FRANCE LES ACTIONNAIRES DE RENAULT RENOUVELLENT LEUR CONFIANCE À CARLOS GHOSN - CCFA

 
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2018/06/18

FRANCE

LES ACTIONNAIRES DE RENAULT RENOUVELLENT LEUR
CONFIANCE À CARLOS GHOSN
Les actionnaires de Renault ont voté le 15 juin en faveur d’un nouveau mandat d’administrateur
pour Carlos Ghosn, qui ouvre la voie à son renouvellement comme PDG du groupe. Réunis en
assemblée générale, les détenteurs de titres du constructeur d’automobiles ont également
approuvé sa rémunération au titre de 2017, pour un montant de 7,4 millions d’euros, malgré
l’opposition de l’Etat actionnaire. La résolution a été adopté à une majorité de plus de 56 % des
voix. Sa rémunération pour 2018, qu’il s’est engagé à réduire de 30 %, a été plus largement
approuvée, à près de 88 % des voix, avec cette fois le feu vert de l’Etat.

Le dirigeant de 64 ans, directeur général de Renault depuis 2005 et PDG depuis 2009, doit
consacrer son dernier mandat à assurer la pérennité de l’Alliance avec Nissan et Mitsubishi, qu’il a
hissée au premier rang mondial des constructeurs d’automobiles. L’ensemble franco-japonais a
vendu l’an dernier 10,6 millions de voitures, dépassant ses rivaux Toyota ou Volkswagen.

Renault a réalisé en 2017 des ventes record (3,76 millions de véhicules) et un bénéfice net
historique de 5,1 milliards d’euros, en bénéficiant notamment des économies liées aux partenariats.
« Le groupe Renault va bien », s’est félicité le PDG.

M. Ghosn avait déjà obtenu en février le feu vert du conseil d’administration pour un nouveau
mandat de PDG de quatre ans. Il s’était notamment assuré le soutien du premier actionnaire, l’Etat
français, détenteur de 15 % du capital. Il a cependant prévenu qu’il pourrait quitter la direction
générale de Renault avant la fin de son mandat en 2022 tout en restant président du conseil
d’administration et PDG de l’Alliance. Le patron du constructeur français aux cinq marques
(Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et Lada) a nommé en février un directeur général
adjoint, Thierry Bolloré, appelé à lui succéder comme PDG de Renault.

« Ma responsabilité est de proposer et de prendre les mesures nécessaires en termes
d’organisation et d’intégration pour qu’il n’y ait plus aucun doute raisonnable sur la pérennité de
l’alliance et ceci bien sûr avant l’échéance de mon mandat en 2022 », a déclaré M. Ghosn. « Notre
ambition est bien de consolider la position de l’Alliance comme un groupe intégré leader mondial de
l’industrie automobile, et ce dans l’intérêt de toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté, sans
donner plus de précisions.
Source : AFP (15/6/18)
Par Alexandra Frutos

RENAULT VEUT GAGNER EN FORMULE 1 « SANS DÉPENSER DES
CENTAINES DE MILLIONS D’EUROS »
Le président de Renault Carlos Ghosn a souligné le 15 juin l’ambition du constructeur français de
gagner en Formule 1, la discipline reine du sport automobile, sans pour autant dépenser « des
centaines de millions d’euros », lors d’une assemblée générale des actionnaires. « Nous préparons
notre retour sur les premières marches du podium d’ici à 2020 », a-t-il affirmé, précisant toutefois
que « l’objectif [était] de gagner dans des conditions économiques responsables ».

« Nous n’allons pas être l’écurie la plus riche, nous n’allons pas être l’écurie la plus dispendieuse.
Mais nous avons prouvé dans le passé que nous pouvions gagner en Formule 1 tout en n’étant pas
ceux qui dépensaient le plus d’argent ou en ayant les meilleurs pilotes », a rappelé le dirigeant. « Si
nous prenons les marchés par ordre d’importance, un pilote français serait très bien, un pilote russe
serait très bien, un pilote chinois serait extraordinaire du fait que nous aurions l’attention de 1,3
milliard de consommateurs […], mais il faut trouver le pilote » pour gagner, « donc c’est une
équation qui est un peu difficile », a-t-il ajouté.
Source : AFP (15/6/18)

Par Alexandra Frutos

RENAULT CONFIRME L’ARRIVÉE DE LA CONDUITE SEMI-AUTONOME
SUR LA PROCHAINE CLIO
Interrogé par Le Figaro sur la date de commercialisation de la première Renault autonome, le
président de Renault Carlos Ghosn a clairement répondu : « 2019. Clio ». Attention cependant, il
s’agira de conduite semi-automatisée, de niveau 2, voire 3 sur 5, et le conducteur devra être en
mesure de reprendre le contrôle à tout moment. « Nous lancerons en 2019 la première voiture du
segment B équipée d’un premier niveau d’autonomie, sur autoroute. Ce sera une Clio. Et sur la
durée du plan [d’ici à 2022], Renault lancera 15 modèles avec des degrés divers d’autonomie », a
précisé le dirigeant. « Nous allons beaucoup investir au cours des six prochaines années,
notamment sur les voitures autonomes, sur les voitures connectées, sur les services de mobilité, la
massification sur les voitures électriques », a-t-il ajouté.

Outre le pilotage partiellement automatique, la Clio de cinquième génération devrait être proposée
avec une motorisation à hybridation légère utilisant un système électrique de 48 volts.
Source : AUTOPLUS.FR (18/6/18)

Par Alexandra Frutos

VALEO VEUT PROFITER DE L’ESSOR DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES
La voiture électrique apparaît aujourd’hui inévitable. Elle pourrait faire bouger les lignes dans le
monde automobile. Valeo compte bien être un de ceux qui en profiteront. L’équipementier français
a créé fin 2016 avec Siemens une coentreprise dont le succès est énorme. « A fin février 2018,
nous avions engrangé 10 milliards d’euros de commandes », se réjouit Xavier Dupont, directeur des
systèmes de propulsion chez Valeo. Un succès rapide qui s’explique par le partenariat noué entre
les deux industriels. Dans un véhicule, la haute tension (supérieure à 60 volts) est une activité très
spécifique en raison des contraintes de sécurité qui sont très importantes. Siemens apporte à la
coentreprise sa maîtrise des moteurs à haut voltage ; Valeo, sa connaissance du système
d’électrification du véhicule, sa maîtrise de l’électronique de puissance, mais également son
portefeuille clients dans le monde de l’automobile. « Nous aurions pu acquérir cette connaissance
technologique seul, mais cela nous aurait pris beaucoup plus de temps. Or le temps était primordial
pour gagner rapidement des parts de marché », détaille M. Dupont.

Le montant des commandes engrangées en à peine deux ans montre que la décision était
judicieuse. La coentreprise est aujourd’hui détenue à parité par les deux partenaires, qui disposent
chacun de trois sièges à son conseil d’administration. Valeo Siemens eAutomotive, c’est son nom,
emploie aujourd’hui 1 600 personnes, dont une majorité d’ingénieurs. Il a fallu investir plusieurs
centaines de millions d’euros pour développer toute une gamme de moteurs électriques.
Désormais, il va falloir passer à la phase industrielle, avec la construction d’usines, notamment en
Europe de l’Est et en Chine. La production devrait passer de 65 000 moteurs par an à 1,5 million
d’ici à quatre ans. La coentreprise vise un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2020, puis 2
milliards en 2022.

Ce succès s’explique par un changement dans l’environnement automobile. En Chine, les autorités
ont décidé de pousser fortement l’électrique, avec des quotas obligatoires sous peine de sanctions.
En Europe, les normes et les contraintes d’homologation ont été rendues plus sévères, nécessitant
des ventes accrues de véhicules électriques. Un mouvement que la plupart des constructeurs, à
l’exception de Renault ou BMW, n’avaient pas réellement vu venir. Ils ne disposent donc pas de ces
compétences « électriques », que cela porte sur les batteries ou les moteurs. Pour tenir les
programmes dans le véhicule électrique très ambitieux qu’ils ont annoncé, ils doivent faire appel à
des prestataires extérieurs. Valeo et Siemens en profitent. « La moitié de nos commandes
proviennent de Chine, et l’autre moitié d’Europe, principalement d’Allemagne », indique Xavier
Dupont.

Ce nouveau métier pourrait changer le visage de Valeo, à terme. L’équipementier travaille
désormais directement sur le groupe motopropulseur, ce qu’il ne faisait pas auparavant. Il va ainsi
pouvoir augmenter son chiffre d’affaires par véhicule, même s’il n’ira jamais dans les batteries, un
métier trop différent. Ce changement est facilité par une carte maîtresse dont dispose Valeo : une
option qui lui permettra de racheter les participations de Siemens s’il le souhaite.
Source : FIGARO (18/6/18)

Par Alexandra Frutos

MICHELIN ET FIVES S’OFFRENT BEAM, UNE PÉPITE FRANÇAISE DE
L’IMPRESSION 3D
AddUp, la coentreprise de Michelin et de Fives dédiée à l’impression 3D, rachète Beam, spécialiste
strasbourgeois de la fabrication par couches de pièces métalliques complexes créé en 2012. Beam
conçoit et assemble des machines capables de projeter et de fondre simultanément de la poudre
métallique, ce qui permet d’usiner ou de réparer des pièces. Un potentiel qui intéresse les
industriels du monde entier, même si ces nouvelles machines ne sont pas encore vraiment utilisées
en production pour le moment.
Ce faisant, Michelin et Fives ajoutent une nouvelle corde à l’arc d’Addup, une entité créée en 2015
pour développer et vendre services et matériels. A Clermont-Ferrand, le manufacturier a mis au
point ses propres machines depuis une douzaine d’années (notamment pour fabriquer ses moules),
avant de se mettre en tête de les vendre – un peu comme chez Dassault Aviation l’a fait avec
Dassault Systèmes. Fives, lui, a apporté son réseau commercial et son savoir-faire dans les robots
industriels.

A la base, Addup avait été doté d’une enveloppe d’au moins 25 millions d’euros sur trois ans, ce qui
lui a déjà permis de monter une équipe de 180 personnes. Cet effectif sera bientôt rejoint par les 45
salariés de Beam, dont le chiffre d’affaires avoisinerait les 6 ou 7 millions d’euros. L’entreprise
alsacienne avait levé 1,6 million d’euros il y a six mois. Le montant du rachat n’a pas été
communiqué.

Avec ses nouveaux parrains, qui l’aideront à peaufiner ses imprimantes et faire certifier les pièces
qu’elles produisent, Beam espère que ses engins se feront une place sur ce marché disputé, sur
lequel on trouve le français Groupe Gorgé (qui avait racheté la fabricant d’imprimantes 3D
Prodways en 2013), et surtout les américains HP, GE, Stratasys et 3D Systems – sans oublier
l’Allemand EOS.

De son côté, AddUp ajoute à sa panoplie une technologie qu’il ne possédait pas – AddUp est plutôt
versé « fusion sur lit de poudre ». Au passage, l’attelage Michelin-Fives élargit son assise
géographique. En plus de la France et des Etats-Unis (comme AddUp), Beam s’est déployé à
Singapour. Ensemble, le trio est doté d’une centaine d’ingénieurs travaillant sur l’impression 3D
métallique. « Cela nous donne une position relativement unique sur le marché », estime Vincent
Ferreiro, patron d’AddUp.
Source : ECHOS (18/6/18)

Par Alexandra Frutos

FAURECIA DOUBLEMENT RÉCOMPENSÉ
Faurecia a reçu la semaine dernière deux prix au « German Innovation Award » pour ses travaux
sur le cockpit connecté. Avec le « Morphing Instrument Panel » (tableau de bord adaptatif),
l’équipementier donne sa vision « de la nouvelle génération de planches de bord adaptatives,
capables de changer d’affichage, de fonctionnalité et de position selon le mode de conduite choisi
». Le deuxième prix récompense « l’immersive Sound Experience » (l’expérience sonore
immersive). Faurecia a ainsi travaillé pour offrir « deux bulles sonores individuelles, permettant à
chaque occupant d’écouter sa propre musique ou de recevoir un appel sans être entendu ». Le
système s’appuie sur des surfaces sonores, sans haut-parleurs supplémentaires, permettant de
réduire le poids tout en offrant plus de liberté aux stylistes.
Source : JOURNALAUTO.COM (15/6/18)

Par Alexandra Frutos

UNE RÉSILIATION D’AUTOLIB’ COÛTERAIT 300 MILLIONS D’EUROS
AUX COLLECTIVITÉS
Une résiliation du contrat du service de voitures électrique Autolib’, envisagée par le syndicat
gestionnaire, coûterait 300 millions d’euros aux collectivités, a indiqué Bolloré le 15 juin. Selon les
estimations du groupe, une résiliation coûterait ainsi plus cher qu’une poursuite du contrat jusqu’à
son terme en 2023. Le syndicat affirme à l’inverse que, d’après ses premières estimations, cette
résiliation coûterait aux communes « plusieurs dizaines de millions d’euros, soit un coût
considérablement inférieur aux 233 millions d’euros exigés par le groupe Bolloré ».

Le Syndicat Autolib’ Métropole proposera le 21 juin aux 98 communes qui le composent de résilier
le contrat de délégation de service public qui le lie avec le groupe de l’industriel breton.

Dans un communiqué, Autolib’ a pris acte de la décision de la présidente du syndicat de proposer
aux élus la résiliation du contrat. Le groupe a souligné que le contrat prévoyait dans un tel scénario
le paiement de 150 millions d’euros, « le transfert de l’ensemble du personnel de la société Autolib’
», « la reprise à la valeur nette comptable des biens du service », « le versement d’indemnités sur
les contrats en cours » et « la prise en compte des dédommagements commerciaux envers les
usagers ». La somme totale atteindrait ainsi 300 millions d’euros, selon les estimations du groupe
Bolloré.

La présidente du syndicat Autolib’ Métropole, Catherine Baratti-Elbaz, a souligné dans un
communiqué annonçant la proposition de résiliation que « les communes de la Métropole ne
[verseraient] pas les 233 millions d’euros que le groupe Bolloré exige ».

Le groupe Bolloré a estimé à 293,6 millions d’euros la dette d’exploitation du service jusqu’à la fin
du contrat en 2023. Contraint par contrat à donner de sa poche 60 millions d’euros, il a demandé
aux collectivités utilisatrices du service dans la métropole, dont surtout Paris, de lui verser 46
millions d’euros par an pour régler le reste.
Source : AFP (15/6/18)

Par Alexandra Frutos

LE DÉCRET ABAISSANT À 80 KM/H LA VITESSE MAXIMALE SUR LES
ROUTES SECONDAIRES EST PARU
Le 1er juillet 2018, la limitation de vitesse sur les routes du réseau secondaire sera abaissée de 90
à 80 km/h. Le Code de la route a été modifié. Le Premier ministre Edouard Philippe a signé le
décret officialisant la réduction de la vitesse maximale autorisée sur les nationales et
départementales à double sens (sans terre pleine central). Le texte a été publié au Journal Officiel
du 17 juin. Cette mesure très impopulaire auprès de la population (près de 8 français sur 10 s’y
opposent), l’est aussi auprès de nombreux politiciens. Les Sénateurs ont essayé de faire en sorte
que le choix revienne aux départements, en vain. Pour apaiser la gronde, l’exécutif a seulement dit
se laisser 2 ans de réflexion (jusqu’au 1er juillet 2020) pour évaluer l’efficacité de la mesure.
Selon la sécurité routière, cet abaissement de la vitesse sur 40 % du réseau routier français (1
million de km au total) doit permettre de sauver près de 400 vies chaque année.
Source : AUTOPLUS.FR (17/6/18)

Par Alexandra Frutos

EUROPE

LES VENTES DE PETITS VÉHICULES DE LOISIR DEVRAIENT
CONTINUER À BONDIR
Les ventes de petits véhicules de loisir devraient continuer à bondir en Europe cette année. Les
analystes de LMC Automotive estiment que 400 000 unités devraient s’ajouter en 2018 aux 1,4
million de SUV compacts vendus dans la région en 2017, à la faveur du lancement de nouveaux
modèles par le groupe Volkswagen, Citroën et Opel/Vauxhall.

Sur les trois premiers mois de l’année, les Volkswagen T-Roc, Citroën C3 Aircross et Opel/Vauxhall
Crossland X se sont classés dans les meilleurs scores européens, aux 6ème, 7ème et 8ème places
respectivement, avec des ventes trimestrielles de plus de 25 000 unités. Ce sont les Renault
Captur, Peugeot 2008, Dacia Duster, Opel/Vauxhall et Fiat 500 X qui ont réalisé les meilleures
ventes sur ce segment des petits véhicules de loisir.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (16/6/18)

Par Alexandra Frutos
LES ACTEURS EUROPÉENS DE LA MOBILITÉ S’ENGAGENT DANS UN
OBJECTIF DE ZÉRO ACCIDENT D’ICI À 2050
Les acteurs européens de la mobilité ont signé le 15 juin à La Haye un engagement pour la sécurité
routière qui doit contribuer à atteindre l’objectif de zéro accident d’ici à 2050. Cette coalition
comprend l’Acea, le Clepa, la FIA, ainsi que les associations néerlandaises RAI Vereniging et
ANWB. Le document d’engagement a été signé en présence de la commissaire européenne aux
Transport Violeta Bulc.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ACEA (15/6/18)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

MANIPULATIONS DES NIVEAUX D’ÉMISSIONS : LE GROUPE VW
RISQUE DES AMENDES SUPPLÉMENTAIRES
Dans le cadre de l’affaire des manipulations des niveaux d’émissions, le groupe Volkswagen
pourrait se voir infliger des amendes supplémentaires en Allemagne (après celle d’un milliard
d’euros annoncée la semaine dernière), cette fois ciblant sa marque Audi, pour son rôle dans le
développement de moteurs V6 et V8 truqués.

Cette possible future amende s’ajouterait à celle d’un milliard d’euros qu’a accepté Volkswagen
la semaine dernière.

En outre, cette amende a été infligée à Volkswagen par le parquet de Brunswick, et le parquet de
Stuttgart envisage à son tour d’ouvrir une procédure administrative contre Volkswagen, qui pourrait
entraîner des amendes supplémentaires.

De plus, la marque Audi pourrait être contrainte de rappeler davantage de véhicules, les autorités
allemandes enquêtant cette fois sur des A8 diesel, suspectées de manipulations.

La marque aux anneaux prévoit par ailleurs de clore rapidement son enquête interne concernant
ses moteurs diesel de 6 cylindres. Les résultats de cette enquête doivent être présentés en juillet au
KBA (office fédéral des transports). Cette enquête avait été ouverte l’an dernier, et Audi s’était
engagé à étudier en profondeur 850 000 modèles dotés de moteurs diesel de 6 et 8 cylindres.

Sur ces 850 00 voitures, la moitié étaient conformes, un quart sont en attente d’une évaluation du
KBA et 216 000 font l’objet d’un rappel.
Source : REUTERS (15/06/18), AUTOMOBILWOCHE (16 et 17/06/18), FRANKFURTER
ALLGEMEINE ZEITUNG, SPIEGEL (17/06/18)

Par Cindy Lavrut

LE GROUPE VOLKSWAGEN A VENDU 953 400 VÉHICULES EN MAI
Le groupe Volkswagen a vendu 953 400 véhicules au mois de mai (+ 6,1 %) et 4 560 400 unités sur
les 5 premiers mois de l’année (+ 7,7 %).

En mai, le groupe a vendu 416 400 unités en Europe (+ 5,8 %), dont 345 800 unités en Europe
occidentale (+ 5,5 %) et 70 600 unités en Europe centrale et orientale (+ 7,3 %, grâce à une hausse
de 20 % en Russie, à 18 500 unités). En Amérique du Nord, le groupe Volkswagen a vendu 83 000
unités en mai (- 1,5 %), dont 55 800 unités aux Etats-Unis (+ 2,7 %). En Amérique du Sud, ses
ventes se sont établies à 51 700 unités en mai (+ 19,0 %), dont 32 900 unités au Brésil (+ 28,1 %).
Dans la région Asie-Pacifique, le groupe allemand a écoulé 370 400 véhicules (+ 7,5 %), dont 340
700 unités sur le seul marché chinois (+ 6,7 %).

Sur 5 mois, Volkswagen a vendu 1 962 400 unités en Europe (+ 5,5 %), dont 1 634 200 unités en
Europe occidentale (+ 4,7 %) et 328 200 unités en Europe centrale et orientale (+ 9,8 %, grâce à
une hausse de 20,8 % en Russie, à 83 500 unités). En Amérique du Nord, le groupe allemand a
vendu 383 900 unités en mai (+ 1,7 %), dont 258 300 unités aux Etats-Unis (+ 6,8 %). En Amérique
du Sud, ses ventes se sont établies à 232 200 unités en mai (+ 13,5 %), dont 141 100 unités au
Brésil (+ 21,0 %). Dans la région Asie-Pacifique, le groupe VW a écoulé 1 820 600 véhicules (+
11,1 %), dont 1 686 000 unités sur le seul marché chinois (+ 11,6 %).

Par marque, au mois de mai, Volkswagen Voitures Particulières a vendu 539 700 unités (+ 5,1 %),
Audi 160 600 unités(+ 0,7 %), Skoda 112 400 unités (+ 13,4 %), Seat 49 200 unités (+ 15,5 %),
Porsche 23 200 unités (+ 4,3 %), Volkswagen Utilitaires 48 600 unités (+ 12,7 %), MAN 10 800
unités (+ 13,1 %) et Scania 7 900 unités (+ 2,7 %).

Sur 5 mois, Volkswagen Voitures Particulières a vendu 2 854 700 unités (+ 6,7 %), Audi 785 300
unités(+ 6,4 %), Skoda 536 200 unités (+ 11,7 %), Seat 238 600 unités (+ 18,5 %), Porsche 109
300 unités (+ 5,1 %), Volkswagen Utilitaires 209 600 unités (+ 2,3 %), MAN 53 200 unités (+ 23,9
%) et Scania 38 000 unités (+ 7,6 %).
Source : COMMUNIQUE VOLKSWAGEN (15/06/18)

Par Cindy Lavrut

M. SCHULZ A ÉTÉ NOMMÉ RESPONSABLE FINANCIER DE
VOLKSWAGEN TRUCK & BUS
Christian Schulz a été nommé responsable financier de la division Volkswagen Truck & Bus, en
remplacement de Matthias Gründler, qui a quitté l’entreprise en mai.

M. Schulz est depuis janvier 2017 responsable du développement, de la stratégie et des fusions et
acquisitions au sein de Volkswagen Truck & Bus.

Outre M. Schulz, le directoire de Volkswagen Truck & Bus se compose de JOachim Drees (MAN),
de Henrik Henriksson (Scania) et de Roberto Cortes (Volkswagen Caminhões e Ônibus). Le
directoire est présidé par Andreas Renschler.

Par ailleurs, la division Volkswagen Truck & Bus a pris une certaine indépendance, en changeant
son statut légal pour devenir une société par action (AG en Allemagne).
Source : AUTOMOBILWOCHE (15/06/18), COMMUNIQUE VOLKSWAGEN

Par Cindy Lavrut

BMW VA LANCER LA SÉRIE 8 COUPÉ EN NOVEMBRE
La marque BMW a indiqué qu’elle allait lancer la Série 8 Coupé au mois de novembre ; cela fait 20
ans que BMW n’avait pas lancé de nouvelle Série 8.

Le modèle sera disponible avec un moteur à essence V8 de 530 ch, ou avec un moteur diesel de 3
litres et de 6 cylindres en ligne, développant 320 ch.
BMW a expliqué qu’il équipait pour la première fois un modèle de ce segment d’un moteur diesel.

La Série 8 avait été dévoilée sous forme d’un concept (le BMW Concept M8 Gran Coupé) à
l’occasion du Salon de Genève en mars.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (15/06/18)

Par Cindy Lavrut

MANIPULATIONS DES NIVEAUX D’ÉMISSIONS : DAIMLER
RISQUERAIT UNE AMENDE
Selon des informations du journal allemand Spiegel, le groupe Daimler pourrait se voir infliger une
amende de jusqu’à 3,75 milliards d’euros, en raison de possibles manipulations des niveaux
d’émissions de certains modèles diesel.

En effet, le Ministre allemand des Transports, Andreas Scheuer, n’a pas exclu la possibilité
d’imposer une amende à tout constructeur qui aurait illégalement manipulé ses niveaux
d’émissions, y compris Daimler.

Daimler s’est récemment vu imposer un rappel de 774 000 véhicules diesel dans le monde
(dont 238 000 en Allemagne), mais a démenti avoir installé des logiciels illégaux en vue de
manipuler les émissions de ses modèles.
Source : AUTOMOBILWOCHE (15/06/18), SPIEGEL (15 et 16/06/18)

Par Cindy Lavrut

LA DEUTSCHE POST VEUT PRODUIRE PAR ELLE-MÊME LES
STREETSCOOTER
La Deutsche Post veut produire par elle-même les fourgons électriques Streetscooter d’ici à 2020 et
envisage pour cela différentes options (introduction en bourse, cession de participation à des
partenaires, etc.).

Néanmoins, la Deutsche Post a fait savoir qu’elle n’avait pas pour intention de devenir un
constructeur d’automobiles à part entière, malgré le succès des Streetscooter.
Source : AUTOMOBILWOCHE (17/06/18)

Par Cindy Lavrut

MME DAHNKE A ÉTÉ NOMMÉE MEMBRE DU CONSEIL DE
SURVEILLANCE DE KNORR-BREMSE
A l’occasion de l’assemblée générale de Knorr-Bremse, le 29 mai, Kathrin Dahnke, directrice
financière du conglomérat allemand Werhahn depuis 2014, a été nommée membre du conseil de
surveillance de l’équipementier allemand.

Le président du conseil de surveillance de Knorr-Bremse, Heinz Hermann Thiele, s’est félicité de
l’arrivée de Mme Dahnke, qui apportera ses compétences en termes de finance et de marchés des
capitaux.
Source : AUTOMOBILWOCHE (15/6/18)
Par Cindy Lavrut

RENAULT OUVRE UN CONCEPT STORE 100 % ÉLECTRIQUE À BERLIN
Le constructeur français Renault a ouvert une concession dédiée exclusivement à ses modèles
électriques (baptisée « Renault Electric Vehicle Experience Center »), à Berlin.

Ce concept store urbain, situé dans le centre historique de Berlin, est le premier de ce style en
Allemagne. Renault avait déjà ouvert un « Electric Vehicle Experience Center » à Stockholm en
février.

L’objectif est de proposer des réponses aux questions que se posent les consommateurs
concernant l’électromobilité et de faire découvrir les avantages des véhicules électrifiés.

Ainsi, les visiteurs trouveront à la fois des informations sur la gamme électrique de Renault, mais
aussi sur les infrastructures, les modes de recharge, les réglementations locales, les aides, les
conditions d’achat et les services associés aux voitures électriques. Ils pourront également essayer
des véhicules et commander le modèle de leur choix.

                « De plus en plus de clients s’intéressent aux
                véhicules électriques, mais les connaissent
                encore mal. En tant que leader du véhicule
                électrique en Europe, Renault souhaite aller à la
                rencontre de ces clients pour répondre à toutes
                leurs interrogations et donner les moyens, à
                ceux qui veulent franchir le pas, de démarrer leur
                vie électrique en toute facilité », explique Gilles
                Normand, directeur du véhicule électrique.

Le concept store de Berlin adopte les mêmes caractéristiques que celui de Stockholm, qui a
accueilli plus de 14 000 visiteurs en 3 mois, ce qui confirme la pertinence d’une approche
pédagogique, en privilégiant des emplacements en centre-ville.
Source : AUTOMOBILWOCHE (16/06/18), COMMUNIQUE RENAULT

Par Cindy Lavrut

BIÉLORUSSIE

UNISON VA PRODUIRE DES VOITURES ÉLECTRIQUES ZOTYE EN
BIÉLORUSSIE
L’entreprise biélorusse Unison et le groupe chinois Zotye International Automobile ont signé un
accord en vue de la production de voitures électriques Zotye en Biélorussie. Le contrat porte sur
560 millions de dollars et prévoit la fabrication, d’ici à 2022, de 30 000 véhicules électriques avec un
fort taux de contenu local.
La plupart des véhicules sont destinés aux pays de la CEI, y compris la Russie. Il s’agira de deux
modèles : l’un compact baptisé Zotye E200 et affichant une autonomie de 220 km, et l’autre, une
berline, la Z500EV, affichant une autonomie de 200 km.
Source : AUTOSTAT (15/6/18)

Par Juliette Rodrigues

BRÉSIL

BMW SUSPEND SES PROJETS AU BRÉSIL
BMW a indiqué qu’il suspendait ses projets au Brésil, en raison d’un manque de politique
industrielle claire de la part du gouvernement brésilien.

                « Nous avons besoin d’une politique claire, afin
                de disposer d’une prévisibilité suffisante pour
                définir nos projets futurs », a confirmé Helder
                Boavida, président de BMW Group Brazil.

En 2014, BMW avait construit une usine dans l’état brésilien de Santa Catarina, en réponse à la
politique « Inovar Auto », mise en place par le gouvernement et offrant des avantages fiscaux aux
constructeurs d’implantant dans le pays. Malheureusement, cette usine ne fonctionne qu’à 50 % de
ses capacités.

En outre, le gouvernement brésilien a échoué à faire appliquer la nouvelle politique industrielle «
Rota 2030 », rendant plus compliqué l’établissement de projets dans le pays, précise M. Boavida.

Si BMW n’a pas nécessairement besoin de l’intervention du gouvernement, il est crucial de savoir
quelle est la direction prise par le pays pour prendre des décisions économiques et industrielles
majeures.

« Nous sommes convaincus [que le Brésil dispose d’un énorme potentiel de croissance],
malheureusement, nous voyons ce potentiel être reporté d’année en année. Il manque une certaine
stabilité et une vision pour que le pays se développe », a regretté M. Boavida.
Source : BLOOMBERG (12/6/18)

Par Cindy Lavrut

CHINE

HYUNDAI A NOUÉ UN PARTENARIAT AVEC UNE START-UP CHINOISE
Hyundai a annoncé au CES Asia 2018 qu’il avait noué un partenariat stratégique avec la start-up
chinoise DeepGlint, spécialisée dans l’intelligence artificielle.
Ce rapprochement s’inscrit dans l’offensive du constructeur coréen dans la conduite autonome et la
mobilité du futur.
Source : KOREA HERALD (15/6/18), KOREA TIMES (15/6/18)

Par Frédérique Payneau

QOROS A SIGNÉ DES ACCORDS DE COOPÉRATION AVEC 51
CONCESSIONNAIRES
La marque chinoise Qoros a signé des accords de coopération avec 51 concessionnaires, afin
d’accompagner sa croissance.

Les concessions avec lesquelles Qoros s’est associée sont rattachées au distributeur Yixin Group,
une plateforme de transactions automobiles en ligne.

Qoros se fixe pour objectif de vendre 80 000 véhicules en 2018, bien qu’il n’ait pour l’instant réalisé
que 30 % de cet objectif (avec 23 754 unités écoulées). Néanmoins, les taux de croissance
enregistrés (+ 366 % sur les 5 premiers mois de l’année) permettent d’espérer que la marque
atteindra son objectif annuel.

De plus, Qoros prévoit de lancer son premier modèle 100 % électrique d’ici à la fin de l’année, puis
un deuxième en 2019.
Source : GASGOO.COM (15/06/18)

Par Cindy Lavrut

HANERGY A DÉVOILÉ UN MODÈLE ÉLECTRIQUE À ÉNERGIE
SOLAIRE
L’entreprise chinois Hanergy Holding Group (Hanergy) a dévoilé un modèle électrique à énergie
solaire à l’occasion du Salon CES Asia 2018 (à Shanghai).

Le modèle, baptisé Solar A, est alimenté par des cellules solaires à l’arséniure de gallium, qui
convertissent l’énergie solaire en électricité.

Lorsque le véhicule circule, la surface couverte par ces cellules solaires est de 5 m². A l’arrêt, cette
surface peut être portée à 7,5 m².

Après 5 à 6 heures d’exposition au soleil, l’énergie stockée permet au véhicule de parcourir environ
80 km.
Source : GASGOO.COM (15/06/18)

Par Cindy Lavrut

BYD VA RAPPELER PLUS DE 10 000 VOITURES
Le groupe chinois BYD a annoncé qu’il allait rappeler 10 064 voitures de sa marque Denza, en
raison d’un problème sur les sacs gonflables.

Les modèles concernés ont été produits entre septembre 2014 et décembre 2017.
Les véhicules rappelés sont dotés de sacs gonflables fournis par Takata.
Source : XINHUA NEWS (17/06/18)

Par Cindy Lavrut

CORÉE DU SUD

7 KIA SOUL SUR 10 VENDUS EN CORÉE DU SUD SONT ÉLECTRIQUES
Kia a annoncé qu’il avait vendu 1 068 Soul sur le marché coréen sur les cinq premiers mois de
2018 (+ 13 %). La version électrique a représenté 69,3 % du total, avec 740 unités écoulées.

53 414 Soul ont par ailleurs été vendus à étranger sur cette période (- 19,8 %). La part de la version
électrique est passée de 4,26 % à 7,56 %, a indiqué un porte-parole du constructeur.

Kia a lancé le Soul électrique sur le marché coréen en 2014.

Par Frédérique Payneau

LES EXPORTATIONS DES CONSTRUCTEURS CORÉENS ONT BAISSÉ
DE 2,2 % EN MAI
Au mois de mai, les exportations de véhicules de la Corée du Sud ont diminué de 2,2 % en volume,
à 211 959 unités, en raison d’une baisse à deux chiffres des livraisons en Amérique du Nord et de
la réduction de la production de GM Korea, selon les chiffres publiés par le ministère coréen du
Commerce, de l’Industrie et de l’Energie. Elles ont toutefois augmenté de 1,9 % en valeur, à 3,58
milliards de dollars, grâce à une demande robuste de tout-terrain de loisir et de voitures à énergies
alternatives, des véhicules qui sont plus chers que les berlines compactes et de dimensions
moyennes, a indiqué le ministère.

La production des constructeurs coréens a diminué de 1,3 % le mois dernier, à 354 595 unités.
Celle de GM Korea, qui a fermé son usine de Gunsan le 31 mai, a reculé de 14,4 %.

Le marché automobile coréen a par ailleurs progressé de 1,3 % en mai, à 157 771 unités. Les
ventes des constructeurs locaux ont diminué de 2 %, à 131 638 unités, tandis que celles des
marques étrangères ont bondi de 21,7 %, à 26 133 unités, a ajouté le ministère.
Source : YONHAP (17/6/18)

Par Frédérique Payneau

LE SALON DE BUSAN A ACCUEILLI PLUS DE 620 000 VISITEURS
Le salon international de l’automobile de Busan a refermé ses portes le 17 juin. Il a accueilli plus de
620 000 visiteurs, contre 660 000 lors de la précédente édition il y a deux ans, ont indiqué les
organisateurs.

Quatre constructeurs coréens et quinze constructeurs étrangers ont pris part au salon cette année.
Ils ont notamment cherché à promouvoir leurs tout-terrain de loisir.
Source : YONHAP (17/6/18)

Par Frédérique Payneau

ETATS-UNIS

LE NOUVEAU LINCOLN MKC CHANGERA DE NOM
Ford a informé ses concessionnaires américains que la prochaine génération du Lincoln MKC serait
rebaptisée Corsair, rapporte Automotive News. Le nouveau tout-chemin de loisir luxueux est
attendu en 2020.

Le constructeur a également présenté d’autres produits à ses concessionnaires fin mai à Orlando,
parmi lesquels la nouvelle génération du Ford Escape et le nouveau Ford Explorer, un tout-chemin
de loisir électrique à batterie dénommé Mac 1, un petit tout-terrain et une berline Lincoln
Continental dotée de portes à ouverture antagoniste.

Sur les cinq premiers mois de l’année, les ventes du Lincoln MKC aux Etats-Unis ont baissé de 15
%, à 9 432 unités. Une version restylée du modèle sera commercialisée dans les prochains mois.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (18/6/18)

Par Frédérique Payneau

GM ÉTUDIERAIT DES OPTIONS STRATÉGIQUES POUR SA DIVISION
CRUISE AUTOMATION
General Motors discute en interne et avec des banques des options stratégiques pour sa division
spécialisée dans la conduite autonome Cruise Automation, qui a le vent en poupe, selon des
sources proches du dossier.

Une introduction en Bourse ou une scission de la filiale figurent parmi les options envisagées, ont
indiqué ces sources. GM ne prendrait pas de décision tant que Cruise Automation ne sera pas plus
développé et il pourrait ne rien faire pendant quelques années.

Le constructeur n’a pas souhaité commenter ces informations.
Source : REUTERS (15/6/18), BLOOMBERG (15/6/18)

Par Frédérique Payneau

IRAN

RENAULT RESTERA EN IRAN, MÊME « AVEC UNE VOILURE RÉDUITE
»
Le président de Renault Carlos Ghosn a affirmé le 15 juin que le groupe allait rester en Iran, quitte à
adopter « une voilure réduite », malgré le rétablissement par les Etats-Unis de sanctions visant
Téhéran. « On n’abandonnera pas. Même si nous devons réduire la voilure très fortement, eh bien
nous resterons avec une voilure réduite parce que nous sommes persuadés que […], à un moment,
ce marché rouvrira et le fait d’être resté en Iran nous donnera certainement un avantage », a
déclaré le dirigeant devant les actionnaires du groupe, réunis en assemblée générale à Paris.

Washington a annoncé début mai son retrait de l’accord nucléaire iranien et a décidé de rétablir ses
sanctions vis-à-vis de Téhéran, ainsi que de toutes les entreprises ayant des liens avec la
République islamique, leur donnant de 90 à 180 jours pour se retirer du pays. « Nous n’allons pas
abandonner l’Iran, nous aurons un avenir en Iran », a martelé M. Ghosn. « L’Iran ne restera pas au
ban des Etats. Cela prendra peut-être deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, ce n’est pas grave,
à l’échelle de Renault, ce n’est rien », a-t-il ajouté.

Toutefois, « nous n’allons pas faire ça au détriment des intérêts de Renault, nous veillerons bien à
ce que notre présence en Iran ne provoque pas des mesures de rétorsion directes ou indirectes de
la part des autorités américaines », a précisé le dirigeant. Pour ce faire, une équipe « est en train de
travailler sur le dossier », « en contact direct avec l’administration américaine pour savoir ce qui
peut être fait et ce qui ne peut pas être fait », a-t-il souligné.

Renault est bien implanté en Iran, avec plus de 160 000 véhicules vendus l’an dernier, soit son
huitième marché, derrière le Brésil, mais devant le Royaume-Uni. Le groupe a vendu au total 3,76
millions de véhicules dans le monde.
Source : AFP (15/6/18)

Par Alexandra Frutos

JAPON

TOYOTA VA FABRIQUER UNE SUPER-SPORTIVE HYBRIDE
Toyota va rejoindre le clan très fermé des fabricants de « super sportives » avec un modèle inspiré
de sa LMP1. Il y a quelques mois, Toyota surprenait tout le monde en dévoilant le Concept GR
Super Sport à l’occasion du salon de Tokyo 2018 et, à l’occasion des 24 Heures du Mans, les
communicants du constructeur japonais ont bien confirmé qu’une version de série très proche de ce
concept serait commercialisée prochainement.

Coté technique, le véhicule devrait rester assez proche de la TS050 LMP1 qui a dominé ce week-
end les 24 Heures du Mans : il devrait recevoir une motorisation thermique installée en position
centrale arrière ainsi que deux moteurs électriques, permettant de développer une puissance totale
de 1 000 chevaux environ.

Toyota compte présenter cette nouvelle super-sportive d’ici le début de la prochaine décennie.
Source : AUTO PLUS (17/6/18)

Par Juliette Rodrigues

UNE NISSAN GT-R POUR LA POLICE JAPONAISE
La police de la ville de Toshigi, au Japon, vient de recevoir une Nissan GT-R pour réaliser ses
patrouilles, directement offerte par le constructeur Nissan, comme l’avait fait Lamborghini en Italie
avec ses Gallardo et Huracan.

L’émirat de Dubaï, qui dispose d’une flotte incroyable de véhicules de police, comprenant plusieurs
Ferrari, McLaren, Aston Martin et Bugatti, possède également une Nissan GT-R.
Source : AUTO PLUS (17/6/18)

Par Juliette Rodrigues

MONDE

LES ETATS-UNIS VONT TAXER DES PRODUITS CHINOIS, LA CHINE
RIPOSTE
Le président américain Donald Trump a mis sa menace à exécution et annoncé le 15 juin que les
Etats-Unis allaient appliquer des droits de douane de 25 % sur 50 milliards de dollars d’importations
en provenance de Chine, dont des équipements automobiles. Cette mesure s’appliquera en deux
étapes. La première, effective le 6 juillet, ciblera 818 produits représentant une valeur de 34
milliards de dollars. La seconde, qui n’est pas encore définitive, couvrirait 284 produits d’une valeur
de 16 milliards de dollars.

La Chine a aussitôt riposté en annonçant des droits de douane de 25 % sur 50 milliards de dollars
de produits américains, dont des voitures, en deux temps également, à partir du 6 juillet. Si la
mesure s’applique comme prévu début juillet, Tesla, Mercedes et BMW, qui exportent en Chine un
grand nombre de véhicules fabriqués aux Etats-Unis, seraient durement touchés.
Source : REUTERS (15/6/18), AUTOMOTIVE NEWS (18/6/18)

Par Frédérique Payneau

ROYAUME-UNI

BMW SE PRÉPARE AU PIRE SCÉNARIO POUR LE BREXIT
BMW se prépare au pire scénario possible en vue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union
Européenne et anticipe notamment des difficultés d’approvisionnement en composants, avec des
délais à la douane et des risques de pénuries et autres goulets d’étranglements dans
l’approvisionnement.

Le constructeur a expliqué que – même si des taxes douanières ne sont pas appliquées – le simple
fait de passer une frontière hors Union Européenne créera des délais supplémentaires. Ce sont ces
délais que BMW cherche à anticiper.

Les priorités du constructeur sont de maintenir un approvisionnement régulier pour ses usines
britanniques et de sauvegarder les emplois dans le pays.

Des importations de composants depuis l’Union Européenne seront nécessaires, étant donné que
le tissu d’équipementiers au Royaume-Uni est moins développé qu’en Europe continentale.

BMW a par ailleurs souligné qu’en cas de Brexit dur (avec notamment d’importantes taxes à
l’importation sur les véhicules en provenance de l’Union Européenne), il pourrait utiliser les
capacités de ses 4 usines locales. En effet, ces 4 sites ont produit plus de 220 000 voitures l’an
dernier, ce qui est proche du volume de ventes de BMW au Royaume-Uni (243 000 unités en 2017).
De plus, les usines sont dotées de plateformes suffisamment flexibles pour pouvoir produire
d’autres modèles que ceux actuellement assemblés, afin de mieux répondre à la demande. Ainsi,
des usines Mini pourraient potentiellement produire des modèles BMW.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (16/06/18)

Par Cindy Lavrut

RUSSIE

MAZDA PRÉVOIT UNE HAUSSE DE 15-20 % DE SES VENTES EN
RUSSIE CETTE ANNÉE
Les ventes de Mazda en Russie ont fait un bond de 43 % en mai, à 2 536 unités, portant le volume
pour les cinq premiers mois de 2018 à 11 638 unités, en hausse de 33 %. La part de marché de
Mazda s’est ainsi établie à 1,7 % sur cinq mois, contre 1,5 % sur la période équivalente de 2017.

Le crossover CX-5 a été le modèle Mazda le plus vendu sur le marché russe le mois dernier, avec 1
828 unités écoulées (+ 34 %) ; sur cinq mois, le CX-5 s’est vendu à 8 458 exemplaires (+ 35 %).

Mazda estime que ses ventes en Russie afficheront une hausse comprise entre 15 et 20 % pour
l’ensemble de l’année 2018.
Source : AUTOSTAT (13/6/18)

Par Juliette Rodrigues

LES VENTES DE CAMIONS EN RUSSIE ONT PROGRESSÉ DE 9,6 % EN
MAI
Les ventes de camions en Russie ont augmenté de 9,6 % en mai, à quelque 6 100 unités, portant le
volume pour les cinq premiers mois de 2018 à 31 100 unités environ, en hausse de plus de 25 %.

Par marques, Kamaz est toujours leader de ce segment du marché, avec 1 900 unités écoulées en
mai (+ 2,7 %), suivi de GAZ (630 unités, – 8,6 %), de Volvo (542, + 41,1 %), de Scania (505) et
MAN (385).
Source : AUTOSTAT (15/6/18)

Par Juliette Rodrigues

SUÈDE

NORTHVOLT A REVU À LA BAISSE LE COÛT DE SON USINE DE
BATTERIES
Le coût de la plus grande usine européenne de batteries que Northvolt veut implanter en Suède
sera « nettement inférieur » aux 4 milliards d’euros précédemment envisagés, a indiqué à Reuters
Paolo Cerruti, directeur de l’exploitation de l’entreprise suédoise qu’il a fondée avec Peter Carlsson,
un ancien dirigeant de Tesla.

Northvolt prévoit de construire cette usine d’ici à 2023. Il s’apprête à lever entre 1,2 et 1,5 milliard
d’euros cette année et espère que la Banque européenne d’investissement (BEI) participera au tour
de table.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (15/6/18)

Par Frédérique Payneau
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