce qu’à ce même moment je cesse d’être. Visible mon corps, invisible mon être. Tel est ce qu’a a dû être sainte Thérèse. Un corps amoureux d’un Être. En communion avec Lui. L’Amour dans ses différentes formes d’aimer. Un amour inconditionnel et absolu. Amour de mère et fils. Amour charnel et désiré. Amour spirituel. L’union de tous ces amours en une même fem- me, dans les différentes étapes de sa vie. Tout en une femme, et une femme différente pour chacun d’eux. Le son de l’Amour. Chacune d’entre elles est différente tout en étant la même. Chacune d’entre elles possède un son dis- tinct, bien qu’elles sonnent aussi de la même manière. Un instrument pour chacune d’entre elles et le même son, la même musique pour toutes. Une bande sonore qui unifie toutes ces fe- mmes et qui elle accompagne avec des nuan- ces différentes pour chacune d’elles. C’est la voix de l’âme celle qui sonne dans toutes une manière est égale. Les mots de l’âme. Le mot chanté et écrit sur du papier. Le papier écrit au sujet du corps de la femme. Un espace vide et attrayant. Le vide de l’Être seul et Unique mais qui rem- plit à la fois l’espace avec tout son Être. Rafaela Carrasco
[Fiche Artistique et Technique] Direction et chorégraphie Rafaela Carrasco Idée originale et Dramaturgie Álvaro Tato Assistant de chorégraphie David Coria Danse Rafaela Carrasco – Florencia O’ Ryan Carmen Angulo – Paula Comitre Musiciens Guitares: Jesús Torres – Juan Antonio Suárez “Cano” Chanteurs: Antonio Campos –Miguel Ortega Flûte / saxophone: Ramiro Obedman Voix off (lettres) Blanca Portillo Direction musicale et composition Antonio Campos (chanteur) Jesús Torres (guitariste) Pablo Suárez (pianiste) Conception de la scénographie Carolina González Conception du vestiaire Blanco y Belmonte Conception d’illumination Gloria Montesinos Conception de l’espace sonore Juan Benavides Production executive Alejandro Salade Une production de Rafaela Carrasco Distribution Arte y Movimiento Producciones Photographie et conception graphique Spectare_ Gabriel Blanco, Laura Ortega, Paola Villegas, Eider Zaballa
[Rafaela CarrascO] Elève, bailaora, répétitrice, soliste, chorégraphe et au- phie de Danse Espagnole et de Flamenco, elle gagne jourd’hui directrice artistique du Ballet Flamenco d’An- tous les prix mis en jeux : Premier Prix à la Meilleure dalousie, ancienne Compagnie Andalouse de Danse : Chorégraphie, Prix à la Meil- leure Composition Musi- depuis 1994 Rafaela est passée par toutes ces étapes; cale et Prix Bailarín Sobresaliente (Danseur Mention une activiste de la danse qui s’est investie dès les débuts Très Bien). dans ses projets. La Compagnie de Rafaela Carrasco a réalisé depuis sa Originaire de Séville, elle commence à étudier la danse création neuf productions, parmi lesquelles les choré- dès l’âge de 8 ans avec Matilde Coral. A 18 ans, elle fait graphies pour le Ballet National d’Espagne, le Fla- son entrée dans la compagnie de Mario Maya et devient men- co Festival et la Biennale de Flamenco de Séville première danseuse et répétitrice. Plus tard, elle fait par- où elle a reçu d’importants prix comme Le Giraldillo tie de La Compagnie Andalouse de Danse, en qualité de à la meilleure Choré- graphie, le Prix de la Presse à la soliste, participe aux productions De lo flamenco et Ré- Meilleure Chorégraphie et le Prix de la Culture de la quiem (1994) et Los Caminos de Lorca (2004). Région de Madrid, dans la catégorie Danse 2010. En 2012 elle reçoit la Giral- dillo de la XVIIème Bienna- Elle se produit dans les tablaos de Los Gallos à Séville, le de Flamenco, Prix Spécial du Jury pour sa chorégra au Café de Chinitas à Madrid et El Flamenco à Tokyo. En 1996, elle quitte Séville pour Madrid où elle danse, chorégraphie et commence à développer une importan- te activité en tant qu’enseignante. Elle donne des cours de flamenco de tous les niveaux, à travers le monde. En 2002, lors de la XIème édition du Concours de Chorégra-
[Álvaro TatO] Álvaro Tato es écrivain, acteur et directeur littéraire de la Il a coordonné des revues et des anthologies littéraires et companie de théâtre, d’humour et de musique Ron Lalá. optenu divers prix de poésie, théatre et récits. Ses spectacles ont connu un unanime succès auprès de Il est diplomé en Philologie Hispanique à l’Université Com- la critique et du public lors de ses tournées nacionales plutense de Madrid, il réalisa des cours de Doctorat avec et internationales (États Unis, Royaume Uni, Inde, Alle- le Profes- seur de Littérature Espagnole Javier Huerta Cal- magne, Bulgarie, Serbie, Argentine, Chili, Colombie, Ni- vo et a également étudié trois années de Direction Scéni- caragua, Honduras, Pérou, Paraguay, République Domi- que a la RESAD. nicaine...). Il a obtenu de nombreuses distinctions telles que le Prix Il a dispensé des cours y des ateliers de Dramaturgie et Max de la meilleure en- treprise d’Arts de la Scène en Poésie au sein du Master en Création Théâtrale (dir. Juan 2014. Mayorga) à l’Université Carlos III de Madrid, ou encore le Les spéctacles les plus récents de la com- panie, en co- cours de Spécialisation en théâtre Contemporain à l’Uni- production avec la Companie Nationale de Théâtre Clas- versité Complutense de Madrid, à l’Academie du Verso de sique sont Cervantina (2016) et En un lugar del Quijote Alcalá de Henares, à l’Université d’Oviedo y entre autres. (2014). Il est l’auteur de la version de El alcalde de Zalamea de Plus d’informations: www.alvarotato.com la Companie Nationale de Théâtre Classique (dir. Helena Pimenta, 2015; condidat qu Prix Max de la Meilleure Version/ Adaptation). Il a également écrit des spectacles comme Ojos de agua (2014, avec Charo López; dir. Yayo Cáceres) et El intérprete (2013, avec Asier Etxeandía). Il a publié les livres de poésie Zarazas (2015), Gira (Prix International de Poésie Miguel Hernández 2011) et Cara máscara (Prix Hiperión de la Poesie 2007), entre autres.
[Antonio CampoS] Né à Tarragona en 1972, fils d’andalous qui, comme Rocío Molina, Javier Latorre, Andrés Peña, Manuel Liñán, beaucoup partirent en Catalogne pour travailler. La Moneta, Belén Maya, Marcos Flores, Alfonso Losa, Ra- fael de Carmen, Adela Campallo, Manolo Marín, Joaquín Élevé dans une famille d’aficionados, il a commencé à Grilo, ShojiKojima, Rubén Olmo y un largo etcétera. écouter du flamenco depuis le berceau. Sa mère raconte qu’avant même de savoir marcher il était déjà passionné Comme soliste, il a participé à de nombreux projets tels de guitare flamenca. Il a commencé en tant que guita- que: riste à Grenade jouant dans les académies de danse et les peñas, accompagnant le chant pen- dant presque une PALO FLAMENCO: fusion entre la musique traditionnelle décennie. basque et le flamenco, où la Txalaparta et le chant flamen- co de tiennent la main. Sara et Maika Gómez (txalaparta), Il commença à chanter par hasard. Dans le disque ‘Gra- José Luis Montón (guitare), Jorge Tejerina (percussions), ná baila por Tangos’ il interpréta une version d’un tan- Andrés Peña (danse) y Antonio Campos (chant). go qu’il avait écouté à la Macanda. À la présentation du disque, la danseuse Angustias la Mona lui proposa de ALCÁNTARA: pont entre la musique andalouse et le fla- travailler comme chanteur au tablao La Reina Mora del menco. Addeslam Nayti (qanún), MohanedMortaji (vio- Sacromonte, lon), OtmanBenyahya (derbuka), Mustafá Bak- kali (laud), 1997. Mohamed El Akel (voix), Emilio Maya (guitare), El Moreno (percussions), Ana Cali (danse) y Antonio Campos (chant). Après un an et demi dans les tablaos de Sacromonte, il commence à travailler dans certaines salles de Madrid CAMERATA FLAMENCO PROJECT: Pablo Suárez (piano), avec le chanteur Tony Maya. C’est à partir de ce moment José Luis López (chelo), Ramiro Obedman (flute saxo) et que débuta sa vertigineuse car- rière, passant par chacun Antonio Campos (chant). des circuits et des routes du flamenco du monde. Il travaille alors avec quelques unes des grandes figures de la danse telles que Mario Maya, Antonio Canales, Rafaela Carrasco, Merche Esmeralda, Javier Barón, Ma- nuela Carrasco, Isabel Bayón, Ana Cali, Mercedes Ruiz,
[Jesús TorreS] Guitariste flamenco et compositeur, il s’est spécialisé Il a composé la musique pour les produc- tions de diffé- dans la guitare d’accompagnement de la danse, du chant rents chorégraphes et com- pagnies de Danse, travaillant et comme guitariste soliste. entre autre à la composition et direction musicale pour la Compagnie Andalouse de danse sous la direction de Ma- Né à Barcelone, il est fils d’immigrés sévillans. De forma- rio Maya, l’actuel Bal- let Flamenco d’Andalousie sous la tion pratiquemnt auto- didacte, il a développé sa curiosi- direc- tion de Rafaela Carrasco ou encore pour la dernière té pour l’instrument dès l’âge de 11 ans. production du BNE sous la direction de Antonio Najarro. Il est désormais professeur diplômé en- guitare flamenco Il propose aussi une oeuvre soliste avec au Consérvatoire Supé- rieur de Musique Rafael Orozco son disque “Viento del Norte”. de Cór- doba. Il parti s’installer à Madrid dans les années 80, renforçant sa formation autour de la guitare d’accompagnement de danse. Dès lors, il n’a cessé de jouer auprès des- grandes figures et compagnies de flamenco, accompagnant des artistes de renom tels que Mario Maya, Antonio Gades, José Greco, Rosa Durán, Mª Rosa, Merche Esmeralda, Paco Romero, Tomás de Madrid, Sara Lezana, Paco Peña, Ja- vier la Torre, Belén Maya, Israel Galván, Andrés Ma- rín, Rocío Molina, Rafael Cam- pallo, Rafaela Carrasco o Isabel Bayón, entre otros.
[Pablo SuáreZ] Il a débuté sa formation musicale à Barcelone auprès de • Présentation du disque AVANT-GARDE avec Camerata la maestra Rosario Vilanova. Il poursuit ensuite son par- Flamenco Project - 2012 • CON LA MUSICA EN OTRA PAR- cours au sein de l’atelier de musique de Barcelone et en TE de Ra- faela Carrasco + Camerata Flamenco Pro- ject 1995 il part s’installer à Madrid où il oriente son parcours - 2013 • TYPIST de Kerieva McCormick professionnel dans le monde du flamenco. Il travaille • KILL CARMEN de Kaari y Roni Martin • Compositions alors come interprète, compositeur et directeur musical pour le Ballet Nacional - A ngeles Caídos - auprès de Pablo pour d’importantes compagnies et figures du flamenco. Martin. • Compagnie Adrián Galia (PENSANDO FLAMENCO) • Colaborations aux disques de: Eva Yerbabuena y Ra- fael Amargo (LA GARRA Y EL AN- • Rafael Jiménez " Falo " EL CANTE EN MO- GEL) • (NUEVAS GENERACIONES) espectáculo creado por VIMIENTO • Paco del Pozo VESTIDO DE LUCES • Juan Cristina Hoyos • Yoko Komat- subara (VIVA FLAMENCO), Anto- nio Suárez "" SON DE AYER - FLAMENCO Rafael Blanco (COLORES - bienal flamenca, 2000) • Cris- CROSSOVER • Antonio Rey A TRAVÉS DE TI • Los Makari- tó- bal Reyes (PURA PASION) • NBE (FURIA y ROMEO Y nes MAKA- RINES • Fernando de la rua NUANCES JULIETA) • Rafaela Carrasco (CON LA MUSICA DEL CUER- • Nacho Arimany SILENCE-LIGHT •J esus Torres VIENTO PO, UNA MIRADA DEL FLAMENCO, DEL AMOR Y OTRAS DEL NORTE • Jose Luis Lopez SOLEANDO • Miguel Ortega COSAS) • Antonio Márquez (BODA FLAMENCA) • Com- AMALGAMA • Antonio Campos ESCRI- BIENDO EN EL AL- pañia Kaari Martin de Finlandia • Currillo de Bormujos, FAR •J esús Corbacho DEBAJO DEL ROMERO • Roni Marin Maribel Gallardo, Diego Franco (BORMUJEANDO) 4 MOVEMENTS FOR MOVEMENT • Antonio Cortés CUAN- • Carlota Santana (EL BURLADOR - Thea- ter Joyce of DO QUIERAS. Manhattan, 2005) • Francisco Suárez (PLAZA ALTA, ORES- TES EN LIS- BOA - bienal 2002), (ROMANCERO GITA- NO Discographie: - Teatro-Madrid, Bienal Flamenco 2004 gira nacional), BURLADOR (2006) / ENTRE COR- (ITACA - présenté lors du Fes- tival de Merida 2006) •An- RIENTES (2010) / AVANT-GARDE (2012) dres Marin (VAN- GUARDIA JONDA - Bienal 2006) • Carmen Linares (OASIS ABIERTO - 2010 et EN- SAYO FLAMENCO • TRISQUEL FLA- MEN- CO avec Antonio Campos et Manuel Liñan
[Gloria MontesinoS] Née à Madrid, elle y étudie les Arts de la Scène entre 1987 et 1991. En 1991 elle obtient une bourse afin d’aller étudier la création lumière au le Paddington College de Londres et réalise son stage à l’English National Opera. Depuis 1992, elle travaille à la création lu- mière de spec- tacles. Elle a réalisé la création lumière des spectacles de dan- se pour différentes compagnies telles que: la Compagnie Nacional de Danse, le Ballet Nacional d’Espagne, le Ballet Flamenco de Andalucia, le Ballet Nacional de Cuba, le Ba- llet de l’Ópera de Essen (Alemagne), la Compagnie Intro- dans (Hollande), le Ballet Madlenianum Kamerna Ópera de Belgrado, le Centre Chorégraphique de la Comunidad Valenciana, le Centre Andalous de Danse, IT Dansa, et les compagnies de Rafae- la Carrasco, Teresa Nieto, Olga Pe- ricet, Ramón Oller, Belén Maya et Mayte Martín, Chanta La Mui, Manuel Liñán et Selene Muñoz, Ballet Flamenco David Morales, Nuevo Ballet Español et Compañía Pepa Molina, entre autres. Elle a également réalisé des créations lumières dans de nombreux théâtres tels que le Joyce Theatre de New York, le Théâtre National Challiot de Paris, le Théâtre Ao- yama de Tokio, la Fondation Gulbenkian de Lisbone, pour de nombreux festivals nationaux et internationaux.
[ContacT] ARTE MOVIMIENTO Tel: (+34) 629 562 554 daniela@artemovimiento.es www.artemovimiento.es
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