L'activité mathématique et la résolution de problèmes du cycle 1 au cycle 3
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Chalon sur Saône 17 octobre 2012 L’activité mathématique et la résolution de problèmes du cycle 1 au cycle 3 Marie-Lise PELTIER Maître de conférences en didactique des mathématiques Laboratoire de didactique André Revuz Université Paris 7 Denis Diderot Collection Euro Maths et Mosaïque Calcul mental (Ed. Hatier)
Équipe EuroMaths • Marie-Lise Peltier, IUFM, Laboratoire LDAR Université Paris Diderot • Joël Briand, IUFM, laboratoire DAEST Université Bordeaux 2 • Bernadette Ngono, IUFM, Laboratoire CIVIIC Université Rouen • Danielle Vergnes, IUFM, Laboratoire LDAR Université Paris Diderot ML PELTIER 2 Chalon 17 octobre 2012
Du problème à la situation Un exemple : Introduction de la division Un énoncé au tableau Un fermier vend les œufs de ses poules sur les marchés. Jeudi, il veut présenter 275 œufs dans des boîtes de 24 œufs. Quel est le nombre de boîtes nécessaires? Trois scénarios… ML PELTIER 4 Chalon 17 octobre 2012
Scénario 1 : Élaboration collective de la solution à partir des écritures multiplicatives Scénario 2 : Dans la classe 275 objets, des boîtes à œufs pouvant contenir 24 oeufs Consigne : « Vous devez prévoir par le calcul le nombre de boîtes nécessaires. Une fois vos prévisions effectuées, nous vérifierons en utilisant les objets et les boîtes ». Recensement des prévisions. Organisation du remplissage des boîtes pour vérifier Recherche des raisons qui conduisent au résultat juste Scénario 3 : Par groupe, chaque groupe dispose du matériel Consigne: Vous devez trouver le nombre de boîtes nécessaires pour présenter les oeufs. Les élèves manipulent. Recensement des résultats trouvés Synthèse collective (cf. scénario1) ML PELTIER 5 Chalon 17 octobre 2012
Un objectif commun L’introduction de la division euclidienne : a = b × q + r avec r < b Ce qui est à comparer - Les rôles respectifs du professeur et des élèves - Le rôle du matériel et de la manipulation - La distinction entre : Quelle est la « bonne » réponse? Pourquoi cette réponse est « la bonne »? ML PELTIER 6 Chalon 17 octobre 2012
Ce qui détermine l’activité mathématique des élèves n’est pas seulement le choix du problème, mais aussi sa « mise en scène » et les places respectives de la réflexion et de la manipulation ML PELTIER 7 Chalon 17 octobre 2012
C’est ce couple problème/dispositif que nous appellerons situation d’apprentissage La présence du matériel permet l’appropriation du La nécessité de problème prévoir ou d’anticiper permet le développement d’une activité mentale et oblige la construction Le retour à la de procédures de manipulation permet la résolution validation des prévisions ML PELTIER 8 Chalon 17 octobre 2012
• Mathématiser c’est construire un modèle en vue d’exercer un contrôle sur un milieu (souvent matériel en début de scolarité). La présence d’un milieu matériel n’implique pas réduction de l’activité à une simple manipulation prévoir ≠ illustrer. • Notre métier consiste à rendre compatible cette activité intellectuelle formatrice (faire des maths) avec l’acquisition des savoirs des programmes de l’école (apprendre des maths). ML PELTIER 9 Chalon 17 octobre 2012
Faire des mathématiques c’est : – résoudre des problèmes, • anticiper le résultat d'une action, • prévoir un résultat • penser pour prendre des décisions • et donc – émettre des hypothèses, – faire des essais, les contrôler – les valider ou les invalider, – trouver les mots pour dire… – s'entraîner – apprendre et retenir ML PELTIER 10 Chalon 17 octobre 2012
Cadre théorique de cette intervention Approche socio constructiviste de l’apprentissage (Piaget, Gréco, Vygotski, Doise, Mugny, Bruner) Approche didactique des relations entre enseignement et apprentissage (Brousseau, Chevallard, Vergnaud, Julo…) - Apprentissage par adaptation - En milieu scolaire (rôle des pairs et de l’enseignant) ML PELTIER 11 Chalon 17 octobre 2012
Qu’est-ce qu’un problème? « Un problème est généralement défini comme une situation initiale, avec un but à atteindre, demandant au sujet d’élaborer une suite d’actions ou d’opérations pour atteindre ce but. Il n’y a problème que dans un rapport sujet/situation où la solution n’est pas disponible d’emblée, mais possible à construire. C’est dire aussi qu’un problème pour un sujet donné peut ne pas être un problème pour un autre sujet, en fonction de leur niveau de développement intellectuel par exemple. » BRUN Jean, Math-Ecole n° 141. ML PELTIER 12 Chalon 17 octobre 2012
Des objectifs différents pour les problèmes Problèmes dont la résolution vise la construction d’une nouvelle connaissance Problèmes destinés à permettre le réinvestissement de connaissances déjà travaillées, à les exercer Problèmes plus complexes dont la résolution nécessite la mobilisation de plusieurs catégories de connaissances Problèmes centrés sur le développement des capacités à chercher. En général, pour résoudre ces problèmes, la solution experte n’est pas à la portée des élèves, elle n’est en aucun cas le but recherché. ML PELTIER 13 Chalon 17 octobre 2012
Des exemples de problèmes dans différents domaines et à différents niveaux ML PELTIER 14 Chalon 17 octobre 2012
• Pré numérique PS Le tri de graines Une activité connue... : trier des objets • Deux connaissances (faiblement) convoquées : collection et énumération : elles sont constitutives du savoir « tri » • Connaissances contrôlées à l’insu des élèves par le dispositif matériel. • Ce n’est pas un « problème » ML PELTIER 15 Chalon 17 octobre 2012
Comment modifier le milieu pour « problématiser » la situation? Trier avec des boîtes… « tirelires » • Cette fois pour « gagner », les connaissances sont nécessaires. Le décalage entre l’intention et la validation de l’action est construit et permet l’apprentissage • Mais l’activité avec les boîtes ouvertes est préalablement indispensable pour comprendre la règle du jeu 16
• Numérique CP Il faut ranger 20 images dans 4 enveloppes. Les enveloppes doivent contenir le même nombre d’images. Prévois le nombre d’images à mettre dans chaque enveloppe. CM1 Au jeu du rétro saut, Leila tire le nombre 51 et doit faire des sauts 11. Théo a tiré le nombre 60 et doit faire des sauts de 9. Prévois par le calcul qui va arriver le plus près de zéro. ML PELTIER 17 Chalon 17 octobre 2012
• Géométrie CE2 Sans utiliser ton équerre mais en utilisant les points du réseau et ta règle, construis : un carré rouge, un carré bleu, un carré vert. Pour chacun d’eux un côté est déjà tracé. ML PELTIER 18 Chalon 17 octobre 2012
• Géométrie CM2 Construis la figure semblable au modèle, le quadrilatère est déjà tracé ML PELTIER 19 Chalon 17 octobre 2012
• Grandeurs et mesure CM2 Où placer le point M pour que les circuits ABMA et CBMC soient de même longueur? A B C ML PELTIER 20 Chalon 17 octobre 2012
Problèmes dont la résolution vise la construction d’une nouvelle connaissance Comment construire des situations d’apprentissage par adaptation ? Quelles questions se poser ?
- L’utilisation de la connaissance dont l’apprentissage est visé est-elle nécessaire pour parvenir à la solution du problème posé aux élèves ? - La question est-elle consistante ? - Les élèves peuvent-ils comprendre la question et s’engager dans la résolution avec leurs connaissances antérieures ? - Comment voient-ils qu’ils ont réussi ou échoué ; sont-ils entièrement dépendant de l’adulte ou la situation comporte-t-elle des rétroactions ? - La vérification du résultat peut-elle donner des informations sur la façon de réussir ? Peuvent-ils recommencer en modifiant leur procédure ?
Quelques points à surveiller • Pour les élèves, « chercher » implique du temps, de la confiance, une forme de « sécurité » • Pour le professeur, « laisser les élèves chercher » demande une posture difficile et une attention soutenue, pour certains un effort important : - il faut soutenir les élèves mais ne pas trop en dire, - il faut faire « vivre la question » sans la « tuer », - il faut observer, prendre des informations, - il faut apporter une aide adaptée à certains, Et il ne faut pas …donner la réponse ! … ni dire à ceux qui l’ont trouvée que c’est la bonne!
Des problèmes dans le domaine numérique Différentes formes pour un énoncé de problème Un texte Une image Un épisode La simulation de vie de la classe d’une action Un jeu ML PELTIER 24 Chalon 17 octobre 2012
Les problèmes à énoncé textuel Quelques résultats de recherche (J. Julo) * Dans l’activité de résolution d’un problème imbrication très forte, et non antériorité, entre - compréhension de l’énoncé - construction d’une stratégie de résolution * La construction du sens d’un problème s’appuie sur le passage d’une représentation de la situation à une représentation du problème ML PELTIER 25 Chalon 17 octobre 2012
Comprendre un problème donné sous forme d’un énoncé, c’est comprendre que : • Le texte relate une situation généralement fictive • Certaines données sont déjà des réponses à des questions qu’aurait pu se poser un personnage fictif dans la situation évoquée • Cet énoncé doit conduire à une action mentale impliquant réflexion et prises de décisions • Le problème posé est prétexte à mettre en œuvre des connaissances mathématiques ML PELTIER 26 Chalon 17 octobre 2012
Différents modes de représentations Les modes de représentations - figuratives non opératoires - figuratives opératoires - analogiques Les modes de représentations symboliques - schémas - écritures arithmétiques ML PELTIER 27 Chalon 17 octobre 2012
… Et des représentations langagières associées Ayant pour fonction d’aider à • désigner et identifier les éléments de la situation et leurs relations • anticiper les effets et les buts • raisonner • planifier • contrôler ML PELTIER 28 Chalon 17 octobre 2012
Des procédures de résolution personnelles liées aux modes de représentation construits • Simulation de la situation (matériel, dessins) et action effective sur ces représentations figuratives ou analogiques • Construction de procédures s’appuyant sur des schémas ou des calculs en concordance avec la situation évoquée (proche de l’action) • Mise en œuvre de procédures de calcul plus ou moins éloignées de la simulation de l’action après reconnaissance de la structure du problème (cas de discordance en particulier) ML PELTIER 29 Chalon 17 octobre 2012
Un exemple Un poney se déplace sur une piste numérique. Il se trouve sur la case 37, il avance et se trouve alors sur la case 54. De combien de cases a-t-il avancé? Procédures possibles • Dessin de la piste et dénombrement des cases • Schéma en s’appuyant sur les dizaines +10 +4 +3 37 40 50 54 • Calcul en concordance avec la situation 37 + …. = 54 • Calcul après reconnaissance de l’opération 54 - 37 = ….. ML PELTIER 30 Chalon 17 octobre 2012
Comment faire évoluer les procédures des élèves ? • Différer le recours au matériel ou aux dessins • Accepter les procédures proposées, les mutualiser en les verbalisant, les dépersonnaliser, puis les analyser, les valider ou les corriger si nécessaire • Faire noter à chacun celle qui lui « parle » le plus • Modifier les valeurs numériques pour « bloquer » les procédures les plus primitives ML PELTIER 31 Chalon 17 octobre 2012
Des difficultés possibles aux différentes étapes Lire Prendre des informations Construire Envisager une représentation une procédure de la situation de résolution Comprendre et interpréter les données Raisonner à partir de ses propres connaissances La mettre en œuvre Interpréter Élaborer des schémas gérer des calculs les résultats obtenus Revenir au sens de la question pour interpréter les calculs Exprimer la réponse et en contrôler la pertinence Trouver les mots pour dire ou écrire ML PELTIER Chalon 17 octobre 2012 et pouvoir justifier 32
• Mais, il n’est ni souhaitable ni efficace de vouloir travailler séparément ces différents points car ce sont les allers retours permanents entre les différentes tâches qui conduisent à la construction d’une représentation adéquat du problème permettant la mise en œuvre de procédures de résolution ML PELTIER 33 Chalon 17 octobre 2012
Parfois des difficultés plus globales liées à la conception que les élèves se font de ce de la résolution de problème • Deviner la réponse • Penser que c’est la réponse à la question qui importe au professeur et en inventer une • Résoudre la question de manière pragmatique • Ne pas faire le lien entre les tâches demandées et l’activité cognitive qui les sous-tend • Ne pas voir dans la résolution d’un problème une occasion d’apprendre • Préférer les tâches techniques et les algorithmes ML PELTIER 34 Chalon 17 octobre 2012
Les problèmes arithmétiques construction du sens des opérations aide à la construction de procédures
Les paramètres à prendre en compte - La structure du problème Champ conceptuel concerné, catégorie, fonction de l’élément à chercher, concordance/discordance entre représentation du problème et représentation de la solution - Les valeurs numériques Nature, caractéristique, taille, taille relative - Le texte en tant qu’écrit Vocabulaire, syntaxe, organisation de l’énoncé - Le contexte Lien avec les domaines d’expériences des élèves, avec d’autres disciplines, énoncés «transparents » ML PELTIER 36 Chalon 17 octobre 2012
Rapport dialectique entre calcul et construction du sens des opérations Historiquement des mouvements contradictoires - en premier le calcul puis les problèmes - en premier les problèmes puis le calcul Actuellement avancée simultanée du travail sur les problèmes et du travail sur les procédures de calcul.
Notion de champ conceptuel (G. Vergnaud) - ensemble des situations qui donnent du sens au concept, - ensemble des invariants qui permettent de les analyser du point de vue mathématique, - ensemble des signifiants, représentations symboliques et langage nécessaires au travail de conceptualisation. ML PELTIER 38 Chalon 17 octobre 2012
A l’école • Le champ conceptuel des structures additives Situations relavant de l’addition ou de la soustraction • Le champ conceptuel des structures multiplicatives Situations relevant de la multiplication ou de la division ML PELTIER 39 Chalon 17 octobre 2012
Ce point de vue à la fois didactique et psychologique permet - de cerner • les filiations entre situations d’un même champ • les obstacles - d’élaborer des progressions en les prenant en compte - de mieux identifier les erreurs des élèves. ML PELTIER 40 Chalon 17 octobre 2012
Maîtriser une « opération » c’est construire les liens entre Les problèmes Les représentations Les procédures symboliques de calcul et le langage
Et donc savoir « calculer » - C’est être capable de rendre les situations calculables, c’est à dire les « modéliser - C’est être capable de traiter les calculs en utilisant des méthodes automatisées, réfléchies ou instrumentées en fonction des nombres en jeu, pour aboutir à un résultat exact ou approché - C’est être capable d’interpréter les résultats en fonction de la situation et de les communiquer ML PELTIER 42 Chalon 17 octobre 2012
Les principales relations additives addition soustraction A. Transformation d’états B. Composition } C. Comparaison additive D.Composition de transformations De plus /de moins ! ML PELTIER 43 Chalon 17 octobre 2012
Des difficultés inégales pour les problèmes notamment liées à la concordance ou à la discordance entre les procédures de calcul expertes et le sens apparent de la situation • La D’où la nécessité d’apprendre - l’équivalence entre l’addition à trou et la soustraction. - l’équivalence entre l’ addition réitérée et la multiplication Pour pouvoir « se libérer » du contexte! ML PELTIER 44 Chalon 17 octobre 2012
exemples Énoncé Un objet coûte 3€, quel est le prix de 27 objets ? Evolution des procédures: 3+3+3+………+3 (27 termes) 3x27=27x3 27+27+27 Énoncé Pour mettre le couvert à la cantine pour 72 élèves, Laure a déjà pris 56 assiettes, Combien doit-elle encore en prendre? Évolution des procédures 56 + ….= 72 ML PELTIER 72 - 56 =…. 45 Chalon 17 octobre 2012
Quelle progression pour apprendre une opération? ML PELTIER 46 Chalon 17 octobre 2012
• Premier temps : travail sur des problèmes Résolution par des méthodes personnelles empiriques • Deuxième temps : prise en compte de ces différentes procédures par l’enseignant pour -les identifier -les « mutualiser » -les rendre opératoires -les faire évoluer en jouant sur les variables didactiques de la situation ML PELTIER 47 Chalon 17 octobre 2012
• Troisième temps : deux chantiers – Un travail sur de nouveaux énoncés pour permettre aux élèves de construire des classes de problèmes qui peuvent être résolus par des procédures similaires – Un travail décontextualisé de construction progressive de méthodes expertes de calcul réfléchi de calcul automatisé ML PELTIER 48 Chalon 17 octobre 2012
• Quatrième temps : retour aux problèmes pour enrichir le sens des opérations étudiées investir les méthodes construites, les faire fonctionner, se les approprier de manière à les rendre automatisées, sans pour autant viser la virtuosité Entraînement constant au calcul réfléchi ML PELTIER 49 Chalon 17 octobre 2012
Des comportements observés lors de la résolution de problèmes arithmétiques • Utiliser l’opération qui vient d’être étudiée • Donner une réponse analogue à celle du problème précédent • Chercher les indices de surface et les mots inducteurs pour choisir l’opération • Choisir une opération au hasard et la contrôler ou non par l’ordre de grandeur de la réponse ML PELTIER 50 Chalon 17 octobre 2012
Des réponses qui risquent de renforcer les difficultés Aplanir les difficultés Problèmes de niveau n-1 (ou n-2) Par le choix des variables numériques « Pour le goûter d’anniversaire de Kévin, maman a acheté 18 gâteaux. Il y a 4 enfants. Combien de gâteaux aura chaque enfant? » L’opération dont on vise l’apprentissage n’est pas nécessaire pour résoudre le problème Problèmes où il y a toujours concordance entre représentation du problème et opération Illusion de la facilité Certains problèmes ne sont jamais rencontrés ML PELTIER 51 Chalon 17 octobre 2012
Des réponses qui risquent de renforcer les difficultés Choisir des contextes familiers « La facture du garagiste s’élève à 357€, Valentin demande à la payer en 3 fois. Quelle somme va-t-il donner à chaque versement? Traitement des questions par les élèves dans la logique du quotidien et non dans celui de la rationalité scolaire Confusion pour les élèves entre l’enjeu cognitif du travail et la réponse pragmatique à une question ML PELTIER 52 Chalon 17 octobre 2012
Des réponses qui risquent de renforcer les difficultés Résoudre collectivement le problème en laissant aux élèves la tâche d’effectuer les calculs Calculer la différence de longueur entre la frontière la plus longue (6431 km entre les USA et le Canada) et la frontière la plus petite (1258 m entre l'Espagne et Gibraltar) Et aussi Aider en résolvant soi-même le problème effet de leurre Individualiser le travail et abandonner les problèmes pour certains élèves perte de sens de l’activité mathématique ML PELTIER 53 Chalon 17 octobre 2012
Comment aider les élèves à progresser ? • Du côté des mathématiques - Choix des variables et des « aides » Même problème, mais des variables didactiques adaptées aux compétences repérées et des aides qui « ne tuent » pas le problème - Importance des mises en commun • Rôle du langage • Lien entre différentes procédures - Importance des phases de synthèse • Rappel du but mathématique de l’activité • Production d’un écrit0 passagers, 5 adultes n apparence différentes ML PELTIER 54 Chalon 17 octobre 2012
Comment aider les élèves à progresser ? • Du côté des dispositifs – Le choix des contextes (motivation) – La place donnée à la manipulation – Les interactions entre élèves –… • Du côté de la vie de la classe – Le rôle et la place des activités différenciées – la confiance accordée au potentiel d’apprentissage de chacun – …mentale différentes ML PELTIER 55 Chalon 17 octobre 2012
Conclusion
Rappelons que si notre rôle en tant qu’enseignant est de permettre aux élèves - d’acquérir des compétences, - de s’approprier des savoirs Il est aussi de développer leur capacité à penser, à anticiper, à raisonner de manière à ce qu’ils puissent - mobiliser leurs connaissances et utiliser leurs compétences dans un milieu non didactique. - acquérir des attitudes nécessaires à tout citoyen
Merci de m’avoir écoutée!
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