L'Égypte au IIIème millénaire A.J.C.
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L'Égypte au IIIème millénaire A.J.C. Introduction : Au IIIème millénaire A.J.C. naissent dans le croissant fertile les premières grandes civilisations (Société d’hommes politiquement et socialement organisée, intellectuellement et techniquement évoluée). Autour du fleuve Nil qui traverse L'Egypte, au Nord-Est du continent africain, est apparue une grande civilisation. Problématique : Quelles sont les caractéristiques de la civilisation égyptienne au IIIème millénaire A.J.C. ?
Chronologie de quelques Pharaons du IIIème millénaire Ière dynastie : * Ménès (Narmer) : 3100 A.J.C. unification de l’Egypte IIème dynastie : * Khasekhemoui : 2700-2675 IIIème dynastie : * Netjerirkhet Djéser : 2675-2656 construit le premier complexe funéraire en pierre et la première pyramide dominant la nécropole de Sakkara IVème dynastie : * Khéops : 2590-2567 * Khéphren : 2558-2532 * Mykérinos : 2532-2504 Nous trouvons 11 dynasties de Pharaons au IIIème millénaire. Nous ne parlerons donc pas de Ramsès II qui appartient à la XIXème dynastie et qui règne aux alentours de 1279-1213 (Fin du IIème millénaire)
Les insignes du pharaon Pschent ou double Couronne blanche Couronne rouge couronne, symbole de de Haute Egypte de Basse Egypte l’unité du pays Couronne atef Couronne bleue Couronne rassemblant le diadème séched, la perruque ibès et la couronne hénou.
A – Un roi au pouvoir absolu Trace : Pharaon est roi de haute et basse Egypte depuis que Narmer vers 3000A.J.C. a unifié le pays. Fils de Rê le dieu soleil et maître absolu de l'Egypte, il exerce un grand nombre de fonctions : · Il est chef politique : il gouverne l'Egypte, organise et guide la vie de son peuple. · Il est le grand prêtre : chef religieux, il préside aux grandes cérémonies religieuses et fait construire des temples où des prêtres officient. · Il est chef de l'armée : il commande les armées, défend le pays et l'agrandit en faisant des conquêtes. · Il rend la justice pour ses sujets , il est juge suprême. Roi et dieu vivant auquel on rend un culte, ses sujets se prosternent devant lui.
B – Gouvernement et administration du pays
La hiérarchie sociale égyptienne Pharaon Directeurs du Trésor et Grands prêtres et maires des greniers des grandes villes VIZIR Chefs des artistes et Prêtres de haut rang Artisans, maires des Et officiers supérieurs petites villes Scribes, prêtres de rang moyen et sous officiers. Artisans et contremaîtres, petits prêtres et simples soldats Paysans (90% de la population) Prisonniers, Peuples soumis Esclaves
Le vizir Hémiounou
B – Gouvernement et administration du pays Trace : Le gouvernement et l’administration du pays sont centralisés dans la capitale, Memphis. Le deuxième personnage du pays est le vizir, chargé de l’administration du territoire. Il est un intermédiaire entre le roi et ses sujets. Il préside le grand conseil, rend la justice, supervise certains grands travaux et recueille les taxes, nomme et révoque les fonctionnaires. Le pharaon s’appuie aussi sur les gouverneurs de province et sur les scribes, fonctionnaire lettré à la fois comptable et écrivain.
C – L’écriture au service de Pharaon
Des pictogrammes au cunéiforme Des hiéroglyphes au hiératique
C – L’écriture au service de Pharaon Trace : Pour l’administration de son royaume, le pharaon a besoin de l’écriture. C’est en Egypte que les hiéroglyphes ont été inventés, dessins stylisés représentant soit une idée soit un son. Mais très vite les hiéroglyphes ont été réservés à l’écriture sacrée, dans les temples notamment. Ils vont être remplacés dans la vie quotidienne par le hiératique, des hiéroglyphes très simplifiés, permettant d’aller plus vite pour inscrire sur papyrus une loi, un testament ou encore un inventaire.
II – La religion des égyptiens A – Une religion polythéiste
Les dieux Atoum, dieu solaire et de la création du monde, surgit du Noun, l’étendue d’eau primordiale, il a formé la première colline.
Les dieux
A – Une religion polythéiste Trace : Les égyptiens croient en de nombreux dieux : ils sont polythéistes. Beaucoup sont représentés avec un corps humain et une tête d’animal. Les dieux les plus importants pour les égyptiens sont Amon-Râ, le dieu soleil, Horus, le dieu faucon, Isis, déesse de la maternité et Osiris, dieu des morts. De nombreux mythes et légendes entourent ses dieux comme le mythe d’Osiris : assassiné par son frère Seth, il serait revenu à la vie grâce à sa femme Isis et serait alors devenu le dieu du royaume des morts. C’est dans les temples que les prêtres exécutent les rites de la religion égyptienne mais les simples gens n’y ont pas accès.
B – La vie après la mort
B – La vie après la mort Trace : Le mort doit pouvoir être présenté à Osiris pour être jugé et accéder à la vie éternelle. Pour cela son corps doit se conserver après la mort. Les égyptiens ont donc inventé l’embaumement, opération pour que le corps se conserve. Après avoir retiré le cerveau et les entrailles, le corps est desséché grâce au natron, rempli de baume et de tissu puis enveloppé de bandelettes. Enfin un masque est posé sur la tête : c’est désormais une momie. Celle-ci est alors placée dans un sarcophage (cercueil de pierre ou de bois).
B – La vie après la mort Trace : Les égyptiens pensent qu’il existe une vie après la mort. Le défunt doit passer devant un tribunal qui juge s’il peut vivre dans l’au-delà : c’est le tribunal d’Osiris. Anubis conduit le mort à la pesée, son cœur est mis en balance avec une plume symbolisant Maât la déesse de la vérité. Si la balance s’équilibre, le défunt aura accès à la vie éternelle, si le cœur est plus lourd que la plume il sera dévoré et le mort ne pourra renaître.
Djeser et Imhotep
Pyramide de Djeser à Saqqarah
Pyramide de Khéops à Guiza
Pyramide de Khéops à Guiza
Pyramide de Khéphren à Guiza
Pyramide de Guiza
B – La vie après la mort Trace : Riche ou pauvre, tout égyptien a son tombeau. Les dignitaires disposent de véritables maisons d’éternité, les humbles sont inhumés dans le sol ou des cavités, Pharaon a la pyramide comme tombeau royal. C’est le roi Djeser qui fit édifier la première à Saqqarah vers 2670 A.J.C. Sur le plateau de Guiza on trouve celles des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos. Celle de Khéops est la plus haute jamais construite (146,59m), sa construction a duré 20 ans et mobilisé entre 20 et 30 000 hommes, paysans et ouvriers. La pyramide est au cœur d’un vaste complexe de monuments qu’elle domine, temples, pyramides plus petites, mastabas (tombe pour les grands personnages de l’État).
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