LE GUIDE COVID-19 DE LA TÉLÉMÉDECINE VÉTÉRINAIRE - Association ...

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LE GUIDE COVID-19 DE LA TÉLÉMÉDECINE VÉTÉRINAIRE - Association ...
LE GUIDE COVID-19
                        DE LA TÉLÉMÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Le contenu de ce document est la propriété de l’Association des médecins vétérinaires du Québec
(AMVQ) en pratique de petits animaux et ne peut être utilisé ou reproduit sans l'autorisation écrite
de la direction.
LE GUIDE COVID-19 DE LA TÉLÉMÉDECINE VÉTÉRINAIRE - Association ...
Table des matières

Introduction ........................................................................................................................................................................ 1

Qu’est-ce que c’est, la télémédecine ? ....................................................................................................................... 2

Quels types de cas peut-on peut gérer par télémédecine dans le contexte
de la crise COVID-19 ? ..................................................................................................................................................... 3

Concrètement, quelles sont les étapes à suivre avant et pendant l’utilisation
de la télémédecine ? ......................................................................................................................................................... 8

Comment fait-on la promotion de la télémédecine et informe-t-on les clients ? .................................10

Quels outils technologiques peut-on utiliser pour pratiquer la télémédecine ? ..................................11

Et les autres plateformes usuelles comme Facetime, Messenger ou Skype? .........................................17

Combien devrait-on charger pour les actes médicaux en télémédecine ? ..............................................18

Comment gère-t-on les commandes et la remise des prescriptions, nourriture et autres ? ...........19

Ressources pertinentes ................................................................................................................................................20
LE GUIDE COVID-19 DE LA TÉLÉMÉDECINE VÉTÉRINAIRE - Association ...
Introduction

Normalement et jusqu’à présent, la télémédecine devait être réservée aux cas où une relation
médecin vétérinaire-client-patient (RMVCP) était déjà existante. Cependant, dans le contexte
exceptionnel de la crise COVID-19, l’OMVQ a annoncé que les médecins vétérinaires pouvaient
utiliser leur jugement professionnel dans l’utilisation de la télémédecine même sans RMVCP
préétablie, et ce, dans le but de minimiser les risques de contamination du public. Par contre, même
dans les circonstances actuelles, le lien de confiance entre le client et le médecin vétérinaire
demeure nécessaire et se développe pendant la consultation à distance.

Le choix d’avoir recours à la télémédecine ou d’examiner l’animal doit être fait en évaluant les
risques de propagation du COVID-19 et les bénéfices pour le patient et son maître. Les services
vétérinaires étant présentement reconnus comme essentiels par le gouvernement, c’est un
privilège ET une responsabilité pour nous de minimiser les risques de propagation du COVID-19
tout en soignant les animaux dans le besoin.

Nous tenons à souligner que LE PLUS IMPORTANT, est de BIEN DOCUMENTER vos consultations
(ex. : mentionner les circonstances Covid-19, les modalités, l’accord du client).

Ce document a été rédigé par l’AMVQ pour vous aider à apprivoiser cette nouvelle technologie. Il
sera mis à jour régulièrement.

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Qu’est-ce que c’est, la télémédecine ?

Voici quelques définitions importantes :

La téléconsultation vétérinaire a pour objet de permettre à un vétérinaire de donner une
consultation à distance au sujet d’un animal ou des animaux.

La téléexpertise vétérinaire a pour objet de permettre à un vétérinaire de solliciter à distance l’avis
d’un ou de plusieurs vétérinaires en raison de leurs formations ou de leurs compétences
particulières, sur la base des informations médicales liées à la prise en charge de l’animal ou des
animaux.

La télésurveillance médicale vétérinaire a pour objet de permettre à un vétérinaire d’interpréter à
distance les données nécessaires au suivi médical d’un animal et de prendre des décisions.

La téléassistance médicale vétérinaire a pour objet de permettre à un vétérinaire d’assister à
distance un autre vétérinaire au cours de la réalisation d’un acte.

L’enregistrement et la transmission des données peuvent être automatisés. Il est important de
vérifier si les outils électroniques respectent les clauses de confidentialité.

N. B. : Cette nomenclature est inspirée des termes européens et il y a actuellement discordance avec
les termes anglophones présentement proposés par l’AVMA. Pour éviter toute confusion, vous
pouvez retrouver les termes américains ici : https://bit.ly/2wNqyiu

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Quels types de cas peut-on peut gérer par télémédecine dans le contexte de
la crise COVID-19 ?

Les services vétérinaires ont été reconnus, jusqu’à maintenant, comme étant des services essentiels.
Toutefois, le gouvernement nous rappelle que les médecins vétérinaires ont un devoir de protection
de la santé publique, tout en s’assurant d’offrir des soins indispensables aux animaux.

Il est impératif de souligner que, malheureusement, la médecine vétérinaire en temps de crise
sanitaire majeure ne pourra pas être à la hauteur de celle qu’on pratique en temps normal. Des
compromis devront être faits afin de protéger la santé des humains. Les médecins vétérinaires sont
donc appelés à utiliser leur jugement professionnel afin de déterminer si la nécessité de faire venir
un animal dans l’établissement vétérinaire surpasse les risques de contamination pour le
propriétaire ou les membres de l’équipe vétérinaire. Il faudra, bien sûr, continuer de s’adapter aux
mesures mises en place au fur et à mesure de l’évolution de la crise au Québec.

Voici donc, uniquement à titre d’exemple, une liste non exhaustive d’actes médicaux qui pourraient,
dans les circonstances exceptionnelles de la crise sanitaire, se faire via la télémédecine. Certes, les
recommandations sur la télémédecine seront ajustées en vue de son application à long terme, et ce,
lorsque la situation de crise sera rétablie. Nous rappelons que ces exemples ne sont pas des
recommandations de l’AMVQ. Ils ont été compilés en s’inspirant de discussions dans le groupe
fermé de l’AMVQ dans le but d’accompagner les médecins vétérinaires dans cette nouvelle ère
technologique pour laquelle la majorité d’entre nous n’étaient pas préparés.

1) Dermatologie :

    -   Allergies saisonnières connues (ex. : récidives à chaque printemps, animal examiné dans
        l’année ou bien l’an dernier… utiliser son jugement si jamais vu ou depuis plus d’un an).
        Photos des oreilles (pavillons et canaux dans la mesure que le client est capable), espaces
        interdigités, aines, aisselles, abdomen ou toute autre région problématique)
        État général
        Selon la gravité, options de traitement : antihistaminiques, Apoquel si déjà utilisé et bien
        toléré, shampooings antibactériens et/ou antifongiques…

    -   Allergies alimentaires suspectées : Consultation téléphonique (ou via un autre outil) pour le
        choix d’une nourriture hypoallergène et le respect de l’exclusivité de cette diète.

    -   Démangeaisons en général : traitements empiriques favorisés, prescription
        d’antiparasitaires pour exclure ectoparasites, antihistaminiques, Apoquel selon le jugement,
        diète hypoallergène…

    -   Otites : photos des pavillons et entrées des canaux dans la mesure du possible. Selon
        l’apparence des sécrétions si visibles, prescription d’un nettoyant et d’un traitement otique
        de première ligne.

    -   Hotspots : rasage à la maison si possible, prescription gabapentin et/ou trazodone au besoin
        si animal très douloureux pour la procédure, prescription chlorhexidine et traitement
        topique selon le choix, collier élisabéthain.

    -   Suivis dermatologiques en général (réévaluations) : degré de prurit, photos, efficacité des
        traitements, autres traitements empiriques si nécessaires.

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-   Plaies/traumas peu sévères : photos/vidéos, évaluation de l’état général, déterminer si
       besoin de voir l’animal. Voir si rasage et désinfection possible à la maison. Collier
       élisabéthain.

   -   Masse kystique rupturée : évaluer si besoin soins de confort +/- antibiotiques

   -   Abcès sacs anaux avec fistule présente : si animal confortable et BEG, voir si rasage possible
       à la maison, antibiotiques, analgésie.

2) Respiratoire :

   -   Triage des cas respiratoires (historique médical, vidéos de la respiration, fréquence
       respiratoire au repos).

   -   Rhinotrachéite féline et BEG : flushs nasaux (seringues 3 ou 10 cc avec embout, solution
       saline de la pharmacie). Selon le jugement du clinicien, antibiotiques.

   -   Récidive d’asthme félin (toujours en prenant en compte la gravité des symptômes).

   -   Toux de chenil : température à la maison si possible, vérifier état général, traitement si
       nécessaire.

3) Oculaire :

   -   Conjonctivites simples, sans blépharospasmes : évaluer l’œil par vidéo si possible, état
       général, taille des pupilles. Prescription onguent antibiotique de base si jugé nécessaire, tout
       en évitant l’usage des corticostéroides topiques.

   -   Récidive conjonctivites allergiques connues, suivis KCS (ajustement empirique des
       traitements).

4) Orthopédie

   -   Boiterie légère ou modérée avec appui et BEG : vidéo de la boiterie. Potentiellement flexions
       et extensions des articulations du membre par les clients si animal très coopératif. Repos +
       gabapentin ou tramadol (même si peu d’études scientifiques à l’appui). Selon l’aise du
       médecin vétérinaire, prescription AINS (si l’animal est jeune et en santé ou si l’animal est
       suivi régulièrement et qu’une relation de confiance est déjà établie avec le client.)

5) Problèmes urinaires

   -   Selon le potentiel de risque, urologie sur miction naturelle (mais il faut tout de même
       manipuler le contenant en clinique)

   -   Pollakiurie, hématurie chez une chatte en jeune âge, BEG, pas de PUPD : buprénorphine,
       diète urinaire humide.
   -   Pollakiurie chez les chiennes : selon le jugement, considérer 3-5 jours antibiotiques re ligne
       (ex. : amoxicilline, aviser client que sous-optimal vs antibiorésistance).

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-   Chez les mâles, selon l’aise du clinicien. S’assurer que l’animal urine normalement, s’assurer
        que pas de blocage, évaluer risque-bénéfice de gérer en télémédecine.

6) Digestif :

    -   Diarrhée, mais BEG : probiotiques, diète GI. Vermifugation si jugée pertinente.

    -   Vomissements légers, mais BEG : antiacides, réalimentation graduelle, diète hautement
        digestible, selon l’aise du clinicien : Cerenia PO.

    -   Parasites internes : évaluer état général, vermifugation en conséquence (photos des vers,
        par exemple).

7) Comportement :

    -   Suivis téléphoniques pour ajustement de la médication

    -   Possiblement première consultation par télémédecine (vidéo) selon l’aise du clinicien (ex. :
        animal examiné dans l’année) voir si médication ponctuelle possible en attendant ou selon
        risques/bénéfices, prescription d’un anxiolytique.

8) Suivis chirurgies essentielles :

    -   Points intradermiques ou colle chirurgicale au moment de la chirurgie, pour éviter que le
        client ait à revenir en clinique.

    -   Suivis photographiques de la plaie, évaluation état général.

    -   Ajustement au besoin de la médication ou de l’analgésie.

9) Endocrinologie :

    -   Patient diabétique connu : pesée, état général (signes présents ?), courbe de glycémie à la
        maison si possible.

    -   Hypothyroïdie et hyperthyroïdie : pesée, selon état général, évaluer risques vs bénéfices de
        voir l’animal.

10) Divers :

    -   Abcès chat déjà percé et BEG : évaluer état général, considérer rasage et désinfection à la
        maison si clients très à l’aise (coaching nécessaire) et patient coopératif, prescription
        antibiotiques, analgésie si jugée nécessaire.

    -   Récidive abcès dentaire : antibiotiques, analgésie.

11) Renouvellements de prescriptions :

    -   Suivis (annuels ou autres) en télémédecine, ajustement des doses au besoin.

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12) Expertise d’un tiers (spécialiste ou autre) pour demander conseil au sujet d’un animal
    (téléexpertise dans le guide tarifaire) :

   -   Considérer vidéoconférence à trois si possible, selon l’outil.

Vous trouverez ci-bas des arbres décisionnels élaborés par l’AMVQ pour tenter de vous orienter
dans l’utilisation de la télémédecine. Bien entendu, ces arbres décisionnels vous sont proposés à
titre d’exemple et ne remplacent en rien votre jugement clinique.

Nous avons tous nos « recettes » pour différentes conditions ; des plans de traitements que nous
affectionnons et qui règlent la majorité des problèmes qui nous sont présentés. Appliquez-les !
Aussi, selon nos expériences passées, nous avons tous des médicaments qu’il nous fait peur de
prescrire sans avoir toute l’information en main (ex. : fonction rénale évaluée avant la prescription
d’AINS).

Restez transparents avec vos clients et ne vous sentez pas dans l’obligation de prescrire ou
d’ajuster un traitement à distance si vous n’êtes pas confortable de le faire.

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Concrètement, quelles sont les étapes à suivre avant et pendant l’utilisation
de la télémédecine ?

Il est difficile d’établir une procédure précise puisque les étapes varieront selon les préférences de
chaque établissement, l’outil de télémédecine utilisé et même selon les cas pris en charge. Voici
donc des étapes à considérer lors d’un rendez-vous en télémédecine :

1) Appel téléphonique du client :

    -   Triage par la technicienne en santé animale et/ou le vétérinaire pour déterminer si l’animal
        doit être vu (risques pour la santé publique vs bénéfices pour l’animal) ou si la consultation
        peut se faire à distance sans examiner l’animal.

    -   Si jugé possible via télémédecine, aviser le client que selon l’évaluation de la condition de
        l’animal ou l’évolution de son état, il se peut qu’un examen physique soit tout de même
        nécessaire suite à la consultation en télémédecine.

    -   S’assurer de prendre connaissance du dossier médical antérieur du patient. Toute source
        d’information devient essentielle.

    -   S’assurer d’obtenir le consentement du client quant à l’outil et la méthode utilisés et de le
        documenter au dossier. Lorsque l’on demande le consentement du client, on doit faire
        mention des limites imposées par la technologie (la qualité variable du son et des images
        reçues et surtout l’absence d’un examen physique complet) et que, malgré l’utilisation d’une
        plateforme sérieuse, on ne peut entièrement éliminer les risques relatifs au partage de
        renseignements personnels par communications électroniques.
    -   Expliquer au client comment procéder pour se connecter : quel outil, mode de paiement,
        etc.

    -   Selon l’outil utilisé, noter l’adresse courriel du client si nécessaire pour envoyer la procédure
        à suivre et le résumé des recommandations après la consultation, s’il y a lieu.

2) Préparation du client pour la consultation à distance :

Lors de l’appel téléphonique ou par courriel ou message texte afin d’accélérer le processus,
demandez au client, si désiré, avant la consultation :

   -    Prise de poids à la maison.

   -    Prise de température si nécessaire et possible pour le propriétaire.

   -    Fréquence respiratoire au repos.

   -    Médication disponible à la maison pour la condition (ex : antihistaminiques, antiacides,
        médication déjà prescrite du patient…).

   -    Préparer un endroit sur un comptoir ou une table pour les manipulations de l’animal, ainsi
        que des papiers mouchoirs ou essuie-tout au besoin si sécrétions, déchets de puces, etc.

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-    Prendre des photos (ex. : plaies, lésions cutanées, selles, urine, etc.) ou vidéos
        (tremblements, démarche, état mental, autre…) si jugés pertinents avant la consultation et
        les faire parvenir à la clinique de façon électronique.

   -    Dans la mesure du possible, il est recommandé que le client soit sur son téléphone
        intelligent ou une tablette pour la consultation. Cela facilitera grandement les choses si vous
        lui demandez de filmer ou photographier son animal.

3) Paiement

Pour certains outils, il sera possible de procéder au paiement directement sur la plateforme. Certains
établissements préféreront faire régler la consultation au préalable alors que d’autres feront tout
régler avec prescriptions, médication ou autres après la consultation à distance.

Les paiements PayPal sont une solution intéressante pour ceux qui auront recours à des outils de
télémédecine sans paiement intégré. Il existe deux types de comptes PayPal pour les entreprises :

        -   Standard : aucuns frais mensuels, aucuns frais d’installation ou de résiliation, frais de
            2,9 % + 0,30 $ par transaction domestique.
            Permet d’accepter les paiements PayPal ou carte de crédit, possibilité de paiements
            provenant d’appareils mobiles, envoi de factures électroniques…

        -   Pro : 35 $/mois, aucuns frais d’installation ou résiliation, frais de 2,9 % + 0,30 $ par
            transaction domestique.
            Expérience de paiement personnalisable, terminal virtuel, possibilité de garder les clients
            sur le site web pendant le paiement…

Pour plus d’information, visitez le site web :
https://www.paypal.com/ca/business/get-paid

4) Accès à distance

Pour limiter le personnel sur place, diminuer le temps passé dans l’établissement et ainsi réduire le
risque de propagation du coronavirus, l’accès à distance au logiciel informatique vétérinaire de
l’établissement pourrait être particulièrement bénéfique en ces temps de crise.

Nous vous recommandons donc de contacter le fournisseur de votre logiciel (ex : Logivet,
Cornerstone ou autre…) pour connaître les modalités, les coûts et les possibilités quant à l’accès à
distance par différents utilisateurs de l’établissement.

Comme la grande majorité des médecins vétérinaires québécois pratiquant dans les petits animaux
utilisent le logiciel Logivet et qu’il n’y avait pas de possibilité d’accès à distance auparavant, nous
croyons qu’il est pertinent de vous partager cette communication de Logivet :
https://mailchi.mp/66ed5370c01b/implantation-dun-accs-distance-logivet-
652172?e=%5BUNIQID%5D

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Comment fait-on la promotion de la télémédecine et informe-t-on les clients ?

En ce temps de crise, il est souhaitable d’informer les clients que les services vétérinaires de votre
établissement sont maintenus, mais modifiés pour réduire le risque pour la santé des clients et du
personnel de soins. C’est la raison pour laquelle un service de télémédecine est en place. Il faut
souligner qu’il appartient au médecin vétérinaire de déterminer si l’animal doit être examiné
physiquement ou si la consultation peut se faire à distance.

Le message qu’il faut que les clients retiennent est : APPELEZ-NOUS AVANT DE VOUS DÉPLACER. Ces
informations devraient être présentées sur le site web de l’établissement, la page Facebook ou tout
autre média disponible. Des affiches explicatives peuvent également être utilisées à l’extérieur de la
clinique (sur la porte de la clinique et idéalement dans le stationnement pour éviter que les clients
ne sortent de leur véhicule).

Voici quelques pistes de solution pour optimiser la diffusion de l’information aux clients :

    -   Site web : annonce et lien bien évidents sur la page d’accueil du site de l’établissement (ex. :
        MESURES COVID-19).

    -   Publier (site web et ailleurs) des directives très claires (énumération par point/« point
        form »). La formule question-réponse est souvent plus facile pour les clients.

    -   Faire des vidéos conviviaux sur les mesures de biosécurité mises en place dans la clinique :
        partage sur le site web et sur les réseaux sociaux.

    -   Google my business (gratuit): possibilité d’ajuster l’horaire (permanent ou temporaire),
        d’ajouter directement une mention sur les directives COVID-19 de l’établissement
        vétérinaire, de publier un visuel et un lien vers le site web de l’établissement.

    -   Affiches explicatives à l’extérieur de la clinique.

Voici également le lien pour un webinaire sur comment mieux communiquer aux clients en situation
de crise :

https://www.facebook.com/CommuniVET/videos/208787823682585/

***Pour éviter toute apparence de conflit d’intérêts, il est à noter que la conférencière, la Dre
Hélène Perras, est une administratrice du conseil d’administration de l’AMVQ. Cette conférence
vous est proposée pour sa pertinence et son utilité dans ces temps de crise.

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Quels outils technologiques peut-on utiliser pour pratiquer la télémédecine ?

Tout ce qui permet de faire une consultation à distance pour soigner un animal entre dans le cadre
de la télémédecine. L’évaluation du patient peut donc se faire simplement à l’aide d’une
consultation téléphonique, de photos ou vidéos fournis par le propriétaire ou d’un échange de
courriels. Cependant, des outils technologiques plus élaborés, comme les plateformes de
visioconférence, existent pour faciliter et bonifier l’utilisation de la télémédecine.

Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération dans la sélection de l’outil technologique pour
offrir des services de télémédecine. En voici quelques-uns :

   -   Les limites technologiques du client. Certains propriétaires d’animaux ne seront pas en
       mesure de se servir d’une plateforme technologique et le médecin vétérinaire devra donc
       s’adapter selon les cas. Par exemple, une consultation téléphonique, payable par carte de
       crédit au téléphone, pourrait être une option pour déterminer si l’animal doit être vu ou
       non.

   -   L’équipement disponible.

   -   Les habiletés et/ou préférences technologiques du personnel de l’établissement.

   -   Les coûts d’utilisation.

   -   Le respect des normes de confidentialité et de sécurité des données.

La liste suivante regroupe, de façon non exhaustive, plusieurs plateformes de télémédecine
disponibles. L’AMVQ n’est associée à aucune de ces plateformes et il ne s’agit donc pas de publicité
ou de promotion pour l’un de ces outils. L’AMVQ ne peut vous recommander un outil plus que les
autres. Les informations vous sont donc fournies à titre d’exemple seulement et nous comptons sur
le jugement professionnel de chacun dans le choix d’un outil de télémédecine.

Cette liste sera mise à jour régulièrement dans les prochaines semaines. De plus, un projet de
présentation vidéo de certaines plateformes est en cours de construction. Restez à l’affût dans les
prochains jours (infolettre et groupe privé Facebook).

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1) Zoom :
    Origines : À la base, Zoom est une plateforme américaine développée pour faciliter les
    communications en entreprise (vidéoconférences, chat, salle de conférence virtuelle, etc.) Elle
    s’est adaptée pour répondre aux besoins de la médecine humaine et a développé Zoom pour la
    télésanté.

    Langues : Anglais et français.

    Sécurité des données : La version Zoom pour la télésanté fait partie des trois plateformes
    reconnues en médecine humaine par le ministère de la Santé et des Services sociaux et est
    conforme aux normes de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les
    documents électroniques (LPRPDE). Zoom standard, pour sa part, bien qu’utilisant des
    connections encryptées, n’est pas conforme à la LPRPDE.

    Équipement nécessaire : Zoom est disponible autant sur PC que tablettes ou téléphones
    intelligents. Le vétérinaire doit télécharger l’application, le client n’a pas besoin.

    Zoom est compatible avec la plupart des systèmes d’exploitation et nécessite une connexion
    Internet avec fil à large bande ou sans fil (3G ou 4G/LTE).

    Fonctions : En plus de la vidéoconférence et du chat, Zoom a également des fonctions
    supplémentaires disponibles, comme celles de créer des horaires de réunions avec des rappels,
    de créer des webinaires pour donner de la formation à vos employés ou clients, d’avoir une
    salle de réunion virtuelle, etc. Zoom se veut donc un outil à la fois de télémédecine et de
    communication/formation au sein de l’équipe ou même pour la clientèle.

    Paiement intégré : Cette plateforme n’offre pas le paiement intégré.

    Prix : Prix: La version de base est gratuite mais offre des fonctions limitées (parfaite pour un
    essai). La version Pro, qui inclut jusqu’à 100 participants, est 20$/mois. La version Zoom pour la
    télésanté (répondant aux normes LPRPDE), quant à elle, est 200$/mois.

    Assistance technique : Pour faciliter l’utilisation de la plateforme, Zoom offre de nombreux
    tutoriels, une section technique bien garnie, de l’assistance en ligne, une section Q&A et des
    webinaires. Zoom se veut une plateforme conviviale et facile d’utilisation.

    AVANTAGES : Plateforme populaire et éprouvée par le temps avec un gros aspect
    multifonctionnel.

    INCONVÉNIENTS : Cette plateforme ne permet pas le paiement intégré et n’est pas
    spécifiquement développée pour les besoins vétérinaires.

Pour plus d’information : https://zoom.us/

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2) Reacts :
    Origines : Reacts a été créé en 2012 par un cardiologue et intensiviste de Montréal et est
    présentement utilisé par le CHUM, le CHUS, le CHUQ et le Centre de santé universitaire de
    McGill.

    Langues : Anglais et français

    Sécurité des données : Cette plateforme fait partie des trois plateformes reconnues en
    médecine humaine par le ministère de la Santé et des Services sociaux et est conforme aux
    normes de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques
    (LPRPDE).

    Équipement nécessaire : Reacts est disponible autant sur PC que tablettes ou téléphones
    intelligents, à condition d’avoir une version de Windows 7 ou ultérieure ou iOS 10 ou ultérieur
    et nécessite une connexion Internet avec fil à large bande ou sans fil (3G ou 4G/LTE). Le
    vétérinaire et le client doivent télécharger l’application.

    Fonctions : Reacts est un outil de vidéoconférence, mais permet aussi le partage et transfert de
    dossier, le chat, l’enregistrement des rencontres, etc. Reacts a été créé pour faciliter la
    collaboration, la formation, l’assistance et la supervision à distance des professionnels de la
    santé.

    Paiement intégré : Cette plateforme n’offre pas le paiement intégré.

    Prix : Le plan de base est de 84 $ par utilisateur par année (conforme LPRPDE). Toutefois, pour
    la télémédecine, Reacts Pro est nécessaire (120 $ par utilisateur par année) puisque c’est ce
    plan qui permet d’inviter gratuitement les clients à prendre part à la vidéoconférence. Reacts
    offre un mois d’essai gratuit avant l’abonnement payant.

    Assistance technique : Pour faciliter l’utilisation de la plateforme, Reacts offre de nombreux
    tutoriaux et vidéos techniques. Reacts se veut une plateforme conviviale et facile d’utilisation.

    AVANTAGES : Plateforme déjà bien ancrée au Québec et multifonctionnelle. Elle est aussi la
    plus abordable des plateformes présentées dans ce document.

    INCONVÉNIENTS : Cette plateforme ne permet pas le paiement intégré et n’est pas
    spécifiquement développée pour les besoins vétérinaires.

Pour plus d’information : https://reacts.com/fr/

                                                   13
3) LinkyVet :
    Origines : LinkyVet est une plateforme européenne qui fonctionne depuis un peu plus d’un an
    et compte maintenant environ 150 clients. Elle a été conçue pour un usage vétérinaire exclusif,
    autant pour la médecine des animaux de compagnie que des animaux de production et des
    chevaux.

    Langues : Anglais et français

    Sécurité des données : Elle est conforme au règlement général sur la protection des données
    (RGPD) qui est l’équivalent européen de la LPRPDE.

    Équipement nécessaire : LinkyVet est accessible pour le vétérinaire de n’importe où à partir
    d’un PC, d’une tablette ou d’un smartphone, tant qu’une bonne connexion Internet est
    disponible (connexion Internet avec fil à large bande ou sans fil [3G ou 4G/LTE]). Le client, pour
    sa part, va télécharger une application mobile.

    Fonctions : LinkyVet permet la vidéoconférence et le chat avec les clients. Le vétérinaire a le
    contrôle sur qui peut le contacter ou non par « chat » sur l’application et pour combien de
    temps. L’application permet également de programmer d’avance des messages sur le chat pour
    le client (Ex. : Contacter le client dix jours post-op pour son retrait de points.)

    Paiement intégré : LinkyVet permet de faire payer la vidéo consultation directement par
    l’application mobile. Toutefois, pour le moment, le paiement pour le « chat » n’est pas encore
    disponible (à venir selon leur représentant).

    Prix : LinkyVet offre présentement un mois d’accès gratuit sans engagement (spécial COVID-19).
    Par la suite, le coût est d’environ 100 $ par mois pour trois licences d’utilisateur et
    quatre heures de vidéo-conférence. Les minutes de vidéo-conférence supplémentaires sont à
    0,03 $/min. Comme LinkyVet charge en euro, ces prix seront variables selon le taux de change.

    Assistance technique : Pour faciliter l’utilisation de la plateforme, il y a un webinaire d’environ
    une heure qui explique l’utilisation en détail de LinkyVet, ainsi que plusieurs tutoriaux sur leur
    site Internet. LinkyVet se veut une plateforme conviviale et facile d’utilisation.

    AVANTAGES : Facile à utiliser et créé pour les vétérinaires (même les pratiques mixtes)

    INCONVÉNIENTS : Une plateforme récente avec peu de clients. Elle est donc encore en mode
    peaufinage.

Pour plus d’information : https://www.linkyvet.com/

                                                 14
4) Livestorm :

    Origines: Livestorm est une plateforme française opérant depuis 2016. Elle a été créée pour
    s’adapter aux besoins de la plupart des entreprises pour ce qui est de la vidéoconférence.

    Langues: Français et anglais

    Sécurité des données: Elle est conforme au règlement général sur la protection des données
    (RGPD) qui est l’équivalent Européen de la LPRPDE.

    Équipement nécessaire: Il n’y a pas de téléchargement d’application, autant pour le vétérinaire
    que le client. Le client reçoit un lien par courriel pour assister directement à la rencontre.
    À partir d’un PC, Google Chrome est recommandé.
    Les clients sur tablettes et téléphones intelligents peuvent avoir un délai d’une dizaine de
    secondes dans la communication.
    Une bonne connection Internet est recommandée (connection Internet avec fil à large bande ou
    sans fil (3G ou 4G/LTE) et si un WiFi est utilisé, il faut éviter qu’il soit surchargé au moment de
    son utilisation.

    Fonctions: Livestorm est un logiciel de vidéoconférence. Il n’y a pas de possibilité de chat avec
    le client à d’autre moment. Selon les tarifs, Livestorm permet également la tenue de
    webinaires. Il y a également possibilité d’intégrer Livestorm à plusieurs autres plateformes,
    logiciels et applications tels Youtube, Twitch, Calendly, etc.

    Paiement intégré: Cette plateforme n’offre pas le paiement intégré.

    Prix: Le forfait de base est gratuit et convient aux besoins de la vidéoconférence pour la
    télémédecine.
    Les forfaits payants, quant à eux, seraient plus pour des gens voulant créer des webinaires, des
    réunions à 100 personnes, etc.

    Support technique: Le site Internet a des tutoriaux vidéos, une bonne section d’aide et un chat
    en direct avec le service technique pour vous aider à démarrer sur Livestorm.

    AVANTAGES: Très facile d’utilisation (demande très peu de connaissances technologiques)
    autant pour le vétérinaire que le client et version gratuite disponible.

    INCONVÉNIENTS: Se limite à la vidéoconférence et pas de paiement intégré.

Pour plus d’information: https://livestorm.co/fr/

Autres plateformes :
Pour vous éviter de perdre du temps en recherche, nous avons déjà vérifié pour vous et les
plateformes suivantes ne sont pas disponibles pour le Canada :

    -   Medici.
    -   PetPro Connect.
    -   CapitaineVet.
    -   TeleTails.

                                                    15
Pour leur part, les plateformes suivantes sont disponibles en anglais seulement:

    -   Anipanion

    -   BabelVet (de BabelBark)

    -   GoFetch Health

Whereby
    Origines: Bien qu’elle ait eu quelques changements de nom, Whereby existe depuis 2013 et est
    originaire d’Europe. Elle est maintenant disponible internationalement.

    Langues: Anglais seulement

    Sécurité des données: Seul le compte « business » est conforme au règlement général sur la
    protection des données (RGPD) qui est l’équivalent Européen de la LPRPDE. Les connections
    utilisées pour les comptes « individuel » et « Pro » sont tout de même encryptées et le contenu
    des chats est effacés des serveurs dès leur transmission.

    Équipement nécessaire: Whereby est accessible à partir d’un PC (Windows 7 et plus avec
    serveur Chrome ou Firefox), d’un Mac (IOS 10.10 et plus avec Chrome ou Firefox),
    d’IPad/IPhone (IOS 11 ou plus) ou de tout appareil Androïde supportant Chrome.

    Fonctions: Le forfait de base permet la vidéoconférence et le chat. Les forfaits payants offrent
    d’autres services comme l’enregistrement des vidéoconférences et chat, l’intégration de
    Youtube, Trello et Google Drive, etc.

    Paiement intégré: Cette plateforme n’offre pas le paiement intégré.

    Prix: La version individuelle permettant chat et vidéoconférence d’un maximum de quatre
    personnes à la fois est gratuite. Il est possible d’ajouter des options (voir plus haut) avec les
    comptes « Pro » (9,99$/mois) et « Business » (59,99$/mois).

    Support technique: Whereby est une plateforme plutôt facile d’utilisation et demandant peu de
    connaissances des technologies en vidéoconférences. Le site a une section d’aide assez
    développée et claire, mais plutôt longue à lire.

    AVANTAGES: Très facile d’utilisation (demande très peu de connaissances technologiques)
    autant pour le vétérinaire que le client et version gratuite disponible.

    INCONVÉNIENTS: En anglais seulement. La version gratuite, bien qu’elle utilise des connections
    encryptées, n’est pas conforme à la LPRPDE.

Pour plus d’information : https://whereby.com/

                                                 16
Et les autres plateformes usuelles comme Facetime, Messenger ou Skype?
Il est important de rappeler qu’il est du devoir du vétérinaire de s’assurer du respect de la
confidentialité des informations de son client et patient, et ce, peu importe la technologie ou
l’application utilisée. Dans cette perspective, nous vous recommandons d’utiliser avec prudence les
applications ou les logiciels du type Skype ou FaceTime, par exemple. Ces dernières ne respectent
pas les normes établies pour le respect des données médicales confidentielles (LPRPDE ou autres) et
sont donc plus à risque de fuites d’informations sensibles. Il en va de même pour les courriels dans
lesquels il est recommandé de ne pas divulguer d’informations sensibles comme un numéro de carte
de crédit.

Toutefois, étant la situation actuelle de crise, l’OMVQ nous a confirmé qu’elle fera preuve de
souplesse, et FaceTime, Skype ainsi que d’autres outils pourraient être utilisés comme solution
temporaire, avec la prudence qui s’impose. Comme leur utilisation à long terme, suite à la résolution
de la crise de la COVID-19, ne sera vraisemblablement pas recommandée, il pourrait être judicieux
de mettre en place dès maintenant une solution permanente.

Dans tous les cas, nous vous rappelons qu’il est primordial d’informer chaque client des risques et
limites associés à la télémédecine et à la confidentialité de l’information.

                                                 17
Combien devrait-on charger pour les actes médicaux en télémédecine ?

Une nouvelle section du guide tarifaire spécifiquement sur la télémédecine a été produite par le
comité économique :

https://s3.amazonaws.com/static.amvq.qc.ca/Etude-Econo/2020/Telemedecine.pdf

Dans ces situations particulières, comme les consultations à distance prendront le même temps que
les consultations régulières, voire davantage de temps, il est recommandé par le comité de charger
les mêmes frais qu’en clinique. S’ajouteront également les frais pour l’outil technologique, s’il y a
lieu.

Si une consultation physique doit avoir lieu suite à la consultation en télémédecine, alors le frais
d’une réévaluation est recommandé.

                                                 18
Comment gère-t-on les commandes et la remise des prescriptions, nourriture
et autres ?

Le plus grand défi est celui de rester à l’affût des nouvelles informations disponibles sur la
transmission du SARS-CoV-2 et d’adapter nos services conséquemment. Pour le moment, le virus est
principalement transmis directement d’humain à humain [transmission par gouttelettes]. Il semble
résister quelques heures sur les surfaces inertes sèches puis quelques jours sur les surfaces inertes
humides. La transmission indirecte comporte donc un risque qui ne doit pas être négligé.

Il est primordial d’ajuster nos protocoles au fur et à mesure que les nouvelles données sont
obtenues et bien sûr en fonction de l’évolution de la crise au Québec.

Voici quelques exemples de protocoles qui visent à diminuer le risque de transmission :

Boutique CDMV → Pour les cliniques vétérinaires ayant une boutique en ligne avec CDMV,
l’option de livraison à domicile pour la nourriture et autres produits en vente libre est déjà
disponible.

Service à l’auto → Plusieurs cliniques ont déjà mis en place un service à l’auto, inspiré par les
chaînes de restauration rapide. Il y a plusieurs façons de procéder :

    -   Le client appelle lorsqu’il est dans le stationnement de la clinique et une personne vient lui
        porter sa commande à la voiture, en respectant les mesures de sécurité nécessaires.

    -   Le client se présente à une fenêtre dédiée qui peut s’ouvrir et se fermer [Comme au resto
        rapide !]

    -   Plusieurs façons de faire payer : PayPal, téléphone, terminal mobile, virement Interac

Exemple d’affichage à l’entrée d’une clinique :

                                                  19
Livraison à domicile → Si la clinique vétérinaire ne dispose pas d’un véhicule, il est important
que la personne qui effectue les livraisons vérifie si elle est couverte par ses assurances
personnelles.

Ressources pertinentes

   -   Communiqué de l’OMVQ sur l’utilisation de la télémédecine (19 mars):
       http://cdn.abrizo.com/clients/11841/public/115f2749-e7c1-4cef-81cc-
       7381bbb9dab2/files/Telemedecine_(002).pdf?fbclid=IwAR3oWjikY-
       orTEl8u3b8ZLrcSuVNiPZhFnJCBKr07aCQLNZsgKAuiKrB-1s

   -   Loi fédérale sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques
       [LPRPDE] : https://www.priv.gc.ca/fr/sujets-lies-a-la-protection-de-la-vie-privee/lois-sur-la-
       protection-des-renseignements-personnels-au-canada/la-loi-sur-la-protection-des-
       renseignements-personnels-et-les-documents-electroniques-lprpde/

   -   Article sur la télémédecine humaine [21 mars] : https://ici.radio-
       canada.ca/nouvelle/1679294/telemedecine-quebec-coronavirus-covid-19

   -   Nouvelle section du guide tarifaire AMVQ 2020 sur la télémédecine :
       https://s3.amazonaws.com/static.amvq.qc.ca/Etude-Econo/2020/Telemedecine.pdf

   -   Paiements PayPal : https://www.paypal.com/ca/business/get-paid

                                                20
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