LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure

 
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LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
LÉA RIVERA HADJES
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installation vidéo
alugraphie
sculpture
gravure
LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
biographie
Léa Rivera est née à Paris en 1990,
vit à Bourg la Reine et travail à Pantin.
Après avoir obtenu un Bac Littéraire Arts Plastiques elle intègre
l’École des Beaux Arts de la ville de Paris Centre Glacière
en 2010. En 2011 elle est reçue à l’École Nationale Supérieure
des Beaux Arts de Paris (ENSBA) et obtient son diplôme
(DNSAP) en Juin 2016.
En 2015 dans le cadre de son Mémoire,
elle réalise son premier film documentaire expérimental
Les Métalepses de Tex Avery , une ode au génie de Tex Avery
et à sa virtuosité en matière de procédé comique; c’est le premier
mémoire filmique présenté aux Beaux Arts de Paris,
il a été projeté en salle de conférence des Beaux Arts
en Février 2016 puis au festival documentaire de l’ENSBA
en mars 2017. Elle a participé en septembre 2016 à la première
des exposition de jeunes artistes invités au Musée d’Orsay:
Kitch ou pas Kitch (organisé par le Musée d’Orsay et Early Work).
En 2017 elle participe notamment à La République des Lettres ,
projet présentant les créations collectives de jeunes artistes
du pôle impression-édition de l’ENSBA à
la Maison du Portugal de Paris et
au musée Archéologique de Lisbonne
ainsi qu’à divers expositions collectives.
LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
Léa Rivera Hadjes
                         15/04/1990 /
                         lea.rivera.art@gmail.com
                         117, avenue du Général Leclerc, 92340, Bourg La Reine
                         0689420008

         EXPOSITIONS                                                               PROJECTIONS
2017     - Exposition collective In Situ Jeune Création, Auvers sur Oise (juin)
         - Exposition collective au L.A à Arles, (juin)                            Réalisation    d’un   film  documentaire
         - La Esquina, exposition collective au Larocafé (café-galerie             expérimental :Les Métalepses de Tex Avery.
         associatif), Romainville (mars)
         - La République des Lettres / Carmo, Chiado e a Respublica                - Projection en salle de conférence des
         Litteraria, exposition collective,                                        Beaux Arts de Paris en Février 2016
           Maison André Gouveia, Paris (Mars), Museu Arqueológico do               - Projection lors du Festival du documentaire
         Carmo, Lisbonne (Avril)                                                   Autant de portes coulissantes à l’ENSBA
         - Garder le Cap, exposition collective à la galerie Valérie Delaunay      en Mars 2017.

2016
                                                                                   EXPÉRIENCES
         - Kitch ou pas Kitch, exposition collective au Musée d’Orsay pour la
         Curieuse Nocturne (septembre)
                                                                                   -Stagiaire en production des expositions à
         - MÉTALEPSIA, exposition solo, DNSAP, ENSBA atelier Gauthier
                                                                                   la Ferme du Buisson (77) (2017)
         (juin)
                                                                                   - Assistante scénographie pour l’exposition
2015
                                                                                   SoixanteDixSept,Quand Rosselinni filmait
         - Exposition Ateliers Portes Ouvertes à la cité Universitaire Jean
                                                                                   Beaubourg. La Ferme du Buisson, 2017
         Zay, Antony 92 (juin)
                                                                                   - Médiatrice au Studio 13/16, Centre
2014                                                                               Pompidou (2015-2016)
                                                                                   - ERASMUS à Madrid, UCMBA (2015)
         - Exposition collective dans les locaux de CREDIXIA, Porte
                                                                                   - Stage au Studio 13/16, Assistante de
         d’Orléan, Paris (septembre à janvier 2015)
                                                                                   l’artiste Pablo Cots, Centre Pompidou
         - Corps à Corps, exposition collective, Mairie de Montreuil.(mai)
                                                                                   (2014)
         - Another Smell, exposition collective: ENSBA,ESADHAR, ESAAA à
                                                                                   - Organisation et réalisation de «Nuits
         Hjalteyri, Islande (mai).
                                                                                   Blanches artistiques». Cité Universitaire
         - Organisation des organisations, exposition collective à la Maison
                                                                                   Jean Zay. (2013-14)
         Des Ensembles, (février)
                                                                                   - Membre fondatrice du collectif Douches
         - We WIll Win II, exposition collective, ENSBA, (janvier)
                                                                                   Froides (DF), (2013)
 2013                                                                              - Animatrice d’un atelier d’arts-plastiques
                                                                                   pour enfant à Antony(92) tous les mercredi.
         - Exposition du collectif DF: DFn°1 désossage au Poney Club, Paris
                                                                                   (2012)
         (mars)
         - Exposition Collective We Will Win à l’ENSBA Galerie-gauche
         (avril).
                                                                                   FORMATION
 2012
         - Exposition solo dans le cadre des Ateliers Portes Ouvertes l’Haÿ        Diplômée de l’ENSBA, (École Nationale
         les Roses. ( 2 Juin 2012)                                                 Supérieure des Beaux Arts de Paris)
  2011                                                                             obtention du DNSAP en Juin 2016
                                                                                   Diplômée d’un Master 2 Pro conception et
         - Exposition solo aux Portes ouvertes des Ateliers de la ville de Vitry   direction de projets culturels à la Sorbonne
           (Invitée par le photographe Serge Bacheré). (Juin)                      Nouvelle (Paris III)
                                                                                   ERASMUS à LUCMBA Madrid de février à
                                                                                   juin 2015
                          Instagram: learivera.hadjes
                 https://www.facebook.com/leariverahadjes/
LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
demarche artistique

Évoquer, le mouvement, la lumière jaillissante, le hors-champ,
bousculer les sens, transporter le regardeur au delà de l’œuvre.
Franchir le cadre, y rentrer ou en sortir, le transgresser.

Par un travail en série de divers estampes,gravures, alugraphies
et par des installations vidéo j’explore la périphérie de l’œuvre,
la temporalité ou encore l’image en mouvement.
Mon travail est en partie lié au cinéma, à son champ lexical
autant qu’à l’idée de projection et de lumière.

Faire jaillir la lumière, exploiter les possibilités qu’elle offre
c’est une des préoccupations récurrentes de ma démarche.
La faire émaner, briller, exploser sur la toile,
le papier, les murs, dans et hors de l’écran.
Qu’elle émane de mes productions, s’immisce
et reste gravé un instant sur la rétine
de celui qui regarde.
C’est un des fils conducteurs
qui anime mon travail, comme un lien, un liant.

Comment faire se rencontrer l’image statique et l’image en mouvement?
Comment prendre à parti le spectateur, lui faire perdre ses repères spatio-
temporels, éveiller de nouvelles émotions ?

Des pistes, prendre à témoin celui qui regarde, en l’impliquant dans l’œuvre,
casser le quatrième mur: aparté faite aux spectateurs, regard caméra,
évocation d’une œuvre dans l’œuvre, mise en abyme.
Une rupture avec la fiction est alors établie.
Cette rupture, le franchissement du cadre,
le fait de dénuder le procédé, m’interroge, me déconcerte et m’amuse.
Ce sont des sensations que j’aimerais retranscrire, partager.
Un mot, une notion rassemble tous ces procédés qui permettent de
“franchir le cadre”: la métalepse.
Concept polymorphe, plein de surprises,
mine d’inspiration inépuisable.
Ce que peut provoquer la métalepse m’entraîne
à produire des situations, des installations,
des estampes.
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expositions
2017 - Exposition collective :

La Esquina, Larocafé.

Artistes exposantes: Roxane Alaime,
Chelsea Mortensen, Cherryl Brunel,     RERBLIGHT
                                       triptyque
Laure Tiberghien, Léa Rivera Hadjes.   Série Extra-muros,
                                       90x55cm
                                       alugraphie
                                       sur papier
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RERBLUE
Série Extra-muros,
100x80x55cm
alugraphie
sur plexiglas,
gyrophare.
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expositions
2016 - Exposition collective : Kitch ou pas kitch, Musée d’Orsay.

Curieuse Nocturne au Musée d’Orsay, Hommage et pastiches,
carte blanche à une nouvelle génération d’artistes.

A travers ses différentes œuvres, Léa Rivera redonne ses lettres
de noblesse à la gravure. Cette technique classique, très utilisée
au cours du 19e siècle par les avant-gardes et dans le cadre
de la presse satirique, permet à l’artiste d’importants jeux
sur la lumière introduisant dans ses œuvres une dimension fantomatique,
presque mystique. Représenter la beauté du crépuscule et réinterpréter la
technique du clair-obscur sont au cœur des préoccupations de l’artiste.
A l’occasion de la soirée des Curieuses nocturnes, Léa Rivera
a ainsi naturellement choisi de transposer une scène diurne
de la peinture académique en une scène nocturne.
L’occasion pour l’artiste d’opérer une récupération du motif
et des codes de la représentation à travers un changement
de technique qui lui est propre, lui permettant ce passage
d’une scène de jour à une scène de nuit.
Ombres et lumières viennent ainsi refaçonner
un classique de la peinture académique
sous le regard contemporain de l’artiste.

Lisa Toubas, Early Work.

                           Sans Titre
                           70x100cm,
                           pointe sèche
                           sur plexiglas,2016

                           Sans Titre
                           70x100cm,
                           pointe sèche
                           sur plexiglas,2016
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Vue de l’exposition
Kitch ou pas Kitch
Musée d’Orsay,2016
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expositions
2016 - Exposition personnelle: Métalepsia. (DNSAP) Atelier Gauthier, ENSBA

Que ce soit dans la peinture de ses débuts, ses photographies quotidiennes ou
encore dans ses dernières installations vidéo Léa Rivera cherche chaque fois
à prendre le spectateur sur le vif et l’entraîner dans un mouvement. Le saisir et
le sortir du cadre voire du champ. Lui faire perdre pied en somme. C’est donc
dans un état quasi hypnotique que l’on parcourt son installation «Métalepsia»
qui nous entraîne dans une expérience visuelle où, notre progression
entrecoupée par des flashs lumineux nous fait légèrement perdre nos repères.
On déambule dans ce qui pourrait ressembler à un décor de film en noir et
blanc qui n’est pas sans nous rappeler l’ambiance cinétique des films de Henri-
Georges Clouzot.
On va d’un dispositif vidéo à un autre dans un espace fait de wall-drawings noir
et blancs qui empruntent à l’abstraction géométrique et à l’Optical Art.
L’artiste nous met ici face à une « métalepse » : ce procédé narratif qui consiste
à transgresser le cadre de la fiction par des mises en abîme et en faisant de
l’auteur le complice de son public. Soit il s’adresse à celui-ci d’une manière
ou d’une autre, soit en lui suggérant les ficelles de l’œuvre dans laquelle il se
trouve. C’est à cela que Léa Rivera nous confronte dans une vidéo extraite du
film comme « Un été avec Monika » de Bergman (1953) et où l’actrice plante
son regard dans celui du spectateur-voyeur quitte à transpercer l’écran. Ailleurs,
la vidéo « Groucho Miroiriorim » nous présente le célèbre extrait où l’un des
Marx Brothers danse avec son reflet sorti du miroir. La vidéo ne s’enclenche
d’ailleurs qu’en présence du spectateur qui s’inclut lui-même dans la vidéo par
son reflet.
Avec « Continuité Des Parcs », une voix langoureuse accompagnée de lumières
stroboscopiques nous fait entrer comme sous hypnose dans un récit écrit par
l’auteur argentin Julio Cortazar.
L’artiste nous donne de quoi perdre pied dans ce décor en carton-pâte qui se
traverse telle une expérience spatio-temporelle, un déplacement tant physique
que mentale.

Anaïd Demir,   Catalogue FELICITÀ,Beaux Arts de Paris Edition, 2017

Vue de Métalepsia
2016 - Zoom sur: Métalepsia

Monika Flash :
Installation: projection vidéo en boucle, montage d’extraits de films t
irés de Sommaren med Monika (Un été avec Monika), 1953
et Persona,1966 d’Ingmar Bergman,
animations en linogravure,
fresque, structure en bois
2,44 m x 1,20m.

Lorsque j’ai découvert Un Été Avec Monika j’ai envoûté par le regard
d’Harriet Anderson ce «regard caméra» inoubliable qui clôture le film.
Cette scène, même extraite de son tissu fictionnel garde toute sa force.
Partager cette émotion était devenu une puissante motivation.
En effet, le regard de Monika nous transperce, nous interroge,
nous prend à parti, ce n’est plus la caméra qu’elle regarde
mais bel et bien le spectateur. Avec cette scène, Bergman
a été le premier dans l’histoire du cinéma à filmer le
regard caméra qui casse le quatrième mur.

Dans cet espace confiné, même si le spectateur ne connaît pas
l’histoire de Monika il est confronté à son regard envoûtant,
il se trouve en intimité avec elle, il est comme hypnotisé.
Cet état est accentué par des flashs lumineux infiltrés
dans la vidéo qui font échos à la fresque qui encadre
l’espace de projection.

                              Captures d’écran de la vidéo
                              Monika Flash
                              2016
Installation
Monika Flash
fresque acrylique,
structure en bois,
projection vidéo
2016
2016 - Zoom sur : Métalepsia

JLF / JACQUES, SON MAÎTRE, DIDEROT ET JEAN PIERRE MOULIN.

Installation: projection vidéo en boucle, châssis,
coton gratté ignifugé, 2,60 m x 4 m.

JLF est un espace de projection, des phrases de Diderot choisies dans
Jaques le Fataliste sont jouées à l’écran. L’acteur, Jean-Pierre Moulin,
devient la voix de Diderot, il nous regarde, nous interpelle et ces mots
écrits il y a plus de 200 ans résonnent toujours avec autant de force
et de modernité. Ces phrases tournent en boucle, entrecoupées de
crépitements lumineux, le spectateur en entrant dans cet espace
est interpellé sans cesse.

Cette installation est faite de châssis retournés, assemblés
pour créer un espace mi-clos, une «black box» de projection.
De l’extérieur, on voit comme l’envers d’un décor de cinéma.
Lorsque l’on pénètre à l’intérieur, l’acteur s’adresse à nous
sans détours.

                Capture d’écran de la vidéo
                JLF, Jacques, son maître,
                Diderot et Jean Pierre Moulin
                2016

                Vue de la structure
                JLF, Jacques, son maître,
                Diderot et Jean Pierre Moulin
                Métalepsia
                2016
2016 - Zoom sur: Métalepsia

 Captures d’écran
 CDP, projection vidéo,
 500x300m,
 2016

Vue de la structure
JLF, Jacques, son maître,
Diderot et Jean Pierre Moulin
Métalepsia
2016
Pendant que le spectateur déambule dans l’espace d’exposition,
il se retrouve à la fois dans l’envers du décor
et à l’intérieur des œuvres.

 Groucho Miroirriorim,
 installation vidéo, bois,
 vitre sans tain,
 capteur de mouvements,
 150x90cm, 2016.
Projet eXTRA MUROS :

- SITMWY #1, alugraphie sur papier 95x55cm,2017.

       SITMWY#1,
       diptyque1/2
       Série Extra-muros,
       55x95cm
       alugraphie
       sur papier.
SITMWY#1,
      diptyque2/2
Série Extra-muros,
         55x95cm
        alugraphie
        sur papier.
Projet EXTRA MUROS :

2017-18 - projet en cours de réalisation :
Installations vidéo, sculptures lumineuses, alugraphies, gravures.

«L’image n’est pas d’avantage ce qu’elle fait croire qu’elle est,
la chose qu’elle représente, qu’elle n’est là où on croit la voir.»
VAUDAY Patrick, L’invention du visible, Paris, Hermann Editeurs, 2008

Cette série d’impressions offset (alugraphies) sur différents supports
(plexiglas, papier, bois, metal...) rend compte de mes recherches
autour de la question des dualités, entre image statique et image en
mouvement, reflets capturés ou réalités révélées,
intra-muros et extra-muros, routine et aventure,
entre visible et invisible...
Autant d’oxymores à exploiter.

Pendant mes trajets quotidiens,
dans les trains de banlieues,
ces dualités ont une forte présence.
C’est par des associations de matières,
formes, jeux de superpositions et effets lumineux
que j’essaie d’habiter et retranscrire l’espace urbain
dedans et au delà des murs.

- Stuck In The Middle With You#2
(SITMWY#2), alugraphie sur plexiglas, projection
vidéo,100x80x55cm, 2017.

Installation vidéo et sculpturale,
où images en mouvements et structure fixe
se rencontrent. La vidéo en boucle projette
sur la sculpture le tumulte sans fin du quotidien
d’un quai de train.
Projet eXTRA MUROS :

- Smoke In The Wood (SITW),
Sculpture lumineuse : 120x130x30cm
bois, acrylique, alugrahie sur plexyglas, stromboscope, silicone, 2017

Scénette nocturne, bleuté, où des mouvements figés s’animent
par une lumière dansante ; des images flottantes apparaissent...
Projet eXTRA MUROS :

- Extra Muros Panels #1 (EMP#1),
110x80cm, diptyque, alugraphies sur plexiglas, métal.

À l’occasion d’une exposition en extérieur : IN SITU Jeune création,
qui a eu lieu à Auvers sur Oise en juin 2017, j’ai réalisé cette installation
qui joue avec la lumière qui la traverse et l’espace qui l’entoure.
Une impression (alugraphie) réalisée sur une surface transparente
représente une scène nocturne de fête, flottante et floue.
Ces images proches de l’abstraction traversées par la lumière changeante du
jour et de la nuit,ont comme une aura mystérieuse.

Installée dans le parc d’une Eglise cette œuvre dialogue avec son entourage,
célébrant la fête mais aussi le côté intriguant que peut transmettre une image
sombre et secrète.
DESSINS

2015 - projet en cours de réhabilitation :

Cette série de dessins intitulée Skype Madriz est le témoin
d’un moment vécu hors du temps: la vidéo conférence.
Un moment de flottement ou l’on converse avec un être cher
 à travers un écran d’ordinateur, la connexion est souvent mauvaise,
vibrante, pixelisée. L’échange parait irréel , on se retrouve face
à une réplique numérique de la personne avec qui l’on parle.
Ces interférences visuels et sonores donnent l’impression
d’être hors du temps et de l’espace, hors de l’écran
et de tout ce qui l’entoure.

J’effectuais alors des captures d’écran
ou des croquis sur le vif pendant ces conversations.
Ces images furtives je les voulais vibrantes,
brouillées, en écho à ces échanges intemporels
de vidéo-conférence.

Sans Titre,
série Skype Madriz,
40x30cm,
crayon de couleur
sur papier
2015
DESSINS

2015 - SKYPE MADRIZ

Crayon de couleur sur papier, 2015.

                              Sans Titres,
                              série Skype Madriz,
                              40x30cm,
                              crayon de couleur
                              sur papier
                              2015
DESSINS

2017-18 - projets en cours de réalisation :

PUNCHLINE EDITION est un projet d’édition, une série de dessins
entremêlés à des punchlines de Rap Français, ils s’associent pour
faire vibrer les mots, les teinter de milles couleurs et ceux-ci donnent
aux dessins une nouvelle dimension, parlante, percutante.
Pour ce projet j’ai envie d’assembler des phrases poétiques-percutantes
à des dessins saccadés et sur-colorés. L’un n’illustre pas forcément l’autre,
il lui offre simplement une nouvelle dimension.
Dans un jeu de dialogue entre arts des mots
et arts graphiques, je plonge de l’un à l’autre, de l’un dans l’autre au
fil des pages pour réaliser un livre nommé PunchLine Edition.

Après la réalisation de l’édition j’aimerais pouvoir transformer cette
expérience en installation interactive et sonore,
réaliser des dessins en plus grands formats pour habiter
différents espaces. Puis installer des capteurs de mouvements
qui déclencherait une lecture audio des punchlines
lorsque l’on s’approche des dessins.

                       «J’ai pris le train d’la zik sans coupon, pour détourner la rame avec un coupe-ongle.»
                       Flynt, J’éclaire ma ville, album: J’éclaire ma ville.

21x30cm
Crayon de couleur
sur papier, 2017.
DESSINS

2017-18 - PUNCHLINE EDITION
projet en cours de réalisation :

Crayon de couleur sur papier, 2017.

  «Sur le plus haut trône du
  monde, on est jamais assis
  que sur son boule.»
   Booba, Pitbull, album: Ouest
  Side. Hommage à Montaigne

  «Quand j’arrive, imagine
  la stupeur: le flow est
  insolent, le charisme est
  si imposant, on dirait
  qu’j’arrive à plusieurs.»
  Jazzy Bazz, Croquemort, album:
  Croquemort.
DESSINS

2017-18 - PUNCHLINE EDITION
projet en cours de réalisation :

Crayon de couleur sur papier, 2017.

        «La vie: un bouquet de
        fleur qui se fane trop vite
        Faudrait faire tourner la
        roue, j’donne l’alerte, pire,
        je sonne l’alarme avant
        qu’elle ne coule sur ta
        joue.»
         Jazzy Bazz, 64 mesures de
        Spleen, album: Sur la route du
        3.14.

          «Je veux vivre autre chose
          que la routine, voir autre
          chose que du béton.
          C’est pas que je tiens
          à me plaindre mais j’ai
          l’impression de tourner en
          rond.»
          Scred Connexion, La Routine,
          album: Scred Selexion 99/2000.
ESTAMPES
Sélection de différentes estampes réalisées entre 2015 et 2017

La gravure est un médium qui peut proposer
une infinité de possibles.

Faisant partie intégrante de mon processus créatif,
les estampes peuvent être comme un prélude
à une composition picturale.
Mais aussi, elles sont œuvres à part entière,
chaque estampe est une épreuve unique,
je n’imprime jamais deux fois de la même manière.
Leur reproductibilité me permet de réaliser des
séries de recherches : lumière jaillissante, crépusculaire,
image en mouvement, profondeur, études de couleurs...

Entre abstraction et figuration, chaque image peut basculer
de l’un à l’autre en fonction du regard, du ressenti,
de l’interprétation qu’on lui donne.
Ces estampes aux multiples facettes offrent
un champ plus vaste à l’imagination.

      Sans Titre
      pointe sèche
      sur plexiglas
      20x30cm,2015.
Sans Titre
pointe sèche
sur plexiglas
100x70cm
2017.
ESTAMPES
Sélection de différentes estampes réalisées en 2017

Série Fiesta De Noche (FDN),
pointe sèche sur plexiglas.
20x50cm
ESTAMPES
Sélection de différentes estampes réalisées en 2017

Série FDN, pointe sèche sur plexiglas, 20x30cm.
ESTAMPES
Sélection de différentes estampes réalisées entre 2015 et 2017.

Série SDN, linogravure, 2015.

Linogravures ayant servies pour un petit film d’animation.
J’épuisai la matrice jusqu’à obtention d’un flash lumineux.
Projetés en boucle ces estampes animées se transforment
en lumière agressive.
DOCUMENTAIRE

Réalisation d’un film documentaire: Les Métalepses de Tex Avery.
Film,78minutes, couleur.

Synopsis:

Ce film est un documentaire expérimental,« Les Métalepses de Tex Avery ».

Il s’agit ici de vous présenter le grand homme qu’était Tex Avery
et son travail encore trop méconnu de nos jours.
Mais aussi de mettre en lumière cette notion de métalepse
qui n’est pas si ésotérique que l’on peut le croire.

Dans un premier temps est présenté, le monde du cartoon
dans lequel à évolué Tex Avery puis sa biographie.
Dans un deuxième temps il s’agit d’expliquer ce qu’est la métalepse,
ce procédé narratif et rhétorique qu’Avery a si grandement exploité
dans son travail. Puis dans un troisième temps, il m’a paru nécessaire
d’énumérer et d’analyser les six différents types de métalepses
récurrentes que l’on trouve dans les fabuleux cartoons de Tex Avery.
S’ensuit alors un extrait de l’interview d’un spécialiste du monde
du dessin animé : Cruz Delgado Sanchez, un cinéaste, scénariste et écrivain
espagnol qui est l’auteur de l’unique ouvrage réservé à Tex Avery en Espagne.
Pour clôturer le film, une conclusion ouverte est proposée sur la question de
l’apparente modernité qu’évoque l’utilisation de la métalepse.
Insister sur l’exemplarité et l’actualité de l’œuvre de Tex Avery
et sa grande influence dans le monde du cinéma.
S’ensuit un générique déroulant contenant : la bibliographie, la filmographie et
la musicographie du film.
DOCUMENTAIRE

Réalisation d’un film documentaire:
Les Métalepses de Tex Avery.
Film,78minutes, couleur.

Il à été projeté une première fois au public dans la salle de conférence de
l’École Nationale Supérieur des Beaux Arts de Paris,en Février 2016,
puis une seconde fois lors du festival documentaire organisé à l’ENSBA
en Mars 2017.

    Captures d’écran du film
    Les Métalepses de Tex Avery
    Réalisation : Léa Rivera Hadjes
    2016
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