L'OISEAU DE FEU / Igor Stravinsky! Ando Danse Compagnie! pièce pour 8 danseurs! chorégraphie Davy Brun
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
L'OISEAU DE FEU / Igor Stravinsky! Ando Danse Compagnie! pièce pour 8 danseurs! chorégraphie Davy Brun Partenaires institutionnels: Ville de Lyon, Région Rhône-Alpes, DRAC Rhône-Alpes,! Partenaires culturelles: Scène nationale Les Gémeaux de Sceaux, Centre Chorégraphique National de Biarritz, CND de Lyon, Opéra de Lyon
NOTE D’INTENTION DU CHORÉGRAPHE Tout commence par une envie de narrer, dimension que j'avais jusqu'ici exclue de ma démarche chorégraphique. Le choix de l'oiseau de feu est né d'une histoire lue à un enfant, ces histoires que l'on raconte le soir pour partager un moment. Dans un premier travail avec le ballet de Valencia, j'ai voulu coller au livret des ballets russes, partant de la musique de Stravinsky dans sa version initiale de 1910 plutôt que des suites qu'il en tira et qui sont plus couramment écoutées. L'histoire du Ballet offre peu de versions à partir de cette partition intégrale et, en tout état de cause, n'a pas retenu la même attention des chorégraphes contemporains que d'autres grands classiques. Mais au lieu de faire une relecture convenue d'une pièce de répertoire, un pur exercice de style, nous pouvons ici créer une œuvre nouvelle à partir d'une autre tradition du folklore russe recueillie par Alexandre Afanassiev « l'Oiseau de feu et le Loup gris ». L'intégration de ce voyage initiatique nous confronte à notre relation aux autres et à la liberté que celle-ci peut engendrer. L'histoire de ces personnages travaillés par tous types de sentiments et réactions - confiance, mensonge, amour, trahison, haine et pouvoir - nous émeut à mesure qu'on la partage. Cette émotion qui anime la parole ébranle tout aussi bien les corps et les renvoie à des situations familières et actuelles. Nous voilà donc lancés dans un ballet mythique qui ne possède que très peu de vécu et de relecture, contrairement aux grands classiques dont chacun a une version propre en tête. Libérer une tradition de son folklore pour qu'elle ne s'y réduise pas, replace ce projet dans mon désir chorégraphique plus global qui prend appui sur la technique classique. Nous dédions ce moment à l'enfant qui a reçu cette histoire et écouté cette musique pour la première fois avec des yeux émerveillés, cherchant à découvrir cet oiseau de feu. Une œuvre à réinventer...
Ando Danse Compagnie et Davy Brun L'oiseau de feu est la quatrième pièce de Ando Danse Compagnie; c'est aussi la deuxième proposition de soirée entière, après la création de "Christoffa" en Mars 2012 pour la Maison de la Danse de Lyon. Depuis, cette pièce a tourné en France et aussi à l'étranger, notamment en Italie, en Belgique, en Espagne, en Allemagne, et au Luxembourg. Ce sera la première création de Davy Brun à Sceaux, dans le cadre des artistes émergents en coproduction et résidence au sein de la Scène Nationale des Gémeaux. Cette pièce sera aussi accueillie pour une résidence en coproduction par le Centre Chorégraphique National de Biarritz.
ÉQUIPE ARTISTIQUE • Chorégraphe: Davy Brun Après avoir étudié la danse au conservatoire régional de danse de Lyon, à l'école de l'Opéra de Paris et avec son maître Max Bozzoni, Davy Brun rentre à l'opéra de Lyon pour y rester 8 années en tant que danseur. Il fera aussi un passage de trois ans au Grand Théâtre de Genève. ! Durant toutes ces années, il va travailler avec les plus grands chorégraphes tels MATS EK, William FORSYTHE, Nacho DUATO, Twyla THARP, Trisha BROWN, Ohad NAHARIN, Maguy MARIN, Jiri KILIAN, John NEUMEIR, Sidi LARBI CHERKAOUI, Russel MALIPHANT et beaucoup d’autres encore. ! ! C’est en 2006 qu’il chorégraphie sa première pièce «Ando» pour le Ballet de la Generalitat Valenciana à Valence en Espagne. Par la suite il crée plusieurs oeuvres; «Pointeless Monkey» pour le conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, «Curse» pour la Bounddance Company à Portland aux Etats Unis, «Nosotros» pour la Mov Compagnie à Zaragossa en Espagne et «Soldaten» pour le Ballet de Mainz en Allemagne.! ! Il devient chorégraphe de «Ando Danse Compagnie» en 2008 avec sa première pièce «A contre danse», pièce qui sera jouée au festival de danse de Cannes et à la Maison de la Danse à Lyon notamment. Suivent les créations de «Concursus», lauréat du concours chorégraphique Re- connaissance en 2011 et «Christoffa» en 2012, pièce jouée en France, Belgique, Italie, Espagne, Allemagne et au Luxembourg.
• Scénographe: Bruno de Lavenère ! Après une formation en architecture à Toulouse et à Montréal, il obtient en 2000 un diplôme de scénographie à l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Spectacle). Pendant neuf ans, il a été assistant et collaborateur de Rudy Sabounghi sur une trentaine de scénographies d’opéra, de théâtre et de danse. Il crée ses propres scénographies et costumes. Il travaille ainsi avec les metteurs en scène Jerzy Klesyk, Jean Lacornerie, Richard Brunel, Jean-Louis Grinda ou les chorégraphes Laurent Pichaud, Rémy Héritier, Isira Makuloluwe, Michel Kelemenis, Lucinda Childs, Eric Oberdorff… Il conçoit régulièrement les scénographies de la Compagnie Chant de balles (Vincent de Lavenère). Les dernières créations sont No place likehome pour le Ballet de Genève dans une chorégraphie d’Isira Makuloluwe, Lady in the dark avec les Opéras de Lyon et de Rennes (nominé pour les Molières 2009 dans la catégorie théâtre musical) et Le Tribun au théâtre de l’Athénée mis en scène par Jean Lacornerie. Il a créé les costumes de La colonie pénitentiaire pour l’Opéra de Lyon dans une mise en scène de Richard Brunel. En octobre 2009, il signe la scénographie de Cendrillon chorégraphié par Michel Kelemenis à l’Opéra de Genève ainsi que Songs from before de Lucinda Childs pour le Ballet de Rhin à l’Opéra de Strasbourg puis au Théâtre de la Ville de Paris (octobre 2009 et avril 2010). En 2010, il prépare la scénographie de L’homme de la Mancha, mis en scène par Jean-Louis Grinda pour les Opéras de Toulouse et de Monte Carlo. Il signe aussi la scénographie des Vertiges de l’immobilité d’Eric Oberdorff pour le Ballet de Marseille. ! ! ! ! • Costumier: Philippe Combeau ! Tout d’abord danseur, puis créateur de costumes, Philippe Combeau est depuis de nombreuses années totalement passionné par le monde de la danse. Il débute au Conservatoire de Limoges à 19 ans puis intègre le Centre National de Danse Contemporaine à Anqers. En 1990, il intègre la Cie Bagouet pour la création So schnell. De 1992 à 1995, il participe aux créations de Michel Kelemenis : Cités citées (1992), Clins de lune (1993), Mouvements (1994) et aux reprises de Répertorio et de Image (1995). Dès 1993, parallèlement à sa carrière de danseur, il crée les costumes pour Clins de lune et Image de Michel Kelemenis et travaille pour Andy de Groat. En 1996, il décide de faire une formation de styliste, modéliste, haute couture au centre Suzanne B. à Marseille et se consacre exclusivement à la création de costumes pour la danse, du dessin à la réalisation. Une étroite collaboration avec le CNSMD de Lyon lui permet de recréer les costumes de Who cares, Allegro Brillante, Apollon Musagète, Divertimento n° 15 de Georges Balanchine, Fandango d’Antony Tudor. Il travaille également pour Christopher Wheeldon, Robert North, Davy Brun,Waldemar Bartkowski, Olivia Grandville, Agnès Nolténius, Cyril Viallon, Olivier Chanut, Fréderic Cellé, Jean-Claude Galotta...Il est invité par de nombreuses compagnies : Opéra ballet de Nice pour Blanc pur, Ballet du Rhin (L’Ombre des jumeaux), Opéra Ballet de Hanoi (Roméo et Juliette), Bolchoï de Minsk, Belarus (Le songe d’une nuit d’été), Université Nationale Coréenne des Arts de Séoul, Ballet de Lorraine (Le sacre du printemps), Staatsoper de Vienne (Moka), et tout dernièrement Casse–Noisette et TATTOO pour le Ballet national de Marseille.
• Créateur lumière: David Debrinay ! David Debrinay devient éclairagiste à 22 ans après avoir suivi des études d’histoire tout en étant assistant lumière. Il crée ainsi les lumières de la première trilogie d’Emmanuel Meirieu Les Chimères Amères au Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon en mai 2000. Ces dernières années, il a principalement travaillé en théâtre avec Richard Brunel, Laurent Brethome, Johanny Bert,Yannick Jaulin, Eric Massé, Hervé Dartiguelongue, Philippe Faure, Pascal Mengelle ou encore Christian Duchange. Diverses collaborations l’ont amené en Allemagne avec Nathalie Veuillet (Die Raüber, Playing Schiller) lors du Schillertage de Mannheim et au Luxembourg avec Sophie Langevin (Histoires de Famille, La nuit juste avant les fôrets). Il travaille également dans le domaine du cirque contemporain. Il collabore notamment avec Olivier Antoine à Bruxelles (Affabulation) et signe les éclairages du Cirque Hirsute (Bal Caustique,Toccata). Il vient à l'opéra en 2006 avec une lecture-spectacle de Richard Brunel sur les compositeurs d’opéra du XXème siècle pour le Festival de la Correspondance de Grignan, puis en 2007 avec Pelléas et Mélisande mis en scène par Eric Massé pour l’Orchestre National de Lyon. Plus récemment il crée les lumières de L’Infedelta Delusa de Haydn pour le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence (édition 2008) et de In the penal colony de Phillip Glas à l’Opéra de Lyon (2009) tous deux mis en scène par Richard Brunel. Au printemps 2010 il collabore avec Richard Mitou sur Amahl et les visiteurs du soir de Gian Carlo Menotti à l’Opéra de Montpellier et avec Jean Lacornerie sur Kaléïdoscope II à l’Opéra de Lyon. Il vient de réaliser les lumières de Farnace de Vivaldi mis en scène par Lucinda Childs à l’Opéra National du Rhin. En parallèle du spectacle vivant, il s’intéresse à l’architecture et à la muséographie. Il met en lumière l’exposition photographique Mediterranide à Palerme, le Musée Archéologique de Saint Romain en Gal (Nuit des musées 2007), l’exposition « Museolab III » (Projet Erasme) ou plus récemment un jardin dans le cadre du Jardin des Cimes (Plateau d’Assy). Il vient de réaliser le design lumineux d’un centre de kinésithérapie sur Paris et collabore avec le Centre Erasme pour le projet du Musée des Confluences de Lyon. Il est intervenant en dramaturgie de la lumière à l’INSA de Lyon.! ! ! Dramaturge: Catherine Ailloud-Nicolas! Catherine Ailloud-Nicolas est maîtresse de conférences en Littérature. Elle enseigne le théâtre à l’Université Lyon 1. Elle assure aussi des cours dans le département Arts du Spectacle de Lyon 2 et dans les classes de théâtre du Conservatoire National en région de Lyon. Titulaire d’une thèse sur Marivaux, elle a édité le Legs aux Editions Espaces 34 de Montpellier et a publié plusieurs articles sur la dramaturgie et les mises en scène des pièces de cet auteur. Elle s’intéresse aussi à la problématique du devenir scénique du texte théâtral. Elle est dramaturge depuis 2005 pour des projets de théâtre ou d'opéra. Elle a ainsi collaboré avec Eric Massé, Hervé Dartiguelongue et Johanny Bert. Elle travaille régulièrement avec Richard Brunel qui l’a conviée à participer au Collectif artistique de la Comédie de Valence qu’il dirige. Grâce à Frédéric Cellé (Compagnie le grand jeté !), elle s’est initiée à la dramaturgie de la danse. ! ! ! ! ! ! ! ! !
PRESSE BALLET2000 Davy Brun, le retour de la danse! Davy Brun a été pendant des années danseur à l’Opéra de Lyon et au Ballet du Grand Théâtre de Genève, où il a dansé les pièces de Jirí Kylián, Mats Ek, Nacho Duato, William Forsyhe, Trisha Brown. Il s’agit donc d’un nouvel auteur français, mais non pas de la génération de la “post-nouvelle danse” ou de la “non-danse”. Attiré par la figure du découvreur, le Cristoforo Colombo singulièrement évoqué dans le titre Christoffa de cette pièce, et par la musique ancienne (avec des textes également en latin), Brun a conçu un sextette pour trois filles et trois garçons (aux jambes nues sous de courts fracs noirs), très bien construit et très bien dansé. À noter l’originalité d’un duo féminin intrigant et sensuel avec de souples changements de poids; un moment vraiment nouveau par la qualité plastique et l’équilibre parfait entre les danseuses. Un puissant duo masculin était tout aussi séduisant et élégant. Il n’est pas facile de se dégager des modules du langage international qui ont fait suite au “post-classique” et qui se répètent presque sans cesse dans les créations des chorégraphes héritiers de la lignée Kylián-Ek- Forsythe, en évitant tout ce qui est déjà connu et confirmé. Mais Brun semble être sur la bonne voie, en montrant qu’il est toujours possible de créer des œuvres de “danse-danse”.! Elisa Guzzo Vaccarino LE DAUPHINE LIBERE ! "CHRISTOFFA" a enthousiasmé le public de LA RAMPE! ! Jeudi soir, le jeune chorégraphe Davy Brun présentait sur la scène de La Rampe "Christoffa", sa première longue pièce pour soirée entière. une pièce inspirée par des musiques espagnoles du 15 éme siècle qui ont servi de point de départ de création et de support à la danse.! En parallèle, Davy Brun s'est intéressé au personnage de Christoffe Colomb, "héros" connu de tous a priori mais chez qui le chorégraphe a décelé des facettes qui ont éveillé sa curiosité. Sa danse est ainsi une extrapolation de "Christoffa" (prénom génois de l'explorateur), de la relation connu/inconnu, féminin/masculin qu'il traite de deux façons : une première partie de spectacle sombre, noire, froide, sur la base de la musique classique, très structurée, avec des costumes inspirés de cette époque, puis une seconde, claire, contemporaine, dynamique.! Tout au long du spectacle, le public a pu apprécier l'écriture très précise de Davy Brun qui propose une danse très travaillée, structurée, dense et qui exploite, avec six danseurs, toutes les formes de duo, solo, trio et ensemble, dans un continuum de mouvements.! Une danse qui a clairement séduit le public, les chaleureux applaudissements rappelant les artistes plusieurs fois à la fin du spectacle.!
LYON CAPITALE! Danse en terre inconnue par Martine Pullara! Très attendu avec Christoffa, sa première grande pièce, le chorégraphe lyonnais Davy Brun réussit à nous transporter dans un univers chorégraphique peu commun et d’une sensualité extrême.! C’est en travaillant, il y a deux ans, pour le ballet de Saragosse, que Davy Brun découvrit Colon, un CD de musiques espagnoles du XVe siècle dont le livret laisse supposer qu’elles ont été composées par Christophe Colomb. Intrigué, il mène des recherches sur ce célèbre personnage, pour finalement se rendre compte que personne ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il est un grand navigateur. De là naît son envie de parler de l’inconnu et du connu, la part affichée et la part obscure de chaque être, une dualité qui sera le point de départ de cette pièce. Mais il découvre aussi que le prénom de naissance de Colomb en génois est Christoffa et il se met alors à imaginer que sa part la plus inconnue est son côté féminin. Élargissant ainsi son interrogation sur le rapport que l’homme a avec sa féminité, et la femme avec sa masculinité.! Une scénographie en dichotomie, noire et blanche! Dans une atmosphère sombre, avec des danseurs tous vêtus de noir, la danse de la première partie joue l’épure et la magnificence d’une écriture faite de solos, duos et trios. En cet endroit presque caché, les corps glissent, se cherchent, s’accrochent, se rejoignent, convoquent la distance et la précision, pour se fondre aussi dans des lâchers d’une sensualité extrême. Davy Brun appose des femmes et des hommes qui auront à faire avec eux-mêmes et avec l’autre. Très construite, l’écriture ne déstabilise pas moins notre regard. Car, si elle fait référence à un certain néo-classicisme, elle est souvent transformée en une gestuelle pleine de subtilité, de détournements et trouve son incarnation et sa modernité dans l’humanité que le chorégraphe extrait de ses interprètes. C’est aussi cela qui fait réussir l’alchimie entre la danse et la musique, la première renvoyant à la seconde une énergie et des émotions leur permettant d’échapper à un simple rapport esthétique.! La deuxième partie laisse la place au blanc, à la mise à nu et à tous les possibles. La musique contemporaine d’Eric Dartel amène la douceur d’un piano soumis à d’autres sons, plus sourds, qui martèlent l’envie de nouveaux désirs. Tout en esquisse, derrière des voiles suspendus, les corps se craquèlent, se démantèlent et tentent la reconstruction. Recentrée par la suite sur le devant de la scène, l’écriture de Davy Brun devient brute, tactile, sexuelle et laisse apparaître l’affirmation d’identités doubles conduisant notamment à de superbes corps à corps. L’altérité – fondement de son travail – donne à la chorégraphie la force d’une métamorphose. Faite de portés, de déplacements en groupe soutenus par les liens des bras et des corps entre eux, la danse permet à l’individu de se mesurer à la reconnaissance de l’autre, celle-là même qui le laissera émerger dans ses fragilités et son entité.! Un chorégraphe qui s’affirme! Avec Christoffa, sa première pièce constituée de 6 danseurs au plateau, Davy Brun – ex-danseur du ballet de l’Opéra de Lyon – pose véritablement ses jalons de chorégraphe. Son univers et son écriture s’étendent sur une terre inconnue. Le temps et la maturité de ce nouveau statut d’artiste permettront à son écriture de se peaufiner encore. De Christoffa, on retient par-dessus tout un souffle vital. Celui qui dirige la danse dans les moindres replis des corps. Celui des interprètes, dont la qualité et l’engagement sur scène sont loin des clichés esthétisants. Une danse qui prend son envol dans des pulsions tout aussi feutrées que violentes, et qui déroute.! ! EL PAIS! version de l’Oiseau de feu pour le ballet de la Generalitat de Valencia (Espagne) par Roger Salas! L'oiseau de feu a séduit beaucoup de chorégraphes modernes, entre autres Maurice Béjart. Pour le Ballet de la Generalitat, le jeune chorégraphe français Davy Brun (qui avait commencé sa carrière au Ballet de L'Opéra de Lyon) a conçu une vision actuelle et engagée de la réalité et du moment ; c'est comme si l'oeuvre musicale, dans une de ses valeurs périssables, obligeait le chorégraphe à se poser un défi non seulement esthétique mais aussi moral. Davy Brun propose la liberté individuelle comme point de départ, et cite subtilement autant l'argument que ses symboles (la pomme d'or est ici celle de l'initation primale : on la croque). L'oeuvre se transforme à la fin en duo, qui aurait dû être un choeur, comme le réclame cette partition solennelle et victorieuse dans les cuivres. L'oiseau est capturé et l'action se déchire jusqu'à une explosion de recherche et de défense des passions. Rubén Dario Banol (le maléfique Katchei) et Yaiza Davilla (la princesse) se démarquent clairement.
LES ATELIERS ! ! A l’occasion de la création de l’Oiseau de Feu, pendant les trois mois précédant la première du 6 mai 2014, Ando Danse Compagnie assurera avec le chorégraphe 25 ateliers auprès du public et des scolaires, danseurs et danseuses amateurs ou professionnels. Ces ateliers sont organisés par le théâtre Les Gémeaux à Sceaux et les structures scolaires et culturelles du secteur.! ! ! ! ! ! Proposition du chorégraphe! ! Les ateliers doivent amener les participants au mouvement et à la danse. La danse doit traverser leur corps pour leur donner des clés supplémentaires à la compréhension et au ressenti de ce qu’ils verront lors d’un spectacle de danse. Il faut passer par le contact pour éprouver les sensations qu’il procure pour comprendre les échanges entre les danseurs.! Dans les ateliers programmés autour des spectacles de la compagnie, le chorégraphe propose aux participants de tous niveaux de bouger, de se lâcher, d’inventer des mouvements, de s’exprimer, de « dire » avec leur corps, de le ressentir et de lui faire plaisir. Oubliant petit à petit le regard des autres, la crainte du ridicule, les protagonistes évoluent. L’effort continu qu’exige ce travail semble se diluer en même temps que le regard des autres et celui que l’on porte sur soi-même.! C’est alors qu’intervient le chorégraphe qui propose à partir de ce qu’il voit, un mouvement, une figure, un geste, un puis deux, puis trois. Les danseurs se laissent guider, s’appliquent, recommencent et prennent plaisir... Les propositions s’accélèrent, se multiplient jusqu’à construire une phrase chorégraphique.! ! ! ! ! !
ACTIF DE LA COMPAGNIE - ATELIERS ET RENCONTRE AVEC LE PUBLIC! SAISON 2012 / 2013 LIEUX ACTIONS PUBLIC CONCERNE BRUXELLES Les Brigittines 2 Rencontres avec débats Public des 2 représentations ECHIROLLES La Rampe 2 Formations de formateurs Public des 2 représentations Mercredi chorégraphique Lycéens SAINT ETIENNE Festival des Arts // des 2 ateliers chorégraphiques Professionnels et amateurs Cinés #3 MACHECOUL Théâtre de l'Espace de Retz 2 Ateliers niveau initiation Collège MD44 Atelier pour école de danse Elèves Visio conférence Tout public HAUTE-GOULAINE Théâtre le Quatrain 2 Ateliers niveau initiation Collège MD44 Atelier pour école de danse Elèves Stage Pour amateurs CHOLET Théâtre Saint Louis Atelier niveau confirmé Professeurs de danse et danseurs confirmés Atelier niveau confirmé Conservatoire classique 4ème à terminale Atelier niveau initiation Ecole de danse la Fabrique Chorégraphique LUXEMBOURG 3CL Centre Une semaine d'atelier chorégraphique et Professeurs, danseurs et élèves Chorégraphique National formation ARPAJON Conservatoire Initiation et cours Enfants de 6 à 8 ans DOURDAN Conservatoire cours 1,2, 3ème cycle MARCOUSSIS Conservatoire cours Grands élèves LYON métro Bellecour, Biennale de la Présentation d'extraits Voyageurs danse Métropolis Arte Présentation d'extraits Spectateurs de l'émission ARTE Métropolis
• ANDO DANSE COMPAGNIE ! ET SON RÉPERTOIRE! • A CONTRE DANSE Création 2009 pour la Maison de la danse de Lyon et le Festival de danse de Cannes Représentations: Festival de Montauban, Festival d’Arcachon.! • CONCURSUS Création 2011 lauréat du concours (Re)connaissance 2011 avec les danseurs du Jeune ballet du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Représentations: Annemasse, Vizille, Portland (USA), Biarritz, Fère en Tardenois, Décines, Brétigny, Roubaix, Vandoeuvre les Nancy, Albertville, Meylan, Turin (Italie), Barcelone (Espagne).! • CHRISTOFFA Création 2012 en coproduction avec la Maison de la danse de Lyon, l’Opéra Théâtre de Saint Etienne, Klap Maison pour la danse à Marseille. Représentations: Lyon, Turin (Italie), Saint Etienne, Roanne, Valencia (Espagne), Bruxelles (Belgique), Echirolles, Andrézieux Bouthéon, Machecoul, Haute Goulaine, Cholet. Prochaines représentations: Coignières, Compiègne, Beauvais, Leverkusen (Allemagne), Esch sur Azalette (Luxembourg), Cognac.! EN CRÉATION! • L’OISEAU DE FEU / Igor Stravinsky saison 2013-2014 en coproduction avec La Scène Nationale Les Gémeaux à Sceaux et le Centre chorégraphique national de Biarritz Première le 6 et 7 mai 2014 au Théâtre Les Gémeaux à Sceaux/ festival Le temps d’aimer à Biarritz le 19 septembre 2014 au théâtre du Casino.! • AKIKO l’amoureuse en collaboration artistique avec Antoine Guillopé saison 2014-2015
CONTACTS Ando Danse Compagnie! 21 Rue Ravat 69340 Lyon! Tél : 33/ (0)6 83 30 02 21/ ando69@orange.fr! www.davybrun.fr/ https://twitter.com/AndoDanseCie! ! ! ! ! Le Trait D’Union! 102 rue Pasteur, 16600 Magnac sur Touvre! Tel : 33/ (0)5 45 94 75 95/ www.ltddanse.com!
• ANDO DANSE COMPAGNIE Raison sociale : ASSOCIATION ANDO Association ANDO, loi 1901, déclarée en Préfecture le 12 octobre 2007 n°W691069243 N° Siret : 500 958 939 000 18 APE : 9001 Z TVA intracommun. : FR 545 00 958 939 N° Urssaf du Rhône : 69 00 00 00 1906 177349 Audiens : 147606-01 Congés spectacles : BV 08 22 61 37 Licence : 2-1014080 Adresse : 21 rue Ravat 69002 LYON ! Représentée par : Monsieur Pierre Brun En qualité de : Président Téléphone : 06 83 30 02 21 Mail : ando69@orange.fr ! !
Vous pouvez aussi lire