La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs

 
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La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs
La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs
              produits sur le marché français de l’agro-alimentaire.
                                                                                                    Marilyne Jallad

                                                             Cet événement a rassemblé une centaine d’acteurs clé du
                                                             secteur et un parterre de personnalités françaises et
                                                             libanaises avec à leur tête l’ambassadeur du Liban en
                                                             France, Rami Adwan, ainsi que le président de la CCI de
                                                             Paris -Île-de-France, Didier Kling.
                                                             Étaient notamment au programme : les « success stories »
                                                             de producteurs libanais, les expériences de distribution de
                                                             produits libanais en France notamment chez Carrefour et
                                                             les clés pour pénétrer le marché français qui ont été
                                                             développées par l’ambassadeur qui s’exprimait au nom du
                                                             grand distributeur Leclerc qui l’avait briefé ne pouvant
               SEM L’ambassadeur Rami Adwan
                                                             être présent durant cet événement enrichissant.
                                                             Bien entendu, la différence entre modernité et tradition
   La Chambre de commerce franco-libanaise main dans
                                                             des produits libanais était aussi à la une et aussi des
la main avec l’ambassade du Liban en France et la
                                                             conseils d’un point de vue institutionnel et les pistes de
Chambre de commerce et d’industrie de Paris -Île-de-
                                                             coopération avec la France et pourquoi « Osez le Liban »
France en collaboration avec l’association des industriels
                                                             ont aussi été expliqués.
libanais a consacré un premier séminaire commercial
                                                             « Nous avons choisi à l’ambassade de nous engager dans
virtuel via zoom le 2 juillet 2021 portant sur « Le          des secteurs qui sont prometteurs, porteurs pour
secteur agro-alimentaire libanais un alliage entre
                                                             l’économie libanaise » explique en ouverture
tradition et modernité » donnant ainsi les outils aux
                                                             l’ambassadeur. Parmi ces secteurs sélectionnés et
producteurs et entrepreneurs libanais du secteur pour
                                                             auxquels l’ambassade souhaite « consacrer du temps et
pénétrer le marché français et pouvoir répondre aux
                                                             des efforts » surtout dans la conjoncture économique
attentes des consommateurs et aux nouvelles tendances
                                                             actuelle du Liban, il cite bien sûr le tourisme et les services
de ce marché à forte-valeur ajoutée.
                                                             qui « avec les ressources humaines et les compétences
Fidèle à sa mission d’encourager et d’épauler un
                                                             libanaises peuvent servir de back-office à des entreprises
maximum d’échanges commerciaux entre entreprises
                                                             installées à l’étranger ; mais c’est surtout le secteur qui fait
issues des deux pays surtout dans la conjoncture
                                                             le plus de bruit, parce-que sans doute il motive tous nos
actuelle de crise aiguë que traverse le Liban, la CCFL
                                                             sens, il nous égaye les yeux, le palais, il nous fait travailler,
présidée par Gaby Tamer a opté pour un secteur
                                                             il crée donc de l’emploi et de la richesse grâce aux
compétitif celui de l’agro-alimentaire.
                                                             exportations notamment » annonce-t-il en parlant du
                                                             secteur agro-alimentaire. Il s’est ensuite penché sur les
La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs
axes qui permettront de renforcer ce secteur et qui ont        Gaby Tamer : nous ouvrons aujourd’hui la route à de
été développés durant ce séminaire. « Ce secteur est           nouvelles affaires, à de nouveaux échanges commerciaux
segmenté en deux parties : avoir une approche                  et apportons des solutions de soutien aux entreprises
commerciale c’est-à-dire permettre à des producteurs           libanaises en souffrance
libanais d’exposer leur savoir-faire à la fois traditionnel
et en termes de produits capables d’être compétitifs sur
des niches ici en France », des produits qu’il qualifie « de
moins traditionnels, plus modernes, voir « fashion ».

Rami Adwan : Aider les exportations c’est permettre une
entrée de devises dans l’économie nationale libanaise

Cette approche commerciale consistera « à offrir un
tremplin à nos producteurs et à les mettre en contact
directement avec les distributeurs en France que ce soit
ceux de la grande distribution, des épiceries locales ou
encore via des plateformes de vente sur internet »
                                                                                         Gaby Tamer président de la CCFL
poursuit le diplomate qui a aussi précisé que deux des
trois grands distributeurs traditionnels libanais en
                                                               C’était ensuite au tour du président de la CCFL de
France étaient présents durant cette rencontre pour
                                                               s’adresser aux convives, entrepreneurs, distributeurs,
expliquer comment se déroule les choses aux
                                                               représentants d’entreprises, d’industries et d’associations
producteurs intéressés.
                                                               du secteur agro-alimentaires des deux pays. « Je suis
                                                               heureux de vous accueillir aujourd’hui aux côtés de
Rami Adwan a ensuite annoncé un second séminaire
                                                               l’ambassadeur Rami Adwan et du président Didier Kling
d’aide au secteur agro-alimentaire de nature financière
                                                               malgré les circonstances exceptionnelles et les graves
et économique qui se tiendra au mois de septembre
                                                               défis que le Liban endure depuis le 17 octobre 2019 pour
prochain en présence de producteurs qui se pencheront
                                                               parler d’optimisme et d’opportunités d’affaires entre le
sur les investissements et l'avenir du secteur au Liban.
                                                               Liban et la France », a déclaré Gaby Tamer. « Les Libanais
Après avoir salué la présence du professeur Alain
                                                               ont appris depuis toujours à survivre et surmonter les plus
Broutin, modérateur de la séance et, directeur du Master
                                                               dures épreuves, ils savent très bien se débrouiller voir se
of international business development à l’école de
                                                               surpasser en temps de crise, ils ne cèdent pas facilement
commerce NEOMA, Rami Adwan assure que : « Ces deux
                                                               et entendent réussir malgré toutes les contraintes » a aussi
événements permettront à ce dernier d’avoir un
                                                               salué le dirigeant.
maximum d’informations autour du secteur agro-
alimentaire et de préparer ses étudiants en master qui
                                                               C’est devant « les défis actuels de la crise libanaise, que la
vont travailler à partir de la rentrée durant six mois sur
                                                               CCFL qui vient d’éteindre en 2020 sa soixante-dixième
le développement du secteur agro-alimentaire au Liban
                                                               bougie d’anniversaire -dans la plus grande discrétion
et de donner des reins solides au secteur en créant de
                                                               imposée par les exigences de confinement- mais plus
l’emploi au Liban et en augmentant les exportations. »
                                                               urgent encore, œuvre sans relâche pour répondre aux
                                                               exigences les plus urgentes qu’elles soient d’ordre
« Tout ceci n’aurait pas été possible sans la
                                                               humanitaire ou économique en mobilisant autour d’elle
complémentarité de plusieurs acteurs » affirme ensuite
                                                               des associations professionnelles, des organisations
l’ambassadeur en remerciant chaleureusement le
                                                               économiques, sociales et humanitaires, ainsi que les amis
président Gaby Tamer, la chargée de mission auprès de
                                                               de la communauté franco-libanaise et des partenaires
la CCFL, Dania Khalil -tous deux présents au Liban- ainsi
                                                               stratégiques pour mener à bien sa mission », explique-t-il.
que le secrétaire général, Farid Aractingi -habitant Paris-
                                                               « C’est ainsi qu’ensemble avec la Chambre de commerce
ainsi que les acteurs institutionnels français comme la
                                                               de Paris- Île-de-France, l’ambassade du Liban à Paris, nous
CCI de Paris- Île-de-France, des acteurs clés pour guider
                                                               avons mené de longues discussions pour porter la voix et
les producteurs à pénétrer le marché français.
                                                               les besoins des entreprises libanaises jusqu’aux oreilles de
« C’est cette complémentarité qui est la base du succès,
                                                               la communauté des affaires en France » a aussi soutenu le
non pas de ce séminaire, mais du succès de nos efforts
                                                               dirigeant. Il s’est aussi dit heureux avec les partenaires de
pour soutenir le secteur agro-alimentaire et c’est ce
                                                               la CCFL « d’ouvrir aujourd’hui la route à de nouvelles
travail collectif qui est le secret du succès du Liban à
                                                               affaires, à de nouveaux échanges commerciaux et
l’avenir » soutient avec force en conclusion Rami Adwan.
                                                               d’apporter des solutions de soutien aux entreprises
                                                               libanaises en souffrance ».
La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs
bonne notoriété ».
Gaby Tamer a ensuite remercié l’ambassadeur Rami              Tout ceci pour démontrer l’importance de ce sujet pour la
Adwan « pour son dynamisme et ses efforts, Il a ensuite       France. « D’autant plus, que nous organisons la semaine
salué le président Didier Kling ainsi que l’équipe de la      prochaine avec la CCFL une opération qui rentre dans le
CCI de Paris- Île-de-France pour tout le temps consacré       cadre d’un partenariat parce que les conditions d’accès au
ces derniers mois, pour leur volonté de fidélité aux          marché européen en général et français en particulier sont
entreprises libanaises, pour leur guidance et leur mise à     des conditions difficiles, rigoureuses et exigeantes. Il faut
disposition d’expertise et de savoir.                         s’y préparer et c’est notre rôle chambres de commerces,
« Je ne peux qu’encourager les entreprises françaises et      CCFL, chambre de région parisienne Paris- Île-de-France
libanaises à travailler et collaborer pour conclure des       au travers notre service « Doing business » de faciliter les
partenariats d’affaires réussis. Je salue enfin le combat     mises en contact, les relations entre les entreprises
de toutes les entreprises françaises et libanaises qui        françaises et libanaises », explique le dirigeant français.
essayent de survivre en temps de crise économique et
de pandémie. Nous sommes à vos côtés ! » conclu-t-il.         S’arrêtant ensuite sur le séminaire du jour, il ajoute : « Je
                                                              crois que cette occasion peut permettre à chacun de mieux
Didier Kling et la CCI de Paris- Île-de-France solidaires     se connaitre mais également de réaliser des opérations de
des entreprises libanaises et de leur développement           nature commerciale qui permettent aux entreprises
                                                              d’assurer leur développement. » Didier King a enfin assuré
                                                              le bord libanais du soutien de la CCI de Paris- Île-de-
                                                              France, « d’êtres très présents toujours à vos côtés pour
                                                              participer au développement des entreprises et manifester
                                                              par la même indépendamment de cet aspect un peu
                                                              matériel mais pas négligeable de notre solidarité vis-à-vis
                                                              des entreprises libanaises.

                                                              « OSEZ LE LIBAN »

                                                              C’était ensuite au tour des 27 panelistes de présenter tour
                                                              à tour, leurs entreprises et produits, et leurs « Success
                                                              stories ».
                 Didier Kling président de la CCIPIDF

« Je tenais à être présent, aujourd’hui, d’abord par amitié
pour le Liban et par admiration pour l’action et le
dynamisme que manifeste aussi bien l’ambassadeur du
Liban, Rami Adwan et mon ami Gaby Tamer, président
de la CCFL », soutient ensuite, le président de la CCI de
Paris- Île-de-France. « Indépendamment de cette amitié,
c’est aussi pour vous dire à quel point le secteur agro-
alimentaire est un secteur particulièrement important
pour nous en France » ajoute-t-il.

Didier Kling a ensuite dressé un bilan chiffré de ce                     Frédéric Torrès s’exprimant pour CARREFOUR
secteur : « Il faut garder à l’esprit que le secteur agro-
alimentaire en Île-de-France représente plus de 500 000       Nous citerons notamment : Pierre Batikha (Cortas), Mark
salariés, 486 000 exactement. Ça représente également         Daher (Master chips), Eliott Rizk (Apple chips), Greg
53 000 établissements soit à peu près 10% de l’activité       Nercessian (Saltek-Pain traditionnel), Stéphanie Arou (Al
régionale. C’est donc un secteur majeur puis vous             Rabih-Baba Ghanouj, Hummos etc.), Monsieur Bissat
connaissez évidemment l’intérêt et le goût des Français       (Halaweh-Tahineh), Malak Najjarin (épices), Ziad Badr
pour la nourriture de manière générale. »                     (Castania-pistaches), Lucie Venet (Terroirs du Liban), Fadi
                                                              Aziz (The Good Thymes –Thym), Jad Attallah (Smart
Il a aussi fait remarquer que « parmi les écoles qu’anime     Gourmet), Soumaya Merhe (Taqa bars) et Youssef Fares
la chambre de commerce indépendamment de la très              (Zejd, huile d’olive).
remarquable Ecole supérieure des affaires de Beyrouth
(ESA), nous avons aussi notamment une école dans le           L’expérience de distribution de produits libanais en France
domaine de la restauration, de la gastronomie de              et les clés pour y pénétrer ont aussi été développées par :
l’hôtellerie qui est l’école Ferrandi qui bénéficie d’une     Frederic Torres, directeur marchandises régional de
La CCFL aux côtés des producteurs libanais pour les aider à distribuer leurs
Carrefour, Raymond El Hawly dont le point de vente            Le mot de synthèse fut celui du Secrétaire général de la
« Les délices d’Orient » n’a plus besoin d’être présenté      CCFL, Farid Aractingi qui a déclaré ce webinaire comme
et par le directeur commercial de Sodimo, Rani Azzi. Le       étant un « prodige formidablement réussi » avec un
point de vue institutionnel et les pistes de coopération      nombre incroyable d’intervenants en un temps records ! Il
possibles avec la France ont également eu droit au            a également remercié toutes celles et ceux qui ont assuré
chapitre des discussions avec Juliette Cheveau, du
bureau de direction internationale de l’Association
nationale des industries de l’agro-alimentaire (ANIA) et
par Mounir Bissat, le représentant du secteur agro-
alimentaire au sein de l’Association des industriels
libanais (AIL).

                                                              cette belle organisation en ajoutant que les défis de tous
                                                              les acteurs notamment libanais sont énormes, et qu’après
                                                              les événements inimaginables qui y ont eu lieu au Liban, la
Juliette Cheveau représentate de l’ANIA                       crise socio-économique libanaise, la pandémie et la double
                                                              explosion du port de Beyrouth, les libanais gardent la
En clôture de cette journée, c’était au tour de l’équipe      faculté propre de se réinventer et de s’adapter malgré
de la CCFL de prendre la parole. La chargée de mission,       tous les obstacles. Ils ne devraient pas hésiter à allier
Dania Khalil, a présenté et lancé « OSEZ LE LIBAN »,          ensemble les mesures de tradition et de novation pour
l’initiative commune de la CCFL avec l’ambassade du           intéresser le pays du bon boire et du bien manger qu’est
Liban en France et la Chambre de Commerce d’Industrie         la France, en assurant des normes irréprochables en
de Paris - Île de France dont les objectifs sont d’informer   matière de qualité, d’industrialisation des processus de
la communauté des affaires françaises sur les                 production et de traçabilité auditable.
opportunités existantes avec les entreprises libanaises,
de former les entreprises libanaises et surtout de les        Il mentionna l’importance des attentes des clients
accompagner dans un programme ciblé de rendez-vous            français : « c’est, dit-il, un travail qu’il ne faut pas sous-
individuel sur mesure avec des partenaires                    estimer et que la CCFL avait déjà anticipé au début de
commerciaux en France.                                        2020 avec un programme de formation et de
                                                              sensibilisation à la cuisine libanaises avec SODEXO ». Cette
                                                              sensibilisation fera partie du programme d’« OSEZ le
                                                              Liban » par le biais des activités qui escorteront la mission
                                                              d’accompagnement des entreprises.

                                                              Le Secrétaire général a finalement annoncé les prochaines
                                                              étapes, à venir dont un webinaire à la rentrée destiné aux
                                                              industriels libanais qui ont besoin de ressources
                                                              financières et techniques pour développer leur production
                                                              ainsi qu’une formation destinée aux entreprises libanaises
                                                              de l’agroalimentaire qui parlera des attentes des clients
                                                              français.

                                                               Les entreprises intéressées par la mssion
                                                               d’accompagnement peuvent s’inscrire en remplissant le
                                                               formulaire ci-joint :
                                                               https://forms.gle/evad1mn5YCQ7FdX28
.

    L’ECOSYSTEME AGRO-ALIMENTAIRE AU LIBAN ET SON IMPACT SUR L’ECONOMIE NATIONALE ET LA CREATION D’EMPLOIS
« L’écosystème agro-alimentaire au Liban et son impact sur l’économie nationale et la création d’emplois » a ensuite été développé par
l’attachée économique à l’ambassade du Liban en France, Rachel Alameddine. Nous retiendrons quelques chiffres et points importants de
cette présentation :
 • Pilier essentiel de l’économie libanaise, le secteur agro-alimentaire génère un grand nombre d’emplois dans le secteur industriel. Les
entreprises du secteur emploient actuellement une main-d’œuvre estimée à 21 000 personnes représentant 25% de la main d’œuvre du
secteur industriel. Elle émet toutefois un bémol : « On constate que ces emplois sont à faible valeur ajoutée et ont donc un potentiel
sensible d’augmentation. Approximativement 26% des entreprises industrielles sont agro-alimentaires.
 • On compte 1245 entreprises agro-industrielles réglementées. Elles sont en majorité de petites entités familiales employant en moyenne 6
personnes.
 • Les produits libanais agro-alimentaires actuellement destinés à l’exportation sont conformes aux normes européennes. Plusieurs
opportunités peuvent s’offrir aux investisseurs dont nous aurons l’occasion de discuter lors d’une rencontre prochaine en septembre ou
octobre pour présenter les opportunités d’investissements au Liban dans plusieurs secteurs dont l’agro-industriel.
 • Quelques chiffres : En 2018, ce secteur était le plus contributeur au secteur industriel représentant 38% et générant 2,9% du PIB du
pays. Ce secteur a une taille estimée à 1,6 milliard de dollars avec un taux de croissance annuel d’à peu près 9,5% sur la dernière décennie.
Les produits agro-alimentaires ont représenté 11,7% du total des exportations et 12,4% des exportations industrielles en 2019.
 • Les exportations agro-alimentaires ont augmenté à un taux annuel de 2% depuis 2010 mettant en évidence le potentiel et la résilience
du secteur en dépit des crises. La production agro-alimentaire libanaise est diversifiée avec une large gamme de produits traditionnels et
innovants exportés vers les marchés régionaux et internationaux.
• Les principaux produits agro-alimentaires exportés comprennent les sucreries et la confiserie qui viennent en premier rang, les alcools, les
boissons et le vinaigre occupant le deuxième rang suivis par les légumes préparés, les fruits secs et les noix.

• Les pays arabes sont la 1ère destination à l’export de ses produits. Quant à la part européenne, elle s’élève à 22% du total des
exportations agro-alimentaires en 2019. Quant aux exportations agro-alimentaires vers la France, elles ont atteint environ 10,5% de
millions d’euros en 2019. Tandis que les exportations de la France vers le Liban étaient d’environ 75 millions d’euros.
Parmi les avantages concurrentiels des produits agro-alimentaires libanais, on peut citer :
• Le succès au niveau international que connait la cuisine libanaise.
• Le Liban possède des terres agricoles vastes et diversifiées.
• Il détient la plus grande part de terres agricoles par-rapport à son territoire au Moyen-Orient avec 63%.
• Son climat et un secteur agricole solide et diversifié.
• La disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et à coût concurrentiel surtout après la dévaluation de la monnaie.
• Le soutien institutionnel de la part du gouvernement libanais qui considère le développement du secteur agro-alimentaire comme
prioritaire et qui tente de mobiliser les leviers nécessaires pour le soutenir tel que laboratoires, écoles techniques et formations
professionnelles.

• Un accord d’association avec l’UE régit les relations commerciales.
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