La performance déchets des grands groupes français - Étude France 2018-2021
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La performance
déchets des
grands groupes
français.
Étude France 2018-2021 Janvier 2023
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s i a - p a r t n e r s .c o m
@SiaPartners
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0
Sommaire
5
• 1. C
ontexte : une triple nécessité de maîtrise de la production
de déchets
9
•
2. L
a production de déchets des groupes du CAC 40
15
•
3. Les leviers recensés sur la réduction des déchets
18
•
4. Nos accompagnements autour de la performance déchets
0
0
Éditorial.
La performance déchets est la capacité d’une entreprise à connaître et maîtriser sa
production de déchets, et notamment les coûts associés. Notre étude des groupes
du CAC 40 montre d’ailleurs qu’en coûts complets les déchets représentent 2 % du
chiffre d’affaires. De plus, les entreprises font face à des contraintes réglementaires et
sociétales de plus en plus impactantes pour leurs activités.
SIA PARTNERS a réalisé une analyse des informations publiées par les groupes du
CAC 40 relatives aux déchets produits. De 2018 à 2021, des informations quantitatives
(tonnages produits, chiffre d’affaires) et qualitatives (pratiques, initiatives) ont été
recensées pour tenter de produire une vue d’ensemble de la performance déchets
des principaux groupes français. Quantitativement, le constat est la réduction générale
des tonnages produits, mais d’importantes disparités sectorielles apparaissent – ce
que montre également l’indicateur d’intensité déchets qui rapporte le tonnage de
déchets produits au chiffre d’affaires d’un groupe. Qualitativement, certains groupes
se distinguent par la publication de données particulièrement détaillées et une maturité
historique sur la thématique de la performance déchets.
0
0
1. Contexte :
une triple nécessité
de maîtrise
de la production
de déchets.
Les entreprises font Les déchets représentent
face à un système de un enjeu économique
Par ailleurs, le FIR (Forum
contraintes économiques, significatif pour les
pour l’investissement res-
réglementaires et entreprises
ponsable), en partenariat
sociétales qui les pousse
avec l’INEC (Institut natio- Deux types de coûts liés aux déchets
à se saisir de la
nal de l’économie circu- sont à distinguer : les coûts directs et
thématique des déchets :
laire), a publié, en octobre les coûts indirects.
● Nécessité économique : les dé- 2022, une étude1 sur les
pratiques en matière d’éco- Les coûts directs, ou coûts de ges-
chets représentent en coûts complets
nomie circulaire au sein tion, correspondent aux coûts facturés
en moyenne 2 % du chiffre d’affaires
des groupes du CAC 40, et jusqu’à 5 % des entreprises du SBF (souvent par des prestataires externes)
chez les gros producteurs. Cela inclut 120. Cette étude est basée pour la collecte et le traitement des dé-
les coûts directs (gestion externe de la non pas sur des données chets produits.
collecte et du traitement) ainsi que les publiques, mais sur des Les coûts moyens de gestion obser-
coûts indirects (coûts de génération questionnaires renvoyés vés sont de l’ordre de 120 €/tonne pour
des déchets) ; par 43 entreprises, dont 23
les déchets non-dangereux (tous flux
des 35 groupes analysés
● Nécessité réglementaire : ces der- confondus), et de 520 €/tonne pour
par SIA PARTNERS dans
nières années sont marquées par le les déchets dangereux. Ces coûts
la présente analyse. Les
renforcement de la Responsabilité moyens sont en constante augmen-
résultats montrent que les
Elargie des Producteurs (REP), des exi- tation du fait notamment de l’inflation
entreprises s’intéressent
gences de traçabilité, de tri à la source (énergie, main d’œuvre, etc.) et des
à l’économie circulaire
et de valorisation ; taxes (TGAP principalement, avec
pour des raisons écono-
une augmentation prévue jusqu’à
● Nécessité sociétale : financeurs, miques (à 87 %), pour des
65 €/tonne en 2025 selon les modes
acheteurs, clients et candidats répon- questions de réputations
de traitement).
dants à des appels d’offres sont des (à 61 %), et en réponse
parties prenantes de plus en plus vigi- aux contraintes régle- Les coûts indirects, ou coûts de gé-
lantes sur les engagements et résultats mentaires (à 39 %). nération, correspondent aux coûts
des entreprises en matière de produc- liés à la gestion de la matière avant
tion et de gestion des déchets, au tra- qu’elle ne soit considérée comme un
vers notamment de la Responsabilité déchet. Cela inclut des coûts externes
Sociale des Entreprises (RSE). (achats de matières premières/trans-
(1) https://www.frenchsif.org/isr_esg/etude-du-fir-en-partenariat-avec-linec-sur-leconomie-circulaire-au-sein-du-sbf-120/
0
0
formées ou produits semi-finis, de l’ordre de priorisation des actions :
consommables, d’énergies, etc.), des d’abord prévenir la production de
coûts internes (main d’œuvre, amortis- déchets, puis réemployer les déchets,
sement, stockage, etc.) et des coûts puis les recycler, puis les valoriser, et
administratifs et de fonctions sup- enfin les éliminer de manière sûre et
ports. Ces coûts sont souvent diffus, dans des conditions respectueuses de
donc plus difficilement identifiables, l’environnement.
quantifiables et imputables par les en-
treprises, ce qui explique qu’ils soient Le principe du pollueur-payeur im-
souvent masqués dans la comptabilité plique que le producteur initial du
des entreprises. L’ADEME2 estime que produit doit supporter les coûts de la
ces coûts indirects sont en moyenne gestion des déchets. Elle a pour appli-
13 fois supérieurs aux coûts directs. cation concrète la REP, et est reconnue
Sur cette thématique des coûts indi- dans la directive-cadre européenne
rects liés à la gestion des déchets, la sur les déchets. La loi AGEC de 2020
méthode MFCA (Material Flow Cost (relative à la lutte contre le gaspillage
Accounting – ISO 14051) permet de et à l’économie circulaire), impose la
reconstituer le coût complet des dé- création d’une dizaine de filières REP
chets, et de travailler sur les princi-
supplémentaires entre 2021 et 2025,
paux postes de pertes.
comme par exemple la REP majeure
Au global, les coûts directs et indi- pour le BTP.
rects représentent en moyenne 2 %
Le principe de proximité consiste à
du CA des entreprises, et jusqu’à 5 %
optimiser le transport des déchets afin
pour les plus gros producteurs. Bien
de le limiter en distance et en volume,
que certains flux puissent être valori-
sés en interne ou en externe (papiers, notamment en traitant les déchets au
cartons, métaux, etc.) et soient source plus près du lieu de production, comme
image de revenus, comme pour l’énergie, le présenté dans le code de l’Environne-
meilleur déchet est celui qu’on ne pro- ment (article L.541-1).
duit pas. Enfin, le plan national de prévention
des déchets (PNPD) 2021-2027, éla-
Les contraintes et objectifs boré par le ministère de la Transition
réglementaires sont de écologique et de la Cohésion des
plus en plus spécifiques territoires, fixe les orientations stra-
pour les entreprises tégiques de la politique publique de
La directive-cadre sur les déchets prévention des déchets et décline
(2008/98/CE) précise les orientations les actions de prévention à mettre en
majeures de la politique de gestion des œuvre. Les objectifs listés sont les
déchets en Europe. Avant les années suivants :
1970, les politiques publiques concer-
● ’ici 2025, réduire de moitié le gas-
D
naient exclusivement l’élimination des
pillage alimentaire dans la restau-
déchets. Progressivement, elles se
ration collective et la distribution
sont intéressées à la valorisation des
alimentaire ;
déchets (avec le recyclage notamment)
et la prévention des déchets (réemploi ● ’ici 2030, réduire de moitié
D
et réparation). Le code de l’environne- le gaspillage alimentaire dans
ment (article L. 541-1) inscrit d’ailleurs la la restauration commerciale, la
prévention des déchets au sommet de transformation, la production et la
la hiérarchie des modes de traitement consommation :
des déchets. Ainsi, les principes clefs
de la réglementation relative aux dé- ● l’horizon 2030, diminuer de 5 %
À
chets sont les suivants : les volumes de déchets d’activités
économiques ;
La hiérarchisation des modes de
traitement, présentée dans la direc- ● ’ici 2040, mettre fin à l’utilisation
D
tive-cadre sur les déchets, énonce des plastiques à usage unique.
(2) https://expertises.ademe.fr/professionnels/entreprises/reduire-impacts/reduire-cout-dechets/dossier/combien-coutent-dechets/mettre-oeuvre-approche-cout-complet/0
0
Secteur du BTP : Traçabilité et prévention des déchets.
Pour permettre une traçabilité accrue des déchets, notamment dans le BTP, l’outil Trackdéchets permet de
dématérialiser les BSD (bordereaux de suivi des déchets). Désormais, tous les déchets dangereux doivent être
déclarés sur Trackdéchets, et notamment les déchets dangereux les plus courants, comme les déchets amiantés.
En outre, les dépôts sauvages de déchets de chantier peuvent donner lieu à une peine d’amende de 15 000 €
et à des mesures administratives (mise en fourrière du véhicule ayant permis la réalisation des faits délictueux).
Enfin, la mise en place du diagnostic PEMD (Produits-Equipements-Matériaux-Déchets) sera obligatoire pour les
démolitions et rénovations significatives, c’est-à-dire celles de plus de 1 000 m² de surface de plancher.
Enfin, en janvier 2023, une déclaration électronique au RNDTS (Registre national des déchets, terres excavées
et sédiments) sera obligatoire.
SYNTHÈSE : ÉVALUATION DE L’IMPACT DES PRINCIPAUX TEXTES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
Construction Industrie Services Grande Hôtellerie
Matériaux distribution Restauration
LTECV
(2015)
. En 2025 : orientation de 65 % des déchets
vers le recyclage ou la valorisation organique
(compostage ou méthanisation)
• • • • •
FREC
(2018)
Loi AGEC
. D’ici 2025 : 100 % de collecte des déchets
recyclables
. D’ici 2025 : 100 % de collecte des déchets
• • • • •
(2020) recyclables
- Inscription sur les devis des informations
concernant la gestion des déchets issus des
travaux et pour les installations de collecte
d’établir un bordereau de dépôt des déchets
• • • • •
- Interdiction de détruire les invendus
non-alimentaires : produits d’hygiène
et de puériculture, produits soumis à REP
- Amende de 15 000 € et mesures
administratives contre les dépôts sauvages
- Mise en place du diagnostic PEMD
- Généralisation du tri à la source
des biodéchets
- Interdiction des emballages plastiques
à usage unique DEIC (déchets d’emballage
industriels et commerciaux)
Tri 7 flux
(2021)
.Ajout 2 flux de déchets supplémentaires à trier
(déchets de fraction minérale et déchets de
plâtre)
• • • • •
TGAP . Hausse des taxes liées à l’incinération et à
(2019-2025) l’enfouissement • • • • •
Track
déchets
(2022)
. Dématérialisation de tous les Bordereaux
de Suivi de Déchets dangereux dans
Trackdéchets
• • • • •
RNDTS
(2023)
. Déclaration au registre électronique RNDTS
pour les terres excavées et sédiments
• • • • •
Niveau d’impact : Fort Moyen Faible ou non applicable0
0
Au sein de la RSE, mat de 2021 impose la prise en compte
la performance déchets des considérations environnementales
est un enjeu vis-à-vis dans l’exécution des commandes pu-
des parties prenantes bliques, et les entreprises privées
établissent des standards d’achats
La performance déchets est une com- responsables, durables et éthiques.
posante de la performance sociale et
environnementale des entreprises. À Les consommateurs/clients sont de
ce titre, elle impacte notamment les fi- plus en plus exigeants sur la prise
nanceurs, qui prennent dorénavant en en compte de l’environnement par
compte l’impact environnemental des les entreprises, comme le montre le
investissements, en plus de la rentabi- barème Greenflex de l’ADEME4, qui
lité. Ceci s’est traduit par une augmen- met en avant que 74 % des Français ai-
tation de 75 % 3, en 2021, des émissions meraient avoir plus d’informations sur
de Green Bonds et plus généralement l’impact environnemental des produits
du secteur de la finance verte. et que 64 % des Français souhaiteraient
plus de transparence de la part des
Les acheteurs, privés comme publics,
entreprises.
imposent de plus en plus des niveaux
de performance environnementale Enfin, les candidats et collaborateurs
dans les appels d’offres et contrats. peuvent être sensibles à l’image de
Pour la commande publique, la loi cli- marque d’un employeur.
image
EXEMPLES DE LABELS
PERMETTANT
DE METTRE EN AVANT
LA PERFORMANCE SOCIALE
ET ENVIRONNEMENTALE
DES ENTREPRISES
(3) https://www.climatebonds.net/2022/04/sustainable-debt-tops-1-trillion-record-breaking-2021-green-growth-75-new-report
(4) https://presse.ademe.fr/2021/05/14eme-barometre-de-la-consommation-responsable-2021.html0
0
2. La production de
déchets des groupes
du CAC 40.
Présentation de la nementaux, comportant de très nom- le rapport entre la quantité de déchets
méthode d’analyse breuses informations quantitatives et produits (en tonnes) et le chiffre d’af-
qualitatives sur les déchets, leur suivi faires (en millions d’euros) :
L’analyse menée par SIA PARTNERS et les actions mises en place sur cette
a été conduite de 2018 à 2021, sur 35 thématique.
I
entreprises ayant publié des données
suffisantes pour permettre une analyse Dans une perspective d’analyse com-
comparative. parative, nous utilisons le concept
Afin de disposer de données fiables,
comparables dans la durée et d’un
d’intensité déchets pour tenter de ca-
ractériser une partie de la performance
déchets des groupes. À l’instar de l’in-
=
groupe à l’autre, nous avons effectué tensité énergétique, l’intensité déchets Déchets
les relevés dans les DEU (Documents
d’Enregistrement Unique). Ces docu-
permet de mesurer la performance
indépendamment du chiffre d’affaires,
produits (T)
ments annuels sont publics et déposés permettant ainsi la comparaison dans
à l’AMF (Autorité des Marchés Finan- le temps et entre groupes de taille Chiffre
d’affaires (M€)
ciers). À noter que certains DEU sont différentes. Pour une année donnée,
complétés par des rapports environ- l’intensité déchets est définie comme1
1
Malgré les limites dans une comparai- 4,43
son inter-groupes, l’intensité déchets
est un indicateur robuste à l’échelle
d’un groupe. Il permet en effet de 20 000 4,20 4,19
4,16
suivre l’évolution de la production de
15 000
déchets d’un groupe au cours du temps
indépendamment de son niveau d’acti-
10 000
vité et de l’évolution de son périmètre.
À titre d’exemple, bien qu’Alstom ait
5 000
quasiment doublé de taille entre 2020 8 072 8 201 8 785 15 500
et 2021 (rachat de Bombardier), son 0
intensité déchets reste comparable, 2018 2019 2020 2021
ce qui permet d’offrir une vision long
terme de cet indicateur. Intensité déchets Chiffre d’affaires (M€)
LES GROUPES ANALYSÉS SONT LES SUIVANTS, RÉPARTIS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
Industrie
Services
Matériaux
Autre tertiaire
Grande
distribution1
1
Premier constat : la production de déchets tend à
diminuer, avec des disparités sectorielles
Le suivi réalisé a permis de tracer l’évolution temporelle de la production de dé-
chets des groupes du CAC 40 entre 2018 et 2021. Sur ce graphique, nous obser-
vons l’impact de la crise sanitaire de 2020 ainsi que le retour, dès 2021, à la valeur
de 2018, à savoir 13 916 kT de déchets pour l’ensemble des groupes étudiés. Le
fait que la production de déchets de 2021 soit égale à celle de 2018 est à analyser
en rappelant que le CA des groupes du CAC a augmenté de près de 180 Mds sur
la même période.
PRODUCTION DE DÉCHETS DU CAC40 (KT)
ET CHIFFRE D’AFFAIRES (MDS €)
14 807
13 916 13 916
13 292
1 500
1 200
900
600
1 134 1 164 1 046 1 312
300
0
2018 2019 2020 2021
Production de déchets (kT) Chiffre d’affaires (Mds €)
Nous pouvons noter que 23 des 35 entreprises analysées ont diminué leur produc-
tion de déchets, de 10 % en moyenne entre 2018 et 2021. Les entreprises observant
les réductions les plus significatives sont Renault (-362 KT / -37 %), Saint-Gobain
(-201 KT / -12 %) et ArcelorMittal (-83 KT / -2 %). Nous remarquons aussi la perfor-
mance d’Air Liquide, qui a réduit ses déchets de 51 % (-45 KT), grâce à la modifica-
tion d’un procédé industriel.
Le secteur observant la plus forte diminution de ses déchets est celui des Ser-
vices, avec une baisse de 20 %, notamment grâce à la dématérialisation et au
télétravail, accélérés par la crise sanitaire. Dans le secteur de l’Industrie, 11 des
21 entreprises analysées ont diminué leur production de déchets, grâce notam-
ment à des efforts lors de la conception des produits et à l’optimisation de diffé-
rents processus industriels. Le secteur des Matériaux a diminué de près de 5 %
sa production de déchets, ce qui impacte grandement le résultat de l’ensemble
du CAC 40, car ce secteur représente à lui seul près de 39 % des déchets produits
de l’indice.1
1
Deuxième constat : Les données collectées selon la mé- férentes afin d’en faciliter la lecture.
des intensités déchets thode présentée plus haut nous ont Il en ressort une certaine compara-
globalement en baisse permis de calculer la valeur d’intensité bilité, essentiellement pour les sec-
et qui permettent déchets, en 2021, pour 35 entreprises teurs de l’Industrie et les Services. Il
certaines comparaisons du CAC 40. est important de noter que certains
dans l’Industrie et les Notons que les résultats sont propo- groupes sont difficilement classables
Services sés sur 3 graphiques d’échelles dif- et comparables de par la spécificité de
INTENSITÉS DÉCHETS 2021 DES GROUPES DU CAC 40
1,25
0,01
0,04
0,12
0,14
0,17
0,27
0,36
0,36
1,22
20
1,20
1,34
1,37
1,55
1,77
1,84
3,06
I
3,82
=
4,16 Déchets
4,36 produits (T)
4,73 Chiffre
d’affaires (M€)
4,95
6,10
6,75
8,01
10,08
13,25
13,38
17,96
90
2,77
8,27
32,00
50,38
55,38
59,01
90,74
Services Industrie Grande distribution Matériaux Autre tertiaire1
1
leur activité et le manque de points de ● Wordline : -66 % chiffre d’affaires en sera fortement im-
comparaison (Orange, TotalEnergies, ● BNP Paribas : -46 % pactée. Il en va de même pour les choix
Carrefour, Saint-Gobain, Engie, Uni- de Make or Buy, qui sont des arbitrages
● AXA : -43 %
bail-Rodamco-Westfield, ArcelorMit- permanents dans les entreprises.
tal, Accor 6). ● Société Générale : -41
%
Il est néanmoins intéressant de com-
● Publicis Groupe : -37 %
Il est pertinent d’analyser cet indicateur parer certains acteurs ayant des po-
● Dassault Systems : -27 %
de l’intensité déchets seulement au sitionnements a priori similaires, mais
sein d’un même secteur d’activité, cer- Malgré des leviers d’amélioration plus dont les modèles industriels varient
taines activités étant évidemment plus complexes à mettre en œuvre, les sans doute significativement. Ainsi,
productrices de déchets que d’autres. entreprises du secteur de l’Industrie le groupe Stellantis a une intensité
Cela est illustré par la grande dispari- observent une diminution moyenne déchets inférieure à Renault (10,08 vs
té de l’intensité déchets moyenne en de 13 % de leur intensité déchets, à 13,38). De même, l’intensité déchets
fonction des secteurs : 45,50 pour les des groupes du luxe varient de 1,2
l’image de :
Matériaux, 8,3 pour la Grande Distribu-
● L’Oréal : -36 % pour Kering, à 1,55 pour Hermès et à
tion, 7,75 pour l’Industrie et 0,30 pour 1,77 pour LVMH. Enfin, malgré un cœur
les Services. ● LVMH : -19 %
d’activité proche, Schneider Electric
● ST Microelectronics : -16 % et Legrand ont une intensité déchets
Il est à souligner que l’intensité déchets
● Kering : -15 % très différentes, à savoir 4,73 et 8,01
baisse dans tous les secteurs entre
respectivement.
2018 et 2021. La crise sanitaire, qui a Pour une même activité, les positionne-
conduit à la dématérialisation de nom- ments et choix industriels des groupes À noter que l’intensité déchets est un
breuses activités et à la mise en place impactent très largement les valeurs indicateur relatif aux déchets suivi par
de télétravail régulier, a permis de forte des intensités déchets : selon qu’un Schneider Electric, mais que d’autres
baisse de l’indicateur dans le secteur acteur se positionne comme assem- entreprises ont défini des indicateurs
des Services, comme le montrent les bleur/ensemblier ou transformateur, plus proches de leur activité. Nous
exemples suivants : sa production de déchets par unité de pouvons notamment citer Stellantis,
(6) L
’utilisation de la métrique intensité déchets peut être problématique lorsque le numérateur et/ou le dénominateur ne représentent pas les mêmes réalités
d’un groupe à l’autre (exemple : notion de CA versus volume d’activité).1
1
qui analyse le rapport entre la quantité sentativité du suivi de la production munication sont Hermès, Engie et
de tôle utilisée et la quantité de tôle de déchets. Ce périmètre peut être Orange.
achetée, ou Pernod Ricard, qui suit notamment calculé à partir du chiffre
Afin de faciliter le suivi des déchets
l’évolution du rapport entre la quan- d’affaires (Carrefour), du nombre
et d’assurer la qualité des données,
tité de déchets mis en décharge et le d’Équivalent temps plein (Axa), ou du
il est nécessaire de mettre en place
volume de produits finis. nombre d’implantations de l’entreprise
des outils de collecte des données
(Airbus). Les périmètres recensés les
dédiés. À titre d’exemple, Accor a
plus exhaustifs émanent de Danone
Troisième constat : initié un programme de déploiement
(99 %), Carrefour (96,1 %) et du Crédit
au-delà de la production d’un outil permettant le suivi des dif-
Agricole (96 %).
de déchets, une bonne férents flux de déchets, et Vinci utilise
maîtrise de l’information Le nombre de flux de déchets suivis la plateforme Optidéchets pour piloter
est un élément-clé (DIB, cartons/papiers, emballages, ses déchets et tenir à jour les registres
de la performance déchets etc.) permet d’évaluer la qualité de réglementaires, à destination du client,
ce suivi. En effet, être en mesure de sur chaque chantier.
Plusieurs éléments sont constitutifs de
détailler la production de déchets Enfin, certains groupes ont enrichi leur
l’information déchets : l’exhaustivité du
par flux permet d’avoir une meilleure suivi des déchets grâce à des indica-
périmètre de suivi, le nombre de flux
compréhension de sa production de teurs, couplés à des objectifs. Nous
détaillés, les outils de collecte de l’in-
déchets. Il est alors possible de mettre pouvons par exemple citer Michelin,
formation, les indicateurs adhoc et les
en place des actions ciblées, permet- qui a mis en place un indicateur visant
objectifs leur étant associés.
tant la réduction de certains déchets, à suivre l’évolution de l’ensemble de
Le périmètre du suivi (part des acti- tels que les plus dangereux ou les plus ses performances environnementales,
vités sur laquelle le suivi déchet est onéreux. Les groupes distinguant le et notamment sur la thématique des
effectué) permet d’estimer la repré- plus de flux différents dans leur com- déchets.
SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS COMMUNIQUÉS PAR LES GROUPES DU CAC 40 SUR L’INFORMATION DÉCHETS
Informations Informations Informations
minimales déchets faibles déchets fortes
Eléments d’information déchets dans le DEU :
bjectifs chiffrés
O isctiction de différents flux
D érimètre
P uivi d’un KPI
S xistence d’un outil tech
E
de baisse de l’intensité (en plus de “dangeureux” sup. à 75 % et communication de reporting déchets
déchets et “non dangereux”) sur sa variation1
1
3. Les leviers recensés
sur la réduction des
déchets.
Trois leviers permettent changement de machine, une modi- Agricole (avec la mise en place d’une
de réduire la production fication de procédés industriels, une plateforme des déchets de chantier).
de déchets modification de l’organisation ou une Vinci Construction France a notamment
optimisation technologique. développé une plateforme de référen-
Le premier levier consiste à ration-
De nombreuses entreprises du CAC cement et de réemploi de matériaux de
naliser en amont de la chaîne de
40 ont réussi à réduire leurs déchets second œuvre déposés lors de décon-
production, grâce à une modification
en améliorant leurs processus de structions, afin de faciliter leur réem-
de la conception et de l’approvision-
fabrication, et notamment ST Mi- ploi sur l’un des chantiers du groupe.
nement. Cela peut se traduire par une
croelectronics, Saint-Gobain, Thalès,
éco-conception des produits et des
Essilor-Luxottica et Sanofi. Renault a
services (afin qu’ils utilisent moins de
réussi à réduire de 25 % la quantité
matière), par une amélioration de la
de déchets de peinture à éliminer, par
supply-chain (afin de ne pas comman-
véhicule, grâce à la mise en place d’un
der d’excédents) ou d’internaliser des
système de filtration et de séchage des
processus.
boues de peinture.
Au sein du CAC 40, plusieurs entre-
prises ont mis en œuvre de telles Le troisième levier de réduction iden-
pratiques, comme Airbus (par des né- tifié consiste à revaloriser directement
gociations avec les fournisseurs sur les déchets afin de les réintroduire
les emballages), Pernod-Ricard (par dans une chaîne de valeur, ce qui per-
une réduction du temps de trajet des met alors de les considérer comme des
denrées périssables), L’Oréal (par une ressources. Ces déchets peuvent être
mise en place du wall-to-wall, c’est- introduits dans la chaîne de valeur de
à-dire rassembler l’ensemble des l’entreprise productrice, ou dans celle
opérations d’un même produit sur un d’une autre entreprise.
site unique) ou Hermès (par une sup- Il convient donc d’allonger au plus pos-
ply-chain gérée en « manques » et pas sible le cycle de vie des rebuts de pro-
en « besoins »). duction, par exemple en les réinjectant
Nous pouvons également citer Essi- dans la chaîne de production.
lor-Luxottica, qui a mis en place un Les exemples au sein du CAC 40 sont
ensemble de mesures, telles que la légion, et nous pouvons citer Orange
production de verres à partir de chutes,
et Schneider Electric (avec la mise en
le déploiement d’emballages réutili-
place d’une plateforme interne pour le
sables entre les sites de production, et
matériel informatique), Hermès, Per-
l’amélioration de la planification de la
nod-Ricard et Renault (avec la réinjec-
production, pour limiter les invendus.
tion de rebuts dans la chaîne de valeur
Le deuxième levier consiste à amélio- de l’entreprise), Carrefour (avec le ral-
rer le processus de production, pour longement des DLC et DDM, et com-
réduire la quantité de déchets par unité munication pour limiter les invendus)
produite. Cela peut se traduire par un et Bouygues Construction et le Crédit1
1
Ces leviers diffèrent selon les secteurs d’activité
Les différents secteurs d’activité rencontrent des problématiques déchets très
variées. Différentes pratiques sont recensées pour chaque secteur.
Industrie
Dans l’industrie, un des enjeux principaux est la rationalisation des coûts de pro-
duction, et notamment la maîtrise du tonnage de déchets dangereux produits,
particulièrement onéreux en gestion externe. Ainsi, les leviers de réduction à pri-
vilégier sont l’éco-conception, la maîtrise de l’approvisionnement et l’optimisation
des processus de fabrication.
À titre d’exemple.
Michelin souhaite réduire de 50 %, entre 2019 et 2050, la quantité de
déchets générés par unité produite, grâce à une optimisation de ses
processus et à un suivi précis des indicateurs de sa performance
déchets.
Industrie du luxe
Deux des enjeux principaux de l’industrie du luxe sont l’image de marque et la
rationalisation des coûts de production. Ce secteur est tout particulièrement
impacté par la loi AGEC, qui interdit la destruction des produits invendus. Ainsi,
les leviers de réduction à privilégier sont l’éco-conception, les plateformes de
seconde main, la maîtrise de l’approvisionnement et l’optimisation des processus
de fabrication.
image À titre d’exemple.
Hermès commande désormais ses matières premières du pôle Tex-
tile selon ses « manquants » plus que selon ses « besoins », et utilise
ses stocks écartés et ses chutes pour confectionner les produits de la
marque Petit h, filiale du groupe. L’ensemble des efforts ont permis de
réduire de 30 % les produits rebutés en 2019 par rapport à 2018.
À l’inverse, Burberry a vu son image dégradée quand, en 2017, la
marque a détruit pour 31 millions d’euros de produits, au nom de
la protection de la marque.
Bâtiment et construction
Le secteur du bâtiment et de la construction est primordial pour la réduction des dé-
chets au niveau national, au vu des volumes générés par ces activités. Les acteurs
sont notamment impactés par la réglementation pénalisant les dépôts sauvages,
par l’obligation accrue de traçabilité des déchets dangereux et par l’augmentation
de la TGAP.
Les leviers privilégiés pour réduire les déchets de ce secteur sont le réemploi de
matériaux de déconstruction et la mise en place de plateformes d’échanges.
À titre d’exemple.
Colas possède 420 sites fixes et mobiles de transformation de ses
déchets en matériaux de travaux publics qui traitent annuellement
8,5 millions de tonnes, soit l’équivalent de la production de
34 carrières de taille moyenne.1
1
Grande Distribution Autre tertiaire Une fois la stratégie définie, il est né-
cessaire de trouver des indicateurs
La Grande Distribution (représentée Les entreprises des autres secteurs
pertinents pour mesurer l’impact de la
uniquement par Carrefour dans cette du tertiaire, et notamment celle de la
stratégie sur la performance déchets,
étude) doit être particulièrement atten- restauration et de l’hôtellerie, doivent
et ainsi en piloter l’évolution réelle.
tive à la gestion des invendus, qui est lutter contre les déchets plastiques à
Dans cet optique, Stellantis a défini
réglementée par la loi AGEC. En effet, usage unique dans les hôtels, et contre
un coefficient d’utilisation matière, qui
le gaspillage alimentaire représente les déchets alimentaires dans les res-
rapporte la quantité de tôle emboutie
10 millions de tonnes par an en France7. taurants. Ainsi, ce secteur est grande-
pour produire des voitures à la quantité
Les leviers de réductions principaux ment impacté par la loi AGEC, qui vise
de tôle achetée. Ce ratio est passé de
sont les initiatives marketing pour limi- une réduction de 50 % du gaspillage
55 % à 63 % entre deux générations de
ter le nombre d’invendus, et la négocia- alimentaire en 2030 et une interdiction
véhicules, confirmant la progression du
tion avec les fournisseurs pour allonger du plastique à usage unique d’ici 2040.
groupe sur ce sujet.
les DLC et DDM. Les leviers à privilégier pour ce secteur
LVMH s’est attaché à la réduction de
sont la réduction des déchets en cui-
ses emballages, et a, pour ce faire,
sine, la suppression des kits à usage
À titre d’exemple. défini un système de notation des em-
unique en plastique, et les partenariats
Carrefour a multiplié les ballages, prenant en compte le poids,
avec d’autres acteurs pour la gestion
initiatives visant à limiter le volume, le nombre de couches et la
des invendus.
le gaspillage, notamment séparabilité des différents matériaux,
en communiquant au - pour mettre en avant les emballages
tour des fruits et légumes À titre d’exemple. impactant le moins l’environnement.
« moches » et en mettant en Accor a déployé dans 43 % Accor, ST Microelectronic, Schneider
avant les produits à date de ses hôtels un programme Electric et d’autres entreprises ont
de consommation de lutte contre le gaspillage également déployé des indicateurs de
courte. alimentaire des restaurants suivi de leur performance déchets.
qui a permis de réduire Enfin, pour permettre un calcul cor-
les déchets de 21 % en rect des indicateurs, il est nécessaire
moyenne. Certains restau- de déployer à grande échelle un outil
Services de collecte des données relatives aux
rants ont été équipé de ba-
Enfin, le secteur des Services cherche lances connectées, qui iden- déchets.
à réduire ses déchets, majoritairement tifient les déchets les plus L’outil choisi peut être une solution
des déchets de bureau. En France, les jetés, afin de les réduire en externe, spécialisée dans le reporting
entreprises de bureaux produisent priorité. Les 55 restaurants déchets, comme Orbisk. Cet outil, dé-
2,4 millions de tonnes de déchets par équipés de ces balances ont ployé Accor dans le cadre de son par-
an. réduit leur gaspillage ali- tenariat avec VivaTech, se base sur une
Ce secteur est impacté par la loi sur mentaire de 63 % en balance connectée et sur de l’IA pour
la transition énergétique, qui impose moyenne. mesurer la quantité jetée pour chaque
depuis le 1er janvier 2018 à toutes les aliment, et ainsi réduire les déchets
entreprises de plus de 20 salariés de alimentaires en cuisine.
trier et de recycler leurs déchets. D’autres entreprises préfèrent créer
Ainsi, outre les mesures habituelles leur outil « maison » de collecte des
Mesurer et suivre pour
telles que le tri des déchets ou la sup- données, pour suivre leurs activités
améliorer structurellement
pression des tasses jetables, un des génératrices de déchets. C’est le
la performance déchets
leviers de réduction les plus efficaces choix fait par Michelin, qui a dévelop-
est la mise en place d’une plateforme Mesurer et suivre la production de pé un outil informatique en réseau de
interne d’échange de matériel infor- déchets pour mieux la maîtriser est un collecte mondiale et standardisée des
matique, afin de limiter les achats de prérequis indispensable à l’améliora- données, depuis chaque site sous-trai-
matériels neufs. tion de la performance déchets d’une tant ou fabricant. Cet outil, appelé le
C’est ce qu’a fait Orange, afin de ré- entreprise. De nombreuses entreprises MEF (Michelin Environmental Foot-
utiliser des équipements réseaux du CAC 40 ont défini un plan d’actions, print), calcule notamment la quantité de
suite à un changement de technologie tel que Capgemini, qui a pour objec- déchets générés et la met au regard
entre des pays ou à un redéploiement tif de réduire de 80 % ses déchets en des tonnages de produits finis.
technologique entre différentes zones 2030 par rapport à 2021, Carrefour, De nombreux groupes du CAC 40 dis-
géographiques. En 2021, 246 000 équi- qui doit atteindre l’objectif de 50 % de posent d’un outil de collecte des don-
pements ont été proposés à l’achat ou réduction des déchets alimentaires en nées, comme L’Oréal, Vinci, Renault,
à la vente, générant près de 58 M€ 2025 fixé par la loi AGEC, mais aussi Sodexo, Bouygues Construction ou
d’économies d’investissement. Michelin et Accor. Capgemini.
(7) https://www.ecologie.gouv.fr/gaspillage-alimentaire1
1
4. Nos
accompagnements
autour de la
performance déchets.
Pour transformer les modèles des entreprises et les adapter aux nouveaux enjeux
auxquels elles font face, SIA PARTNERS accompagne ses clients dans la prise en main
et la maîtrise de la thématique déchets.
Nous accompagnons l’ensemble des secteurs et fonctions, avec une palette complète
d’interventions personnalisées :
Démarrage Progression Maîtrise
Direction Générale / . Réalisation de benchmark . Construction de Plan Stratégique . Étude d’intégration aval/amont
Stratégie sectoriel . Partenariats start-up
Direction . Réalisation de benchmark . Co-construction de plan d’actions Audit MFCA / ISO 14051
.
des Opérations inter-sites et de progrès* Mise en place d’une market place
.
. Diagnostic et étude de typologies . AMO suivi et mise en oeuvre du Démarche d’économie circulaire
.
et volumétries des déchets plan d’actions* Démarche d’écologie industrielle
.
produits* . Proposition et suivi des et territorial
indicateurs, contrôle qualité*
. Démarches d’éco-design
. Démarche antigaspillage Transmission, partage et
.
alimentaire autonomisation des équipes*
Direction des Achats . Sourcing forecast
. Démarches d’achats . Analyse Make or Buy collecte/
responsables traitement
. AMO Achats gestion des déchets
Direction Finance / . Évaluation de la compliance . Mise au point de KPI sur la . Post merger integration –
Juridique . Veille réglementaire performance déchet évaluation environnementale
. Préparation / Suivi labellisation
Green Bonds
DSI / . Interfaçage SI avec les . Smart Waste Reporting . Mise au point de solutions
Direction numérique plateformes réglementaires de . Intégration SME, ERP digitales / bot IA adhoc
traçabilité (Trackdéchets, RNDTS) . Modèles d’optimisation appliqués
. Initiatives Blockchain / Traçabilité
Direction RH / RSE . Reporting environnemental . Appui des initiatives internes . Bilan carbone des déchets
. Formation sensibilisation déchets . Change management . Audits sur les process internes
. Fresque des déchets . Initiatives Marque Employeur
. Mise en place Filière REP
volontaire
* En partenariat avec le Bureau d’études déchets Verdicité
Contactez-nous pour en savoir plus sur nos savoir-faire et expériences.1
1
Vos contacts.
Charlot te d e Lorge ril Rap haël B ar t h
Partner Project Director
Energie, Utilities & Environnement Energie, Utilities & Environnement
PARIS PARIS
charlotte.delorgeril@sia-partners.com raphael.barth@sia-partners.com• Allemagne • Irlande
• Australie • Japon
• Arabie Saoudite • Luxembourg
• Belgique • Maroc
• Canada • Panama*
• Émirats Arabes Unis • Pays-Bas
• États-Unis • Qatar
• France • Royaume-Uni
• Hong Kong R AS • Singapour
• Italie
*Sia Partners Panama, membre du réseau Sia Partners
À propos
de Sia Partners.
Pionnier du Consulting 4.0, Sia Partners réinvente le métier du conseil
et apporte un regard innovant et des résultats concrets à ses clients. Nous
avons développé des solutions basées sur l’Intelligence Artificielle et le design
pour augmenter l’impact de nos missions de conseil. Notre présence globale
et notre expertise dans plus de 30 secteurs et services nous permettent
d’accompagner nos clients dans le monde entier. A travers notre démarche
«Consulting for Good», nous mettons notre expertise au service des objectifs
RSE de nos clients et faisons du développement durable un levier de
performance pour nos clients.
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