Abendmusiken La tradition des concerts spirituels au temps de Buxtehude - Projet 2017 2021 - Ensemble vocal Mimesis
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Le projet Notre projet a pour but de recréer l'ambiance des « Abendmusiken »;; ces concerts spirituels auxquels se pressaient les riches marchands de Lübeck et qui firent la renommée de la ville et du compositeur. Cette tradition a été initiée par Franz Tunder (1614-1667), prédécesseur de Dietrich Buxtehude (1637-1707) à la tribune de Sainte Marie. Perpetuée par Johan Christian Schieferdecker (1679-1732), son successeur, elle a perduré jusqu’en 1810. Dietrich Buxtehude en fit un événement annuel très attendu grâce à sa musique éclatante, riche en couleurs, avec une utilisation très poussée de la texture polyphonique. Ses cantates possèdent un déploiement choral conséquent : un chœur à cinq ou six voix – acteur éloquent dans l’action et la dramaturgie du texte – qui dialogue souvent avec un deuxième chœur de solistes, auxquels sont confiés les voltiges techniques et un traitement souvent plus poétique du texte. La distribution orchestrale est celle répandue à cette période: cinq à six voix de violons ou de violes;; la basse continue assurée par le continuo obbligato (orgue) avec l'appui d’un luth ou d’une guitare baroque et le registre des cuivres qui compte en général deux à trois trompettes, avec le renforcement fréquent de saqueboutes pour les voix grave. En trois volets, nous - c'est-à-dire, l'ensemble vocal Mimesis et l'ensemble instrumental Fratres - souhaitons rendre hommage à cette tradition et à ses compositeurs en éditant une partie de ces partitions et en les mettant en musique dans des conditions proches de celles de l'époque, tant au niveau des instruments utilisés que de l'interprétation. Le premier et le troisième programme du triptyque sont entièrement consacrés à la musique de Dietrich Buxtehude, tandis que le deuxième est dédié à l'esprit des concerts du soir de Sainte-Marie de Lübeck. En formation orchestrale réduite, avec l’emploi de cordes et du continuo (orgue et luth), le premier programme a été joué avec grand succès en mars et avril 2017 dans le cadre du florilège vocal de l'église Saint-Vincent à Montreux, à l'église du Sacré Cœur de Lausanne et au temple de Château-d'Oex. Le second programme, sur lequel nous travaillons actuellement, est consacré à l’esprit des « Abendmusiken ». Il comporte des œuvres vocales et instrumentales de Franz Thunder, l’initiateur des concerts du soir, des cantates de Dietrich Buxtehude, ainsi que de Johann Christian Schieferdecker, son successeur à l'église Saint-Marie de Lübeck. Le troisième programme comporte des cantates de Buxtehude et sera donné en formation orchestrale plus large avec l’emploi des cuivres, des timbales et des bois.
Dietrich Buxtehude (1630-1707) Les origines de Dietrich Buxtehude sont mal connues, même si différents témoignages permettent de privilégier la date de 1637 pour sa naissance, probablement dans la commune d'Helsingbørg en Suède. Dietrich Buxtehude fut vraisemblablement le titulaire de l'orgue de Saint-Marie d'Helsingborg (dès 1657) et de Saint-Olaf d'Elseneur (dès 1660), avant de s’installer en 1668 à Lübeck pour succéder à F. Tunder au poste d’organiste de la Marienkirche. Il y resta jusqu’à sa mort. Organiste talentueux et brillant, il composa de manière prolifique pour son instrument et donna régulièrement des récitals, rendant célèbre le cycle annuel de concerts tout-public de l’Avent, connu sous l’appellation de « Abendmusiken ». Ces soirées musicales avaient été créées par son prédécesseur F. Tunder et furent organisées jusqu’en 1810. A Hambourg, il était en relation avec Reincken, Bernhard, Weckmann et Theile, comme en témoigne le portrait « Scène de musique domestique » de 1674 de J. Voorhout (cf. image ci- dessus). Il rencontra également G.F. Haendel et J.S. Bach;; sa réputation lui valut la dédicace par J. Pachelbel de son « Hexacordum Apollinis » (1699). Ses élèves les plus brillants furent N. Bruhns et J.C. Schieferdecker. G. Düben – le maître de chapelle de la cour suédoise – fut un collectionneur avide de la musique de Buxtehude. A titre de remerciement, celui-ci lui dédia en 1680 son fameux cycle de cantates « Jesu membra nostri ». A part deux recueils de sonates en trio de 1696 et 1699, une très petite partie de la musique de Buxtehude fut publiée de son vivant. Une grande partie de sa production a d’ailleurs disparu et de nombreuses œuvres sont impossibles à dater. Des 99 numéros d’opus préservés dans la collection Düben d’Uppsala, la plupart sont des autographes. Aujourd’hui encore, de nombreuses cantates ne sont pas disponibles en édition moderne. Dietrich Buxtehude mourut le 9 mai 1707, à soixante-dix ans, et fut inhumé dans le caveau de l'église Sainte-Marie où reposaient son père et ses quatre filles mortes prématurément. J.C. Schieferdecker fut élu à sa succession par le conseil de Lübeck le 23 juin et épousa quelques semaines plus tard la fille aînée de Buxtehude, Anna Margretha, respectant ainsi la clause matrimoniale que Buxtehude avait lui-même exigée pour sa succession.
Abendmusiken Si leur première mention explicite dans les délibérations de la paroisse ne date que de 1673, les veillées musicales de Lübeck (en allemand « Abendmusiken ») sont une innovation du prédécesseur de Buxtehude, Franz Tunder. Celui-ci instaure, peut-être dès 1646, des concerts lors des deux dimanches précédant la Trinité, et des trois dimanches précédant Noël. Un témoignage ancien rapporte qu’« autrefois, avant de se rendre au marché des valeurs, les gens avaient la louable habitude de se réunir en l’église Sainte-Marie, et l’organiste Tunder jouait parfois quelque chose à l’orgue pour leur plaisir, pour passer le temps et pour se rendre populaire auprès du public. Cela était bien accueilli, et de nombreuses personnes riches, qui étaient également des amateurs de musique, lui faisaient des présents. Ainsi encouragé, l’organiste commença à ajouter quelques violons, puis des chanteurs, jusqu’à, finalement, en arriver à de grandes exécutions qui se tinrent les dimanches après la Trinité et pendant l’Avent. Puis le célèbre organiste Dietrich Buxtehude agrémenta magnifiquement ces “Abendmusiken“ ». Ces soirées étaient organisées autour d'une cantate dramatique, dans un genre inspiré par Heinrich Schütz et Giacomo Carissimi. Cette tradition ancrée dans la vie locale était financée par la bourgeoisie de la ville et c’est Buxtehude qui a fait de ces veillées une véritable institution, ce dont attestent plusieurs documents administratifs ou financiers. Un ancien cantor (Caspar Ruetz, 1708-1755) précise que « données chaque année à Sainte- Marie depuis la tribune du grand orgue, ces “Abendmusiken“ ne sont pas à proprement parler des œuvres théâtrales, mais de complets dramma per musica, comme on dit en Italie ;; et il suffirait aux chanteurs de joindre le geste à la parole pour en faire des opéras sacrés. Le poète utilise comme base une histoire biblique et construit son œuvre selon les règles dramatiques, la divisant en cinq parties jouées sur autant de dimanches. » On n'a malheureusement conservé aucune « Abendmusik », même si certaines œuvres connues permettent d'imaginer à quoi les veillées pouvaient ressembler. C'est le cas des cantates à grand effectif ainsi que de cantates en dialogues, qui ont peut-être fait partie de certaines « Abendmusiken. » À défaut de musique, on connaît du moins certains titres et même le livret complet d'un oratorio de 1678, Die Hochzeit des Lammes BuxWV 128, basé sur la parabole des dix vierges. Ces oratorios sont en fait de vastes compositions en cinq parties dont l'exécution est étalée sur les cinq dimanches précédant Noël, selon le calendrier des veillées réorganisé par Buxtehude. On sait par ailleurs que, confronté à la diminution de ses subventions, Buxtehude recourt en 1700 à une solution de remplacement en ne faisant pas exécuter d'oratorio, mais des concerts composés de plusieurs pièces pour des effectifs plus modestes. C’est précisément ce type de soirées que l’ensemble Mimesis souhaite reproduire.
PREMIER P ROGRAMME Cantates pour orchestre à cordes Dietrich « Alles, was ihr tut » (SATB), BuxWV 4 (durée env. 12’) Buxtehude (1637-1707) « Gott hilf mir » (SSATBB), BuxWV 34 (durée env. 15’) Sonate instrumentale « Missa brevis », BuxWV 114 (durée env. 10’) « Herzlich lieb hab ich dich, o Herr » (durée env. 19’) (SSAATB), BuxWV 41 Ensemble vocal Mimesis Ensemble Fratres Dario Alasia, Direction EFFECTIF INSTRUMENTAL SOLISTES 2 violons, 2 altos, 2 sopranos, violoncelle, contrebasse, alto, théorbe, orgue ténor, basse Ce programme a été donné en concert, le 26 mars 2017 au temple de Saint-Vincent (Montreux), le 11 avril 2017 à l’église du Sacré-Cœur (Lausanne) et le 30 avril 2017 au temple de Château-d’Oex
DEUXIEME P ROGRAMME Cantates pour orchestre à cordes Franz Thunder « Nisi dominus aedificaverit » (durée env. 12’) (1614-1667) « Wend’ ab deinen Zorn, lieber Herr » (durée env. 12’) Sonate instrumentale Dietrich « Nimm von uns Herr, du treuer Gott », (durée env. 11’) Buxtehude BuxWV 78 (1637-1707) « Der Herr ist mit mir », BuxWV 15 (durée env. 8’) Sonate instrumentale Johann Christian Missa brevis : Kyrie (durée env. 15) Schieferdecker Gloria (1679-1732) Heilig Ensemble vocal Mimesis Ensemble Fratres Dario Alasia, Direction EFFECTIF INSTRUMENTAL SOLISTES 2 violons, 2 altos, 2 sopranos, violoncelle, contrebasse, alto, théorbe, orgue ténor, basse Ce concert sera donné le 31 mars 2019 au temple de Saint-Vincent (Montreux) et le 16 avril 2019 à l’église du Sacré-Cœur (Lausanne)
TROISIEME P ROGRAMME Cantates pour orchestre à cordes, cuivres, timbales Dietrich « Eins bitte ich vom Herrn», BuxWV 24 (durée env. 12’) Buxtehude (1637-1707) « Fürwahr er trug unsere Krankheit », BuxWV 31 (durée env. 11) « Nun danket alle Gott », BuxWV79 (durée env. 12’) Sonate instrumentale « Ihr lieben Christen, freut euch nun », BuxWV 51 (durée env. 19’) « Pange Lingua », BuxWV 91 (durée env. 8’) « Heut triumphieret Gottes Sohn », BuxWV 41 (durée env. 15’) Ensemble vocal Mimesis Ensemble Fratres Dario Alasia, Direction EFFECTIF INSTRUMENTAL SOLISTES 2 violons, 2 altos, 2 sopranos, violoncelle, contrebasse, alto, théorbe, orgue, ténor, 3 trompettes, sacqueboutes, basse timbales Nous prévoyons de donner ce troisième et dernier programme en 2021.
L'ensemble vocal Mimesis Formé en 2003 sous l’impulsion de son chef Dario Alasia, l’ensemble vocal Mimesis a pour ambition d’explorer en formation de chambre, c’est-à-dire dans un nombre limité de voix par registre, le vaste répertoire de la musique chorale et de travailler chaque pièce abordée avec rigueur et fidélité à la partition. Constitué de chanteurs amateurs et passionnés, cet ensemble s’applique sans cesse à perfectionner la fusion et l’équilibre des voix pour servir au mieux la musique. Depuis sa création, Mimesis s’est régulièrement produit à Lausanne, notamment dans le cadre des concerts Cantates et Paroles, mais aussi dans le canton de Vaud (Abbaye de Bonmont, Nyon, Gland, la Tour-de- Peilz), lors des Rencontres chorales de Montreux en 2008, en Suisse romande (Genève, la Chaux-de-Fonds) et à l’étranger (Turin, Staffarda, Bourg-en-Bresse). Son répertoire est parfois traditionnel (Monteverdi, Bach, Brahms, Mendelssohn, Fauré, Debussy, Poulenc), mais le chœur préfère découvrir et faire découvrir des territoires musicaux moins connus tels ceux de Gesualdo, Distler, Dalla Piccola, Hindemith, Andriessen ou Chilcott. En 2012, Mimesis a d’ailleurs donné – pour la première fois en Suisse romande – une représentation du Kaiserrequiem (K 51-53) composé par Johann Josef Fux (1660-1741). Plus récemment, en septembre 2014, Mimesis a eu la chance de pouvoir interpréter le Requiem de Maurice Duruflé à l’Abbaye d’Hauterive, Fribourg, dans la version pour chœur, soliste et orgue. L'ensemble a également été sollicité en avril 2016 pour interpréter la Missa Quinta de György Orban, ainsi que des motets de Max Reger et Mirjams Siegesgesang de Schubert à l'occasion du 100ème anniversaire de la Paroisse du Sacré Cœur d'Ouchy. En 2017, l'ensemble vocal, en compagnie de l'ensemble Fratres, a interprété 3 cantates de Buxtehude, à l'occasion du premier volet de son triptyque autour des « Abendmusiken » de Lübeck. En 2018, le concert "Désespoir et lumière, Un moment musical autour de deux psaumes de pénitence (6 et 51)" lui a fait retrouver la musique a capella, autour du magnifique motet de Max Reger: Ach, Herr, strafe mich nicht (op.110,2), accompagné d'œuvres de John Taverner, Johann Bach, Johann Kuhnau, Gregorio Allegri, Johann Christoph Bach.
Dario Alasia, Directeur Né en 1976, Dario Alasia reçoit sa première formation musicale à Saluces (Piémont), ville dont il est originaire. Parallèlement à ses études de piano, l’intérêt pour la musique sacrée l’amène très tôt à l’orgue et à la musique chorale. En 2001, il obtient sa virtuosité au Conservatoire de Côni, où il étudie la composition instrumentale et vocale avec Massimo Nosetti et approfondit l’étude de la paléographie grégorienne avec Mario Verdicchio. Après avoir suivi plusieurs stages de musique ancienne (avec entre autres Ton Koopman, Lorenzo Ghielmi, Gustav Leonhardt et Michael Radulescu), il approfondit tout particulièrement la littérature post- romantique et l’étude de l’improvisation dans le cadre de l’Académie internationale de Haarlem (Pays-Bas), travaillant avec d’illustres professeurs tels que Ludger Lohmann, Leo van Dooselar, Piet Kee et Jos van der Kooy. Parallèlement à sa formation musicale, il obtient un doctorat ès sciences (2006). Organiste titulaire de l’église St-François d’Assise de Renens et maître de chapelle à l’église du Sacré-Coeur de Lausanne-Ouchy, il est directeur musical et artistique de l’ensemble Mimesis (depuis 2003) et de l’ensemble vocal féminin Philophonia (depuis 2008). Il participe régulièrement à des concerts en Italie, France, Belgique et Suisse en tant que soliste et accompagnateur de chœur et travaille aussi avec des formations orchestrales de musique baroque en tant que claveciniste. Passionné par la voix, le chant et la musique de chambre, il se produit régulièrement en récital au piano avec de nombreux artistes avec qui il partage une grande amitié et une même passion pour la musique. Son amour et son vif intérêt pour la musique contemporaine le portent également à promouvoir des répertoires moins connus auprès du public, en présentant et analysant des chefs-d’œuvre du XXème et XXIème siècle lors de séminaires- concerts tout public. L'Ensemble Fratres Fondé en 2010 par Nicolas Penel (violon), Laurent Galliano (alto) et Mathieu Rouquié (violoncelle), l'Ensemble Fratres accueille ensuite Flavio Losco (violon), Hanspeter Oggier (flûte de Pan), Maxime Alliot (violon), Cyprien Busolini (alto), Benoit Beratto (contrebasse) et Pierre-Louis Rétat (claviers). Il travaille de concert avec le luthier et archetier Luc Breton, dont le métier et la connaissance forgent son homogénéité de son et un goût artistique fortement ancré dans les traditions des anciens. Avec plus de 250 concerts à son actif, l'Ensemble Fratres livre une musique prenante. Ses interprétations sont le reflet d'un message optimiste et émerveillé, à l'attention d'un large panel d'amateurs de musiques. Il se produit au Festival des Flandres (Bruges, Maasmechelen, Anvers), festival AMUZ (intégrale des quintettes à deux violoncelles de Luigi Boccherini, Anvers - 2010), Printemps des Arts (Nantes), Fondation Concert Spirituel (Varsovie - Pologne), RadialSystem V (Berlin), Thüringer Bachwochen (Erfurt), Händel Festspiele (programme
mêlant musique ancienne et musique électroacoustique, Halle - 2011). Nommé Ensemble en résidence de la saison musicale Amarcordes (Genève, Suisse), il y tient de nombreux concerts entre 2010 et 2014, notamment avec le projet Bach Filiation (intégrale des oeuvres concertantes de J.S. Bach). Il se produit avec des musiciens de renom, tels Marie-Claude Chappuis, Maria Espada, Anna Stolarczyk, Nicolau De Figueiredo, Vittorio Ghielmi, Stephan Imboden, Margret Köll, Barthold Kuijken, Roberta Mameli, Carlos Mena, Michael Novak, Dorothee Oberlinger, Luca Pianca et l'Ensemble Zefiro. En 2013, Hanspeter Oggier (flûte de Pan) invite l'Ensemble Fratres à s'associer à son nouveau projet discographique consacré aux concerti pour flûte d'Antonio Vivaldi et de G.P. Telemann. Le premier opus est paru en 2015 sous le label Brilliant Classics, tandis qu'un deuxième sortira sous le même label en décembre 2016. Le premier disque 100% Ensemble Fratres sortira en 2017, comprenant deux quintettes à deux altos de W.A. Mozart. L'Ensemble Fratres se passionne pour la prononciation de la musique, sur tout instrument, grâce à un véritable vocabulaire de couleurs (voyelles) et d'attaques (consonnes). "Chuintements, sifflements, grattements, glissandi et autres jeux de tempéraments, s'invitent dans leur interprétation, grâce à des techniques appropriées et instruments spéciaux, faits pour parler de la sorte. Avec ce langage musical, nourri de diversité et de relief, qui tient en haleine, imprévisible et accueillant, il découvre un swing, une vie harmonique et rythmique peu au goût du jour dans la musique classique : une proposition qui surprend et qui doit surprendre." Francesco Biamonte, RTS L'Ensemble Fratres est déclinable en formations variables, allant du trio à cordes à l'orchestre pré-romantique. À son répertoire, des oeuvres baroques, et également des interprétations d'oeuvres classiques et romantiques, tant en formation de musique de chambre qu'en disposition orchestrale : Pergolese (Stabat Mater), Purcell (Didon & Énée, Abdelazer, Suite, Fantaisies), Telemann (Suites), Bach (Concerti, Messe en Si, Passion selon St-Matthieu et St-Jean, Oratorios de Noël), Vivaldi (Concerti, Stabat Mater, les Quatre Saisons), Haendel (Messie), Haydn (trios et quatuors à cordes, oratorio La Création), Boccherini (quintettes, Stabat Mater), Mozart (trio Divertimento, quintettes, Requiem, Messe du Couronnement), Schubert (quintettes, octuor, Messe en Mib), Brahms (sextuor), ainsi que Jean Cras (trio à cordes). L'Ensemble Fratres est Premier prix au Concours de Musique de Chambre de l'Association des Amis et Anciens Élèves du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (2005), diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (classe de quatuor à cordes de Gabor Takacs-Nagy, 2006), Premier prix du concours de musique de chambre Musica Antiqua de Bruges (2006) et Diplôme d'honneur au Concours international de musique de chambre « Joseph Joachim » de Weimar (2005)
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