VNF et le Grand Lyon inaugurent la nouvelle estacade du Port Rambaud à Lyon

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VNF et le Grand Lyon inaugurent la nouvelle estacade du Port Rambaud à Lyon
           	
     	
     	
  

	
            	
     	
     Dossier de presse
                            Lyon, 1er septembre 2014	
  

	
            	
     	
  
                            	
  
	
            	
     	
  
                            VNF et le Grand Lyon
                            inaugurent
                            la nouvelle estacade du
                            Port Rambaud à Lyon

	
            	
     	
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                            Rhône Saône :                  Comfluence :

                            Nathalie Balland               Blandine Guyon
                            T. 04 72 56 59 06              T. 01 40 07 98 27
                            nathalie.balland@vnf.fr        blandine.guyon@comfluence.fr

       	
  
VNF et le Grand Lyon inaugurent la nouvelle estacade du Port Rambaud à Lyon
Nouvelle estacade du Port Rambaud de Lyon
                Inauguration par VNF & le Grand Lyon le 1er septembre 2014

           er
       Ce 1 septembre 2014, VNF et le Grand Lyon inaugurent la nouvelle estacade du port Rambaud de Lyon.

Un projet ambitieux de 4,5 millions d’euros financé par Voies navigables de France (VNF), avec la participation
du Grand Lyon à hauteur de 1 M€ et de la Région Rhône-Alpes pour la partie accueil paquebots (250 k€), qui se
mobilisent pour confirmer la place de Lyon comme métropole fluviale tant pour le transport de marchandises que
celui de passagers.

Les travaux de rénovation des 200 m d’estacade portent sur la mise en sécurité de l’ouvrage, la création d’une
place d’attente pour les bateaux de commerce et d’un stationnement pour les paquebots fluviaux (135m).

Depuis une dizaine d’années, l’activité des paquebots fluviaux sur le bassin Rhône Saône, premier bassin
français, est en plein essor avec l’accroissement de la flotte de bateaux (10 paquebots en 2004, 24 en 2014) et
plus récemment à l’augmentation de leur taille (jusqu’à 135 m de longueur). La forte attractivité des escales
lyonnaises nécessite l’augmentation du nombre des sites d’amarrage.

C’est pour accompagner le développement de cette activité à fortes retombées économiques dans des conditions
optimales que le Grand Lyon et VNF ont élaboré en 2013 un schéma directeur d’accueil des bateaux de
croisière.

L’inauguration de la nouvelle estacade du port Rambaud s’inscrit dans cette volonté commune d’améliorer les
conditions d’accueil sur Lyon avec la création de nouveaux aménagements et la mise en place de services
adaptés. Ainsi, le site permet de proposer un stationnement pour les paquebots (2 places à couple) mais aussi
une place d’attente pour les bateaux de commerce en cas d’alternat de circulation dans le défilé de Lyon lors des
crues.

	
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VNF et le Grand Lyon inaugurent la nouvelle estacade du Port Rambaud à Lyon
                 	
               	
      	
  

	
                  	
               	
      Inauguration de l’estacade du Port Rambaud
                                             Lyon, le 1er septembre 2014	
  

	
                  	
               	
  

	
                  	
               	
      	
  
                                             	
  
       VNF se mobilise pour accompagner le développement économique du bassin lyonnais et faire
       de Lyon une des premières métropoles fluviales européennes. En construisant un partenariat
       solide et durable avec le Grand Lyon depuis près de vingt ans, VNF contribue à replacer le
       fluvial au cœur de la ville, avec un objectif : s’adapter et répondre aux nouveaux besoins des
       usagers de la voie d’eau en synergie avec les attentes des territoires.

       L’inauguration de la nouvelle estacade du Port Rambaud illustre la concrétisation de ces
       nouveaux projets intégrant l’ensemble des usages fluviaux et terrestres.

              I. LYON : METROPOLE FLUVIALE

       L’histoire du bassin est liée au transport fluvial depuis l’Antiquité : on a ainsi récemment découvert à
       Lyon les vestiges d’un navire qui transportait des amphores de vin de Rome vers la capitale des
       Gaules.

       Véritables autoroutes fluviales, le Rhône et la Saône se rencontrent au centre de Lyon, carrefour
       majeur des échanges commerciaux. La voie d’eau y offre un réseau de circulation permettant aux
       marchandises d’être livrées au cœur des communes du bassin, tout en limitant la congestion sur les
       routes et contribuant ainsi au « bien vivre en ville ». Les fleuves lyonnais représentent l’identité de la
       ville tant urbaine, sociale, culturelle, économique que patrimoniale. Avec 1,4 millions de tonnes de
       marchandises transportées par voie d’eau et 1 400 bateaux accueillis dont 105 fluviomaritimes en
       2013, le port de Lyon Edouard Herriot (PLEH) est un maillon essentiel de la politique de transport de la
       métropole lyonnaise.

       1. Transport de marchandises : l’enjeu portuaire

       Le bassin Rhône Saône représente 650 km de voie d’eau alimentés par 10 ports publics qui débouche
       sur deux ports de la Méditerranée : Marseille-Fos et Sète. En 2013, 6,5 millions de tonnes de
       marchandises ont circulé sur l’axe. En quinze ans, le trafic de marchandises sur le bassin a triplé,
       enregistrant ainsi la croissance la plus forte sur l’ensemble du réseau des voies navigables en France,
       même si la crise économique actuelle affecte les volumes transportés.

       Par type de marchandises, c’est la filière des minéraux bruts qui arrive en tête avec 2,6 millions de
       tonnes transportées sur le bassin pour 2013. La filière conteneurs présente quant à elle une année
       record avec plus de 82 000 conteneurs transportés.

       Au vu du potentiel de développement que représente le bassin, les acteurs portuaires regroupés dans
       le Comité des ports du bassin, mis en place en juillet 2011 par le préfet coordonnateur de bassin Jean-
       François Carenco et animé par VNF, se mobilisent pour :

              -­‐    partager une vision stratégique du développement portuaire du bassin,

       	
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-­‐   mener ensemble une politique active de conquête de nouveaux trafics en coordonnant leurs
             actions notamment dans le domaine de la prospection commerciale,
       -­‐   coordonner leurs politiques d'exploitation afin d'accroître la pertinence et l'efficacité de leur
             réponse aux chargeurs,
       -­‐   favoriser l'émergence de solutions innovantes,
       -­‐   améliorer l'efficacité du passage portuaire maritime,
       -­‐   mutualiser certains moyens afin d'accroître leur efficience.

Dans ce cadre, VNF a lancé en 2013, sous l’égide du préfet de Rhône-Alpes et en partenariat avec les
collectivités territoriales et la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), l’élaboration d’un « schéma des
ports du pôle métropolitain lyonnais et de ses territoires d’influence ». Ce travail a pour objectif de
renforcer la fonction de développement économique des zones portuaires, en confortant leur rôle de «
cœurs économiques » de la métropole, en particulier pour le port de Lyon Edouard Herriot (PLEH).

Le PLEH : maillon central de l’attractivité économique du bassin

Pivot du système portuaire rhodanien en connexion et en complémentarité avec les autres ports
fluviaux du bassin, le Port de Lyon Edouard Herriot joue un rôle central. En réalisant près de 80% des
trafics conteneurisés par la voie d’eau, sur l’axe Fos-Lyon, son rôle est primordial pour les besoins de
l’agglomération lyonnaise.

Géré par la Compagnie Nationale du Rhône dans le cadre d’une concession d’État, d’une superficie de
184 hectares, ce port s’affirme comme un pôle logistique de premier plan situé au cœur de
l’agglomération lyonnaise et bénéficiant d’une desserte par tous les modes de transport : fluvial /
fluviomaritime, fer, route, pipeline.

2. Les paquebots de croisière fluviale : un secteur en plein essor

La croisière fluviale connaît un fort développement en Europe et en France. À l’instar du Rhin et du
Danube, l’axe Rhône-Saône, premier bassin français, est devenue une destination fluviale à part
entière. En raison de la diversité et de la richesse des territoires traversés, il présente un important
potentiel de développement.

L’activité des paquebots s’est fortement développée ces dix dernières années avec l’accroissement de
la flotte et plus récemment l’augmentation de la taille des bateaux. Le nombre de paquebots fluviaux
sur le bassin Rhône Saône est passé de 10 en 2004 à 24 en 2014. Cette croissance très importante
devrait se poursuivre dans les années à venir.

Les paquebots fluviaux sont des bateaux de 80 à 135 mètres de long, pouvant accueillir entre 50 et
190 passagers et 14 à 40 membres d'équipage. Ce sont des hôtels "clubs" flottants dont la qualité de
la prestation est celle d'un hôtel 3 ou 4 étoiles. Ils proposent des croisières combinant transport fluvial
et visites organisées de découverte d'une région. Sur le bassin Rhône Saône, les circuits proposés
sont des croisières d'une semaine, en général entre Chalon-sur-Saône et Arles. L'axe Rhône Saône
propose 29 sites d'escales (Lyon, Avignon, Arles, Chalon, Mâcon, Viviers...). La clientèle est en grande
majorité étrangère (80%), notamment Amérique du Nord et Europe du Nord, avec un fort pouvoir
d'achat.

En raison d'une clientèle internationale, avec un produit haut de gamme, l'activité des paquebots
contribue au rayonnement international des territoires, et génère de fortes retombées économiques. En
2013, à l’échelle du bassin, les retombées sont estimées à plus de 80 M€.

Avec plus de 70 000 touristes étrangers, l’activité des paquebots de croisière contribue fortement à la
renommée et à la visibilité internationale de la métropole lyonnaise. Les touristes étrangers,
prescripteurs dans leurs pays, sont les premiers ambassadeurs de Lyon.

Sur le territoire du Grand Lyon, les retombées directes de l'année 2010 ont été estimées à 6 M€
environ (taxes et redevances, achat de fournitures, achat des services dont excursions, et travaux
d'entretien) et les retombées indirectes à 4,6 M€ environ (dépenses des passagers et du personnel de
bord), soit plus de 10 M€ au total pour les 15 paquebots présents cette année-là.

	
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II. VNF & LE GRAND LYON : 20 ANS DE PARTENARIAT AU SERVICE DU
           DÉVELOPPEMENT DE LA VOIE D’EAU

VNF et les collectivités territoriales comme le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes se mobilisent pour
confirmer la place de Lyon comme métropole fluviale tant pour le transport de marchandises que celui
de passagers.

VNF mène ainsi depuis 1997 avec le Grand Lyon une politique volontariste de réappropriation des
cours d’eau par les citoyens, avec un objectif commun : permettre à l’agglomération lyonnaise, et son
million d’habitants, de s’affirmer comme une grande métropole fluviale européenne en conciliant
nouveaux enjeux du fluvial et bien-être des habitants.

Les enjeux sont majeurs :

       -­‐   développer la navigation tout en assurant une cohabitation harmonieuse des différents usages
             fluviaux et terrestres,
       -­‐   permettre à la population de l’agglomération de poursuivre ses retrouvailles avec le Rhône et la
             Saône et préserver l’attractivité naturelle de ces cours d’eau,
       -­‐   contribuer à la protection de l’environnement et au report modal de la route vers la voie d’eau,
       -­‐   développer le tourisme en contribuant au rayonnement de l’agglomération,
       -­‐   mettre la voie d’eau au service du développement de l’économie lyonnaise.

Autant de priorités actées dans la charte de partenariat liant VNF et le Grand Lyon depuis près de 20
ans, dont la troisième édition s’achève (période 2008-2013) et qui a vocation à être renouvelée
prochainement pour 6 ans.

Les résultats de cet engagement commun des deux acteurs sont d’ailleurs probants :

       -­‐   réaménagement des berges, notamment 4,5 kilomètres des Berges du Rhône en 2007 et 15
             kms des Rives de Saône en 2013,	
  
       -­‐   réaffirmation de l’importance du port de Lyon Edouard Herriot pour les fonctions économiques
             d’agglomération et l’approvisionnement des habitants (logistique urbaine),
       -­‐   augmentation du nombre de sites d’amarrage pour répondre à l’essor de l’activité des
             paquebots fluviaux...

Pour accompagner le développement de cette dernière activité à fortes retombées économiques dans
des conditions optimales, le Grand Lyon et VNF ont élaboré en 2013 un schéma directeur des
paquebots de croisière fluviale. Il prévoit l’amélioration des conditions d’accueil sur Lyon et son
agglomération avec la création de nouveaux aménagements et la mise en place de services adaptés.

	
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Le schéma directeur des paquebots de croisière fluviale

Afin d'organiser l'accueil des paquebots, la collectivité a mené avec VNF la réalisation d'un schéma
directeur des paquebots de croisière fluviale qui s’intègre pleinement à la stratégie touristique de
l’agglomération.

Cette action a été co-financée par VNF, le Grand Lyon et l’Etat dans le cadre du Plan Rhône.

Ce document d’orientation permet d’accompagner et d’organiser le développement de l’activité, en
proposant les aménagements et les services nécessaires.

A l’horizon 2020, une trentaine de paquebots sont attendus sur le bassin, correspondant à l’accueil de
130 000 croisiéristes et à 1 500 escales sur l’agglomération lyonnaise.

Pour répondre à cette nouvelle demande, le schéma directeur propose 3 axes :

       -­‐   renforcer la capacité d’accueil en optimisant les sites d’escales existants et en aménageant de
             nouveaux sites en centre-ville, conformément aux besoins des bateaux de croisière,
       -­‐   mettre en place un service logistique efficace, intégré au fonctionnement de la ville,
       -­‐   contribuer à une offre touristique de qualité en répondant aux attentes d’une clientèle
             exigeante.

Avec deux objectifs fondamentaux :

       -­‐   multiplier par deux les retombées économiques, en offrant les meilleures conditions d’accueil et
             de services aux escales afin que les opérateurs privilégient le plus souvent Lyon comme début
             et fin de croisière,
       -­‐   positionner le Grand Lyon parmi les plus grandes destinations fluviales européennes, comme
             première agglomération française pour l’accueil de paquebots de croisière.

En termes d’aménagements, le schéma directeur prévoit :

       -­‐   des créations de places pour augmenter les capacités d’accueil des paquebots :
                o Estacade port Rambaud (VNF) – création d’un stationnement (2 places à couple),
                    inauguration ce 1er septembre 2014,
                o Musée des Confluences (VNF) – création d’un appontement mixte paquebots et
                    bateaux promenade (horizon 2016),
                o Avenue Leclerc (Grand Lyon) – création de stationnement (2 à 6 places) (horizon 2018).

       -­‐   des travaux d’amélioration sur les sites existants :
                o quai Claude Bernard (Grand Lyon) – amélioration des services eau et électricité
                    (réalisé),
                o place Antonin Poncet (Grand Lyon) – amélioration des services eau et ascenseur
                    (réalisé),
                o quai Fillon (Grand Lyon) – création d’un accès permanent (prévu 2015-2016).

	
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III. LA NOUVELLE ESTACADE DU PORT RAMBAUD

Descriptif du projet

Le projet inauguré par VNF ce 1er septembre 2014 comprend deux parties : au nord un espace dédié
aux bateaux de commerce et au sud un dédié aux bateaux de croisière.

En termes de travaux, le projet a consisté à restaurer une partie de l’estacade, ouvrage portuaire en
béton datant des années 60, d’une longueur de 1,3 km environ sur 10m de large, qui forme le quai en
front de Saône, pour permettre l’accostage de paquebots fluviaux de grande dimension (135 m) et la
mise à disposition d’une place d’attente pour les bateaux de commerce en cas d’alternat dans le défilé
de la Saône, déclenché en période de crue (périodes alternées de passage dans chaque sens de 45
mn toutes les 3 heures).

La maîtrise d’ouvrage a été assurée par la SPL Lyon Confluence, aménageur de la ZAC Confluence.
La maîtrise d’œuvre a été assurée par ARTELIA et les travaux par le groupement d’entreprises
EIFFAGE TP, BAULAND TP, GAUTHEY.

Les travaux de déconstruction ont débuté en janvier 2013 par la démolition complète du quai existant
depuis la voie d’eau. Les déblais ont été évacués par voie fluviale. Ils ont été suivis du retalutage du
perré et de la pose d’enrochements de confortement, puis du battage de 3 lignes de pieux sur lesquels
ont été disposés des poutres transversales et longitudinales qui supportent un hourdi bétonné, et enfin
de la mise en place d’équipements sur le front d’accostage : défense, bollards, anneaux et échelles.

Le programme de restauration de l’estacade comprend l’aménagement d’une promenade publique sur
la dalle de circulation (10m de large sur 200 m de long) s’inscrivant dans le projet global des Rives de
Saône et de la ZAC Confluence.

Le financement du projet

La rénovation de l’estacade du port Rambaud d’un coût de 4,5 millions d’euros a été financée par VNF
à hauteur de 3,25 M€, du Grand Lyon à hauteur de 1 M€ et de la Région Rhône-Alpes à hauteur de
250 k€ (participation au financement de la partie dédiée au stationnement des paquebots de croisière).

	
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IV. DES EXEMPLES DE RÉALISATIONS ET AUTRES PROJETS VNF SUR
          LYON
VNF, gestionnaire de l’axe Rhône Saône, assure en direct l’exploitation des ouvrages et la gestion du
domaine public fluvial sur la Saône et une partie du Rhône en amont de la confluence. La direction
territoriale Rhône Saône (DTRS) de VNF assure à ce titre la maîtrise d’ouvrage des projets suivants :

1. Projet de construction d’un appontement mixte au Musée des Confluences

Descriptif du projet

Au vu de la saturation des sites d’accueil existants et de l’attractivité potentielle du futur Musée des
Confluences, VNF a proposé de mettre en place un site d’escale mixte pour paquebots fluviaux et
bateaux promenades à proximité du musée.

Le site appartenant au domaine public fluvial géré par VNF, la maîtrise d’ouvrage de ce projet est
assurée par sa direction territoriale Rhône Saône.

L’appontement se situera sur le Rhône, en rive droite, en amont de la confluence du Rhône et de la
Saône. Cet appontement mixte pourra accueillir dès 2016 deux paquebots fluviaux et un bateau
promenade. Le positionnement de l’équipement d’accostage a été choisi en prenant en compte deux
éléments majeurs : la présence de bateaux logements dont le déplacement (passerelles, réseaux)
aurait été onéreux, la réservation de l’emprise du pont du tramway à l’aval du pont Pasteur -le pont
Raymond Barre- construit aujourd’hui.

Le programme des travaux comprend :

       -­‐   une plate-forme fixe sur pieux avec garde-corps permettant aux paquebots de poser leur
             passerelle. L’accès se fera par passerelle fixe depuis le haut du perré, par-dessus le bas-port.
       -­‐   un ponton flottant permettant aux bateaux promenade de s’amarrer côté berge.

Les enjeux du projet

La création de l'appontement du Musée des Confluences est un des projets identifiés dans le cadre du
schéma directeur des escales des paquebots fluviaux sur le territoire du Grand Lyon (voir supra). Il
permettra de desservir aussi bien le Musée des Confluences que le secteur de la Confluence, en
passant par le nouveau quartier des Docks, accessibles par un cheminement piétonnier.
L’appontement est également attendu par les bateaux promenade lyonnais car il permettra de
proposer une nouvelle escale attractive avec l’ouverture du musée. Par ailleurs, la desserte du musée
par bateau diversifie son accessibilité, dans un site particulièrement contraint.

Le projet a fait l'objet d'une large concertation, tant avec les collectivités (Grand Lyon, Département du
Rhône) qu'avec les futurs utilisateurs (représentants des bateaux de croisière et des bateaux
promenade). Une attention particulière sera portée à son insertion urbaine et paysagère.

Le financement du projet

D’un montant global estimé de 1 500 000 €, le projet est cofinancé par VNF, la Région Rhône-Alpes, le
Grand Lyon et l’État (FNADT Plan Rhône). Le lancement de la consultation des entreprises est prévu
au premier semestre 2015 avec un lancement des travaux au deuxième semestre 2015 et une livraison
prévue au premier semestre 2016.

	
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2. Achèvement de l’aménagement du bas-port du quai de Bondy

Description du projet

Depuis 2012 une navette fluviale – le « Vaporetto » - relie le quartier Saint-Paul de Lyon à la
Confluence par la Saône. Les trois haltes de cette navette sont Saint-Paul/Quai de Bondy,
Bellecour/Quai Tilsitt et la place nautique de la Confluence.

Le bas-port du quai de Bondy est utilisé pour l'embarquement et le débarquement des passagers de
bateaux de moins de 30 m.

Ce quai bas a une largeur d'environ 3 m pour une longueur d'environ 80 m. Il est accessible par des
escaliers aux deux extrémités.

Le niveau du quai étant très bas, la Saône l’envahit plusieurs fois par an, notamment dès les petites
crues.

Aussi, pour améliorer les conditions d’accueil des usagers, VNF, maître d’ouvrage, a entrepris le
rehaussement partiel de ce quai dans le respect de son intégration urbaine et paysagère.

L'objet des travaux est de permettre l'embarquement des passagers, jusqu'à un niveau d'eau
correspondant à une crue de 900 m3/s, soit environ 30 cm d'eau au-dessus du quai historique.

Les travaux ont consisté principalement en la réalisation d'un ponton de 20 m de longueur environ, fixé
sur le quai, afin de rehausser son niveau de 50 cm environ. Il est équipé de bollards et d’écarteurs pour
l’amarrage des bateaux.

Financement du projet

Les travaux d’un coût total de 130 000 € environ sont pris en charge par VNF et ont été réalisés cet été
par l’entreprise HANSEN (livraison septembre 2014).

	
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3. Pose de la fibre optique dans la traversée du Grand Lyon et développement de l’information
   fluviale

VNF s’est engagé également dans la fluidification et la sécurisation du réseau avec le développement
de nouveaux services d’information fluviale sur le bassin Rhône Saône.

Le système d’information fluviale (SIF) est composé de :

       -­‐   un site web d’informations (données du trafic, débits, cotes, hauteurs libres sous ouvrages,
             quais et différents postes de stationnement, ports, écluses, barrages...) : InfoSaône.com
       -­‐   des capteurs de hauteurs libres au droit des ponts critiques
       -­‐   une multidiffusion VHF le long de la Saône
       -­‐   une infrastructure de télécommunications haut débit (réseau fibres optiques)

Sur ce dernier point, le projet a consisté à poser un câble à fibres optiques dans la traversée de Lyon
sur un linéaire de 22 km.

Les travaux ont été réalisés principalement par la technique de l’ensouillage mécanique des fourreaux
au fond du lit de la Saône, en 2012 et 2013.

L’ensemble de l’opération SIF, d’un montant de 7 M€, est financé par VNF avec l’appui du plan Rhône
(FEDER, Régions Rhône-Alpes et Bourgogne).

VNF a également publié une carte de navigation de la Saône grand gabarit fin 2012 (carte ECDIS :
Electronic Chart Display Information System) et vient d’éditer une version actualisée (disponible sur
http://www.vnf.fr/ecdis) comportant :

       -­‐   l’affichage des horaires d'ouverture des écluses
       -­‐   l’ajout des pontons et rampes de mise à l’eau
       -­‐   la mise à jour des aires de stationnement, des dispositifs d'amarrage, des ponts et piles de
             pont, des ports
       -­‐   la mise à jour des bouées, des marques de distance, de la signalisation, des indicateurs de
             hauteur d'eau, des signaux de trafic
       -­‐   la mise à jour des obstructions et zones de restrictions.

Par ailleurs, depuis deux ans, VNF a financé près de 700 transpondeurs AIS (Automatic Identification
System) en France. Ce système de géolocalisation automatique permettant aux bateaux équipés, par
échanges automatisés de messages par radio VHF, de connaître l’identité, le statut, la position et la
route des unités se situant dans la zone de navigation tout en proposant des services d’aide aux
bateliers.

	
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