" La prévention des conduites addictives dans le milieu professionnel " - Réponse d'un service de santé au travail - apiraf
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« La prévention des conduites addictives dans le milieu professionnel » Réponse d’un service de santé au travail
Le plan santé travail 2016 - 2020 Pour la première fois explicite sur la prévention des pratiques addictives en milieu de travail Axe stratégique 2 : qualité de vie au travail, levier de santé, maintien en emploi et performance économique et sociale PROMOUVOIR UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL Une demande FAVORABLE À LA SANTÉ : ACTION 2.11 PRÉVENIR institutionnelle MILIEU PROFESSIONNEL LES PRATIQUES ADDICTIVES EN forte Stratégie santé 2018-2020 Rapprochement santé publique ET santé au travail En quoi le travail construit ou détériore la santé => effet des CT sur la santé, sur les pratiques addictives ? + problématique de maintien en emploi
Plan gouvernementale de mobilisation contre les addictions 2018 – 2020 Une demande Lettre de mission MILDECA (Mai 2018) => institutionnelle encourager les entreprises à s’engager dans des démarches volontaires visant à réduire forte les consommations à risques d’alcool, de tabac et de stupéfiants
Article L4622-2 Modifié par LOI n°2015- 994 du 17 août 2015 - art. 26 Les services de santé au travail ont pour mission Une mission exclusive d’ éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail. A cette fin, ils : règlementaire […] 2° Conseillent les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur les et explicite des dispositions et mesures nécessaires afin d'éviter ou de diminuer les risques professionnels, services de d'améliorer les conditions de travail, de prévenir santé au la consommation d'alcool et de drogue sur le lieu de travail, de prévenir le travail harcèlement sexuel ou moral, de prévenir ou de réduire la pénibilité au travail et la désinsertion professionnelle et de contribuer au maintien dans l'emploi des travailleurs […]
Sources Cohorte Constances = cohorte épidémiologique « généraliste » constituée d'un échantillon représentatif de 200 000 adultes âgés de 18 à 69 ans à l'inclusion, consultants des Centres d'examens Quelques de santé (CES) de la Sécurité sociale http://www.constances.fr/ chiffres Baromêtre Santé INPES 2010 : enquête sur les comportements de santé, par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 28 000 individus âgés de 15 à 85 ans dont 14 835 actifs occupés 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
Quelques chiffres 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
Quelques chiffres 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
Quelques chiffres
Quelques chiffres
Augmentation de consommation pour des problèmes liés à la situation professionnelle Quelques pour : chiffres 36,2 % des fumeurs, 9,3 % des consommateurs d’alcool, 13,2 % des consommateurs de cannabis
Quelques chiffres 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
Conduites L’aspect multifactoriel addictives, Les différentes catégories de produits et usage à les effets recherchés risque, usage Une société addictogène nocif … de Les conduites addictives au travail, quels effets et quels impacts? quoi parle-t- on ?
LA PROBLÉMATIQUE ADDICTIVE EST UNE HISTOIRE MULTIFACTORIELLE L’individu Le produit L’environnement ou le comportement socio-culturel addictif L’addiction peut être comprise comme une rencontre entre un produit, une personnalité dans un moment socioculturel (Dr Olievenstein)
L’ÉQUATION E = SIC SUBSTANCE INDIVIDU • Profil de dangerosité spécifique • Facteurs biologiques (sexe, poids, hérédité, etc) • Mode d’administration • Facteurs physiques (santé, âge, etc.) • Durée, fréquence d’utilisation • Facteurs psychiques et de développement •Attitudes et attentes vis-à-vis du produit • Quantité absorbée •Mode de vie / satisfactions-frustrations • Modes d’usage •Facteurs de personnalité, • Pureté ou altération •Estime de soi, isolement • Interactions entre substances •Capacité d’adaptation et de relation L’EXPERIENCE PSYCHOTROPE -Relation de la personne à la substance et aux représentations qui y sont attachées - Fonction de la substance dans la vie de la personne -Comportement de consommation et mode de vie CONTEXTE • Facteurs culturels et sociaux Environnement professionnel • Milieu familial, communication, violence Facteurs économiques • Milieu social , insertion (école, amis...) Accessibilité au produit
LES DIFFERENTES CATEGORIES DE PRODUITS Il est possible de classer les substances psychoactives en fonction de l’effet principal qu’elles provoquent sur le cerveau : Les produits dépresseurs (ralentissent le fonctionnement du cerveau) alcool, opiacés (héroïne, méthadone, morphine, codéine, etc), médicaments psychotropes, solvants, anesthésiants (GHB, kétamine) Les produits stimulants (accélèrent le fonctionnement du cerveau) Nicotine, caféine, théine, cocaïne, amphétamines, métamphétamines, poppers etc Les produits perturbateurs (modifient les perceptions, stimulants ou dépresseurs) Cannabis (THC), hallucinogènes (LSD, champignons…)
EFFETS RECHERCHES DANS LES PRATIQUES ADDICTIVES Trois types de satisfactions : La socialisation : partager les codes sociaux d’un groupe, d’une société..., d’où la relation avec la culture Le plaisir : désinhibition, sensations agréables, intenses et inhabituelles, euphorie..., d’où la relation avec la fête Le soulagement : propriétés médicinales, apaisement du stress, de la déprime, de la souffrance, automédication..., d’où la relation avec la médecine ou le dopage
Environnement Une société addictogène !!! hyperconsommation course à la performance « tout tout de suite » , instantanéité des réponses réponses individuelles aux besoins et au mal-être recherche de sensation, besoin d’intensité pression, stress au travail, précarité Recherche d’anesthésie Être cool à tout prix, refuser l’anxiété Eviter la relation à l’autre, éviter les conflits
…à la frontière du « normal» et du « pathologique » Les dérives admises : Ce qui est dénoncé : • Alcoolisation sociale • Alcoolisme • Dopage même au travail • Tabagisme • Coaching • Cocaïne • Boissons énergisantes • Cannabis • Internet, téléphone portable • Drogues de synthèse • Hyperactivité promue par les medias • Jeux , cyberaddiction • Addiction au sport, bodybuilding… • Dopage • Médicaments psychotropes : 21,4% des français prennent des psychotropes, 9,4% des benzodiazepines
L’usage simple Consommation de substances psychoactives qui n’entraîne ni complications pour la santé ni troubles de comportement ayant des conséquences nocives pour soi ou les autres
Les conduites de dopage Besoin de performance, tenir le rythme, tenir ses objectifs, rester « dans la course », faire face au stress… Près d’un tiers des salariés aurait recours à au moins une SPA en lien avec le travail. Lapeyre-Mestre et al, Toulouse 2004: n =2106 20 % pour être "en forme au travail"; 12 % en consomment sur le lieu de travail pour un "symptôme gênant"; et 18 % pour "se détendre au décours d'une journée difficile". Il s'agit le plus souvent de psycholeptiques, associés à la caféine, à l'alcool ou à la nourriture. - 40% des salariés parisiens Gay et al en 2008: n= 663 25% médicaments + 10% tabac + 7,5% alcool, 2% cannabis = 44% - 10,3% des salariés ont une consommation problématique de SPA* CNRS/CHU Bordeaux en 2009: n=3060 - Prévalence médicaments psychotropes 9,1%, dont 1/3 dépendants Bœuf-Cazou et al, Toulouse 2009 n= 1273
LA VIE DES ETRES HUMAINS SE SITUE SOUVENT ENTRE ABSTINENCE ET DEPENDANCE
L‘ABUS OU L’USAGE NOCIF DES SPA Consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux : Soit pour le sujet lui-même Soit pour son environnement proche ou à distance, les autres, la société (coma éthylique, fatigue, tristesse, retrait de permis, problèmes judiciaires, absentéisme, « mise au placard », conflits familiaux, amicaux, professionnels etc) Sans atteindre le seuil de la dépendance Caractère pathologique de cette consommation défini à la fois par : La répétition de la consommation La constatation de dommages induits
EVOLUTION VERS L’ADDICTION Un comportement de consommation visant à produire du plaisir ou à écarter une sensation de malaise interne peut mener à l’addiction par: • répétition • échec du contrôle • poursuite en dépit de la connaissance des conséquences négatives Les conduites addictives sont complexes: avec différents stades (usage, à risque, nocif, dépendant) , de gravité variable, avec ou sans produit, parfois multiples, et complexes par leurs déterminants
LES 3 FORMES DE DÉPENDANCE La dépendance comportementale : elle est liée aux contextes d’utilisation des produits (ex : tabac en voiture, au téléphone ; alcool en soirées…) La dépendance psychologique : elle est liée aux effets positifs que la personne ressent lors de ses consommations = renforcement positif: améliore l’état initial (ex : effet stimulant, désinhibant…) ou annule une tension ou un malaise (ex: effet anxiolytique de l’alcool, calmant du cannabis, ou déstressant du tabac…) La dépendance physique : elle est liée au fait que les produits vont se fixer sur des récepteurs au niveau du cerveau et ainsi déclencher des réactions chimiques modifiant l’activité de ce dernier. Le cerveau va ensuite réclamer des produits à la personne en lui faisant ressentir les symptômes de manque = renforcement négatif
Les conduites addictives au travail, quels effets et quels impacts? Programme SOLVE (2002) Organisation internationale du Travail Nouvelle édition 2012
Effets nocifs de l’alcool et de la drogue sur la santé mentale L’alcool et les drogues peuvent provoquer ou aggraver L’altération des perceptions et des émotions Des modifications de la personnalité Une baisse des inhibitions sociales La paranoïa L’anxiété L’irritabilité La dépression Organisation internationale du Travail
Quels risques sur le plan de la sécurité au travail ? • Trouble du contrôle des mouvements • Trouble des perceptions • Trouble du jugement • Augmentation de l’audace • Somnolence • Troubles comportementaux (sauf Tabac, thé et café) Risque pour le salarié ET son entourage professionnel
Effets négatifs de la drogue et de l’alcool sur la productivité L’alcool et les drogues peuvent Augmenter les coûts de la protection santé Augmenter le nombre d’accidents Accroître l’absentéisme Détériorer les relations de travail Dégrader les performances Augmenter les coûts salariaux (remplacements) Organisation internationale du Travail
Au total, la consommation d'alcool et de drogue peut se traduire par Une augmentation des coûts Une diminution de la production qui, à leur tour, entraînent Un manque de compétitivité Une moindre viabilité de l'entreprise Organisation internationale du Travail
La prévention 2014 Code du travail R42-28-20 : obligé en entreprise d’évaluer le risque alcool 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
LA VIE DES ETRES HUMAINS SE SITUE SOUVENT ENTRE ABSTINENCE ET DEPENDANCE
L’USAGE A RISQUE Consommation à risque dans certaines situations (travail, route, travaux domestiques, grossesse, etc) Consommation au-delà d’une certaine quantité Consommation selon certaines modalités : corrélation à l’apparition de dommages et aux risques d’abus et de dépendance : - Consommations précoces - Cumul de substances psychotropes - Consommations à visée auto thérapeutique - Consommation à visée de défonce - Répétition de ces modalités de consommation (fréquence, perte de contrôle…)
3 APPROCHES COMPLEMENTAIRES (DGT) Une approche réglementaire et managériale (concerne la direction et le management) + Une approche d’accompagnement vers le soin (concerne les plus en difficulté en lien avec les services médico-sociaux) + Une approche préventive (concerne tous les salariés et le travail)
APPROCHE MANAGERIALE Enjeux : 1- Rappeler la réglementation et la législation en vigueur, les postes à risques, les responsabilités individuelles et collectives 2- Aider les encadrants à repérer les situations de risques et à orienter sur les services de santé au travail les personnes en difficulté 3- Favoriser l’harmonisation des pratiques des encadrants des différents services. Outils : Formation des encadrants de proximité (agents de maitrise, chefs d’équipe…). Procédures d’interventions en fonction des situations, des postes à risques et des ressources mobilisables (interne et en externe).
LE RÔLE DE L’ENCADRANT n’est Ni de soigner Ni de couvrir 1/ EVALUER la situation à risque et la capacité de travail. Repérer les comportements inhabituels / anormaux (signaux d’alerte: situation aigue, situation chronique ) 2/ DECIDER sur la base d’éléments objectifs et AGIR pour prévenir le risque en signifiant le dysfonctionnement professionnel. Ne pas rester seul, en parler (éventail de comportement: nier, assumer, solutionner…) Gestion immédiate de la situation Remontée d’information…. Entretien,… 3/ ORIENTER la personne en difficulté en se mettant en lien avec les services compétents (médecins du travail, CSAPA, RH…).
APPROCHE D’ACCOMPAGNEMENT VERS LE SOIN • D’une démarche préventive en collectif à la prise en compte d’un parcours singulier : En milieu de travail, les démarches collectives, les sensibilisations de salariés, les stands santé sont des espaces/temps intermédiaires : - apport d’informations et la réflexion collective sur les différents niveaux d’usage - initiation d’une réflexion plus individuelle - identification par les salariés des lieux et personnes ressources (externes et en interne) • Intérêt pour l’entreprise de tisser des liens avec le service de santé au travail qui lui tisse des liens avec les partenaires extérieurs : médecin traitant, équipes des CSAPA, associations d’entraide , CARSAT, etc.
APPROCHE PREVENTIVE • Echanger sur cette thématique encore taboue et difficile à aborder (vie privée, délation, résistances…) • Informer l’ensemble des personnels des usages de substances psycho- actives, de leurs risques sur la santé globale et en termes de responsabilité (réglementation en vigueur) • Penser et anticiper les situations de risques (imminentes ou plus latentes) et travailler des protocoles ou procédures pour clarifier la place de chacun • Communiquer à l’ensemble des personnels la démarche de l’entreprise (état d’esprit, modalités de mise en œuvre, règlement intérieur, procédures de gestion des situations de risques en milieu de travail, etc.) LA PAROLE ET LE COLLECTIF
TOUS AGIR MAIS CHACUN A SON NIVEAU Collègues : principe de réalité = signifier le problème Dialogue d’adulte à adulte Hiérarchie : évaluer le risque et la capacité de travail signifier le problème professionnel orienter vers le médecin du travail Entretien autour du contrat de travail Délégués du personnel : dialoguer et accompagner Soutien moral CHSCT : prévenir et alerter (collectivement) Evaluation des risques et amélioration des conditions de travail Service de santé au travail : Approche médicale, sociale et préventive (individuelle) Diagnostic et orientation / Information et repérage des conduites à risque Approche préventive (collective) Conseils et orientation / Sensibilisation et repérage des risques
La prévention - le DUERP 6 classes de déterminants professionnels identifiés, susceptibles d'initier, de favoriser ou de renforcer l’usage de SPA (Lutz, 2012) La parole La parole et leet le collectif collectif 1 Pratiques culturelles et socialisantes 2 Disponibilité et offre des produits liées au milieu professionnel 3 Précarité professionnelle 4 Tensions psychiques Les risques professionnels 5 Pauvreté des liaisons sociales au travail 6 Tensions physiques
Conditions de travail qui peuvent augmenter le recours à l'alcool ou à la drogue Travail posté Voyages professionnels Habitudes culturelles Disponibilité de l'alcool et de la drogue Stress ou ennui Manque de contrôle du travailleur sur son travail : horaires, charge de travail, Organisation internationale du Travail délais
Professions dans lesquelles la consommation d'alcool ou de drogue met les autres en danger Transport aérien, terrestre et maritime Forces de l’ordre, de sécurité Sécurité civile, pompiers Ensemble des professions médicales Équipements à haut risque Centrales nucléaires Centres de recherche biologique et chimique Fabrication de substances dangereuses Organisation internationale du Travail
La prévention - le DUERP (Lutz, 2012) Pratiques culturelles et socialisantes : - genre du métier, - habitudes conviviales-pots fréquents en entreprise, - relation hiérarchique, bizutage, - support de communication non verbale, image de marque, réseau, démarche commerciale-signature ou reconduction de contrats de commandes, - cohésion d’équipe-déplacements en équipe loin du domicile- salons privés voire séminaire, âge, ancienneté) Disponibilité et offre des produits liées au milieu professionnel : offre d'alcool sur le lieu de travail, métiers de production, de vente ou de contrôle liés aux produits psychoactifs métiers de la santé... Précarité professionnelle : statut, rémunération, image de marque du métier, évolution professionnelle, reclassement, formation, projet d'entreprise peu clair
La prévention - le DUERP (Lutz, 2012) Tensions psychiques relations conflictuelles non réglées - isolement, désœuvrement-ennui-temps d’attente, anxiété, vigilance, activités interrompues, charge émotionnelle, manque d'expérience, mésestime de soi, exclusion, surinvestissement-charge de travail importante non anticipée-excès de responsabilités, manque de reconnaissance, âge, perte du bon sens ou représentation négative du travail, injonction contradictoire, écueil éthique, usure mentale, répétition des taches, peur au travail) Pauvreté des liaisons sociales (absence de reconnaissance, manque de soutien d’écoute, isolement, relations hiérarchiques atomisées, opacité managériale, manque de soutien syndical, délitement du collectif (intégration, entraide), manque de temps de transmission, manque de réunion de travail, absence de supervision, absence de débats professionnels, absence d’évolution professionnelle, absence ou excès de contrôle exclusion, désinsertion sociale..) Tensions physiques : temps de travail, horaires atypiques-travail de nuit-horaires décalées-longues journées de plus de 10 heures, gardes, activité répétitive, intensité des gestes, bruit, odeurs, chaleur, douleur, TMS, âge)
Les questions à se poser au sein de l’entreprise Encadrement des consos => est-ce que je suis bon ? (congrès, séminaires, pots, avec cidre, poiré, vin ; verres standards repères ; Jeunes - apprentis mineurs : plus vulnérables s’ils sont incités Troubles du comportement à l’issue des pots, après le déjeuner ? Procédure de gestion des situations ? Partenariat SST : alertes ? Est-ce que je demande des visites au médecin ? Qu’est ce que, moi entreprise, je fais en prévention des risques ? Est-ce que les conditions de travail peuvent aggraver l’usage à risque ? Etc. 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
Le point de vue de l’ANACT Les gens consomment et amène leur consommation de la sphère privé dans l’entreprise et inversement l’entreprise va avoir une incidence sur sa consommation Consommation d’acquisition => culture d’entreprise, métier ... Consommation d’adaptation => logique de stratégie pour tenir le travail (dopage) Rechercher là au cœur du travail, de son organisation, ce qui va faire déterminant de consommation ou non Qu’est ce qui fait que je vais être amené à consommé ? Comment et pourquoi on passe d’une consommation normal, voir d’une ressource temporaire à des comportements à risque ? Entrée par le travail et non par le produit : - Eviter la logique répressive et ne pas stigmatiser l’entreprise : qu’est ce qu’on fait en matière de soins et de prévention ? - En sécurisant la parole des salariés, managers à travers un cadre défini - Implication et formation de tous : dirigeants, rh, management, RP, salariés qui connaissent les difficultés 3ème journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels 17 mai 2018 : Alcool et travail : Parlons-en ! Disponible en rediffusion http://www.drogues.gouv.fr/experts
La réponse d’un service de santé au travail inter-entreprises En cours de construction …
L’AST Grand Lyon 245 000 salariés suivis issus de 17 500 entreprises adhérentes 75% de TPE/PME de moins de 10 salariés et 94% si l’on considère les entreprises de moins de 50 salariés. Une centaine de professionnels de santé (médecin du travail, médecins collaborateurs et infirmière du travail) répartis sur 21 centres médicaux Un pôle maintien dans l’emploi (1 médecin, 1 ergonome, 1 ½ psychologues, 1 conseillère du travail) et une équipe prévention de 21 IPRP (10 APST, 5 CPST, 1 animatrice prévention et 4 SPST)
Mission explicite des services de santé au travail Projet de service 2014-2018 : groupe de travail stratégique La génèse du projet PST 3 2016 - 2020 Groupe référent mis en place en 2016 : 1 médecin du travail addictologue, 3 médecin du travail, 2 infirmières, 1 psychologue du travail
Pour aider et accompagner l’entreprise dans sa démarche de prévention Volet management Obligations règlementaires et recommandations : Prévention DUERP / RI / Dépistages Politique globale de prévention des SPA en entreprise des Procédure de gestion de crise et fiches constats addictions Plaquettes : Pistes pour les encadrants Volet information La « Malette Affiches information pour l’entreprise employeur » Conseils autres : webographie, coordonnées à compléter Volet Aide Affiches structures d’aide pour l’entreprise Plaquettes : Pistes pour les salariés Conseils autre : coordonnées à compléter
Pour sensibiliser l’employeur Plaquette PME-TPE et pratiques addictives (ADDITRA) Prévention « Malette Employeur » des Fiches constats et lettre d’accompagnement addictions Plaquettes Pistes pour les managers / pour les salariés La Malette Réglettes Prévention AST Questionnaire Alcool et Drogues dans l’entreprise : AST Etat des lieux Documentation INRS et Webographie
Pour sensibiliser les employeurs de manière collective Rendez Vous Prévention des Conduites Addictives en La Malette milieu de travail en co-animation avec l’ANPAA AST « Malette Employeur » Plaquette PME-TPE et pratiques addictives (ADDITRA) Réglettes Prévention AST Webographie employeur
Pour sensibiliser les salariés dans le cadre des VIP et visites médicales Protocole VIP Repérage précoce et intervention brève (formation 2018) Questionnaires : DETA, FACE, CAST + guide d’utilisation Réglettes Prévention AST La Malette Coordonnées structures d’appui et d’aide externe Plaquettes sur la prévention des drogues : l’Essentiel sur ... AST (ANPAA) Webographie salariés En appui des équipes de l’AST Recommandations de la HAS Résumé du parcours de soin en prévention des conduites addictives
Les outils d’aide au repérage et à l’évaluation des risques Dans le cadre de la première visite et de la rédaction de la fiche entreprise (TPE/PME) Analyse des données du diagnostic avec les assistant-e-s prévention santé travail pour repérer des facteurs de La Malette risques AST Dans le cadre des accompagnements à l’évaluation des risques Repérage des situations de travail en lien avec l’évaluation des risques (présence de produits, organisation de pots , postes de sécurité, dormir une nuit à l’extérieur de chez soi, relations clients …)
… les pistes pour la suite Pour sensibiliser les entreprises en collectif Outil de sensibilisation « rapide » pour 1er niveau de sensibilisation des acteurs de la santé de l’entreprise (CHSCT ou dans le cadre de partenariats - branches professionnelles, organisations ou syndicats professionnels …) Pour sensibiliser les salariés en collectif Outil de sensibilisation des salariés en intra ou inter entreprises En appui des équipes de l’AST « Permanence » Prévention des addictions : en appui aux équipes de l’AST face aux situations rencontrées dans la pratique individuelle ou face à une demande d’entreprise
Merci de votre attention
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