L'inscription aux ASSEDIC et les formalités à remplir
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
L’inscription aux ASSEDIC et les formalités à remplir Les Assedic ont mis en place un numéro d'appel unique simplifié, le 3949, pour les démarches liées à l'inscription en tant que demandeur d'emploi et les formalités d'actualisation du dossier des personnes indemnisées. La 1ère fois, un conseiller vous renseigne, organise votre rendez-vous et vous envoie à domicile votre convocation. Si votre dernière inscription date de moins de 6 mois, il vous réinscrit par téléphone. Vous pouvez ensuite consulter l'état d'avancement de votre dossier et les paiements à venir, actualiser votre situation chaque mois et déclarer tous les changements intervenus (travail partiel, maladie, déménagement, etc.), demander les différentes attestations dont vous pouvez avoir besoin, voire déposer une réclamation... La convention du 19 février 2009 a modifié les règles d’indemnisation du chômage au niveau de la durée d'affiliation et des périodes d'indemnisation. La période de référence La nouvelle réglementation met fin aux quatre anciennes filières au profit d’une seule durée d’affiliation. Pour prétendre aux indemnités chômage, le demandeur doit justifier d’une durée minimale d’emploi : • 122 jours, ou 610 heures de travail, au cours des 28 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis), pour les moins de 50 ans, la condition d’âge étant appréciée à la date de rupture du contrat.
• 122 jours, ou 610 heures de travail, au cours des 36 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis), pour les 50 ans et plus. Minimum 4 mois d’activité (122 jours ou 610 Durée d’affiliation et heures) au cours des 28 derniers mois ou des 36 Période de référence mois pour les 50 ans et + Durée Egale à la durée d’affiliation d’indemnisation Pour les moins de 50 ans : 24 mois (730 jours) Durée maximum d’indemnisation Pour les 50 ans et + : 36 mois (1095 jours) Les autres conditions N’avoir pas quitté volontairement son emploi Un salarié qui quitte volontairement son dernier emploi (ou son avant-dernier si le dernier a duré moins de trois mois) n’a pas droit aux allocations. Sauf cas de démissions “légitimes”. Au bout de quatre mois, il peut toutefois demander aux Assedic un réexamen de son cas personnel. Etre physiquement apte à exercer un emploi En cas de maladie, l’allocation chômage est en principe remplacée par une allocation journalière de sécurité sociale. Etre inscrit comme demandeur d’emploi ou suivre une formation agréée Etre à la recherche permanente et effective d’un emploi Mais les personnes âgées de plus de 57 ans et 6 mois, et celle qui ont plus de 55 ans et qui totalisent plus de 160 trimestres d’activité sont dispensées de recherche d’emploi. Ce dispositif sera toutefois supprimé progressivement pour 2012. Etre âgé de moins de 60 ans, sauf si le chômeur ne totalise pas 160 trimestres d’activités pour percevoir une retraite à taux plein. Dans ce cas, les allocations lui sont versées jusqu’à ce que ce plancher soit atteint.
La durée d’indemnisation La durée d’indemnisation est égale à la durée d’affiliation précisée ci- dessus. Elle est comprise entre une durée minimale de 122 jours (environ quatre mois) et une durée maximale de 730 jours (environ 24 mois). Pour les salariés privés d'emploi âgés de 50 ans ou plus à la date de fin de leur contrat de travail, la durée maximale est portée à 1 095 jours (36 mois et demi). Par exception, les allocataires âgés de 60 ans et 6 mois (61 ans à compter du 1er janvier 2010) continuent d'être indemnisés jusqu'aux limites d'âge prévues ci-dessus s'ils remplissent les conditions ci-après : • être en cours d'indemnisation depuis un an au moins ; • justifier de 12 ans d'affiliation au régime d'assurance chômage ou de périodes assimilées définies par un accord d'application ; • justifier de 100 trimestres validés par l'assurance vieillesse ; • justifier soit d'une année continue, soit de 2 années discontinues d'affiliation dans une ou plusieurs entreprises au cours des 5 années précédant la fin du contrat de travail. Nouvelle indemnisation Le salarié involontairement privé d’emploi peut avoir droit à une nouvelle période d’indemnisation à condition que la perte du nouvel emploi soit naturellement postérieure à la perte de l’emploi précédent qui lui avait donné droit à ses indemnités chômage. Exemple : Mme DURANT perd un emploi le 1er mars 2006 et perçoit depuis des indemnités. Elle prend un CDD de cinq mois à compter du 1er janvier 2009. Cette période de cinq mois lui ouvre droit à une nouvelle période d’indemnisation de cinq mois.
Chômage : le calcul des indemnités Assedic Montant de l’allocation Le salaire de référence Il s’agit du montant brut de l’ensemble des rémunérations (salaire, avantages en nature, etc.), ramené à un montant journalier. Le salaire journalier de référence (SJR) est plafonné à quatre fois le montant du plafond de la sécurité sociale. Le montant de l’indemnité Le montant brut de l’indemnité Assedic est égale à la plus élevée des deux sommes suivantes : • 57,4% du Salaire Journalier de Référence ou bien • 40,4% du Salaire Journalier de Référence + 11,04 euros par jour. Attention : l’allocation brute journalière ne peut être inférieure à 26,93 euros, ni supérieure à 75% du SJR. • Si le salaire mensuel brut est inférieur à 1 066 euros par mois, l’allocation sera donc égale à 75% du salaire brut, sans retenues sociales. • Si le salaire mensuel brut est compris entre 1 066 et 1 168 euros par mois, l’allocation sera donc égale à 26,93 euros par jour, sans retenues sociales. • Si le salaire mensuel brut est compris entre 1 168 et 1 928 euros par mois, l’allocation sera donc égale à 40,4% du SJR + 10,93 euros par jour, avec 3% de retenues sur l’ancien salaire pour la retraite. • Si le salaire mensuel brut est compris entre 1 928 et 11 092 euros par mois, l’allocation sera donc égale à 57,4% du SJR, avec 11,37% de retenues sur l’allocation (CSG-CRDS et retraite).
Le début d’indemnisation Le versement des allocations est reporté, les Assedic calculant des délais de “carence”. • Une carence “congés payés”, correspondant aux jours de congés payés et non pris. • Une carence “indemnités de rupture” correspondant aux sommes versées par l’employeur en plus des indemnités légales (plafonnée à 75 jours maximum) Cette carence est égale à : indemnités de rupture supra-légales/ancien salaire journalier Dans tous les cas, les Assedic appliquent également un délai forfaitaire de sept jours. Exemple : - Fin de contrat de travail le 31 mars. - Indemnités de congés payés :15 jours. - Indemnités de rupture supérieures au minimum légal :1372 - Salaire journalier :38 correspondant à un salaire de 1140 par mois. • Carence congés payés : 17 jours (l’ASSEDIC, payant tous les jours du mois, calcule la carence de la façon suivante :15 x 7/6) • Carence indemnités de rupture : (1372 /38 ) = 36 jours TOTAL : 53 jours L’intéressé est indemnisé le 31 mai, soit 7 jours après la fin du délai de 53 jours si son inscription intervient avant le 24 mai. Sinon, son indemnisation intervient 7 jours après son inscription si celle-ci a lieu ultérieurement. Par exemple, le 2 juin : l ’intéressé est, dans ce cas, indemnisable le 9 juin. Maintien des droits jusqu’à la retraite A partir de 2010, le maintien des droits à l’ARE jusqu’à la retraite sera réservé aux allocataires atteignant 61ans (60 ans et 6 mois aujourd’hui).
Chômage saisonnier La règle limitant à 3 admissions une ouverture de droits au chômage saisonnier est supprimée. Le demandeur d’emploi en chômage saisonnier est indemnisé sur la base d'une allocation affectée d'un coefficient de minoration qui est fonction du nombre de jours de travail au cours des 12 mois antérieurs. Cumul d’un salaire avec une allocation Les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite ou occasionnelle pourront continuer à cumuler partiellement leur allocation avec une rémunération. Cependant, les partenaires sociaux ont prévu d’examiner dans le cadre d’un groupe de travail les aménagements susceptibles d'être apportés aux règles des activités réduites ou occasionnelles afin que le caractère de revenu de remplacement de l’ARE soit maintenu. Aides au reclassement La convention du 19 février 2009 maintient les deux aides au reclassement qui correspondent à une modalité particulière de versement de l'ARE. Il s'agit de l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise et l’aide différentielle de reclassement pour les allocataires de plus de 50 ans ou indemnisés depuis plus de 12 mois. Les autres aides au reclassement (aide à la mobilité, aide à la VAE, aide au CIF-CDD, aides à la formation, aide au contrat de professionnalisation, aide dégressive à l’employeur) ne sont plus prévues dans la convention d’assurance chômage. En effet, c’est désormais Pôle emploi qui dans le cadre de ses interventions sur le marché du travail est chargé de fixer ces aides, conformément à la loi du 13 février 2008 sur la réforme de l'organisation du service public de l’emploi. La convention pluriannuelle entre l’Etat, l’UNEDIC et Pôle emploi fixera les modalités d’activation de ces aides.
Vous pouvez aussi lire