LÉA RIVERA HADJES artiste plasticienne installation vidéo alugraphie sculpture gravure
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biographie Léa Rivera est née à Paris en 1990, vit à Bourg la Reine et travail à Pantin. Après avoir obtenu un Bac Littéraire Arts Plastiques elle intègre l’École des Beaux Arts de la ville de Paris Centre Glacière en 2010. En 2011 elle est reçue à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (ENSBA) et obtient son diplôme (DNSAP) en Juin 2016. En 2015 dans le cadre de son Mémoire, elle réalise son premier film documentaire expérimental Les Métalepses de Tex Avery , une ode au génie de Tex Avery et à sa virtuosité en matière de procédé comique; c’est le premier mémoire filmique présenté aux Beaux Arts de Paris, il a été projeté en salle de conférence des Beaux Arts en Février 2016 puis au festival documentaire de l’ENSBA en mars 2017. Elle a participé en septembre 2016 à la première des exposition de jeunes artistes invités au Musée d’Orsay: Kitch ou pas Kitch (organisé par le Musée d’Orsay et Early Work). En 2017 elle participe notamment à La République des Lettres , projet présentant les créations collectives de jeunes artistes du pôle impression-édition de l’ENSBA à la Maison du Portugal de Paris et au musée Archéologique de Lisbonne ainsi qu’à divers expositions collectives.
Léa Rivera Hadjes 15/04/1990 / lea.rivera.art@gmail.com 117, avenue du Général Leclerc, 92340, Bourg La Reine 0689420008 EXPOSITIONS PROJECTIONS 2017 - Exposition collective In Situ Jeune Création, Auvers sur Oise (juin) - Exposition collective au L.A à Arles, (juin) Réalisation d’un film documentaire - La Esquina, exposition collective au Larocafé (café-galerie expérimental :Les Métalepses de Tex Avery. associatif), Romainville (mars) - La République des Lettres / Carmo, Chiado e a Respublica - Projection en salle de conférence des Litteraria, exposition collective, Beaux Arts de Paris en Février 2016 Maison André Gouveia, Paris (Mars), Museu Arqueológico do - Projection lors du Festival du documentaire Carmo, Lisbonne (Avril) Autant de portes coulissantes à l’ENSBA - Garder le Cap, exposition collective à la galerie Valérie Delaunay en Mars 2017. 2016 EXPÉRIENCES - Kitch ou pas Kitch, exposition collective au Musée d’Orsay pour la Curieuse Nocturne (septembre) -Stagiaire en production des expositions à - MÉTALEPSIA, exposition solo, DNSAP, ENSBA atelier Gauthier la Ferme du Buisson (77) (2017) (juin) - Assistante scénographie pour l’exposition 2015 SoixanteDixSept,Quand Rosselinni filmait - Exposition Ateliers Portes Ouvertes à la cité Universitaire Jean Beaubourg. La Ferme du Buisson, 2017 Zay, Antony 92 (juin) - Médiatrice au Studio 13/16, Centre 2014 Pompidou (2015-2016) - ERASMUS à Madrid, UCMBA (2015) - Exposition collective dans les locaux de CREDIXIA, Porte - Stage au Studio 13/16, Assistante de d’Orléan, Paris (septembre à janvier 2015) l’artiste Pablo Cots, Centre Pompidou - Corps à Corps, exposition collective, Mairie de Montreuil.(mai) (2014) - Another Smell, exposition collective: ENSBA,ESADHAR, ESAAA à - Organisation et réalisation de «Nuits Hjalteyri, Islande (mai). Blanches artistiques». Cité Universitaire - Organisation des organisations, exposition collective à la Maison Jean Zay. (2013-14) Des Ensembles, (février) - Membre fondatrice du collectif Douches - We WIll Win II, exposition collective, ENSBA, (janvier) Froides (DF), (2013) 2013 - Animatrice d’un atelier d’arts-plastiques pour enfant à Antony(92) tous les mercredi. - Exposition du collectif DF: DFn°1 désossage au Poney Club, Paris (2012) (mars) - Exposition Collective We Will Win à l’ENSBA Galerie-gauche (avril). FORMATION 2012 - Exposition solo dans le cadre des Ateliers Portes Ouvertes l’Haÿ Diplômée de l’ENSBA, (École Nationale les Roses. ( 2 Juin 2012) Supérieure des Beaux Arts de Paris) 2011 obtention du DNSAP en Juin 2016 Diplômée d’un Master 2 Pro conception et - Exposition solo aux Portes ouvertes des Ateliers de la ville de Vitry direction de projets culturels à la Sorbonne (Invitée par le photographe Serge Bacheré). (Juin) Nouvelle (Paris III) ERASMUS à LUCMBA Madrid de février à juin 2015 Instagram: learivera.hadjes https://www.facebook.com/leariverahadjes/
demarche artistique Évoquer, le mouvement, la lumière jaillissante, le hors-champ, bousculer les sens, transporter le regardeur au delà de l’œuvre. Franchir le cadre, y rentrer ou en sortir, le transgresser. Par un travail en série de divers estampes,gravures, alugraphies et par des installations vidéo j’explore la périphérie de l’œuvre, la temporalité ou encore l’image en mouvement. Mon travail est en partie lié au cinéma, à son champ lexical autant qu’à l’idée de projection et de lumière. Faire jaillir la lumière, exploiter les possibilités qu’elle offre c’est une des préoccupations récurrentes de ma démarche. La faire émaner, briller, exploser sur la toile, le papier, les murs, dans et hors de l’écran. Qu’elle émane de mes productions, s’immisce et reste gravé un instant sur la rétine de celui qui regarde. C’est un des fils conducteurs qui anime mon travail, comme un lien, un liant. Comment faire se rencontrer l’image statique et l’image en mouvement? Comment prendre à parti le spectateur, lui faire perdre ses repères spatio- temporels, éveiller de nouvelles émotions ? Des pistes, prendre à témoin celui qui regarde, en l’impliquant dans l’œuvre, casser le quatrième mur: aparté faite aux spectateurs, regard caméra, évocation d’une œuvre dans l’œuvre, mise en abyme. Une rupture avec la fiction est alors établie. Cette rupture, le franchissement du cadre, le fait de dénuder le procédé, m’interroge, me déconcerte et m’amuse. Ce sont des sensations que j’aimerais retranscrire, partager. Un mot, une notion rassemble tous ces procédés qui permettent de “franchir le cadre”: la métalepse. Concept polymorphe, plein de surprises, mine d’inspiration inépuisable. Ce que peut provoquer la métalepse m’entraîne à produire des situations, des installations, des estampes.
expositions 2017 - Exposition collective : La Esquina, Larocafé. Artistes exposantes: Roxane Alaime, Chelsea Mortensen, Cherryl Brunel, RERBLIGHT triptyque Laure Tiberghien, Léa Rivera Hadjes. Série Extra-muros, 90x55cm alugraphie sur papier
expositions 2016 - Exposition collective : Kitch ou pas kitch, Musée d’Orsay. Curieuse Nocturne au Musée d’Orsay, Hommage et pastiches, carte blanche à une nouvelle génération d’artistes. A travers ses différentes œuvres, Léa Rivera redonne ses lettres de noblesse à la gravure. Cette technique classique, très utilisée au cours du 19e siècle par les avant-gardes et dans le cadre de la presse satirique, permet à l’artiste d’importants jeux sur la lumière introduisant dans ses œuvres une dimension fantomatique, presque mystique. Représenter la beauté du crépuscule et réinterpréter la technique du clair-obscur sont au cœur des préoccupations de l’artiste. A l’occasion de la soirée des Curieuses nocturnes, Léa Rivera a ainsi naturellement choisi de transposer une scène diurne de la peinture académique en une scène nocturne. L’occasion pour l’artiste d’opérer une récupération du motif et des codes de la représentation à travers un changement de technique qui lui est propre, lui permettant ce passage d’une scène de jour à une scène de nuit. Ombres et lumières viennent ainsi refaçonner un classique de la peinture académique sous le regard contemporain de l’artiste. Lisa Toubas, Early Work. Sans Titre 70x100cm, pointe sèche sur plexiglas,2016 Sans Titre 70x100cm, pointe sèche sur plexiglas,2016
expositions 2016 - Exposition personnelle: Métalepsia. (DNSAP) Atelier Gauthier, ENSBA Que ce soit dans la peinture de ses débuts, ses photographies quotidiennes ou encore dans ses dernières installations vidéo Léa Rivera cherche chaque fois à prendre le spectateur sur le vif et l’entraîner dans un mouvement. Le saisir et le sortir du cadre voire du champ. Lui faire perdre pied en somme. C’est donc dans un état quasi hypnotique que l’on parcourt son installation «Métalepsia» qui nous entraîne dans une expérience visuelle où, notre progression entrecoupée par des flashs lumineux nous fait légèrement perdre nos repères. On déambule dans ce qui pourrait ressembler à un décor de film en noir et blanc qui n’est pas sans nous rappeler l’ambiance cinétique des films de Henri- Georges Clouzot. On va d’un dispositif vidéo à un autre dans un espace fait de wall-drawings noir et blancs qui empruntent à l’abstraction géométrique et à l’Optical Art. L’artiste nous met ici face à une « métalepse » : ce procédé narratif qui consiste à transgresser le cadre de la fiction par des mises en abîme et en faisant de l’auteur le complice de son public. Soit il s’adresse à celui-ci d’une manière ou d’une autre, soit en lui suggérant les ficelles de l’œuvre dans laquelle il se trouve. C’est à cela que Léa Rivera nous confronte dans une vidéo extraite du film comme « Un été avec Monika » de Bergman (1953) et où l’actrice plante son regard dans celui du spectateur-voyeur quitte à transpercer l’écran. Ailleurs, la vidéo « Groucho Miroiriorim » nous présente le célèbre extrait où l’un des Marx Brothers danse avec son reflet sorti du miroir. La vidéo ne s’enclenche d’ailleurs qu’en présence du spectateur qui s’inclut lui-même dans la vidéo par son reflet. Avec « Continuité Des Parcs », une voix langoureuse accompagnée de lumières stroboscopiques nous fait entrer comme sous hypnose dans un récit écrit par l’auteur argentin Julio Cortazar. L’artiste nous donne de quoi perdre pied dans ce décor en carton-pâte qui se traverse telle une expérience spatio-temporelle, un déplacement tant physique que mentale. Anaïd Demir, Catalogue FELICITÀ,Beaux Arts de Paris Edition, 2017 Vue de Métalepsia
2016 - Zoom sur: Métalepsia Monika Flash : Installation: projection vidéo en boucle, montage d’extraits de films t irés de Sommaren med Monika (Un été avec Monika), 1953 et Persona,1966 d’Ingmar Bergman, animations en linogravure, fresque, structure en bois 2,44 m x 1,20m. Lorsque j’ai découvert Un Été Avec Monika j’ai envoûté par le regard d’Harriet Anderson ce «regard caméra» inoubliable qui clôture le film. Cette scène, même extraite de son tissu fictionnel garde toute sa force. Partager cette émotion était devenu une puissante motivation. En effet, le regard de Monika nous transperce, nous interroge, nous prend à parti, ce n’est plus la caméra qu’elle regarde mais bel et bien le spectateur. Avec cette scène, Bergman a été le premier dans l’histoire du cinéma à filmer le regard caméra qui casse le quatrième mur. Dans cet espace confiné, même si le spectateur ne connaît pas l’histoire de Monika il est confronté à son regard envoûtant, il se trouve en intimité avec elle, il est comme hypnotisé. Cet état est accentué par des flashs lumineux infiltrés dans la vidéo qui font échos à la fresque qui encadre l’espace de projection. Captures d’écran de la vidéo Monika Flash 2016
Installation Monika Flash fresque acrylique, structure en bois, projection vidéo 2016
2016 - Zoom sur : Métalepsia JLF / JACQUES, SON MAÎTRE, DIDEROT ET JEAN PIERRE MOULIN. Installation: projection vidéo en boucle, châssis, coton gratté ignifugé, 2,60 m x 4 m. JLF est un espace de projection, des phrases de Diderot choisies dans Jaques le Fataliste sont jouées à l’écran. L’acteur, Jean-Pierre Moulin, devient la voix de Diderot, il nous regarde, nous interpelle et ces mots écrits il y a plus de 200 ans résonnent toujours avec autant de force et de modernité. Ces phrases tournent en boucle, entrecoupées de crépitements lumineux, le spectateur en entrant dans cet espace est interpellé sans cesse. Cette installation est faite de châssis retournés, assemblés pour créer un espace mi-clos, une «black box» de projection. De l’extérieur, on voit comme l’envers d’un décor de cinéma. Lorsque l’on pénètre à l’intérieur, l’acteur s’adresse à nous sans détours. Capture d’écran de la vidéo JLF, Jacques, son maître, Diderot et Jean Pierre Moulin 2016 Vue de la structure JLF, Jacques, son maître, Diderot et Jean Pierre Moulin Métalepsia 2016
2016 - Zoom sur: Métalepsia Captures d’écran CDP, projection vidéo, 500x300m, 2016 Vue de la structure JLF, Jacques, son maître, Diderot et Jean Pierre Moulin Métalepsia 2016
Pendant que le spectateur déambule dans l’espace d’exposition, il se retrouve à la fois dans l’envers du décor et à l’intérieur des œuvres. Groucho Miroirriorim, installation vidéo, bois, vitre sans tain, capteur de mouvements, 150x90cm, 2016.
Projet eXTRA MUROS : - SITMWY #1, alugraphie sur papier 95x55cm,2017. SITMWY#1, diptyque1/2 Série Extra-muros, 55x95cm alugraphie sur papier.
SITMWY#1, diptyque2/2 Série Extra-muros, 55x95cm alugraphie sur papier.
Projet EXTRA MUROS : 2017-18 - projet en cours de réalisation : Installations vidéo, sculptures lumineuses, alugraphies, gravures. «L’image n’est pas d’avantage ce qu’elle fait croire qu’elle est, la chose qu’elle représente, qu’elle n’est là où on croit la voir.» VAUDAY Patrick, L’invention du visible, Paris, Hermann Editeurs, 2008 Cette série d’impressions offset (alugraphies) sur différents supports (plexiglas, papier, bois, metal...) rend compte de mes recherches autour de la question des dualités, entre image statique et image en mouvement, reflets capturés ou réalités révélées, intra-muros et extra-muros, routine et aventure, entre visible et invisible... Autant d’oxymores à exploiter. Pendant mes trajets quotidiens, dans les trains de banlieues, ces dualités ont une forte présence. C’est par des associations de matières, formes, jeux de superpositions et effets lumineux que j’essaie d’habiter et retranscrire l’espace urbain dedans et au delà des murs. - Stuck In The Middle With You#2 (SITMWY#2), alugraphie sur plexiglas, projection vidéo,100x80x55cm, 2017. Installation vidéo et sculpturale, où images en mouvements et structure fixe se rencontrent. La vidéo en boucle projette sur la sculpture le tumulte sans fin du quotidien d’un quai de train.
Projet eXTRA MUROS : - Smoke In The Wood (SITW), Sculpture lumineuse : 120x130x30cm bois, acrylique, alugrahie sur plexyglas, stromboscope, silicone, 2017 Scénette nocturne, bleuté, où des mouvements figés s’animent par une lumière dansante ; des images flottantes apparaissent...
Projet eXTRA MUROS : - Extra Muros Panels #1 (EMP#1), 110x80cm, diptyque, alugraphies sur plexiglas, métal. À l’occasion d’une exposition en extérieur : IN SITU Jeune création, qui a eu lieu à Auvers sur Oise en juin 2017, j’ai réalisé cette installation qui joue avec la lumière qui la traverse et l’espace qui l’entoure. Une impression (alugraphie) réalisée sur une surface transparente représente une scène nocturne de fête, flottante et floue. Ces images proches de l’abstraction traversées par la lumière changeante du jour et de la nuit,ont comme une aura mystérieuse. Installée dans le parc d’une Eglise cette œuvre dialogue avec son entourage, célébrant la fête mais aussi le côté intriguant que peut transmettre une image sombre et secrète.
DESSINS 2015 - projet en cours de réhabilitation : Cette série de dessins intitulée Skype Madriz est le témoin d’un moment vécu hors du temps: la vidéo conférence. Un moment de flottement ou l’on converse avec un être cher à travers un écran d’ordinateur, la connexion est souvent mauvaise, vibrante, pixelisée. L’échange parait irréel , on se retrouve face à une réplique numérique de la personne avec qui l’on parle. Ces interférences visuels et sonores donnent l’impression d’être hors du temps et de l’espace, hors de l’écran et de tout ce qui l’entoure. J’effectuais alors des captures d’écran ou des croquis sur le vif pendant ces conversations. Ces images furtives je les voulais vibrantes, brouillées, en écho à ces échanges intemporels de vidéo-conférence. Sans Titre, série Skype Madriz, 40x30cm, crayon de couleur sur papier 2015
DESSINS 2015 - SKYPE MADRIZ Crayon de couleur sur papier, 2015. Sans Titres, série Skype Madriz, 40x30cm, crayon de couleur sur papier 2015
DESSINS 2017-18 - projets en cours de réalisation : PUNCHLINE EDITION est un projet d’édition, une série de dessins entremêlés à des punchlines de Rap Français, ils s’associent pour faire vibrer les mots, les teinter de milles couleurs et ceux-ci donnent aux dessins une nouvelle dimension, parlante, percutante. Pour ce projet j’ai envie d’assembler des phrases poétiques-percutantes à des dessins saccadés et sur-colorés. L’un n’illustre pas forcément l’autre, il lui offre simplement une nouvelle dimension. Dans un jeu de dialogue entre arts des mots et arts graphiques, je plonge de l’un à l’autre, de l’un dans l’autre au fil des pages pour réaliser un livre nommé PunchLine Edition. Après la réalisation de l’édition j’aimerais pouvoir transformer cette expérience en installation interactive et sonore, réaliser des dessins en plus grands formats pour habiter différents espaces. Puis installer des capteurs de mouvements qui déclencherait une lecture audio des punchlines lorsque l’on s’approche des dessins. «J’ai pris le train d’la zik sans coupon, pour détourner la rame avec un coupe-ongle.» Flynt, J’éclaire ma ville, album: J’éclaire ma ville. 21x30cm Crayon de couleur sur papier, 2017.
DESSINS 2017-18 - PUNCHLINE EDITION projet en cours de réalisation : Crayon de couleur sur papier, 2017. «Sur le plus haut trône du monde, on est jamais assis que sur son boule.» Booba, Pitbull, album: Ouest Side. Hommage à Montaigne «Quand j’arrive, imagine la stupeur: le flow est insolent, le charisme est si imposant, on dirait qu’j’arrive à plusieurs.» Jazzy Bazz, Croquemort, album: Croquemort.
DESSINS 2017-18 - PUNCHLINE EDITION projet en cours de réalisation : Crayon de couleur sur papier, 2017. «La vie: un bouquet de fleur qui se fane trop vite Faudrait faire tourner la roue, j’donne l’alerte, pire, je sonne l’alarme avant qu’elle ne coule sur ta joue.» Jazzy Bazz, 64 mesures de Spleen, album: Sur la route du 3.14. «Je veux vivre autre chose que la routine, voir autre chose que du béton. C’est pas que je tiens à me plaindre mais j’ai l’impression de tourner en rond.» Scred Connexion, La Routine, album: Scred Selexion 99/2000.
ESTAMPES Sélection de différentes estampes réalisées entre 2015 et 2017 La gravure est un médium qui peut proposer une infinité de possibles. Faisant partie intégrante de mon processus créatif, les estampes peuvent être comme un prélude à une composition picturale. Mais aussi, elles sont œuvres à part entière, chaque estampe est une épreuve unique, je n’imprime jamais deux fois de la même manière. Leur reproductibilité me permet de réaliser des séries de recherches : lumière jaillissante, crépusculaire, image en mouvement, profondeur, études de couleurs... Entre abstraction et figuration, chaque image peut basculer de l’un à l’autre en fonction du regard, du ressenti, de l’interprétation qu’on lui donne. Ces estampes aux multiples facettes offrent un champ plus vaste à l’imagination. Sans Titre pointe sèche sur plexiglas 20x30cm,2015.
Sans Titre pointe sèche sur plexiglas 100x70cm 2017.
ESTAMPES Sélection de différentes estampes réalisées en 2017 Série Fiesta De Noche (FDN), pointe sèche sur plexiglas. 20x50cm
ESTAMPES Sélection de différentes estampes réalisées en 2017 Série FDN, pointe sèche sur plexiglas, 20x30cm.
ESTAMPES Sélection de différentes estampes réalisées entre 2015 et 2017. Série SDN, linogravure, 2015. Linogravures ayant servies pour un petit film d’animation. J’épuisai la matrice jusqu’à obtention d’un flash lumineux. Projetés en boucle ces estampes animées se transforment en lumière agressive.
DOCUMENTAIRE Réalisation d’un film documentaire: Les Métalepses de Tex Avery. Film,78minutes, couleur. Synopsis: Ce film est un documentaire expérimental,« Les Métalepses de Tex Avery ». Il s’agit ici de vous présenter le grand homme qu’était Tex Avery et son travail encore trop méconnu de nos jours. Mais aussi de mettre en lumière cette notion de métalepse qui n’est pas si ésotérique que l’on peut le croire. Dans un premier temps est présenté, le monde du cartoon dans lequel à évolué Tex Avery puis sa biographie. Dans un deuxième temps il s’agit d’expliquer ce qu’est la métalepse, ce procédé narratif et rhétorique qu’Avery a si grandement exploité dans son travail. Puis dans un troisième temps, il m’a paru nécessaire d’énumérer et d’analyser les six différents types de métalepses récurrentes que l’on trouve dans les fabuleux cartoons de Tex Avery. S’ensuit alors un extrait de l’interview d’un spécialiste du monde du dessin animé : Cruz Delgado Sanchez, un cinéaste, scénariste et écrivain espagnol qui est l’auteur de l’unique ouvrage réservé à Tex Avery en Espagne. Pour clôturer le film, une conclusion ouverte est proposée sur la question de l’apparente modernité qu’évoque l’utilisation de la métalepse. Insister sur l’exemplarité et l’actualité de l’œuvre de Tex Avery et sa grande influence dans le monde du cinéma. S’ensuit un générique déroulant contenant : la bibliographie, la filmographie et la musicographie du film.
DOCUMENTAIRE Réalisation d’un film documentaire: Les Métalepses de Tex Avery. Film,78minutes, couleur. Il à été projeté une première fois au public dans la salle de conférence de l’École Nationale Supérieur des Beaux Arts de Paris,en Février 2016, puis une seconde fois lors du festival documentaire organisé à l’ENSBA en Mars 2017. Captures d’écran du film Les Métalepses de Tex Avery Réalisation : Léa Rivera Hadjes 2016
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