Konpani Soul City Reflex Dann Ron
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Konpani Soul City Didier Boutiana Reflex Dann Ron Spectacle en extérieur 20 minutes Contact Vivien Voisin 0692 20 34 93 prod.soulcity@gmail.com soulcity.re
Propos Dans un univers spirituel, les racines et les traditions sont des piliers essentiels 3 de l’évolution. Les corps s’interrogent, réagissent et s’écoutent en rapport avec l’autre. REFLEX affirme une identité, une fierté d'être, de celles et ceux qui se Interprètes sont construits par eux-mêmes. C'est une danse de guerrier, de combat, de lutte qui vise à unir grâce à la solidarité. Une quête du sacré ponctuée de rituels et de Salomé Curco-Llovera questionnements sur le rapport humain et sur le rapport de l'humain au monde. Olivier Flaconel Des épreuves à traverser pour parvenir enfin à l'harmonie. Ulrich Lauret Didier Boutiana soulève donc la question des relations humaines, à travers le prisme de l’énergie corporelle, une énergie spontanée et intuitive, celle du «Reflex».
Actions Culturelles La répétition publique est proposée dans le lieu qui accueille la compagnie la veille du spectacle. Elle permet aux participants d’appréhender Répétitions différentes phases de la création chorégraphique. La parole est donnée tant aux participants qu’aux danseurs et au chorégraphe de manière à tisser un véritable échange et d’impliquer le public dans la création du spectacle. Sous forme d’ateliers ouverts à tout public, c’est une découverte de la danse Ateliers Hip Hop et de l’étude menée par la compagnie qui sont proposés en prélude du spectacle. Une approche par le corps, de la recherche artistique afin de mieux appréhender le spectacle auquel elle est rattachée.
Actions Culturelles Dans un souci d’échanges avec le public, la compagnie propose en fin de spectacle une discussion autour de la pièce et de la démarche artistique du Bord Scène chorégraphe. C’est une rencontre «participative» entre artistes et spectateurs. Il est proposé au public un temps de parole, leur permettant de poser des questions sur la pièce, sur la danse et les danseurs ou juste d’exprimer leurs ressentis sur le moment qui vient d’être partagé. «La culture est un droit pour tous et pour chacun». Le chorégraphe Didier Boutiana mène des ateliers pour mineurs sous protection judiciaire afin de développer leur esprit critique, leur sens des valeurs, d’exercer leur libre arbitre. Les ateliers de la compagnie Soul City Action Sociale portent une valeur éducative réelle, susceptible de faire renaître désir et intérêt chez des jeunes souvent en rupture avec la société. Par une dynamique éducative autour de la pièce «REFLEX», la compagnie développe une pédagogie de la réussite, de la valorisation et de l’estime de soi. Elles mobilisent les jeunes autour d’une découverte artistique qui les ouvre sur eux- mêmes et sur les autres.
Biographie Didier Boutiana Chorégraphe, directeur artistique de Soul City Repéré par Soul City, il intègre en 2004 ce crew de danseurs hip-hop du Port. Retenu ensuite comme interprète par la compagnie de danse contemporaine Yun Chane, il abandonne l’université et travaille notamment pour la compagnie Danses en l’R d’Eric Languet. La compagnie Soul City, émanation du crew, prend naissance en 2009 et sa première création, Haine Terre Rieur, dans laquelle danse Didier Boutiana, tourne dans l’Hexagone, en Afrique du Sud et à Madagascar. La rencontre de Vusi Makhanya marque alors une étape importante dans le parcours de Didier Boutiana. Le Sud-africain lui propose en effet de chorégraphier avec lui Body of knowledge. Après ces premiers pas de chorégraphe en Afrique du Sud, Didier Boutiana fait depuis le choix de créer à La Réunion. Et ce choix lui semble primordial pour servir avec justesse son propos. Depuis sa première création pour la Konpani Soul City, Reflex, en 2013, le chorégraphe-interprète questionne en effet une Réunion contemporaine, traversée par les émotions plus ou moins conscientes léguées par son Histoire et ouverte sur le monde. Et c’est bien d’universalité que nous parle Didier Boutiana. Qu’il questionne l’exclusion, la marginalité, la fierté d’une réussite acquise seul, la fraternité, le rapport à l’autre, le sacré, l’identité ou encore la quête de liberté, le chorégraphe le fait depuis La Réunion, passant ces thématiques universelles au tamis de la créolité. Un peu comme si la petite île française de l’océan Indien, riche de son peuplement venu d’Afrique, d’Inde, d’Europe, de Madagascar et de Chine, décodait le monde par le prisme de sa culture métisse. Le chorégraphe s’inscrit en cela dans la mouvance d’une jeune génération d’artistes réunionnais ayant dépassé la revendication identitaire, puisqu’assumant pleinement leur Histoire et leur culture, pour questionner le monde et y apporter leur regard singulier. En à peine quatre ans, Didier Boutiana a posé les jalons de son identité chorégraphique. Son premier solo, KANYAR, en livre l’essence. La danse de Boutiana, entre violence et fragilité, transpire la sincérité et l’humanisme. 5
Konpani Soul City | Didier Boutiana Émanation du crew Soul City, né dans la ville réunionnaise du Port en 1996, la Konpani Soul City dirigée par Didier Boutiana puise son énergie dans le groupe de danseurs hip-hop. « Le crew c’est un volcan, une énergie en perpétuelle ébullition. Les générations se succèdent et ont toutes à cœur de mettre en valeur le nom de Soul City. La compagnie s’inscrit dans cette même démarche. Porter Soul City sur la scène de la danse contemporaine, c’est une autre façon de valoriser le crew et les valeurs de fraternité du hip-hop », affirme le chorégraphe Didier Boutiana. C’est en 2009 que la Konpani Soul City signe sa première création, Haine Terre Rieur, produite par la scène de musique actuelle Kabardock. En 2011, Didier Boutiana en devient le chorégraphe et directeur artistique et signe sa première co-création à Durban, Body of knowledge avec le Sud- africain Vusi Makhanya de la Dusi dance company. Riche de ses expériences d’interprète pour les compagnies contemporaines réunionnaises Yun Chane et Danses en l’R, Didier Boutiana signe sa première création en 2013, REFLEX. Suivront Tir Pa Kart’ (extrait de Ti Kréa), Héva et Priyèr Sï Priyèr’. Ces quatre trios tourneront à La Réunion, dans la zone océan Indien, en Afrique, dans l’Hexagone, au Mexique, en Slovénie et en Suède. Ayant eu un coup de cœur pour Priyèr Sï Priyèr’, le Noorlandsoperan de Suède co-produit le premier solo de Didier Boutiana, KANYAR et l’accueillera à Umeå début 2018. 6
Distribution Chorégraphe Partenaires Publics Didier Boutiana La DAC OI, La Région Réunion, Interprètes Le Conseil Général de la Réunion, Salomé Curco-Llovera Europe, Fond Leader, Olivier Flaconel THER GAL Ouest, Spedidam Ulrich Lauret Partenaire privé Textes Sciages de bourbon Réunion Francky Lauret Costumes Co-productions Juliette Adam Békali avec Léspas Leconte de Lisle Le Kabardock Le Séchoir
«Des Battles à la création il n'y a parfois qu'un pas. Que Didier Boutiana franchit, On en Parle… après avoir élevé son groupe, Soul City, au rang des meilleurs "crews" de l'Île de la Réunion, où il est installé. Les rencontres, les collaborations et les voyages forgent la personnalité de ce superbe interprète et lui apportent la maturité pour diriger une équipe. Reflex plonge dans l'essence du mouvement urbain et des traditions chères à sa culture. Les âmes et les esprits révèlent l'énergie des corps et l'identité des êtres. Entouré de deux danseurs et acrobates, Giovanni Paroumanou et Anthony Anna, le chorégraphe au talent sûr, dévoile une danse intuitive et spontanée et rend hommage à la dimension spirituelle du geste.» (Festival Kavarel) «Reflex, à l’image de cette danse toujours en évolution qu’est le hip-hop, colle à la réalité, à l’actualité, et s’interroge sur la société, les relations humaines, les sentiments.» (Azenda) «Dirigée par Didier Boutiana, la compagnie Soul City est la figure de proue du hip- hop réunionnais, que MOV_A suit avec intérêt depuis 2011. « Reflex » est la dernière création de Didier Boutiana, raccourcie et adaptée spécialement hors les murs pour cette édition 2013, et qui devient « Reflex dann ron », avec la participation spéciale de Franky Lauret en fonnkèr (slam créole).» (Danse Péi) «Pendant ce temps-là, à l’Est du pays, Didier Boutiana affûte les derniers pas de sa Cie Soul City qui investit ce soir la salle Guy Alphonsine où va crépiter, comme au Frindge d’Edimbourg cet été, la créativité en mouvement associant ici à son alchimie hip-hop les charmes du slam. Franky Lauret a été convié en effet à mettre son fonnker au coeur de ce "Reflex dann ron" présenté lors du dernier festival Danse Péï, que, sorry, nous n’avons pas suivi. Rien n’est perdu puisque revoici revoilà Mister Boutiana, et aussi Anthony Anna et Giovanni Paroumanou, accompagné notamment d’un chatoyant Gaya commis par Alex Sorrès, et d’une suite musicale de Murcof, Transvision, Caspa et Of Porcelaine.» (Journal de l’île)
Ouverture du festival Karavel. Lyon, France Au sein de l’espace Albert Camus de Bron, la septième édition de Karavel s’est ouverte ce samedi 12 Octobre par une représentation gratuite de Soul City. Habitué aux battles, ce groupe de trois réunionnais a choisi pour la mise en scène de Reflex de mêler au hip-hop danse traditionnelle, contemporaine et africaine. Accompagné de Giovanni Paroumanou et Anthony Anna, le chorégraphe Didier Boutiana a voulu utiliser la danse comme un moyen d’expression : «j’avais besoin de parler de La Réunion, du racisme, de mon enfance ». Essentiellement à base de dubstep, la musique est aussi mise au service de ce récit, entrecoupé par des passages composés simplement de paroles créoles afin « de remercier les différents dieux d’accueillir notre danse ». Les trois danseurs ont ainsi converti leurs émotions intimes dans un langage corporel marqué par un contact permanent, presque brutal, afin de « rappeler l’état de nature » donc chacun d’entre nous est issu. L’univers défendu par les artistes dévoile donc une réflexion intéressante, qui vient parfaire la performance esthétique de la chorégraphie de Soul City, largement saluée par un public impressionné. ulie Callot et François Topart Pour MADE IN LY
Vu à Karavel… En ouverture du festival Karavel, premier spectacle, premières émotions ! Soul city a déboulé avec REFLEX et son énergie brute et libératrice. Des danseurs liés entre eux, enchaînés à la nature, inspirés par l’île (La Réunion), possédés par le désir d’aller plus loin, plus haut... Leur rituel poétique évoque les failles, les écroulements. Il y a des corps enlisés et des envols d’âmes, de grands battements d’ailes. Pétris de break les trois (1) artistes ne se refusent aucun des moyen d’expression glanés sur les rivages de l’Océan Indien : hip-hop et danse Indienne, danse contact et tradition malgache. Le poète Franky Lauret a composé pour eux deux très beaux hymnes à Gaïa, la Terre-Mère. Il invoque les dieux multiples et les racines d’ailleurs qui font des peuples nouveaux. dimanche 13 octobre 2013, par Monique DESGOUTTES, Radio Pluriel
On en Parle…
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