SEMAINE ZURICHOISE AU THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE - du 24 au 29 avril 2018
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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE Directrice des publics et de la presse Astrid Lavanderos Mail : a.lavanderos@vidy.ch Assistanat relations presse Xénia Pfister Mail : x.pfister@vidy.ch T +41 (0) 21 619 45 56 SEMAINE ZURICHOISE AU THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE du 24 au 29 avril 2018
GRÜEZI-ZÜRI 3 GRÜEZI ZÜRI Quelques jours après le Sächsilüüte à Zurich où le « carillon de six heures » fête le printemps avec la mise à feu du Böögg, Vidy fête la scène zurichoise pendant une semaine. C’est l’occasion de profiter de l’étonnante vitalité artistique de cette ville qui compte parmi les grandes cités culturelles en Europe, parfois méconnue sur les rives du Léman. Zurich est riche de deux théâtres d’ensemble, le Schauspielhaus et le Neumarkt, et de plusieurs scènes indépendantes, notamment la Gessnerallee, la Tanzhaus où la Rote Fabrik, d’un festival international au bord du lac, le Zürcher Theater Spektakel, et d’un grand nombre d’artistes et compagnies. Le Théâtre Vidy-Lausanne a développé ces dernières années de multiples collaborations avec cette scène créative et dynamique. En témoignent par exemple deux grandes créations de la saison passée : Les 120 jours de Sodome de Milo Rau, avec le Theater Hora et le Schauspielhaus, créé à Zurich avant de venir à Vidy ainsi que Nachlass de Stefan Kaegi et Dominik Huber fit le voyage inverse. Cette relation entre Vidy et Zurich a commencé dès la naissance du Théâtre Vidy-Lausanne qui fut conçu par le Zurichois Max Bill. Son fondateur, Charles Apothéloz, sera l’un des grands passeurs dans l’espace francophone des auteurs suisse-allemands, dont le Zurichois Max Frisch. Puis en 1989, il sera dirigé par le metteur en scène allemand né à Zurich, Matthias Langhoff. Le Théâtre Vidy-Lausanne, pôle de création suisse au rayonnement international qui tire sa force et son ambition de son positionnement en tant que carrefour culturel et de sa priorité donnée à la création contemporaine, souhaite renforcer encore cette dynamique par un temps fort dédié à la scène zurichoise – le Grüezi Züri qui aura lieu du 24 au 29 avril 2018. Au programme la création musicale Eins, Zwei, Drei de Martin Zimmermann, la soirée The art of a culture of hope de Jessica Huber et James Leadbitter, Work de Phil Hayes, le projet musical KARL MARX. Das Kapital als Musical de Trixa Arnold, Ilja Komarov et Michel Schröder, une exposition de l’artiste Cat Tuong Nguyen dans la Kantina, une soirée DJ-concert, un débat, un sauna ainsi que des spécialités zurichoises au menu de la Kantina.
GRÜEZI-ZÜRI 4 MARTIN ZIMMERMANN Création à Vidy Eins Zwei Drei Conception, mise en scène, chorégraphie, costumes et silhouettes : Martin Zimmermann Création et interprétation : Tarek Halaby Dimitri Jourde Romeu Runa Colin Vallon Eins Zwei Drei Musique : Colin Vallon 24.04 – 8.05 Dramaturgie : Sabine Geistlich Salle Charles Apothéloz © Augustin Rebetez Scénographie : Martin Zimmermann est metteur en Tout public, dès 10 ans Martin Zimmermann scène, chorégraphe et acteur physique. Il Simeon Meier grandit à Wildberg, en Suisse. Après des Mar. 24.04 19h00 études de décorateur à Zurich, il se forme Conception décor et coordination au Centre National des Arts du Cirque en Mer. 25.04 19h00 technique : France. Depuis une vingtaine d’années, il Ven. 27.04 19h00 Ingo Groher chorégraphie et met en scène des pièces qui Sam. 28.04 16h00 dialoguent avec l’univers et les techniques Dim. 29.04 15h00 Son : du cirque et de la danse: un théâtre sans Mer. 2.05 19h00 Andy Neresheimer parole, visuel et physique, où le corps et Jeu. 3.05 19h00 Lumière : les objets animés se font écho au milieu de Ven. 4.05 20h00 scénographies mobiles et font disparaître la Dim. 6.05 16h00 Jérôme Bueche limite entre réalité et fiction. Son travail est Lun. 7.05 19h00 Régie plateau : présenté dans le monde entier. De 2006 à Mar. 8.05 19h00 Roger Studer 2012, il crée quatre pièces en collaboration avec Dimitri de Perrot : Gaff Aff, Öper Öpis, Construction du décor : Chouf Ouchouf (interprété par le Groupe Ingo Groher Acrobatique de Tanger) et Hans was Heiri. Durée : 1h15 min Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne En 2014, il met en scène et interprète Hallo Danse/Cirque/Théâtre/ au Théâtre Vidy-Lausanne puis, en 2016, Musique Peinture décorative : la performance Der Besucher à la Fondation Michèle Rebetez-Martin Beyeler à l’occasion de l’exposition Production et diffusion : Alexander Calder & Fischli/Weiss. En VIDY Alain Vuignier 2017, il met en scène Bienvenue, la dernière Rencontre : jeu. 3.05 création d’Eugénie Rebetez. Production internationale : à l’issue de la représentation Claire Béjanin Production : MZ Atelier Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne - Biennale de la danse de Lyon 2018 - Kaserne Basel - Le Volcan, Scène nationale du Havre - Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon - Les Théâtres de la Ville de Luxembourg - Maison de la culture Bourges, Scène nationale - Theater Casino Zug - Thater Chur - Zürcher Theater Spektakel (en cours) Martin Zimmermann bénéficie d’un contrat coopératif de subventions entre le Services des affaires culturelles de la Ville de Zurich, le Service des affaires culturelles du Canton de Zurich et Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture. Martin Zimmermann est artiste associé à la Tanzhaus Zürich.
GRÜEZI-ZÜRI 5 PRÉSENTATION Martin Zimmermann revient à Vidy avec une nouvelle invitation à plonger dans son univers sensible, acrobatique et magique. Après le succès de son solo Hallo en 2014, le chorégraphe et metteur en scène zurichois dévoile dans ce nouveau spectacle une version contemporaine du trio de clowns : le clown blanc et ses airs dignes et sérieux, l’impertinent auguste et le troisième, le contre-pitre, qui dérange et bouleverse tout. Ensemble, ils constituent une mini-société en prise à des conflits de pouvoir et d’intérêt. Le trio engendre des possibilités presque infinies de combinaisons permettant de sonder différents états relationnels, de la vie solitaire à la relation de couple jusqu’au trio infernal. Chacun se bat pour sa survie, les corps se mêlent et se démêlent, se heurtent aux conventions, aux murs et à leurs propres limites, et la pièce se joue des certitudes pour créer un univers mystérieux et surréaliste. Martin Zimmermann réunit trois danseurs et acteurs physiques virtuoses, accompagnés par un pianiste prodige, et les installe dans un musée ultramoderne qui sert de cadre et de contexte à leurs incessantes facéties. Depuis une vingtaine d’années, Martin Zimmermann façonne une œuvre théâtrale sans parole d’une grande force visuelle. Son travail revisite les archétypes classiques du cirque en les transfigurant par ses pratiques de la danse contemporaine, du théâtre et de la création d’espaces scéniques. Il fabrique des mondes inconnus, peuplés de figures et d’objets étranges comme sortis d’un univers parallèle où rien n’est ce qu’il paraît être. Eins Zwei Drei promet d’être une tragi-comédie absurde et trépidante qui brouille les pistes avec une intensité décomplexée et un humour communicatif. ERIC VAUTRIN NOTE D’INTENTION Pour ce spectacle, j’articule à travers trois personnages des enjeux forts tels que l’autorité, la soumission et la liberté, qu’elle soit celle de l’enfance ou celle de la folie. J’inscris ce trio et ses tensions dans un monde aseptisé, soumis à des conventions strictes et des codes sociétaux précis. Le musée est une institution publique que chacun connaît, mais c’est également la quintessence de l’élégance, du bon goût, de l’ordre et de la mémoire collective qu’une société se créée. C’est un endroit qui fourmille de règles et d’interdits, avec son propre système de valeurs qui détermine ce qui est accepté de ce qui ne l’est pas. Les choses y sont ordonnées précisément, au-delà parfois de la volonté des artistes eux-mêmes. À mes yeux, les visiteurs d’un musée sont tout autant des œuvres que celles qu’ils viennent y observer. Dans mon travail, les corps ont une qualité matérielle et © Augustin Rebetez les objets une dimension humaine. J’aime la collision des deux et les multiples possibles dramatiques que cette rencontre génère. Depuis longtemps, je suis intéressé par la compréhension et la mise en scène de la figure du clown dans le théâtre contemporain. Un clown n’est pas un acteur, n’a pas de genre ; il est là entièrement, à l’intérieur comme à l’extérieur. Sa figure tourne toujours autour de la question de l’existence. Pour les trois personnages de Eins Zwei Drei, la question centrale qui se pose est « Comment vont-ils survivre ? ». Cette triangulation esquisse toute la poésie, la violence et la complexité des relations humaines et de ses luttes de pouvoir. Avec ce musée qui les abrite et les révèle, je cherche à jouer de ces différentes composantes pour faire résonner dans un esprit comique le potentiel monstrueux de ces situations. MARTIN ZIMMERMANN, SEPTEMBRE 2017 . © Nelly Rodriguez
GRÜEZI-ZÜRI 6 PHIL HAYES Work Work Conception et mise en scène : Phil Hayes 27 – 29.04 Dramaturgie : Pavillon Julia Hintermüller Musique : Ven. 27.04 21h00 Phil Hayes Sam. 28.04 18h00 David Langhard Dim. 29.04 17h00 Vidéo : Susanne Hofer, flimmern Durée : 1h10 Lumière : Théâtre Patrik Rimann, Electricgold En français, anglais et allemand Costumes et décors : © Adrian Elsener Nic Tillein Phil Hayes est un performeur, acteur, NAVETTE GRATUITE réalisateur et musicien anglais basé à Son : Retour Vidy > Genève : Zurich. Installé en Suisse depuis 1998, Susanne Affolter il développe dès lors son propre travail ven. 27.04 Assistanat : de performance sous le label First Cut Productions. Remarquable interprète au Chahida Rezgueni naturel désarmant, Phil Hayes invente des Diffusion : formes théâtrales inédites à la fois simples Tutu Production dans leur principe et étonnamment riches dans ce qu’elles évoquent et dans lesquelles Production : quelque chose finit souvent par se désagréger Lukas Piccolin dans une sorte de comédie mélancolique. Il Avec : y démonte la fabrique des récits et se glisse dans l’espace disjoint entre nos attentes, nos Mark Etchells pressentiments et ce qui a effectivement lieu Nele Jahnke – ce qui est vrai pour les interprètes comme Christophe Jaquet pour les spectateurs. En 2013, il a reçu le Nora Vonder Mühll prix Werkstipendium de la ville de Zurich Viviane Pavillon pour l’ensemble de ses créations. Phil Hayes collabore également avec d’autres artistes et Marius Schaffter groupes, notamment le collectif britannique Production : Forced Entertainment et la chorégraphe First Cut Productions Simone Aughterlony. Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne Gessnerallee Zürich Kaserne Basel Südpol Luzern Avec le soutien de : Stadt Zürich Kultur Fachstelle Kultur Kanton Zürich Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture Fondation Ernst Göhner Création novembre 2017
GRÜEZI-ZÜRI 7 PRÉSENTATION C’est la fin de la journée et nous essayons de faire de notre mieux, de faire les bons choix. Six personnes s’y emploient dans un grand bureau partagé... Work est une exploration symbolique, impassible et drôle des principes, implicites ou imposés, de la culture contemporaine du travail. La nouvelle création du performeur et musicien anglais et suisse tente ainsi de répondre aux questions suivantes : si une part du travail consiste à présent à organiser d’autres personnes pour qu’elles l’effectuent effectivement, est-ce qu’un véritable travail est toujours exécuté par d’autres personnes que soi ? Si votre travail consiste précisément à prévoir l’organisation plutôt que la production, comment savez-vous que votre tâche est terminée ? Comment les employés qui ne sont pas responsables prennent-ils des décisions ? Ou encore : est-il possible de faire quelque chose de bien quand plus rien ne fonctionne ? À la manière d’un Jacques Tati postmoderne, le Zurichois Phil Hayes instruit une sorte de bureau chorégraphique habité par six interprètes exemplaires. Alors qu’ils tentent de décoder les règles invisibles de leur travail, les téléphones n’arrêtent pas de sonner et les documents restent empilés. Et lorsque les problèmes de collaboration inter-département émergent, les conflits de responsabilité commencent... Après les jubilatoires Legends&Rumours et These Are My Principles..., le spectacle de Phil Hayes rend à nouveau compte avec humour et une forme de virtuosité souriante de l’absurdité de situations collectives ordinaires. ERIC VAUTRIN PRESSE «C‘est réellement un plaisir de suivre ces six interprètes. Ils sont vifs, ils sont extrêmement précis, on perçoit chaque regard qu’ils s’échangent du coin de l‘œil... et comme je l‘ai dit, c’est précisément ce que la pièce ne fait pas, qui la singularise. Justement, elle ne tombe pas dans un jeu psychologique, réflexif, ironique, mais, au contraire, elle montre, de cette manière brute, spécifique à Phil Hayes, que ce qui est accompli de manière réellement conséquente, parvient aussi à se transcender.» Dagmar Walser, Radio SRF2 Kultur, 27.11.17 © Nicklaus Spoerri «Ce pourrait être le département d‘un grand groupe qui aurait été oublié lors d’une fusion et une délocalisation compliquées, sans que personne ne prévienne le personnel ou le service des paies (...) Dans WORK, Phil Hayes décrit le monde du travail comme un lieu de stockage pour salariés en attente qui ne font que simuler la compétence professionnelle et l‘intérêt empathique des uns pour les autres.» Thierry Frochaux, P.S. Zeitung, 01.12.17 «WORK crée une sorte de situation de laboratoire. La pièce donne à voir de manière très réaliste l‘absurdité du travail quotidien moderne et rend visible cette choréographie unique de démarches et de mouvements que les employés dansent au quotidien.» Isabel Hemmel, Tagesanzeiger, 25.11.17. © DR
GRÜEZI-ZÜRI 8 ARNOLD/KOMAROV/SCHRÖDER KARL MARX. Das Kapital als Musical KARL MARX. Das Conception, libretto : Kapital als Musical Trixa Arnold Ilja Komarov 27 – 29.04 Mise en scène : Salle René Gonzalez Michel Schröder Composition : Ven. 27.04 20h30 Ilja Komarov Sam. 28.04 20h30 Dim. 29.04 19h00 Dramaturgie : Trixa Arnold Scénographie : Durée : 1h50 Silvia Buonvicini Théâtre/Musique Severin Hofman En français et allemand, surtitré en français Costumes : Nicole Henning Création lumière : KARL MARX. Marek Lamprecht Son : Das Kapital als Rebecca Vonlaufen Musical Administration : Lukas Piccolin EN TOURNÉE Booking, management : 2018 Jelisaveta Kirschke Südpol Luzern (CH) Avec : © DR 24.05 Trixa Arnold Trixa Arnold est une musicienne et artiste Theater Chur (CH) Vivien Bullert de théâtre née à Lucerne. Elle a joué dans de 3 - 4.10 Philipp Caspari nombreux groupes de pop dans les années Corsin Gaudenz 90, notamment dans le trio Les Halmas Ilja Komarov avec Ilja Komarov. De 2001 à 2003, elle est Natalia Bourlina Pfaus bénéficiaire d‘une bourse d’artiste à Saint- Rebecca Sautter Pétersbourg. Trixa Arnold a collaboré, Michel Schröder entre autres, avec des artistes tels que Judy Dunaway, Yoshio Machida ou Co Streiff. Sandra Utzinger Aujourd’hui cette autodidacte continue de Tommi Zeuggin développer ses activités de dramaturge, Production : metteure en scène et performeuse. Verein Freies Musiktheater Zürich Ilja Komarov D’origine estonienne, Ilja Komarov a suivi des études de musique au Conservatoire de Coproduction : Tallinn avant d‘œuvrer au sein de groupes Fabriktheater Rote Fabrik Zürich pop et avant-garde et de sillonner l’Europe, Südpol Luzern le Canada et le Japon. Il travaille aujourd’hui Tojo Bern en tant que compositeur de musique Theater Chur pour des spectacles de danse, danseur et comédien. Il a notamment collaboré avec Massimo Furlan. Michel Schröder est un metteur en scène et performeur zurichois. Il a été l’assistant de Frank Castorf et Christoph Marthaler. Il a créé la compagnie kraut_produktion en 2000 et est actuellement le codirecteur de la Fabriktheater de la Rote Fabrik.
GRÜEZI-ZÜRI 9 PRÉSENTATION Aussi élitaire et complexe que soit l’œuvre de Marx, son analyse du système capitaliste est séduisante, et a bouleversé profondément l’agenda politique des 100 dernières années. En tant que projet de société, Le Capital a clairement échoué sur le terrain de la réalité. Il n’en reste pas moins une lecture édifiante qui sonde profondément nos existences paradoxales, à la fois critiques, consuméristes consentants et jouisseurs de la « société marchande ». Une analyse acérée de la dynamique globale d’exploitation et de la destruction capitaliste. En accentuant les procédés du spectacle de divertissement, KARL MARX. Das Kapital als Musical stigmatise les contradictions du capitalisme et les contraintes qui s’exercent sur nous. Dans une dynamique sociétale complexe, traversée par l’exploitation et la maximisation du profit, la morale et l’éthique ont la vie dure – non seulement sur le fonctionnement de toute la société, mais aussi sur nos vies privées. Dans la comédie musicale, on se retrouve face à un panel d’individus représentatifs de la civilisation occidentale – parcours meurtris et exploiteurs, arrivistes et indignés – qui, tout en dansant et en chantant, cherchent à échapper au système qu’ils servent et perpétuent. Les paroles des chants sont aussi embarrassantes que le texte dont elles sont issues. Ayant déjà approché la prose de Karl Marx comme jeune étudiant en économie de l’ancienne Union soviétique, le compositeur Ilja Komarov s’est associé avec Trixa Arnold pour réduire les 2000 pages du Capital en un libretto. Par ailleurs, des années de complicité le lient au metteur en scène Michel Schröder, tête pensante du groupe kraut_produktion, reconnu pour son travail musical pulsionnel et sans compromis. TRIXA ARNOLD © Christian Glaus ILJA KOMAROV, MICHEL SCHRÖDER EXTRAIT D’UN CHANT Accumulation et violence, Chapitre 24. La prétendue «accumulation initiale». Il était une fois, il y a bien longtemps, l‘élite laborieuse d’un côté, intelligente et économe par-dessus tout, et de l’autre, une bande de canailles fainéantes, qui gaspillait sans compter les biens de la dite élite. Or il advint que les uns accumulèrent de la richesse et que les autres n’eurent en définitive rien d’autre à vendre que leur peau. En réalité dans cette histoire, conquête, l’asservissement, le crime – en un mot la violence – jouent le premier rôle. Au fond, les méthodes à l’origine de cette accumulation sont tout sauf idylliques. Ces méthodes reposent sur la violence la plus brutale, mais toutes utilisent le pouvoir d’État, la violence concentrée et organisée de la société. La violence est la sage-femme de toute vieille société enceinte d’une société nouvelle. Elle est elle-même une potentialité économique. La violence est une potentialité économique. Un livret des chants traduits sera publié pour l’occasion.
GRÜEZI-ZÜRI 10 JESSICA HUBER/JAMES LEADBITTER Tender Provocation of Hope & Fear The Art of a Culture of Hope Tender Provocation of Hope & Fear The Art of a Culture of Hope Concept : 25.04 Jessica Huber Salle René Gonzalez James Leadbitter Mer. 25.04 19h30 Durée : 2h (+ veillée) Théâtre/Performance © DR J&J est une collaboration entre Jessica Huber (Suisse) et James Leadbitter (Angleterre). En 2015, Jessica Huber a invité James à participer à son projet de recherche La Marche où ils ont sillonné les rues de Bristol en évoquant leurs peurs et l’importance de l’espoir. Jessica Huber crée des performances depuis 2006 et est l’une des fondatrices du collectif de théâtre et performances zurichois mercimax. Au travers de ses performances, elle explore la texture des relations humaines et la manière dont les individus fonctionnent en société. James Leadbitter (aka l’aspirateur) est un collectif artistique et activiste constitué d‘une seule personne. Au travers de performances, d‘installations et de films, James Leadbitter traite de sujets problématiques et tabous tels que le consumérisme et la maladie mentale. Il est le cofondateur du Laboratoire Insurrectionnel d’Imagination (2004-2009).
GRÜEZI-ZÜRI 11 PRÉSENTATION Une invitation à engager une conversation collective sur la peur et l’espoir dans nos vies et dans la société. Jessica Huber et James Leadbitter réunissent Kim Noble, Boris Nikitin, Marie-Caroline Hominal, des artistes qui travaillent, réfléchissent et ont vécu à la fois l’espoir et la peur, pour une soirée de performances douce et engagée suivie d’une veillée autour du feu. ERIC VAUTRIN © Kristine Aunina
GRÜEZI-ZÜRI 12 EXPOSITION VIDY FORUM CAT TUONG NGUYEN DÉBAT : LES PORTRAITS D’UNE VILLE GRÜEZI ZÜRI ! BIENVENUE ZURICH ! 14.04 - 8.05 28.04 à 14h00 Exposition Entrée Libre Kantina (sur réservation à forum@vidy.ch) Entrée Libre En quelques années, Zurich s’est méta- Le travail de l’artiste plasticien zurichois morphosée. Transformée par un plan d’ur- d’origine vietnamienne Cat Tuong Nguyen banisme ambitieux, animée par une riche est autant inspiré par des films de guerre vie culturelle, la ville a conforté sa vitalité comme Full Metal Jacket de Stanley Kubrick et son attractivité internationale. Comme que par sa formation d’infirmier. Au travers Lausanne, la ville actuelle a été marquée au des moyens de la vidéo, de la photographie siècle dernier par une Exposition nationale et de l’installation, il décrit des gestes et des le long des rives du lac ou par le dévelop- chorégraphies existentielles - entre espoir pement audacieux de ses campus et de ses éperdu et désespoir total. Une exposition institutions culturelles. Rencontre autour proposée par le Helmhaus de Zurich. d’une ville, son histoire, son urbanisme, ses artistes et celles et ceux qui l’animent au- Helmhaus Zürich est une institu- jourd’hui. tion de la Ville de Zurich. Elle est dédiée à vidy.ch/forum l’art contemporain, principalement d’ar- tistes suisses ou d’artistes vivant en Suisse. VIDY LA FÊTE Grüezi Züri ! POCKET PARTY 27.04 dès 18h00 Bienvenue au Biergarten de Vidy ! Gespritzer, Sauna, Brunch, Rösti, Bratwurst, bonhomme hiver et sessions musicales « aus Züri » © Cat Tuong Ngyuen
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