Le design pour tous : Musée des Arts Décoratifs
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Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française – Communiqué de presse Friedemann Hauss, Affiche Été 70 Prisunic, 1970, Papier, sérigraphie © MAD, Paris / Christophe Dellière 2 déc 2021 — 15 mai 2022 Exposition conçue par le Musée des Arts Décoratifs, Paris. Réalisée avec le soutien de Monoprix
Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française – 1. Direction du style et de la publicité — Catalogue Prisunic/4 Décor et confort de la maison Octobre 1970 Impression sur papier. Le Musée des Arts Décoratifs célèbre Musée des Arts Décoratifs l’histoire du design pour tous à travers Andy Warhol deux des plus grandes enseignes Diptyque Marilyn, 1962 de distribution d’objets du quotidien qui COMMUNIQUÉ DE PRESSE © The Andy Warhol ont su démocratiser le design : Prisunic Foundation for the Visual puis Monoprix. Arts, Inc. / Licensed L’exposition « Le design pour tous : by Adagp, Paris, 2021 de Prisunic à Monoprix, une aventure française » retrace dans les collections 2. Ionna Vautrin — permanentes du musée, à travers 2. Vase plus de 500 œuvres (mobilier, objets 2021 et affiches publicitaires), cette aventure Elle revient sur les plus grands succès Céramique créative et engagée, que résume des collaborations initiées dans les © Eugénia Sierko / le slogan devenu culte : « Le beau années 1960 par Prisunic et poursuivies Monoprix au prix du laid ». par Monoprix, avec des designers de renom comme Terence Conran, Marc Held, India Mahdavi, Constance Guisset ou Ionna Vautrin, mais aussi des graphistes, photographes, stylistes et illustrateurs parmi les plus créatifs de leur époque, tels Roman Cieslewicz, Alexis Mabille, et des studios tel Maison Château Rouge. La scénographie a été confiée à l’architecte et designer India Mahdavi, qui a elle-même collaboré à deux reprises avec Monoprix. 1.
4. L’exposition, thématique et chronologique, 3. est conçue en deux parties : la première, COMMUNIQUÉ DE PRESSE consacrée à Prisunic, s’illustre par des 3. Jacques Tissinier — Née en 1931, la chaîne de magasins collaborations majeures initiées avec des Tables, tabouret et banc Prisunic introduit en France, dès 1946, graphistes et designers que les catalogues 1973 le marketing selon le modèle américain de vente par correspondance diffusent Fabrication Émaillerie grâce à son nouveau directeur Jacques entre 1968 et 1976. Le second volet Neuhaus Gueden et a su démocratiser, dès met en lumière les réalisations phares Acier émaillé, hêtre la fin des années 1950, le mobilier de créateurs invités par Monoprix en © MAD, Paris / et l’habillement contemporains de qualité. reprenant un thème cher à l’enseigne – Jean Tholance « Le beau au prix du laid » devient l’objet du quotidien – à travers l’art © Adagp, Paris, 2021 le slogan officiel, créé par Denise de la table, l’assise et l’habillement. Fayolle, directrice du bureau de style Présenté dans les collections modernes 4. Agence Rosapark — de 1957 à 1967. L’enseigne impulse et contemporaines, le parcours propose Affiche les premières collaborations avec des un dispositif original de « ready-made » Lait interdit d’interdire créateurs. S’y côtoient les grands (mobilier et présentoirs de magasin utilisés 2018 noms du design et du graphisme parmi comme systèmes de présentation) qui Papier, offset lesquels Terence Conran, qui participe évoque l’univers de la grande distribution, © MAD, Paris / au premier catalogue de vente en 1968 servi par une scénographie colorée Jean Tholance présentant mobilier, luminaire et vaisselle et lumineuse. que l’enseigne, pionnière par sa formule 5. India Mahdavi — de vente par correspondance, met Collection XMAS Summer habilement en scène. En 1997, Prisunic Tabouret Piccolo, 2017, fusionne avec Monoprix, animé par Métal laqué une volonté égale de rendre le design © Eugénia Sierko / accessible à tous : l’enseigne, qui réaffirme Monoprix « le plaisir de vivre à la française », occupe dès lors une place de choix dans le quotidien des consommateurs. 5.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 6. 6. Hussein Chalayan, Au palier du niveau 3, la visite s’ouvre sur À travers une sélection d’affiches issues Giles Deacon, des pièces de design emblématiques du musée, la Galerie d’actualités revient Anne Valérie Hash, de Monoprix, montrées avec fantaisie sur le marketing des deux enseignes, Alexis Mabille, dans des réfrigérateurs réutilisés dont l’image graphique forte est portée Yiqing Yin — en vitrines : reproduites dans une finition par les grandes agences de publicité et Petites robes noires dorée, elles sont signées Marion Lesage, leurs graphistes. Parmi eux, Friedemann 2013 India Mahdavi ou Ionna Vautrin. Des films Hauss, Roman Cieslewicz pour MAFIA Textile publicitaires et des interviews filmées (Maïmé, Arnodin, Fayolle, International © Monoprix animent cet espace. Dans l’enfilade Associés), qui participe activement, de salles, une chambre et un salon mais également les publicitaires T.B.W.A. Prisunic sont reconstitués en deux period (Tragos, Bonnange, Wiesendanger, Ajroldi) rooms. Les designers réalisent pour et R.S.C.G. (Roux, Seguéla, Cayzac, l’enseigne un mobilier simple, accessible Goudard) qui ont su singulariser l’identité et fonctionnel à partir de matériaux visuelle de Prisunic. Plus récemment, colorés en métal ou polyester. Certaines c’est l’agence FCB (Denis Garcia Garcia pièces, comme le lit en polyester moulé & Lily Van der Strokker) qui collabore avec réalisé par Marc Held (1970) ou bien Monoprix puis Cléo Charuet avec l’Agence l’ensemble de mobilier en tôle émaillée Havas City devenue Rosapark, qui relance créé par le plasticien Jacques Tissinier l’identité avec ses lettres capitales (1973), conservés dans les collections et ses bandes de couleurs. En 2021, du Musée des Arts Décoratifs, sont pour accompagner les différentes aujourd’hui devenues des icônes périodes de confinement, Monoprix du design des années 1970. choisit l’agence DDB pour réaliser ses campagnes publicitaires. Au niveau 5 du Pavillon de Marsan, l’exposition apporte un éclairage sur La seconde partie de l’exposition revient l’histoire de chaque enseigne. Elle dévoile sur les collaborations qui ont marqué des documents d’archives rares et objets ces deux dernières décennies. La visite de « merchandising » tels des sacs se poursuit, toujours au niveau 5, à travers de courses, pin’s et porte-clés le prisme du rêve et de la fantaisie publicitaires, ainsi que des caddies, en révélant les dimensions les plus présentés avec originalité sur des caisses oniriques de certaines créations telles enregistreuses. que la robe de mariée du couturier Alexis Mabille qui dialogue avec le mur d’assiettes signées G by Gien, ou bien la collection d’assiettes Dominoté par Antoinette Poisson qui redonne vie aux techniques ancestrales et au savoir-faire artisanal.
Le parcours est également rythmé par une period room qui présente une sélection d’objets conçus pour les activités quotidiennes : manger, sortir ou se vêtir. Il met aussi en avant des monographies telles que Maison Château Rouge, dont la collection de 2018 a célébré le travail de l’entreprise sociale de femmes en Inde 8. 7. Marcel Duffas — Creative Handicrafts. Photographie de mode 1966-1967 Le Pavillon de Marsan accueille également Dialoguant avec des réalisations majeures Tirage argentique des monographies de créatrices parmi les d’icônes du design, les Petites Robes d’époque plus emblématiques de Monoprix (India Noires par Alexis Mabille, Hussein © Marcel Duffas Mahdavi, Paola Navone, Ionna Vautrin, Chalayan, Yiqing Yin, Anne Valérie © MAD, Paris / Constance Guisset et Nadia Gallardo). Hash et Giles Deacon (2013) habillent COMMUNIQUÉ DE PRESSE Jean Tholance Les créations artisanales réalisées en Inde la chambre de Jean Prouvé pour la Cité et en Afrique se mêlent aux collections Universitaire d’Antony tandis que la cuisine 8. Vincent Darré — permanentes, évoquant la scène de Le Corbusier, réalisée d’après un projet Lampe Abeille internationale. Dans la même salle, les de Charlotte Perriand pour la Cité radieuse 2021 visiteurs replongent dans l’enfance, terrain de Marseille, est investie d’objets Verre, métal d’exploration fécond pour les créateurs, et ustensiles du quotidien. © Eugénia Sierko / illustré par des vêtements d’enfants et des Monoprix jouets des collections du musée. L’ensemble des catalogues Prisunic qui ont marqué des générations, complété par des lithographies alors vendues en « libre-service » entre 1967 et 1973 à l’initiative de Jacques Putman, achèvent le parcours dans la bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs. Cette dernière partie interroge la notion de la couleur – véritable manifeste chromatique des deux enseignes – au regard des collections de la bibliothèque. À travers « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française », le Musée des Arts Décoratifs, qui consacre pour la première fois une exposition à l’univers de la grande distribution, fait revivre une aventure créative et graphique qui a marqué l’histoire du design en France. Elle apporte un nouveau regard sur le parcours permanent, qui présentait déjà, depuis 2018, une sélection de pièces Prisunic issues des collections du musée. — 7.
Infos pratiques − — Contacts presse — Les Arts Décoratifs — Service des publics, médiation Isabelle Mendoza Pierre-Alexis Dumas, Président et développement culturel Anne-Solène Delfolie Sylvie Corréard, Directrice générale → Activités pour les individuels + 33 (0) 1 44 55 58 78 Olivier Gabet, Directeur des musées (visite libre incluse) presse@madparis.fr Yvon Figueras, Directeur Réservation via la billetterie en ligne du développement international → Activités pour les groupes — Commissariat et de la production Informations et réservations Marianne Brabant, Olivier Hassler, Directeur → Public jeune, familles, scolaires : assistante de conservation de la communication jeune@madparis.fr / 01 44 55 59 26 au département moderne → Public adulte, enseignement et contemporain — Musée des Arts Décoratifs supérieur, champ social & handicap : Olivier Gabet, Directeur du musée adac@madparis.fr / 01 44 55 59 25 #PrisunicMonoprix 107 rue de Rivoli, 75001 Paris → Conférences, tables rondes +33 (0) 1 44 55 57 50 et colloques Métro : Palais-Royal, Pyramides, Informations et réservations : Tuileries 01 44 55 59 75 Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h — École Camondo (Nocturne le jeudi jusqu’à 21h : René-Jacques Mayer, Directeur seules les expositions temporaires 266 Boulevard Raspail, 75014 Paris et la galerie des bijoux sont +33 (0) 1 43 35 44 28 ouvertes) → entrée plein tarif : 14 € — Ateliers du Carrousel → entrée tarif réduit : 10 € Fulvia Di Pietrantonio, Directrice → gratuit pour les moins de 26 ans 107 rue de Rivoli, 75001 Paris 266 boulevard Raspail, 75014 Paris — Musée Nissim de Camondo 63 rue de Monceau, 75008 Paris Olivier Gabet, Directeur du musée +33 (0) 1 44 55 59 02 63 rue de Monceau, 75008 Paris +33 (0) 1 53 89 06 40 — Boutique-librairie du musée Ouvert de 10h à 17h30 105 rue de Rivoli, 75001 Paris Fermé le lundi et le mardi +33 (0) 1 42 60 64 94 → entrée plein tarif : 12 € Ouvert de 11h à 18h30 → entrée tarif réduit : 9 € Nocturne le jeudi jusqu’à 21 h Fermé le lundi — Bibliothèque Stéphanie Rivoire, Directrice — Loulou, le restaurant de la bibliothèque et des ressources 107 rue de Rivoli, 75001 Paris documentaires ou accès par les jardins du 107 rue de Rivoli, 75001 Paris Carrousel +33 (0) 1 44 55 59 36 Ouvert tous les jours de 12h à 2h Ouverte du mardi au vendredi +33 (0) 1 42 60 41 96 de 10h à 18h — Le Camondo, le restaurant 61 bis rue de Monceau, 75008 Paris Ouvert du mardi au samedi de midi à minuit et le dimanche en journée +33 (0) 1 45 63 40 40 — Internet et réseaux sociaux madparis.fr facebook.com/madparis twitter.com/madparisfr instagram.com/madparis
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