L'Agneau mystique - Une méditation à l'heure de midi - Dominicains de Belgique
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Newsletter 6 - Mars 2021 NOUVELLES de la COMMUNAUTE Internationale Saint-Dominique - Bruxelles L'Agneau mystique - Une méditation à l’heure de midi Il y a une dizaine d'années, j'ai fait visiter la ville de Gent aux sœurs des Fraternités de Jérusalem de Vézelay. Le point culminant, bien sûr, a été la visite du chef-d'œuvre L'Agneau mystique dans la cathédrale de Saint-Bavon. Chaque fois que je me tiens devant cette œuvre, j'ai un choc émotionnel, la chair de poule, comme c'est le cas avec la musique d'ouverture de la Passion selon Saint-Matthieu de Bach. Que l'Agneau de Dieu soit central dans cette ouverture, ce n’est pas un hasard. J’avais prévu d'être fort pendant la visite des sœurs et de ne pas me laisser emporter par mon émotion. Évidemment vous savez ce qui se passe dans ces cas-là. J'étais si bouleversé que les sœurs l'ont clairement remarqué et nous avons gardé le silence ensemble pendant longtemps devant le tableau, avant que je puisse commencer la tournée. Cette expérience m'est revenue lorsque j'ai lu ce passage de l'Apocalypse. « J’ai vu, dans la main droite de celui qui siège sur le Trône, un livre en forme de rouleau, écrit au-dedans et à l’extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j’ai vu un ange plein de force, qui proclamait d’une voix puissante : « Qui donc est digne d’ouvrir le Livre et d’en briser les sceaux ? » Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, ne pouvait ouvrir le Livre et regarder. Je pleurais beaucoup, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le Livre et de regarder. Mais l’un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le 1
lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le Livre aux sept sceaux. » Et j’ai vu, entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens, un Agneau debout, comme égorgé. […] Quand l’Agneau eut pris le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds. […] Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne, de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation. Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des prêtres : ils régneront sur la terre. » (5, 1-10) Le livre de l'Apocalypse est un livre difficile, avec de nombreuses significations cachées. Et pourtant, le message est clair. Regardons le passage cité. Jean, considéré comme l’écrivain de ce livre, regarde le ciel à travers une porte ouverte. Il voit quelqu’un qui siège sur le trône avec un rouleau scellé que personne ne peut ouvrir. Ce rouleau symbolise le secret de Dieu pour l'avenir. En d'autres termes, que veut Dieu de sa création, de nous ? L'un des Anciens console Jean qui pleure parce qu’il n'y a personne qui puisse répondre à cette question. C’est comme si l’Ancien voulait dire à Jean : ‘Mais, Jean, lis ta tradition religieuse, il n’y en a qu’un qui peut briser les sceaux du rouleau, un qui peut répondre. À savoir le lion de Juda, de qui pousserait un germe, sur lequel reposerait l'Esprit de Yahvé’. Voici une référence claire à Jésus-Christ. Et puis Jean le voit, ce Messie. Il oublie l'image du lion et voit le contraire : un agneau. Le symbole par excellence de Jésus le Messie. Un agneau, debout, comme égorgé. Voici le noyau paradoxal de notre foi chrétienne. 2
L'agneau est sacrifié et enterré, mais il vit, il se tient debout. Jésus a descellé le mystère divin, il a révélé le secret de Dieu, par sa vie et sa mort. Celui qui perd sa vie la retrouvera. L'agneau saigne encore, mais il se tient debout. La résurrection après l'abnégation. Il est bon que nous y réfléchissions encore pendant le reste du Carême et pendant le temps de la Passion qui s'annonce. Après la restauration du tableau de Van Eyck à Gand, l'agneau me regarde de façon beaucoup plus intrusive qu'auparavant. Il m'invite à la foi. Le choc émotionnel que j'éprouve toujours devant le tableau ou en écoutant Bach, m’appelle à une transformation de mes émotions en une décision de ma part à suivre Jésus. Amen. Frère Bernard, prieur 3
Chers Frères et les autres, Merci de maintenir cette Newsletter, le fil ténu qui nous reste "physiquement" avec la/les communauté (s) religieuse(s) malgré les restrictions sanitaires dont je ne comprends pas toujours la logique : un supermarché bondé versus 15 personnes à Koekelberg par exemple....! Ceci dit, je voudrais manifester mes inquiétudes et mes attentes pour la Semaine Sainte. Va-t-on encore être privés cette année de la Semaine la plus importante, signifiante, magnifique, porteuse d'espoir comme l'an dernier? Y aura-t-il un office prévu un des jours de la Semaine comme ce qui a été organisé pour le mercredi des Cendres? Merci à vous tous. Chantal Ma hys RAMEAUX - PALM SUNDAY – PALMZONDAG Le 28 Mars 2021 ( Rameaux ) nous bénirons et distribuerons les rameaux à l’entrée de l’église et nous invitons chaque fois 15 personnes à entrer pour recevoir une prière et la communion. On quitte alors l’église. Port du masque obligatoire. De 11.00 h > 12.00 h et de 18.00 h à 19.00 h. 4 tt
On March 28, 2021 (Palm Sunday) we will distribute and bless the palms at the entrance of the church and we invite each time 15 people to enter if they want to receive a prayer and communion, on a walking tour and leaving the church in order to let new people coming in. Mask wearing compulsory. From 11.00 a.m. > 12.a.m. and from 6.00 p.m. > 7.00 p.m. Op Palmzondag 28 maart zegen wij de palm en delen ze uit aan de ingang van de kerk. Wij nodigen telkens 15 personen uit om aan het altaar een gebed en de communie te ontvangen, waarna men de kerk verlaat. Neus-mondmasker verplicht. Van 11.00 uur tot 12.00 uur en van 18.00 uur tot 19.00 uur. JEUDI SAINT – VENDREDI SAINT – SAMEDI SAINT MAUNDY THURSDAY – GOOD FRIDAY – HOLY SATURDAY WITTE DONDERDAG – GOEDE VRIJDAG – PAASZATERDAG Trois méditations vidéo seront envoyées: le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Samedi Saint par la Newsletter et sur notre site web : www.dominicains.be/Bruxelles en Néerlandais et en Français. Three meditations will be offerend, in Dutch and in French on Maundy Thursday, Good Friday and Holy Saturday through our Newsletter and on our website : www.dominicains.be/Bruxelles 5
Op Witte Donderdag, Goede Vrijdag en Paaszaterdag vindt u via deze Nieuwsbrief en op onze website www.dominicains.be/Bruxelles telkens een meditatie rond die dag. In het Nederlands en het Frans. FÊTE DE PÂQUES – EASTER FEAST — PAASFEEST Le 3 Avril (Pâques) nous vous accueillons à l’église pour célébrer la Lumière et la Résurrection. Nous distribuerons les lumières, chanterons, prieront autour du cierge Pascal et partagerons le pain rompu, en forme ambulante, chaque fois avec 15 personnes. On quitte alors l’église. Porte de masque obligatoire. De 11.00 h > 12.00 h et de 18.00 h à 19.00 h. On April 3rd (Easter) we welcome you in our church to celebrate the New Light and the Resurrection. We will present you a candle, we will sing and pray and share the Body of Christ, in a walking way, each time for only 15 people, with mask and leaving the church afterwards – to be able to welcome other people. From 11.00 a.m. > 12.a.m. and from 6.00 p.m. > 7.00 p.m. 6
Op Paaszondag 3 April verwelkomen wij u met een kaars aan de ingang van onze kerk, telkens in groepjes van 15 mensen. Wij bidden en zingen rond de Paaskaars en ontvangen het gebroken brood, het Lichaam van Christus. Wij doen dit in een ‘wandelviering’, waarna men de kerk verlaat om nieuwe mensen te kunnen ontvangen. Neus-mondmasker verplicht. Tussen 11.00 uur tot 12.00 uur en van 18.00 uur tot 19.00 uur. Notre frère Olivier Poquillon, qui a vécu dans notre communauté pendant 3 ans, vit depuis 2019 en Irak, partageant sont temps à Mossoul – au Nord – et à Bagdad, avec les frères dominicains, la famille dominicaine, des chrétiens et des musulmans. A l’occasion de la visite du Pape François, nous avons repéré un petit podcast : https:// www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction On peut suivre aussi ses périples sur son Facebook ‘Pierre Martyr’. Une de ces préoccupations est la restauration de l’église à Mossoul. 7
Geen schilderijtje … Ik had gedacht een scan te sturen van een klein schilderijtje maar door een technisch probleempje met de scan gaat dat niet. In plaats daarvan dit : ‘Le bonheur des petits poissons’ “Nous ne cessons de nous étonner du passage du temps (…) Cela montre que le temps n’est pas notre élément naturel. (…) C’est que notre vraie patrie est l’éternité; dans le temps nous ne sommes que des visiteurs de passage. N’empêche, c’est dans le temps que l’homme construit la cathédrale de Chartres, peint le plafond de la Sixtine et joue de la cithare à sept cordes - ce qui inspira la fulgurante intuition de William Blake: ‘L’Éternité est amoureuse des œuvres du temps.’ ” Simon Leys (Pierre Ryckmans) p.144, JC Lattès, 2008. Méditation de Carême uit : Memento Mori Pierre Sohie Téléphone d’une prison Il y a quelques mois, B. m’appelle au téléphone d’une prison. Musulman d’origine, il s’est converti à la foi chrétienne et a demandé le baptême il y a une dizaine d’années. Il a fait des bêtises, me dit-il. Il a découvert la figure du Père Lataste, fondateur des sœurs Dominicaines de Béthanie (en 1867, il crée une communauté 8
religieuse dominicaine qui accueille des ex-prisonnières et des ex-prostituées avec d’autres femmes). Par l’aumônier B. a eu mon nom. Il a un compagnon de cellule, D., baptisé mais qui n’a plus aucun lien avec la foi depuis très longtemps. Il a fait encore plus de bêtises… Ils partagent beaucoup ensemble et se soutiennent mutuellement. Entre eux c’est nouée une véritable amitié. Très souvent ils me téléphonent (moi je ne puis pas leur téléphoner) et nous échangeons aussi par lettres. Je leur ai rendu visite : ni l’un ni l’autre n’a jamais aucune visite. Ils me parlent de leur vie en prison. Au préau, on échange beaucoup de drogue. Souvent il y a de la violence. Ils ont décidé ensemble de ne plus aller au préau pour garder distance. Sur un coin de leur table, ils ont fait un petit autel avec une statue de Marie que B. a reçue. Tous les soirs, ils prient ensemble. Fr. Ignace Berten J’ai choisi ce poème … - un extrait - de Rainer Maria Rilke (1875 – 1926) que j’aime beaucoup. En ces temps tellement controversés, bouleversants, anxiogènes, où l’on n’a plus l’air de savoir où et comment respirer, ce poème nous invite à nous tourner vers l’Ouvert, à marcher dans l'éternité comme l’ensemble de la création. Bien cordialement, avec mon salut amical à toute la communauté. Gabrielle Derriks 9
Huitième Élégie de Duino De tous ses yeux la créature voit l'Ouvert. Seuls nos yeux sont comme retournés et posés autour d'elle tels des pièges pour encercler sa libre issue. Ce qui est au-dehors nous ne le connaissons que par les yeux de l'animal. Car dès l'enfance on nous retourne et nous contraint à voir l'envers, les apparences, non l'ouvert, qui dans la vue de l'animal est si profond. Libre de mort. Nous qui ne voyons qu'elle, alors que l'animal libre est toujours au-delà de sa fin : il va vers Dieu ; et quand il marche, c'est dans l'éternité, comme coule une source. Mais nous autres, jamais nous n'avons un seul jour le pur espace devant nous, où les fleurs s'ouvrent à l'infini. Toujours le monde, jamais le Nulle part sans le Non : la pureté insurveillée que l'on respire, que l'on sait infinie et jamais ne désire. Il arrive qu'enfant l'on s'y perde en silence, on vous secoue. Ou tel mourant devient cela. Car tout près de la mort on ne voit plus la mort mais au-delà, avec le grand regard de l'animal, peut-être. Traduction de François-René Daillie http://www.pierdelune.com/rilke2.htm . Pour l’original en Allemand: http://www.zeno.org/Literatur/M/Rilke,+Rainer+Maria/Gedichte/Duineser+Elegien/Die+achte+Elegie Quelle: Rainer Maria Rilke: Sämtliche Werke. Band 1–6, Band 1, Wiesbaden u. Frankfurt a.M. 1955–1966, S. 714-717. 10
Mère syndicaliste Je pense à une dame de notre étage du home, que j'ai profondément estimé. Elle a d'ailleurs été apprécée par beaucoup de personnes. C'est une dame de 89 ans qui souffre des jambes, mais surtout de l'aorte qui était de plus en plus bouché. Elle était cependant pleine de vie et aime particulièrement le jeu du "pendu" (deviner de l'objet, en dessinant la tête, les bras, etc. jusqu’au moment où on trouve le nom) et souvent elle était la première à le trouver, car elle avait une large connaissance. Elle lisait beaucoup, et des livres intéressants. Vraiment, elle s'intéressait à tout. J'ai appris qu'elle avait été caissière et une bonne syndicaliste, qui défendait les ouvrières. Mais aussi inquiétait aussi tes pauvres, car elle le ne supportait aucune injustice. Dans la salle à manger, elle disait bonjour à tout le monde, avec une toute spéciale attention à un monsieur seul dans son coin. Elle lui faisait chaque fois un beau sourire et parlait avec lui. Mais elle déclinait, avait besoin d'oxigène et restait dans sa chambre. Elle ne voulait pas qu’on l'opère: "A quoi bon, pour avoir quelques semaines ou quelques mois de plus? Je désire rejoindre mon mari que j'ai aimé tout ma vie!" Je lui a rendu visite quelquefois, elle me disait: "Je suis croyante, mais non pratiquante (comme la plupart) et je ne vais pas changer, mais je prie." A la fin, elle ne m'a plus parlé, j'ai seulement gardé sa main, je n'ai rien fait d'autre. Je lui ai dit "au revoir". Sr. Christiane Pauwels o.p. 11
Sans raison (traduction) Que la bénédiction descende sur la vie brisée, pour que la joie demeure, sans aucune raison Possédé par une vivante beauté par l’éternel printemps au zénith, je vole au-dessus de moi-même, désespéré. Quelle force amère ! combien de remerciements pour cela, pour ce qui a été reçu alors que c’était perdu. Photo : © G.Van Hercke. Gedicht | Poème : © Cesław Miłosz, Zonder reden : Berkeley, 1977 – Uit : De hymne over de parel (1982), in : Czesław Miłosz, Gedichten, Atlas-Amsterdam, Vert. uit het Pools: G.Rasch - 2003, blz. 205 – Trad. > Français : M. Butaye & I. Berten 12
Nous commémorons Eglise des Dominicains - Bruxelles Les personnes qui nous sont chères, vivantes ou décédées, en joie ou en peine et ceux et celles qui ont besoin de notre attention priante. Pour elles, un panneaux est installé dans notre église, près de la statue de Marie, sur lequel on peut afficher des noms, des faire- parts, une photo ou une phrase. Nous exprimons ainsi notre prière commune. Wij gedenken Dominikanenkerk - Brussel de mensen die ons dierbaar zijn, die leven of niet meer, in blijdschap of verdriet en ook wie nood heeft aan onze biddende aandacht, voor hen is in onze kerk naast het Mariabeeld een prikbord aangebracht, waarop je een naam kan aanbrengen, een gedachtenisprentje, een foto, of een zin. Daarmee geven wij vorm aan ons gemeenschappelijk gedenken en danken. 13
Paris - Saint-Merry : comment comprendre ? En 1975, le cardinal Marty, archevêque de Paris, confie au P. Xavier de Chalendar et à un petit groupe de laïcs de créer à Saint-Merry, dans un quartier en pleine transformation (les Halles de Beaubourg qui se construisent), un lieu d’ouverture, d’accueil et de créativité en lien avec la culture. Pendant des années, il y a complémentarité entre la paroisse et le Centre pastoral de Saint-Merry. Liturgie créative fondée sur une collaboration étroite entre prêtres et laïcs, marquée par l’accueil des marginalisés de l’Église : divorcés remariés et personnes et couples homosexuels. Dimension artistique importante (« Voir et dire ») : arts plastiques, musique, théâtre, Saint-Merry devenant le lieu le plus important d’art religieux contemporain en France. Dimension sociale : accueil dans l’église de sans-papiers et de demandeurs d’asile et service social dans le quartier… Au fil des ans, des tensions se développent entre le Centre pastoral, qui prend de plus en plus d’ampleur, y compris dans l’occupation des lieux, et la paroisse. Des curés plus classiques sont nommés : pour eux le centre prend trop de place. Le dialogue devient impossible. Deux curés successifs démissionnent, le dernier en dépression. Le 7 février, une lettre de l’archevêque, Mgr Aupetit, adressée aux responsables du Centre pastoral, annonce sa décision de suppression du Centre et donc de la messe dominicale de 11h15 à partir du 1er mars. Cette messe rassemble en général de 200 à 300 personnes, la messe paroissiale de 10h n’en rassemblant que 40 à 60 ! Aucune rencontre entre l’archevêque et l’équipe pastorale, alors qu’une médiation avait été annoncée. L’autorité tue ainsi un lieu particulièrement vivant. Un vrai gâchis. 14
Sans doute y a-t-il eu des dysfonctionnements, et à l’occasion des paroles malheureuses de l’un ou l’autre vis-à-vis du curé. Mais plus profondément, la liberté du Centre pastoral et ses expressions liturgiques, artistiques et sociales dérangent tant par rapport aux options actuelles du diocèse que, sur place, les orientations plus classiques de la paroisse et de ses nouveaux curés. S’il y avait eu une vraie volonté en ce sens, pour préserver l’esprit qui anime le Centre pastoral dès son origine, il y aurait probablement eu une possibilité de négocier un modus vivendi qui aurait été profitable pour tous. Manifestement, l’évêché n’en voulait pas. Depuis lors, l’équipe pastorale et nombre de membres de la communauté que constitue le Centre pastoral se mobilisent pour trouver des solutions alternatives. Rien n’a cependant pu encore être défini. Espérons qu’un projet réaliste puisse émerger. Fr. Ignace Berten o.p. Privation de célébrations Ces temps privés de célébrations nous confronte à un cheminement plus solitaire mais les épreuves peuvent portent des fruits. Trois expériences me reviennent à l'esprit. 15
La première était l'ascension du Canigou avec mes fils alors adolescents. Après avoir fait la partie possible en voiture, nous avons pris avec ardeur le chemin qui devait nous conduire sommet. Le paysage était coloré de fleurs rouges en nappes ; chemin faisant, nous avons vu un petit avion qui s'était écrasé auparavant, témoin de notre fragilité. Après avoir marché un certain temps, nous nous sommes dit que cela montait peu. Il fallait se rendre à l'évidence… ce n'était pas le bon chemin. Poussé par désir de ne pas rater notre objectif, nous avons rebroussé chemin et emprunté le bon qui était moins évident à trouver. Le chemin devint sentier et puis devint rocailleux, puis abrupt jusqu'à la croix qui marquait au sommet sa primauté. La descente s'est faite joyeuse mais pas plus facile. J'en ai retenu que chacun a droit à l'erreur ou au doute et que les errements peuvent se révéler fertiles 16
Une deuxième expérience a été vécue à Javea en Espagne où nous avions loué une villa avec des amis. De la fenêtre de la cuisine, on voyait le Montgo : une montagne qui surgissait curieusement au milieu d'une plaine. C'était comme si elle nous invitait à son escalade. Nous avions décidé de la gravir avec mes fils reculant de jour en jour la décision si bien que le dernier jour les enfants choisirent de ne pas se lever tôt et de profiter de la piscine ; option à laquelle j'aurais sans doute cédé à leur âge. Le petit matin venu, le temps était incertain mais rien ne pouvait me retenir : c'était la dernière occasion et j'ai pris la route me trouvant dans l'ascension rapidement confronté à un brouillard qui s'épaississait au fur et à mesure que le sol du sentier se faisait plus hostile. La visibilité et un chemin de moins en moins tracé rendaient les options incertaines et le temps difficile à mesurer passait. Après avoir entendu les cailloux craquer sous mes pas et m'être demandé presqu'aveugle où j'en étais, j'ai atteint le sommet de la montagne. Les nuages dépassés ont fait place à la puissante lumière du ciel révélant une croix monumentale éclairés par la lumière éclatante du ciel ; les nuages sont rapidement remontés en me traversant, laissant une goutte de rosée sur les poils de ma main et alors la terre s'est subitement révélée avec une ombre qui disparaissait à toute allure. Cette expérience se manifestait comme un nouveau baptême et je comprenais un peu mieux l'expérience vécu par Moïse et par Pierre, Jacques et jean lors de la transfiguration. 17
La troisième expérience a été vécue en Jordanie, à Petra, la fabuleuse cité de la civilisation nabatéenne disparue qui surgit du désert. J'ai souvent vécu des messes en voyage. J'y ai observé que là où les chrétiens sont minoritaires, elles sont souvent vécues avec une ferveur toute particulière. Mais ce dimanche-là, il n'y avait aucune possibilité. Prévoyant la situation, je me suis rendu sur le "haut lieu du sacrifice" auquel je reconnaissais un caractère sacré et, comme j'avais prévu ce viatique, j'ai lu pour mon épouse et moi "La messe sur le monde" de Teilhard de Chardin ressentant à ce moment toute sa dimension cosmique. 18
Ce sermon sur la montagne reste un grand moment que je suis heureux de partager avec ceux qui, comme moi, sont en manque de célébrations. Michel Mathy https://www.ndweb.org/2011/05/la-messe-sur-le-monde/ I danced in the morning by Sydney Carter I danced in the morning when the world was begun, and I danced in the moon and the stars and the sun, and I came down from heaven and I danced on the earth, at Bethlehem I had my birth. Refrain: Dance, then, wherever you may be, I am the Lord of the Dance, said he, and I'll lead you all, wherever you may be, and I'll lead you all in the Dance, said he. I danced for the scribe and the pharisee, but they would not dance and they wouldn't follow me. I danced for the fishermen, for James and John - they came with me and the dance went on. Refrain I danced on the Sabbath and I cured the lame; the holy people said it was a shame. they whipped and they stripped and they hung me on high, 19
and they left me there on a Cross to die. Refrain I danced on a Friday when the sky turned black; it's hard to dance with the devil on your back. They buried my body and they thought I'd gone, but I am the Dance, and I still go on. Refrain They cut me down and I leapt up high; I am the life that'll never, never die; I'll live in you if you'll live in me - I am the Lord of the Dance, said he. Refrain Irene and Paul Flaherty To listen : https://www.youtube.com/watch?v=n1yzqsWxcBY J’écris ton nom … FRATERNITE Si vous connaissez le poète Paul Eluard, nul doute que vous connaissez aussi son magnifique poème “Liberté”, dont j’ai emprunté la dernière phrase, et changé le mot “Liberté” en “Fraternité.” “Fraternité”, c’est un mot dont on parle beaucoup en ce moment. Il me semble même qu’il tend à supplanter le mot Amour - usé, et galvaudé il est vrai, tant il veut dire tout et son contraire, le pire et le meilleur-, toutes religions, toutes philosophies confondues. Un peu comme si “fraternité” avait été décroché du frontispice de l’Assemblée nationale française, et que grâce notamment au pape François, magnifique vulgarisateur, il retrouvait avec “Fratelli Tutti”, un éclat et une puissance d’évocation perdus. 20
C’est ce que je me disais iI y a quelques jours en assistant à une rencontre sur ce thème entre un théologien dominicain, Ignace Berten, et un universitaire spécialiste du Soufisme, Gregory Vandamme. Pas de lectures fondamentalement différentes du mot entre le théologien chrétien, et l’universitaire musulman au cours de l’ échange. Mais au fil de la rencontre, le mot “amour” qui était presque absent chez les orateurs (logique, le thème c’était “fraternité”) devenait présent en moi, au point de me demander: quelle était la différence entre eux, et si le mot “fraternité” était bien présent dans la bible? Non, m’a répondu Ignace , le mot fraternité n’est pas présent dans le Nouveau Testament. Mais dans les textes chrétiens grecs des premiers siècles, le mot “adelphotès” (la communauté des frères), est très fréquent, avec là un sens assez précis: nous sommes , comme le dit Paul, cohéritiers avec le Christ. Un adulte peut adopter un autre adulte comme son frère, et donc en faire un cohéritier (il ne s’agit donc pas d’une adoption par le Père). Mais ce sens , ajoute Ignace, ne correspond pas non plus à ce qu’on entend aujourd’hui par “fraternité”. Dans la Déclaration d’Abhu Dhabi (février 2019, rencontre interreligieuse historique entre le Grand Imam Al-Azhar et le Pape François), la fraternité est un état de fait à partir de notre foi commune en la création, elle nous est donnée “naturellement”, elle est donc universelle; l’amour, lui, est la vertu appelée à mettre en œuvre la fraternité. Eh bien, au travail alors! “La fraternité, c’est faire famille avec ceux qui ne sont pas de la famille”, extrait de la courte et belle vidéo ci-joint autour du mot “fraternité”. C’était bien avant le pape François, mais l’abbé Pierre y est bien sûr. https:// www.youtube.com/watch?v=9J-H2c6-LpI&ab_channel=FranceCulture Marie-Hélène Rabier 21
Recherche d’un lieu d’habitation Une famille qui vit depuis 3 ans dans une partie de notre couvent doit déménager suite à l’heureuse nouvelle qu’elle accueillera très prochainement un 3 ième enfant. Leur lieu chez nous devient trop étroit. Ils cherchent une habitation / appartement dans le quartier Schuman – Mérode – Montgommery. Deux parents + 2 enfants + 1 enfant à naître. La famille est d’origine Guinéenne, refugiée reconnue, bien integrée, avec du travail, école pour les enfants et accompagné par des bénévoles de l’association paroissiale de Woluwe Saint Lambert. Sans soutien ‘Belge’ elle trouvera plus difficilement un nouveau lieu. D’où notre demande : pouvez vous aider à regarder autour de vous ? Il leur faut un appartement à prix modeste. Merci de signaler vos trouvailles directement à Pierre- Emmanuel Gilliot, membre de l’Association Le Grain de Senevé de l’Unité Pastorale de Woluwe Saint-Lambert pierre.emmanuel.gilliot@gmail.com ou indirectement au fr. Mark Butaye m.butaye@dominicains.be. Merci beaucoup 22
Un pape … Le confinement est propice à la lecture. Fouinant à l’UOPC, je tombe sur une couverture aux couleurs du drapeau américain et sur un titre qui m’intrigue : « Comment l’Amérique veut changer de pape » (Ed. Bayard, 2019). L’auteur, Nicolas Senèze, est journaliste et correspondant de « La Croix » au Vatican. Je sais, comme presque tout le monde, que le pape François a maille à partir avec la Curie et certains évêques américains. Le plus grand anticlérical aujourd’hui, c’est lui ! Mais je ne m’attendais pas aux révélations de Nicolas Senèze. Il existe une Eglise catholique conservatrice, liée souvent à des intérêts financiers, qui tente de saper l’autorité du pape, et même de le compromettre. La tentative de putsch du cardinal Vigano, l’affaire de l’ordre de Malte, la puissance de l’argent, la bataille de la morale… et jusqu’à Steve Bannon, l’obscur conseiller du président Trump et l’homme du scandale Facebook - Cambridge Analytica. Tant de puissances liguées contre le paisible Bergoglio. Comment a-t-il pu tenir face à cette tempête? Les plus belles pages du livre se trouvent à la fin. Elles offrent la réponse. Paradoxale. « La force du silence ». Une force « qui fait remonter le mauvais esprit ». « Non pas faire de ceux qui l’accusent des adversaires, mais donner à chacun - y compris à lui (le pape) – les moyens de se convertir pour aller de l’avant. » C’est grand. C’est ignatien. Prions pour le pape François. Thierry Vuylsteke 23
Seizoenen Gelukkig brengen de seizoenen verandering in het coronaleven. Zo beleef ik veel plezier aan bloeiende krokusjes en blauwe druifjes. De natuur gaat haar gang. Ik hoop dat jullie het veilig en gezond kunnen houden. Een goede week, Myriam Noot van de redactie : “Sei-zoenen” - wat een mooi woord. Note de la rédaction : “Seizoenen” = “Des Saisons” quel beau mot en Néerlandais, surtout avec le trait d’union. Mais ainsi incompréhensible pour les francophones ! 24
Aan bisschop Johan Bonny Beste Johan, Uw standpunt in de Standaard (16.03.2021) is een werkelijke steun voor veel homosexuele mensen. Ik ben u daar zeer dankbaar voor. U biedt een inzicht en een bekommernis die velen – mede- bisschoppen, gelovigen en anderen, graag kunnen onderschrijven. Dat helpt de verkondiging en het samenleven. Terecht stipt u aan dat er zowel pastoraal, theologisch, liturgisch en ethisch beter intellectueel ‘materiaal’ bestaat dan het lage niveau van het romeinse ‘respons’ document. Dat degelijke materiaal moet wel steeds verder verdiept en bekend gemaakt worden. Het moet er o.m. toe leiden dat genderdiverse mensen hun erkenning als volwaardig mens niet meer zouden moeten claimen. Ook sacramenteel moet er echt vooruitgang komen, zeker wanneer wij als gelovigen zeggen dat “alle kinderen Gods gelijkwaardig zijn in Zijn ogen”. Het zijn de huwenden zelf die elkaar het sacrament toedienen en de verbintenis uit elkaars handen ontvangen. Zijzelf nemen het risico en de opdracht van hun levensverbintenis op. Wanneer die belofte oprecht is kan de Kerk dit niet weigeren. Zij staat daar niet boven en is zeker niet volmaakter. Dat de synode over het gezin nu onderuit wordt gehaald of voorbijgestoken, wijst op een machtige lobby binnen de Kerk. Die 25
lobby valt niet samen met het gedeelte van het godsvolk dat homosexuele mensen niet aanvaardt. Die lobby beoogt méér dan een antwoord van de Congregatie voor de Geloofsleer. De lobby aarzelt niet paus Franciscus voor haar kar te spannen, hem tot tegenstrijdige uitspraken te pushen of wellicht nog erger. Ik hoop dat uw verklaring - en gelijkaardige - binnen de Kerk aan invloed winnen en tegelijk paus Franciscus kunnen beschermen. Ik ontmoet dikwijls mensen die voor hun ethische vragen en opties nog enkel rust kunnen vinden wanneer ze afstand nemen van de Kerk. Dat is heel pijnlijk. Ze handelen naar hun geweten, al drukken ze dit niet met die woorden uit. Het vraagt hen al zoveel moed te komen spreken over afwijzing, verdachtmakingen en uitsluiting. Om slechts één voorbeeld te vermelden: twee vrouwen komen mij afzonderlijk opzoeken. Ze zijn nu rond de pensioenleeftijd. Ze leven samen sinds ze hun gezin verlieten, rond hun 23/25 ste jaar. Hebben moeten breken met hun ouders om te kunnen samenleven. Onterfd. Dermate godsdienstig negatief geïndoctrineerd dat ze sexueel niets durven toe te laten. Niet durven hand in hand op straat te gaan, elkaar niet durven te kussen. Niet in elkaars nabijheid in de kerk durven te zitten, uit vrees voor blikken. “Pater, vindt gij dat wij verkeerd doen ? Wat vindt gij … enz. ?” Wat een herstelweg moeten zij beiden op hun leeftijd nu nog afleggen om ooit – nog voor het te laat is – voluit te kunnen genieten van elkaar ? Als ‘gewone priester’ wil ik – vooral voor hen - verder kunnen gaan dan het begrip en de menselijke ondersteuning. Dat is sowieso het minimum. Ik wil hen ook de kerkelijke erkenning kunnen aanbieden van hun levensband, even waardig, even publiek, als 26
een huwelijk. Dit zou geen enkele priester nog mogen verscheuren. In onze streken is er binnen de Kerk een positiever klimaat gegroeid vooral op pastoraal vlak. Toch blijft er nog veel werk aan de winkel. Bij mijn weten laat minstens één bisdom in België homosexuele mannen niet toe tot de seminarieopleiding. Moeten de religieuzen dit dan ondervangen of lijden ook zij aan dat syndroom ? Mijn vragen zijn u, gelukkig, al langer vertrouwd. Ik dank u voor uw duidelijke stem en voor uw beleefde verontwaardiging. Wees ervan overtuigd dat veel mensen in België en daarbuiten gesterkt zijn door uw verklaring. Vriendelijke groet Mark Butaye o.p. À Monseigneur Johan Bonny Cher Johan, Votre déclaration dans le Standard (16/03/2021) est un véritable soutien pour de nombreuses personnes homosexuelles. Je vous en suis très reconnaissant. Vous apportez une vision et une préoccupation auxquelles de nombreux évêques, croyants et autres personnes seront heureux de souscrire. Cela aide à prêcher et à vivre ensemble. 27
A juste titre vous faites remarquer qu'il existe un meilleur «matériel» intellectuel pastoral, théologique, liturgique et éthique que le bas niveau du document de «réponse» romain. Ce matériau solide doit être davantage exploré et approfondi et être connu au grand public. Il devrait finalement – et entre autres - permettre aux personnes de diverses sexes de ne plus devoir recourir à revendiquer leur reconnaissance à part entière en tant qu'être humain. Il doit aussi y avoir de réels progrès sacramentels, surtout puisque comme croyants, nous disons que «tous les enfants de Dieu sont égaux à ses yeux». Ce sont les mariés eux-mêmes qui se donnent, les uns aux autres, le sacrement et qui le reçoivent de l’autre. Ce sont eux-mêmes qui prennent le risque et la tâche de vivre ensemble leur engagement de couple. Lorsque cette promesse est sincère, l'Église ne peut pas la refuser. Elle ne se situe pas au- dessus des personnes et elle n’est certainement pas plus parfaite. Le fait que le synode sur la famille soit maintenant miné ou contourné indique qu’il existe un puissant lobby au sein de l'Église. Ce lobby ne coïncide pas avec la partie du peuple de Dieu qui n'accepte pas les personnes homosexuels. Ce lobby vise plus loin qu’une simple réponse de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le lobby n'hésite pas à mettre le pape François devant le char, à le pousser à des déclarations contradictoires ou peut-être pire. J'espère que votre déclaration - et de similaires - gagnera en influence au sein de l'Église tout en protégeant le Pape François. Je rencontre souvent des gens qui ne peuvent trouver une tranquillité d'esprit pour leurs questions et options éthiques qu’en s'éloignant de l'Église. C'est très douloureux. Ils agissent selon leur conscience, même s'ils ne l'expriment pas dans ces mots. Il leur 28
faut déjà tellement de courage pour venir parler du rejet, d'insinuations et d'exclusion. Pour ne donner qu'un seul exemple: deux femmes viennent me voir séparément. Elles approchent maintenant l'âge de la retraite. Elles vivent ensemble depuis qu'elles avaient quitté leur famille, vers l'âge de 23/25 ans. Elles ont dû rompre avec leurs parents pour pouvoir vivre ensemble. Déshéritées. Religieusement endoctrinées si négativement qu'elles n'osent rien se permettre sexuellement. Elles n’osent pas se promener en rue main dans la main. Elles n’osent pas s'embrasser, se donner une bise sur la bouche. Elles évitent de s’asseoir l’une à côté de l’autre dans notre église par peur d’être regardées. «Mon père, pensez-vous que nous faisons du mal? Que pensez-vous… etc.? » Quel chemin de guérison et de récupération auront-elles à parcourir à leur âge pour pouvoir pleinement jouir leur unité et se régaler de l’autre – espérant qu'il ne soit pas trop tard? En tant que "prêtre ordinaire", je veux - spécialement pour de pareilles personnes - pouvoir aller au-delà de la compréhension et du soutien humain. Je considère cela tellement évident. Je veux pouvoir leur offrir la reconnaissance ecclésiastique de leur engagement de vie, de façon aussi digne, aussi publique, que tout autre mariage d’église. Aucun prêtre ne devrait plus se sentir perturbé ou déchiré par cela. Dans nos régions, un climat plus positif s'est développé au sein de l'Église, notamment au niveau pastoral. Pourtant, il reste encore beaucoup de travail à faire. A ma connaissance, au moins un diocèse en Belgique n'admet pas de personnes homosexuels à la formation au séminaire. Les religieux doivent-ils combler cette lacune ou souffrent-ils également de ce syndrome? 29
Heureusement, mes questions vous sont bien familières. Je vous remercie pour votre point de vu clair et pour votre polie indignation. Soyez convaincu que de nombreuses personnes en Belgique et à l'étranger ont été soutenues par votre déclaration. Sincèrement Mark Butaye o.p. Suivez-nous aussi sur : www.dominicains.be www.dominicains.TV www.dominicanen.TV pour des prédications, des interviews, des méditations sur Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint. Pour les entretiens avec Sébastien De Fooz, voici les liens pour les quatre vidéos: Vidéo 1 Vidéo 2 Vidéo 3 Vidéo 4 Suivez nous sur notre site pour les éventuels changements des célébrations prochainement. 30
Avec nos meilleures salutations et remerciements à tous et toutes, espérant de se revoir tant que possible. The days are coming closer we will see each other again, from face to face (older of course), not half masked like now, but clearer. Dat zal vreugde zijn, onwenning misschien of nog steeds even vertrouwd. Dat zal een droom zijn. Les frères Bernard, Marian, Pierre, Eugenio, Ignace, Mark, Michel, Patrick, Tam, Thomas-Marie. 31
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