Le Groupe PSA crée une cellule sur l'économie circulaire dans l'après-vente - CCFA

 
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Vendredi 20 Avril 2018

Le Groupe PSA crée une cellule sur l’économie circulaire dans l’après-
vente

Le Groupe PSA multiplie les cellules consacrées à des sujets sur lesquels il souhaite plus
particulièrement se concentrer. En ligne de mire désormais, l’économie circulaire dans
l’après-vente avec la création d’une « business unit » baptisée Circular Economy
Aftermarket, dont l’objectif est de développer l’activité du groupe dans le domaine de
l’économie circulaire en après-vente, et ce sur un périmètre mondial. Avec, comme principal
levier, l'augmentation de la durabilité des produits grâce à des offres commerciales sur des
pièces de réemploi. L’avantage est double puisque ces offres réduisent la qualité de déchets
et le prélèvement des ressources rares, et qu’elles permettent aussi aux consommateurs de
bénéficier de prestations plus accessibles.

C’est dans ce cadre que les marques du groupe proposent actuellement deux offres de
pièces et une offre de services issues de l’économie circulaire. PSA veut aujourd’hui aller
plus loin en élargissant son offre de services et de pièces, qu’elles soient neuves ou issues
de l’économie circulaire. Une démarche complémentaire avec le principe de l’écoconception
des véhicules ainsi que de leur recyclabilité, appliqué par le groupe français. Cette nouvelle
« business unit » est chapeautée depuis le 1er avril par Véronique Morel, sous la
responsabilité de Christophe Musy, directeur services et pièces. Mme Morel a débuté sa
carrière dans le groupe en 1988 et a occupé diverses fonctions dans les domaines des
projets, des achats et de la supply chain. Elle était récemment directrice des programmes
véhicules utilitaires. (JOURNALAUTO.COM 19/4/18)

PSA annonce un accord majoritaire pour la mise en place des Comités
Sociaux et Economiques

Le Groupe PSA a annoncé la signature d'un accord mettant en place le Comité social et
économique (CSE) instauré par les ordonnances travail, qui va, d’après lui, « au-delà des
exigences légales ». En vertu des ordonnances réformant le code du travail, le Comité social
et économique doit regrouper les trois instances représentatives du personnel qui existaient
jusqu'alors : comité d'entreprise (CE), délégués du personnel (DP) et comité d'hygiène, de
sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Cinq organisations syndicales sur six - CFDT,
CFE-CGC, CFTC, FO et GSEA, représentant environ 80 % des 58 000 employés du groupe
en France - ont signé cet accord avec la direction de PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel,
Vauxhall).

Le constructeur est l'« un des premiers grands groupes industriels à être prêt à mettre en
place ce dispositif CSE », s'est réjoui Xavier Chéreau, DRH du Groupe PSA, dans un
communiqué. Le nombre d'élus du personnel passera de 1 700 actuellement, à 1 400, soit

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une baisse d'environ 20 %, a précisé Bruno Bertin, directeur des relations sociales et DRH
France. Mais cette baisse aurait pu atteindre 60 % selon lui, « si on avait mis en place les
ordonnances de façon stricte ». Les heures de délégation baissent quant à elles de 11 %, a
ajouté M. Bertin.

L'accord prévoit la mise en place de façon « progressive » d'ici à mai 2019 de vingt comités
sociaux et économiques d'établissement, sur les vingt sites que comptera le groupe d'ici à la
fin de l'année. Puis, « au plus tard le 30 juin 2019 », sera mis en place un Comité social et
économique central. Celui-ci comprendra, comme l'exige la loi dans les entreprises de plus
de 300 salariés, une commission santé, sécurité et conditions de travail. Concernant les CSE
locaux, « nous appliquons ce qui est prévu dans les ordonnances », a expliqué M. Bertin. En
revanche, si chaque site comprendra également au moins une commission santé, sécurité
et conditions de travail, les plus gros, comme Sochaux et Mulhouse, en compteront cinq.

De même, des « représentants de proximité » sont prévus par l'accord - une « possibilité »
laissée par les ordonnances, qui « ne précisent pas grand-chose sur le sujet », a commenté
M. Bertin. Les attributions précises de ces représentants ont donc été négociées avec les
syndicats. Ainsi, le « schéma » général prévu par la loi a été « adapté à notre organisation »
a-t-il expliqué Bruno Bertin. (AFP 19/4/18)

Le chiffre d’affaires trimestriel de Faurecia a progressé de 2,7 %

Le chiffre d'affaires de Faurecia a progressé de 2,7 % au premier trimestre de 2018, à 4,31
milliards d'euros, grâce à la progression de son activité en Europe et en Asie. A taux de
change constants, la croissance s'élève à 9,3 %, alors que la production automobile mondiale
a reculé de 0,3 % de janvier à mars, souligne la filiale du Groupe PSA dans un communiqué.

Le groupe prévoit pour le deuxième trimestre « une solide croissance à deux chiffres des
ventes à taux de change constants ». Sur l'année 2018, la croissance devrait atteindre 7 %,
avec une marge opérationnelle supérieure à 7 % des ventes, un flux net de trésorerie
supérieur à 500 millions d'euros et un bénéfice net par action de 5 euros.
« Nos ventes du premier trimestre de cette année ont connu une forte croissance à taux de
change constants, surperformant largement la croissance de la production automobile dans
toutes les régions. Le fort impact négatif des taux de change, par rapport à l'année dernière,
devrait diminuer progressivement dans les trimestres à venir », a déclaré le directeur général
Patrick Koller.

Par régions, l'Europe, qui représente un peu plus de la moitié des ventes du groupe, a
progressé de 8,1 % sur les trois premiers mois de l'année, à 2,28 milliards d'euros. Le chiffre
d'affaires de l'Asie a augmenté de 7,8 %, à 742,1 millions d'euros, dont 565,4 millions d'euros
en Chine (+ 5,1 %). En revanche, l'Amérique du Nord est en baisse de 9,7 %, à 1,06 milliard
d'euros, mais en hausse de 4,2 % à taux de change constant. L'Amérique du Sud est en
baisse de 0,5 %, à 168,3 millions d'euros, mais elle fait au contraire un bond de 23,3 % à
taux de change constants.

Les trois divisions du groupe (sièges, intérieurs et mobilité propre) sont en progression à taux
de change constants. (AFP 20/4/18)

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Le Moove’ Lab du CNPA accompagne des start-ups au service des
concessionnaires

Près de 90 start-ups ont postulé en janvier à la deuxième promotion de Moove’Lab,
incubateur du CNPA et Via-ID, fonds de développement pour les jeunes pousses actives
dans la mobilité. Six d’entre elles, proposant des services et solutions relatifs à la mobilité,
ont plus particulièrement suscité l’intérêt du jury composé de l’équipe du Moove’ Lab, de
membres du CNPA, de ceux de Via-ID, de parrains (Carglass) et de sponsors de la promotion
(Total, Bridgestone, Dekra, Identicar et GNFA et CGI). Elles s’apprêtent donc à rejoindre un
programme d’accélération complet de six mois au sein de Station F, incubateur géant situé
à Paris. « Durant ces six mois, les start-ups sélectionnées disposent d’un coaching
personnalisé hebdomadaire qui les accompagne dans toutes les étapes clés (prospection
clients, financement), bénéficient d'une équipe d’experts à disposition dans la finance, la
comptabilité, le marketing, les RH, le juridique et le fiscal, ainsi que d'ateliers thématiques
choisis en concertation avec les entrepreneurs et animés par des experts », détaille Léa
Degardin, de l’équipe Moove’ Lab.

La première de ces jeunes pousses est Fidcar, qui propose une plateforme de management
de la réputation en ligne des avis clients. La start-up exploite les bases de données des
constructeurs, garagistes, centres-autos et plus largement des acteurs de l’automobile pour
sonder les avis de leurs clients après une prestation. Les avis sont récupérés soit par e-mail
soit par SMS, puis affichés sur les principales plateformes que sont Google Avis et Facebook.

Deuxième start-up active dans la distribution et plus spécialement dans l’après-vente, KG
Protech. Alors que 29 % des mécaniciens estiment ne pas être assez formés, que 20 % ne
savent pas détecter la bonne panne lors de la première visite et que seulement 1 % sont
habilités à réparer un véhicule électrique, cette jeune pousse propose une plateforme pour
la formation pratique à distance des mécaniciens. Via le boîtier KG Test & Train, connecté à
un véhicule lamdba, le formateur est en mesure de simuler n’importe quelle panne via une
application Smartphone. Des modules de formations décentralisés sont également proposés.
Cible visée : les constructeurs et leur réseau, les institutions de formation ainsi que les
garages indépendants. La start-up peut se targuer de mener un projet pilote avec PSA et
d’être en discussions avancées avec Iveco, Norauto ou encore Renault.

Enfin, troisième jeune pousse utile aux concessionnaires, Convoicar, service de jockey qui
évite aux automobilistes de se déplacer au garage pour l’entretien ou la réparation de leur
véhicule. Pour l’heure déployée en Ile-de-France et en déploiement à Lille, la prestation a
été adoptée par une trentaine de concessions, dont celles des groupe Neubauer et Priod.
1 500 courses ont été jusqu’ici réalisées. Et la start-up, qui destine avant tout ses services
aux concessionnaires et aux garagistes, voit grand en visant dans quatre ans les 1 000
courses par jour en s’adressant aux loueurs de longue durée et aux gestionnaires de flottes.

A noter également les trois autres start-ups retenues : Benur, avec son vélo accessible aux
personnes à mobilité réduite, Pack’N’Drive et son projet Chainly, chatbot de gestion de
sinistres automobiles basé sur la blockchain, et enfin Eiver et son application mobile qui
récompense les conducteurs et les aide à réduire leur budget automobile.
(JOURNALAUTO.COM 19/4/18)

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Philippe Darmayan élu président de l’UIMM
Le président d’ArcelorMittal France Philippe Darmayan succède à Alexandre Saubot à la tête
de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie). Elu pour un mandat de trois
ans renouvelable, M. Darmayan préside également le GFI (Groupe des fédérations
industrielles) et « vice-préside » France Industrie. (FIGARO 20/4/18)

Le Parlement entérine la réponse de l'UE au Dieselgate

Le Parlement a entériné 19 avril la nouvelle réglementation qui doit permettre de renforcer
les conditions d'homologation des véhicules dans l'UE, réponse de Bruxelles au scandale
des moteurs truqués de Volkswagen et au Dieselgate. « Corriger les faiblesses » du
système, « clarifier les responsabilités des autorités nationales [...], des centres d'essais et
des organismes de surveillance du marché », « accroître leur indépendance et éviter les
conflits d'intérêts » : les nouvelles règles doivent permettre de combler les failles d'un
système qui a du mal à sanctionner les constructeurs jugés fautifs dans sa forme actuelle,
selon le Parlement.

« Cette législation rendra les voitures plus sûres et plus propres et, en combinaison avec les
tests en conditions réelles de conduite, va garantir qu'un ‘dieselgate’ n'arrivera plus jamais »,
a déclaré le rapporteur du texte, l'eurodéputé Daniel Dalton (conservateur). Le texte a été
adopté à une large majorité, par 547 voix pour, 83 voix contre et 16 abstentions. En janvier
2016, la Commission avait demandé de se voir octroyer plus de pouvoir de surveillance et
de sanction. Les discussions difficiles se sont enchaînées pendant deux ans avant que ne
soit trouvé un accord entre le Parlement et le Conseil (représentant les Etats membres) en
décembre dernier.

La Commission sera à l'avenir capable d'infliger des amendes administratives aux
constructeurs ou aux services techniques - jusqu'à 30 000 euros par véhicule non conforme
- et dotée du pouvoir d'effectuer des essais et des inspections de véhicules de son propre
chef. Les Etats membres seront quant à eux tenus de mener tous les ans un nombre
minimum de contrôles des véhicules (au moins un contrôle tous les 40 000 nouveaux
véhicules à moteur enregistrés dans le pays l'année précédente et au moins 20 % de ces
tests devront concerner les émissions). Les services techniques qui pratiquent les tests
d'homologation, qui s'étaient retrouvés en première ligne dans le scandale du Dieselgate,
bernés par les logiciels qui permettaient d'optimiser les émissions de gaz polluants, feront
l'objet d'audits réguliers et indépendants. Une voiture certifiée dans un pays de l'UE obtient
le droit de rouler dans toute l'Union.

Les sociaux-démocrates et les Verts au Parlement n'ont pas obtenu comme ils le
souhaitaient la création d'une agence de supervision paneuropéenne, qui n'aurait selon le
PPE (droite, principale force politique dans l'hémicycle) que « rajouté des barrières
administratives et retardé l'entrée en vigueur du nouveau système ». Les changements dans
la réglementation ne seront toutefois appliqués qu'à partir de septembre 2020. (AFP 19/4/18)

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Citroën poursuit son offensive à Pékin en présentant le nouveau C4
Aircross

Le Salon de Pékin ouvrira ses portes à la presse le 25 avril. Un rendez-vous clé pour Citroën,
la Chine étant son 2ème marché. Au 1er trimestre de 2018, la marque y a enregistré une
croissance de 41 %, notamment portée par le succès du véhicule de loisir C5 Aircross, qui
totalise déjà plus de 35 000 commandes depuis son lancement en septembre dernier. Sur
son stand, Dongfeng Citroën poursuit son offensive en présentant en première mondiale son
véhicule de loisir compact C4 Aircross. Déclinaison chinoise du C3 Aircross lancé en Europe
en octobre 2017, le C4 Aircross sera produit localement à Wuhan et commercialisé au
second semestre. Positionné entre les SUV C3-XR et C5 Aircross, il porte en Chine la
nouvelle expression de Citroën en termes de design et de confort, qui fait le succès du C3
Aircross en Europe (près de 70 000 ventes), tout en s’adaptant aux attentes de la clientèle
chinoise, avec notamment une longueur supérieure de 12 cm, au bénéfice de l’espace
arrière.

Le C4 Aircross reprend les principales qualités du C3 Aircross : attitude unique, design
personnalisable et approche du confort globale et homogène par sa conception et ses
technologies, en ligne avec le programme Citroën Advanced Comfort de la marque. Dans le
même temps, conformément à la ‘Core Model Strategy’ du Groupe PSA, le C4 Aircross fait
l’objet d’adaptations permettant de répondre au mieux aux attentes de la clientèle chinoise.

L’une des principales spécificités du C4 Aircross réside dans ses dimensions : 4,27 m de
long (contre 4,15 m en Europe), au bénéfice du porte-à-faux arrière et de l’empattement, qui
atteint 2,655 m (contre 2,60 m en Europe). Résultat : une plus grande habitabilité arrière,
notamment en matière d’espace aux jambes avec le meilleur indice aux genoux de la
catégorie (178 mm), critère d’achat majeur sur ce marché. Par ailleurs, les passagers
bénéficient d’un toit ouvrant vitré panoramique de plus grande dimension.

La variante allongée spécifique de la carrosserie du C4 Aircross a nécessité de retravailler
l’équilibre des lignes et a permis l’intégration d’Airbump® en bas de portes. Une évolution en
termes de style qui dynamise la silhouette et renforce son caractère SUV. Dans le même
temps, le C4 Aircross propose plusieurs combinaisons de personnalisation à clientèle
chinoise, grâce à l’introduction d’un pavillon bi-ton et de Packs Color intégrant notamment
les cerclages d’Airbump®. Le C4 Aircross se démarque également de la version Europe par
une face avant légèrement différente, la plaque d’immatriculation étant positionnée plus bas
au niveau de la grille de calandre. A l’arrière, un sabot de protection et une double canule lui
confèrent un aspect sportif et puissant.

En plus de reconduire les technologies d’aide à la conduite de la version Europe, le C4
Aircross est le premier véhicule de la coentreprise DPCA à bénéficier du système AliOs
développé par Banma Technologies, nouvelle coentreprise entre Alibaba Group, n°1 du e-
commerce en Chine, et SAIC Motor Corporation Limited. Ce système permet au conducteur
de disposer de services ultra-personnalisés via un large écran tactile de 9 pouces. Considéré
comme une ‘Internet car’, le C4 Aircross bénéficie du wifi à bord et innove avec de nouvelles
fonctionnalités pour gagner en confort et en facilité au quotidien. Il offre notamment la mise
à jour Over The Air du système d’infotainment, la commande vocale naturelle, la musique et
la navigation online, le paiement en ligne des parkings et stations-services, la suggestion de
lieux à visiter ou de restaurants selon les habitudes du conducteur ou encore la
synchronisation de ses rendez-vous dans la navigation connectée selon son agenda. Avec

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son duo C3 Aircross et C4 Aircross, Citroën propose une offre internationale forte sur le
segment B-SUV, à la fois distinctive, compétitive et adaptée à chacun des marchés.
(COMMUNIQUE DE PRESSE CITROEN 19/4/18)

L’ANFAC crée un comité dédié au véhicule électrique et alternatif

Dans le cadre de son engagement dans la mobilité intelligente, l’ANFAC (Association des
constructeurs d’automobiles en Espagne) a créé un comité spécifiquement dédié au véhicule
électrique et alternatif.

Ce comité, qui regroupe les experts en matière de mobilité de chacune des marques
automobiles, a pour principal objectif de travailler sur des propositions visant à développer la
mobilité électrique et alternative sous différents aspects et avec une vision d’ensemble.

L’ANFAC a d’ores et déjà demandé au gouvernement un plan structurel de soutien doté
d’une enveloppe de 150 millions d’euros par an pour l’achat de véhicules alternatifs.
L’Association estime qu’un plan similaire pour les infrastructures de recharge sur les lieux
publics devrait être mis en place, couvrant la recharge de véhicules électriques, au gaz et à
l’hydrogène. Un réseau de points de recharge rapide est en outre demandé pour compléter
le maillage national.

En outre, l’ANFAC souhaite une fiscalité favorable pour ce type de véhicules, avec un impôt
unique, plus vert, qui taxe l’usage et non de l’achat, ainsi qu’une TVA réduite.
(COMMUNIQUE ANFAC 19/4/18)

Nissan rejoint l’Association Espagnole des Dirigeants d’Entreprises

Nissan intègre l’Association Espagnole des Dirigeants d’Entreprises (AED). « Nous sommes
heureux de rejoindre l’AED et de pouvoir partager nos expériences avec les autres dirigeants
et de nous enrichir de leurs propres réflexions sur les changements que connaît l’industrie »,
a déclaré Manuel Burdiel, directeur des ventes de Nissan Iberia.

L’AED a été créée en 1996 et siège à Barcelone, Madrid, Valence, en Galice et aux Canaries.
Elle compte plus de 2 000 membres. (EL MUNDO 18/4/18)

Infiniti compte tripler ses ventes en Chine au cours des cinq prochaines
années
Infiniti compte renforcer sa présence en Chine en adoptant une stratégie de « localisation »,
avec l’objectif de tripler ses ventes sur ce marché au cours des cinq prochaines années.

Le constructeur va ainsi lancer la production de cinq véhicules en Chine : le crossover QX50
sera le premier de cette offensive. Il sera commercialisé d’ici à la fin de 2018. Les quatre
autres suivront d’ici à 2023. La mise en production locale de ses véhicules permettra à Infiniti
de contourner les diverses taxes à l’importation et de pratiquer des prix plus compétitifs. La

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marque compte ainsi tripler ses ventes à 150 000 unités par an à l’horizon 2023. En 2017,
ses ventes ont progressé de 16 %, atteignant le volume record de 48 408 unités.

Actuellement, Infiniti produit deux modèles en Chine : les Q50L et Q70L, deux versions
allongées des berlines éponymes, fabriquées à Xiangyang. Le QX50 sera quant à lui produit
à Dalian. Infiniti veut miser sur les SUV et crossovers en Chine, segment qui a progressé de
11 % au premier trimestre de 2018, à 2,66 millions d’unités, sur un marché total en hausse
de 2,6 % seulement. Il compte également mettre l’accent sur l’électrification de sa gamme :
environ 50 % de ses ventes en Chine à l’horizon 2025 seront de véhicules électrifiés.
(AUTOMOTIVE NEWS 19/4/18)

L’usine Continental de Kaluga a produit son 10 millionième pneu
Continental Kaluga a produit, le 12 avril, son dix millionième pneu. L’usine, inaugurée en
octobre 2013, avait fabriqué son millionième pneu dès 2014. Ses capacités s’établissent
actuellement à 4 millions d’unités par an, mais sont appelées à augmenter progressivement
jusqu’à 16 millions d’unités annuelles.

Continental Kaluga produit trois marques de pneus : Continental, Gislaved et Matador, et
plus de 300 référencements pour voitures et utilitaires légers. (AUTOSTAT 19/4/18)

Honda et Toyota présenteront de nouveaux véhicules électriques au salon
de Pekin

Honda présentera au Salon de Pékin un concept de véhicule électrique qu’il commencera à
produire en Chine d’ici à la fin de l’année. Le véhicule a été spécifiquement développé et
conçu pour le marché chinois. Honda présentera également à Pékin une version hybride du
crossover Acura CDX.

De son côté, Toyota prévoit de dévoiler au salon de Pékin des versions hybrides
rechargeables des Corolla et Levin, qui seront produites en Chine à partir de 2019. Le
constructeur fabrique actuellement en Chine les versions essence et hybride de ces modèles.
(AUTOMOTIVE NEWS CHINA 20/4/18)

Le premier modèle de l’offensive de véhicules verts de GM sera la Buick
Velite

General Motors se fixe pour objectif de lancer au moins 20 modèles électriques ou à pile à
combustible d’ici à 2023.

Le premier modèle de cette offensive de véhicules verts sera la Buick Velite 6, destinée au
marché chinois.

Le mardi 17 avril, Buick a ainsi dévoilé une version hybride rechargeable de la berline Velite
6 (attendue en concessions avant la fin de l’année), ainsi qu’un concept de véhicule de loisir
électrique, baptisé Enspire. Ces deux modèles seront exposés au Salon de Pékin.

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De plus, une version 100 % électrique de la Velite sera lancée à une date ultérieure en Chine.

Par ailleurs, General Motors ne prévoit pas de commercialiser la Buick Velite 6 (électrique
ou hybride rechargeable) aux Etats-Unis, le modèle étant destiné au marché chinois et se
basant sur une plateforme développée en coopération avec SAIC, partenaire de GM en
Chine. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 20/4/18)

Hyundai a vendu 60 663 véhicules en Europe
Le constructeur Hyundai a vendu 60 663 véhicules en Europe au mois de mars (+ 3,6 %),
tandis que sa société sœur, Kia, a vendu 56 725 unités dans la région (+ 4,8 %).

Au premier trimestre, Hyundai a accru ses ventes de 7,6 % et Kia de 5,2 %.

A titre de comparaison, le marché européen a reculé de 5,3 % en mars, selon les chiffres de
l’ACEA (association des constructeurs européens d’automobiles).

Sur le marché européen, Hyundai a même dépassé le constructeur de haut de gamme BMW
sur les 3 premiers mois de l’année, se plaçant ainsi en 6ème position parmi les constructeurs
présents en Europe. (KOREA HERALD 19/4/18)

GM Korea va réunir son comité de direction pour étudier la possibilité de
se placer en liquidation judiciaire

Alors que les négociations entre la direction de GM Korea et les syndicats n’ont encore abouti
à aucun accord, la filiale coréenne de General Motors, va réunir son comité de direction ce
20 avril à 20 heures, afin d’étudier la possibilité de se placer en liquidation judiciaire.

Le constructeur américain avait fixé la date butoir pour un accord salarial dans sa filiale
coréenne à ce vendredi 20 avril, néanmoins, aucun accord n’a pour l’instant été conclu.

Faute d’accord, la filiale coréenne risque d’être déclarée en faillite.

La direction de General Motors espère encore trouver un accord dans la journée.

Le groupe américain avait annoncé en février sa décision de fermer l’usine de GM Korea à
Gunsan en mai et avait demandé des mesures de réductions des coûts salariaux, faute de
quoi, la filiale coréenne pourrait avoir à se déclarer en faillite. (KOREA HERALD 20/4/18,
AUTOMOTIVE NEWS 19/4/18)

Daimler envisagerait de prendre une participation dans Volvo Cars

Daimler s’est dit ouvert à fournir des moteurs à Volvo Cars et éventuellement à prendre une
petite participation dans le constructeur suédois.

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Daimler pourrait ainsi acquérir une participation de « quelques pourcents » dans Volvo Cars.

Volvo Cars n’a pas commenté l’information et un porte-parole de Daimler a qualifié ces
informations de « spéculations ». (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, HANDELSBLATT
19/4/18)

Skoda se lance à Singapour
Skoda va se lancer sur le marché de Singapour. 5 modèles seront commercialisés dans la
ville-Etat à compter de mai 2018.

Ce lancement sur le marché singapourien s’intègre dans la stratégie d’internationalisation et
de conquête de nouveaux marchés de Skoda (Strategy 2025).

Les 5 modèles qui seront vendus à Singapour dès mai seront la Rapid Spaceback, l’Octavia,
la Superb, le Karoq et le Kodiaq.

Pour préparer son introduction sur le marché local, Skoda a ouvert sa première concession
à Singapour le 22 mars.

La présence Skoda à Singapour pourrait être un tremplin vers l’Asie-du-Sud-Est.
(JOURNALAUTO.COM 19/4/18)

Premières conséquences du futur assouplissement des réglementations
sur les coentreprises en Chine

Les déclarations du gouvernement chinois concernant un futur assouplissement des
réglementations concernant les coentreprises entre constructeurs étrangers e constructeurs
locaux en Chine ont eu des premières conséquences, avec une baisse des cours sur les
Bourses chinoises de la plupart des constructeurs locaux.

La perspective d’une concurrence renforcée pour les constructeurs chinois aurait entraîné
cette méfiance de la part des marchés.

Le cours de l’action de BAIC (qui dispose de coentreprises avec Daimler et Hyundai) a
diminué de 10 % mercredi à la Bourse de Hong Kong.

L’action GAC a vu son cours chuter de 10 % également à la Bourse de Shanghai.

En revanche, SAIC, premier constructeur chinois et partenaire de Volkswagen et de General
Motors, a réussi à maintenir le cours de son action (avec une baisse de seulement 0,06 % à
la fin de la journée de mercredi 18 avril.

Geely et BYD ont tous deux chuté de plus de 4 %. (JOURNALAUTO.COM 19/4/18)

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L’Autriche autorise les plaintes en recours collectif contre Volkswagen
Dans le cadre du scandale des moteurs truqués qui affecte le groupe Volkswagen, l’Autriche
a autorisé les plaintes en recours collectif contre le constructeur allemand ; quelque 360 000
propriétaires de modèles diesel du groupe Volkswagen pourront donc entamer une action
commune.

L’Autriche a décidé d’autoriser ce type de plainte après avoir estimé que les manipulations
des niveaux d’émissions ont conduit à une perte de valeur de plus de 20 % pour les véhicules
affectés. En outre, même après la remise aux normes du logiciel de contrôle des émissions,
des performances amoindries et une usure accélérée justifieraient des demandes de
dédommagements.

Les propriétaires de modèles diesel du groupe Volkswagen doivent se présenter avant le 20
mai pour évaluer leurs droits à un dédommagement. (SPIEGEL, AUTOMOBILWOCHE
19/4/18)

Les perquisitions se poursuivent chez Porsche
Les enquêteurs poursuivent leurs perquisitions au sein des locaux de Porsche, dans le cadre
de l’enquête sur le scandale des moteurs truqués.

La justice allemande a indiqué que des perquisitions avaient eu lieu mercredi 18 avril dans «
dix endroits », concernant deux actuels et un ancien responsable de Porsche, dans le cadre
d’une enquête pour fraude liée à l’affaire des moteurs truqués du groupe Volkswagen (voir
l’Analyse de Presse du 19/4/18).

Ce sont ces perquisitions qui se sont prolongées jeudi 19 avril. (AUTOMOBILWOCHE
19/4/18)

BMW va réduire sa présence du Salon de Francfort
Le groupe BMW a fait savoir qu’il prévoyait de réduire de manière significative sa présence
au Salon de Francfort ; son stand, jusqu’à présent sur une surface de 11 000 m², n’affichera
en septembre 2019 qu’une surface de 3 000 m².

BMW voudrait ne consacrer que 5 à 6 millions d’euros à son stand à Francfort (contre 25
millions d’euros en moyenne les années précédentes).

En février, BMW avait déjà annoncé qu’il serait absent de la prochaine édition du Salon de
Detroit.

En réduisant sa présence sur les salons automobiles traditionnels, BMW veut réaliser des
économies et mettre l’accent sur des nouveaux salons, tels que le CES (salon informatique)
de Las Vegas, le Mobile World Congress à Barcelone, ou encore des salons en Chine.
(AUTOMOBILWOCHE 19/4/18)

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Le Land de la Hesse prépare la future « eHighway »
Le Land de la Hesse prépare la future « eHighway », une autoroute où des poids lourds
électriques pourront être alimentés en énergies via des caténaires, comme des tramways.
Les premiers mâts pour les câbles qui alimenteront ces poids lourds commencent à être
installés.

Le concept de l’eHighway sera testé sur un tronçon de l’autoroute A5, entre Darmstadt et
Francfort. La technologie sera testée jusqu’à cet automne sur 5 km (dans les deux sens de
circulation).

Le Ministère fédéral de l’Economie a fourni le budget de 15 millions d’euros nécessaires à la
construction des infrastructures (231 mâts, les câblages et les capteurs nécessaires).
(AUTOMOBILWOCHE 18/4/18)

Une décision de justice autorise la circulation des « méga-camions » en
Allemagne

Afin de tenter d’empêcher la circulation des « méga-camions » - ces poids lourds de plus de
25,25 m de long – en Allemagne, l’association « Allianz pro Schiene » (Alliance pour le Rail)
avait déposé une plainte auprès du tribunal de Berlin.

Néanmoins, l’Alliance pour le Rail a été débouté et la circulation des « méga-camions » sur
11 600 km de routes en Allemagne a été autorisée.

Le tribunal a en effet estimé que – contrairement aux accusations de l’Alliance pour le Rail –
la réglementation encadrant la circulation des « méga-camions » était bien conforme au droit
européen.

L’Alliance pour le Rail s’est dit déçu de cette décision mais n’a pas encore fait savoir si elle
allait faire appel.

En revanche, le Ministre allemand des Transports s’est réjoui de ce jugement, estimant qu’il
s’agissait d’une « bonne nouvelle pour la logistique en Allemagne ». (AUTOMOBILWOCHE
18/4/18)

Les jeunes Allemands sont de moins en moins attachés à la voiture
individuelle
Selon une étude du centre de management automobile CAM, bien que 73 % des Allemands
estiment « important » ou « très important » de posséder une voiture privée, cette proportion
diminue, à 55 %, parmi les Allemands de moins de 25 ans, voire même à 36 % pour les
jeunes habitant dans des villes de plus de 100 000 habitants.

« Une grande partie de la génération Z n’a presque plus d’attachement émotionnel à la
voiture », explique le centre CAM. Pour les jeunes Allemands, « la voiture n’est plus un
symbole de statut, mais un objet d’usage ».

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Ainsi, parmi les moins de 25 ans, seuls 27 % se disent prêts à renoncer à un voyage pour
s’offrir une nouvelle voiture (contre 46 % en 2010).

En revanche, la jeune génération est plus ouverte aux nouveaux concepts de mobilité
(autopartage, VTC, taxis commandés en ligne via smartphone, etc.). Ainsi, 35 % des
Allemands de 18 à 25 ans interrogés ont déjà utilisé un service d’autopartage (contre 15 %
pour l’ensemble de la population).

En outre, 60 % des Allemands de moins de 25 ans se disent ouverts à l’utilisation de navettes
autonomes, contre 38 % tous âges confondus. (AFP 19/4/18)

Les incertitudes sur le diesel en Allemagne pourraient peser sur
l’Economie

Selon la DHIK (chambre allemande de l’industrie et du commerce), les incertitudes
concernant de possibles interdictions de circulation pour les diesel dans de grandes villes
allemandes pourraient avoir un impact négatif d’au moins 500 millions d’euros sur l’industrie
allemande.

Selon le directeur de la DHIK, Martin Wansleben, l’impact négatif de ces incertitudes se fait
déjà sentir avec la baisse de la valeur résiduelle à la revente des voitures diesel d’occasion.

Ainsi, dans le seul domaine de la distribution automobile, les prévisions pour dépréciations
et les coûts supplémentaires pour le stationnement prolongé des stocks devraient
représenter un impact négatif de plus de 100 millions d’euros.

La DHIK a donc appelé les autorités à éviter des interdictions de circulation, en favorisant
des mesures incitatives pour encourager l’utilisation de véhicules électriques dans les
transports en communs, l’amélioration des infrastructures pour les transports publics et pour
les vélos, ainsi que l’amélioration des diesel. (AUTOMOBILWOCHE 19/4/18)

Le groupe Hyundai Motor Group veut embaucher davantage d’ingénieurs
à l’étranger

Les trois principales filiales de Hyundai Motor Group, à savoir Hyundai Motor, Hyundai Mobis
et Hyundai Steel, veulent embaucher davantage d’ingénieures étrangers, afin de renforcer
ses effectifs dans le domaine de l’ingénierie.

Pour ce faire, e groupe coréen prévoit d’organiser le 8ème « Hyundai Motor Group Global Top
Talent Forum » à San Diego, les 17 et 18 août prochains, afin de recruter des ingénieurs
dans les domaines de la mobilité, de la connectivité et des nouveaux matériaux. (KOREA
HERALD 20/4/18)

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M. Wenig va intégrer le comité de direction de General Motors
Devin Wenig, président d’eBay, a été élu en tant que membre du comité de direction du
constructeur américain General Motors.

M. Wenig apporte « une expertise notable dans les domaines de la technologie, des
opérations à l’international et de la planification stratégique », a souligné Mary Barra,
présidente de General Motors.

Cette nomination porte le nombre de membres du comité de direction de General Motors à
11 membres (dont 10 sont des salariés de GM). M. Wenig sera présent à l’assemblée
générale annuelle de General Motors, le 12 juin. (AUTOMOTIVE NEWS 19/4/18)

M. von Bestenbostel a été nommé directeur de la communication
mondiale de VW

Peik von Bestenbostel succède à Hans-Gerd Bode à la tête de la direction de la
communication au niveau international pour le groupe Volkswagen. Cette nomination
prend effet immédiatement.

M. von Bestenbostel était responsable de la communication pour la marque Volkswagen
depuis avril 2017, après avoir passé 7 ans à un poste équivalent chez Skoda.

Son prédécesseur, M. Bode était arrivé à ce poste il y a deux ans, après l’éclatement du
scandale des moteurs truqués ; il arrivant d’Audi, tout comme l’ancien président du groupe
Volkswagen, Matthias Müller. (AUTOMOBILWOCHE 19/4/18)

Le conseil d’administration de GKN démissionne
La société d’investissement Melrose a annoncé hier que l’ensemble du conseil
d’administration de l’équipementier GKN avait démissionné, après avoir convaincu 85 % des
actionnaires d’accepter l’offre de rachat de Melrose.

Ainsi, les 8 membres du conseil d’administration quittent leur fonction, étant donné que toutes
les barrières à la validation de l’offre de reprise de 8,1 milliards de livres sterling ont été
levées.

Initialement, la direction de GKN s’était vivement opposée à la reprise par Melrose, jugeant
le montant de l’offre insuffisant et s’inquiétant des intentions de la société d’investissement.

Désormais, l’offre de reprise a été accepté par 85 % des actionnaires et l’action de GKN
devrait être retirée de la Bourse de Londres le 21 mai.

Melrose, convaincu du potentiel de GKN, a indiqué que « l’investissement dans la recherche
et le développement, les compétences, les nouveaux produits et les nouvelles technologies,
sera au cœur de son programme » pour redresser l’équipementier.

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En outre, Melrose s’est engagé à ne pas céder la branche aéronautique pour une durée de
5 ans, à conserver le siège de l’entreprise à Londres et à maintenir des investissements dans
la R&D.

Selon le journal britannique Financial Times, le gouvernement britannique pourrait donner
son feu vert à ce rachat d’ici à la semaine prochaine. (AFP 19/4/18)

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