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Les ECNi Pourquoi? Les problèmes Pr Claire LE JEUNNE Chef du service de médecine interne Cochin Membre du Conseil Scientifique de l’internat DIU de pédagogie médicale 26 janvier 2018
Pourquoi la réforme? • Un classement non discriminant aux ECN 2012, 7658 étudiants ont été classés dans 350 points entiers (3500 au début des ECN) • Une logistique de plus en plus lourde et couteuse 400 correcteurs sur 3 semaines ( 400 000 euros) • Une docimologie limitée et contrainte 110 items abordés sur les 360 du programme → il était indispensable de se libérer de la correction manuelle et de diversifier les épreuves
Les attentes de la réforme • améliorer la pertinence du classement, • simplifier la logistique actuelle, • diversifier les épreuves, • harmoniser les chances de réussite. Qu’a-t-on proposé?
ECN i simplifier la logistique et diversifier les épreuves • Les ECN informatisées ou ECN i : épreuves réalisées sur support numérique avec correction automatique. • Le choix du support numérique c’est porté sur des tablettes tactiles
Les moyens Les étudiants, – dans leur université respective, – composent les épreuves nationales communes, simultanément, – sur un support informatique standardisé. • Grace à l’aide des TICE (Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement) • Epreuves gérées par le Centre National de Gestion CNG
SIDES : outil de préparation des étudiants aux ECN partagé par toutes les facultés • SIDES est une plate-forme numérique nationale distribuée dans toutes les Facultés, dédiée à l'évaluation en ligne. • constitue une base de données docimologiques nationale d'entraînement ouverte depuis novembre 2013. • il s'agit d'un outil facultaire destiné à 1. L’entrainement des étudiants 2. la réalisation d'examens validant informatisés dans les UFR 3. La préparation des étudiants aux ECNi.
Objectifs pédagogiques de la base Tester : 1. des connaissances factuelles 2. la capacité à résoudre des problèmes cliniques simples 3. la capacité à résoudre des problèmes cliniques complexes dans des situations d’incertitude nb: Les connaissances et compétences évaluées restent inchangées
Points forts attendus • Diversification des contenus ( intelligences différentes) plus de chance pour tous • Valorisation de l’apprentissage clinique en stage : souhait de nombreuses images et illustrations • Correction automatique des épreuves
Diversification des épreuves 1. des dossiers cliniques progressifs (DCP) 2. des questions isolées (QI) : – QRU (Question à Réponse Unique), – QRM (Questions à Réponses Multiples) 3. Une épreuve de LCA ( 2 articles) sans le résumé les articles sont en anglais à partir de 2017 • A venir rentrée 2017 pour concours 2020 – Tests de concordance de script ou TCS
Comment préparer les étudiants de DFASM • chaque faculté de médecine s‘est équipée d'une plate-forme informatique commune dédiée à l'évaluation et à la préparation aux ECN. • Cet outil s'intitule SIDES (Système Informatique Distribué d’Évaluation en Santé). • Chaque Faculté est en mesure, via sa plate-forme SIDES d'assurer des examens informatisés utilisables tout au long du cursus médical.
Lien entre Banque locale et nationale • Chaque Université est invitée à soumettre au niveau national des questions et dossiers validés obligatoirement ( passé en tant qu’examen à la faculté) • Objectif : constituer une base de données docimologique nationale, validée mise à la disposition des étudiants comme support national d’entraînement couvrant rapidement tous les champs du programme
Adaptation de la docimologie • les examens facultaires suivent les modalités ECN i afin de familiariser le plus possible les étudiants à cette docimologie (DCP, QI, LCA) • Toute nouvelle modalité docimologique doit être introduite en DFA 1 et ne sera au concours que 3 ans plus tard
Rôle des experts SIDES (Système Informatisé Distribué d’Évaluation en Santé (SIDE-Santé) : ensemble des plate-formes facultaires et de leurs interactions
• Sous la direction de l'AUFEMO l'ensemble des services administratifs et informatiques des facultés de médecine s’ est mobilisé sur ce projet • Les salles d'examens sont équipées à l'aide de bornes WiFi de grosse capacité (200 connexions par borne). • La faculté est équipée en tablettes tactiles dédiées aux épreuves informatisées.
Liens entre SIDES et ECNI
• Le référentiel pour les ECNi est le référentiel ECN modifié dans le cadre de la refonte du 2ème cycle des études médicales (arrêté du 8- 4-2013 - J.O. du 23-4-2013).
Répartition et Barèmes des différentes épreuves • 70 % de la note sur les DP • 20 % de la note sur les QI • 10 % de la note sur la LCA Les ECNi sont organisées sur 5 demi-journées. Trois heures d'épreuves sont prévues par demi- journée. Soit un total de 18 heures cumulées d'épreuves. Le barème total est sur 10 400 points.
• pour les DP sur 7000 points: 30 minutes par DCP 9 heures d’épreuve soit 18 DCP au total tout les dossiers ont la même valeur soit ~389 points par DCP • pour les QI sur 2000 points 1 demi-journée 120 QI ( 1,5 minute/question) tout les QI ont le même valeur soit ~17 points par QI • pour la LCA sur 1000 points 1 demi-journée 30 questions ayant toutes la même valeur soit ~33 points par question Deux articles scientifiques 500 points /dossier Article en anglais à partir de 2017
La correction des questions à réponses multiples est basée sur le nombre de discordances entre les réponses de l'étudiant et la grille de correction. Les modalités sont celles de 1994 à 2004 pour les concours de l'Internat où les QCM étaient déjà utilisés. . Les QRM à 5 items, sont notées entre 1 et 0. 0 discordance, l'étudiant a la note maximale soit 1. 1 discordance, la note passe à 0,5 sur 1. 2 discordances, la note passe à 0,2 sur 1. 3 discordances ou + la note est de zéro. L'absence de réponse à une question entraîne zéro à la question
Exemple de discordance Quelles sont les pathologies osseuses qui peuvent être des complications de la corticothérapie ? • Propositions et réponses Réponse de l’étudiant attendues A. Ostéoporose × × B. Coxarthrose C. Nécrose de la tête fémorale × 1 discordance D. Ostéosarcome E. Ostéomalacie × 2 discordances Résultat : 0,2 point
• Une Epreuve Test Nationale est prévue début mars 2018 cette année les sujets seront prélevés dans la banque d’entrainement SIDES • Les facultés d’Ile de France organisent 3 concours blanc un a eu lieu en décembre : toutes les facultés fournissent plusieurs DP
Comment construire un dossier • chaque question doit être rattachée à au moins un item du référentiel du 2ème cycle des études médicales • lier chaque question à une discipline clinique et/ou à un domaine de connaissances transversales • enrichir leur contenu docimologique de commentaires complémentaires afin d'expliciter ou de commenter leur démarche.
Contraintes docimologiques • Pour les QRM ou QRU Le nombre de propositions par question est exactement de 5 • Un dossier clinique progressif comporte au plus 15 questions qui portent sur un énoncé de départ complété, le plus souvent, par de nouvelles données au fil des questions – Les questions sont de type QRU, QRM (ou QROC) – Les QRU ou QRM doivent obligatoirement être construites avec 5 propositions – Le nombre maximum de QROC par dossier est de 2
• Chaque question doit être pondérée 1, 2 ou 3. Cela permet de donner un poids relatif plus important à certaines questions au sein du dossier. – Contraintes sur les dossiers LCA (DLCA) les mêmes que pour les DCP
ECNI 2017 : BILAN
Organisation du conseil scientifique au Ministère de l’ES Conseil scientifique 8 membres Chacun supervise 2 ou 3 groupes d’experts IPOMEN Groupe d’experts de la Secrétariat discipline
2 dossiers ont posé problème • 1er dossier : fait par le groupe d’experts en rhumatologie dont l’expert Lyonnais qui avait mis ses dossiers revus pas le groupe • 2° dossier :tiré au sort 2 fois dans l’urne
Les Questionnaires à Choix Multiples Pr Claire LE JEUNNE Ex Membre du conseil scientifique de l’internat Faculté de médecine Paris Descartes DIU Pédagogie médicale 26/01/2018
Définition "une question à laquelle l’étudiant répond en opérant une sélection (au moins une) parmi plusieurs solutions proposées (au moins deux), chacune étant jugée (par le constructeur de l’épreuve) correcte ou incorrecte en soi et indépendamment de l’étudiant interrogé" Dieudonné LECLERC (Bruxelles – 1986) mesure la capacité à reconnaître une « bonne » réponse, pas à la produire.
AVANTAGES – INCONVENIENTS ?
Avantages et limites de ce type d’évaluation Avantages Limites • La correction est rapide, • La conception d’un bon beaucoup plus que dans le cas questionnaire demande du d’une évaluation classique temps • La correction est objective et • Une réponse exacte peut être fidèle due au hasard • Le champs d’évaluation est vaste • Un questionnaire ne permet • La constitution progressive pas de tester la capacité à d’une banque de questions rédiger, à créer, ou à produire permet de faciliter l’élaboration des raisonnements complexes ultérieure de nouveaux questionnaires
Inconvénients des QCM • les questions sont difficiles à rédiger, • la complexité des • les leurres sont questions « tirant dans les coins » complexes à concevoir • l’ambiguïté de certaines • les étudiants répondent propositions, de mémoire à des questions mises à • ou le caractère discutable disposition dans une de certaines réponses. banque sans en comprendre la réponse
Qualités attendues d’une évaluation ? Ajustement des questions en cours de route Retour immédiat sur la compréhension de la question Diagnostic fin quant à la profondeur des connaissances Standardisation des consignes Standardisation des corrections Capacité à couvrir toute la matière Temps de passation Temps de correction Simplicité de la correction Valorisation d’une réaction rapide Capacité à appréhender les processus mentaux de : -connaissance - compréhension - application - analyse - synthèse - évaluation Capacité à appréhender la créativité Capacité à appréhender les qualités rédactionnelles Capacité à appréhender les compétences orales Capacité à appréhender un raisonnement Possibilité de feed-back rapide et précis Risque de mémorisation d’informations erronées
Qualités attendues d’une évaluation : à propos des QCM Ajustement des questions en cours de route - Retour immédiat sur la compréhension de la question - Diagnostic fin quant à la profondeur des connaissances +/- Standardisation des consignes + Standardisation des corrections + Capacité à couvrir toute la matière + Temps de passation +/- Temps de correction + Simplicité de la correction + Valorisation d’une réaction rapide + Capacité à appréhender les processus mentaux de : - connaissance + - compréhension + - application + - analyse +/- - synthèse - - évaluation - Capacité à appréhender la créativité - Capacité à appréhender les qualités rédactionnelles - Capacité à appréhender les compétences orales - Capacité à appréhender un raisonnement - Possibilité de feed-back rapide et précis +/- Risque de mémorisation d’informations erronées +
Recommandations pour la réalisation des QCM • Travailler en équipe. La rédaction d’un questionnaire satisfaisant demande beaucoup de temps et d’imagination, le texte doit être parfaitement compréhensible et dénué de toute ambiguïté • il est donc plus efficace de travailler en équipe.
Identifier les items de questionnement • Dissocier la phase de conception du questionnaire de celle de sa réalisation technique, afin d’éviter une « surcharge cognitive » : il est souvent difficile de réfléchir simultanément au sens de la question et à la façon de la présenter. • S’entendre d’abord sur l’ensemble des éléments à évaluer, puis sur les moyens d’évaluer chacun d’entre eux (en variant les stratégies et éventuellement le niveau de difficulté) et • enfin sur la formulation et la présentation.
Les sujets des questions Les questions doivent - porter sur les sujets importants de la matière traitée - traiter d’un seul sujet par question -permettre de distinguer à quel degré l’élève a assimilé la matière il convient de veiller particulièrement à : - l'univocité : le mot garde le même sens dans des emplois différents - la précision : le terme ne laisse place à aucune indécision - la simplicité : le niveau de langage correspond à celui des étudiants - l'honnêteté : on évitera d'introduire des notions non connues des étudiants
La formulation des questions Les questions doivent - Etre structurées en faisant une nette séparation entre tronc et alternatives - être précises en évitant le vague et les sous-entendus - être concises en évitant tout ce qui est inutile pour identifier l’alternative correcte: - être intelligentes en évitant de fournir des moyens techniques ou superficiels d’identifier l’alternative correcte ou les alternatives fausses Le pH joue un rôle important dans l’estomac en réglant l’activité des enzymes de la digestion sécrétées par les glandes de la muqueuse interne. Ce pH est : □ basique □ acide □ neutre
Un item doit cibler une seule notion. • L’énoncé doit être bref, non ambigu, précis et complet. • Éviter les propositions sous la forme négative. • Alterner des questions visant différents types de compétences (restitution de connaissances, compréhension, analyse, logique, observation, etc.). • Les propositions doivent avoir le même degré de vraisemblance. • Au sein d’un même item, les propositions doivent avoir des longueurs comparables. • Pour diminuer l’effet du hasard on peut proposer des réponses du type aucune réponse n’est correcte ou L’énoncé est incomplet…….
Ce qu’il ne faut pas faire Il faut éviter les formulations ambiguës telles que les formes négatives ou a fortiori les doubles négations : Dans quel cas la fièvre est absente ? Dans quel cas il n’y pas d’apyrexie ? On préfèrera Dans quel cas la température est normale ?
Si la vignette est : A propos de la péritonite appendiculaire quelles sont les propositions exactes ? On notera que la thématique est très générale voire vague, de sorte que les propositions seront disparates. En revanche : Quels sont les arguments cliniques en faveur d’une sténose hypertrophique du pylore ? Cette formulation est beaucoup plus fermée et permettra de focaliser les propositions de réponse sur la même thématique
Syntaxe Structure de la phrase • Les phrases doivent être aussi courtes que possible, dans la vignette, mais aussi dans les propositions de réponses. • Il faut veiller à ce que la structuration de chaque proposition de réponse soit identique pour une QCM donnée. Toute variation dans la forme ou dans l’usage de négation constituera des pièges ou des indicateurs pour l’étudiant. Il identifiera une proposition donnée non pas pour son contenu mais pour sa forme.
Vocabulaire Champ lexical • Les mots utilisés ne doivent pas être ambigus ni appartenir à un champ lexical autre que celui qui est requis pour nos candidats. • Ne pas chercher à piéger le candidat sur l’ambiguïté d’un mot plus qu’à évaluer sa connaissance.
Adverbes et formes adverbiales • Certains adverbes portent en eux une indication de fréquence. Il est donc important, si l’on souhaite y recourir de rappeler en début d’examen la valeur sémantique de chaque adverbe : – Classiquement : > 90% des cas – Typiquement, Habituellement : >60% des cas – Souvent, Parfois, Peut… > 30% des cas – Est associé à …, est le traitement de choix…, peut être vu…, peut être causé par… sont autant de formes adverbiales qui ne portent pas en elle d’indication de fréquence significative.
Choix des leurres Nombre de leurres • Une bonne QCM doit en règle comporter 4 leurres et une seule bonne réponse, au moins pour une évaluation sanctionnante dont l’objectif est la validation d’une connaissance. • Les QCM pour lesquels plusieurs bonnes réponses sont attendues doivent être utilisés avec parcimonie. • Si 3 bonnes réponses sont attendues, la valeur de chacune est rarement équivalente, une d’elle est souvent plus rare, moins réaliste, plus discutée… • La multiplication des bonnes réponses possibles dans un QCM diminue la valeur discriminante. • Une seule bonne réponse limite les choix liés au seul hasard
CHOIX DES LEURRES • Le choix de 4 leurres est une contrainte reconnue par tout enseignant s’étant déjà prêté à l’exercice de la rédaction de QCM. – 1. Le leurre doit être réaliste : son exclusion ne doit pas être évidente ou relever d’un travail de déduction plus qu’un appel aux connaissances. – 2. le leurre ne doit comprendre qu’un message au risque d’entraîner le doute ou la confusion.
CHOIX DES LEURRES • 3. Le leurre doit être autant que possible recruté dans le même domaine que la bonne réponse (options cliniques, options para cliniques, options thérapeutiques…). • 4. Si des unités de mesures sont utilisées, il ne faut pas chercher à piéger le candidat par des unités différentes. • 5. Enfin, mais c’est une évidence, le leurre doit être faux de façon indiscutable et consensuelle.
Les alternatives doivent être - approximativement de même forme , de même longueur(restreinte) et de même degré de complexité. - également plausibles pour un élève non averti - en nombre restreint - sans artifices logiques - disjointes, c.à.d. il faut qu’elles ne se recoupent pas - distribuées au hasard, c.à.d. que les alternatives vraies ne doivent pas toujours occuper la même place. Dans la réalisation de la structure tertiaire des protéines □ n’interviennent pas les acides aminés □ il serait faut de prétendre que les acides aminés ne jouent aucun rôle □ quelques acides aminés ne peuvent pas participer
Comment différentier les choix dus au hasard? augmenter le nombre de distracteurs afin de réduire les chances de trouver la bonne réponse au hasard ; - retirer des points en cas de réponse incorrecte, de manière à décourager certains « parieurs » (ex. : -1 en cas de mauvaise réponse) et/ou valoriser l’omission (cf. les différents barèmes aux pages 5 et 6) ; - demander à l’étudiant de préciser, pour chacune de ses réponses, le degré de certitude avec lequel il a opéré son choix et en tenir compte dans la notation
•Éviter de donner dans un item la réponse à un autre item du questionnaire. • Varier la position de la(des) bonne(s) réponse(s). • Éviter les situations où l’étudiant peut être tenté de s’en remettre au hasard. • Plusieurs items de difficulté variée permettent d’évaluer le degré d’acquisition d’une notion. • Pour rédiger des distracteurs crédibles, on peut s’aider des mauvaises réponses les plus fréquemment observées chez les étudiants. • Éviter une différence entre deux distracteurs fondée sur une infime nuance.
Tester le questionnaire Le questionnaire doit être testé par des collègues ou par des étudiants, pour affiner la rédaction, la notation et estimer le temps nécessaire pour y répondre. en général 1,5 minutes par QCM
Durée d’exposition à la QCM • il faut prévoir un temps de composition pour chaque. • En moyenne on retient le principe d’une QCM par minute. • Mais il est possible de prévoir que certaines QCM portant sur des connaissances « basiques » doivent être achevées en 30 secondes et que d’autres pour lesquelles la lecture de la vignette ou des propositions de réponse est longue requièrent 3 minutes de réflexion.
L’énoncé sera formulé, sous une forme Un oeil presbyte positive et interrogative. a. voit mal de loin b. voit mal de près Aucun de ces gaz n’est un gaz organique, c. doit toujours être corrigé sauf un. Lequel ? d. ne doit être corrigé que pour la a. dioxyde de chlore (ClO2) vision proche b. acide sulfhydrique (H2S) e. Aucune réponse n’est exacte c. amoniac (NH3) d. acétone (CH3COCH3) e. Méthane (CH4) Jean-Baptiste Lully a. était chargé de la direction « des petits violons » b. est mort de la gangrène c. était l’ennemi de Molière d. était le compositeur de Louis XIV e. menait ses musiciens à la baguette
Check List de vérification lors de la rédaction d’un QCM R1 : la question mesure un objectif important d’apprentissage et se rapporte au référentiel R2 :l’énoncé est composé d’une phrase, d’une courte histoire clinique , d’une iconographie R3 : l’enoncé présente un seul problème à résoudre R4: l’enoncé utilise un langage simple et clair sans ambiguité , ni jugement de valeur R5 :l’énoncé est formulé à la forme affirmative ou interrogative R6: les propositions sont au nombre de 5 R7: la bonne réponse ressemble aux autres R8: propositions homogènes dans leur forme , leur contenu , leur structure grammaticale R9 : les propositions ne sont pas synonymes ne se chevauchent pas R10: tous les distracteurs sont plausibles R11: les propositions indispensables sont précisées R 12 : suivent les conseils typographiques A à E pas de majuscule
Conclusion La technique de rédaction des QCM est cruciale, parce qu’elle doit permettre de décerner jusqu’à quel degré l’élève a atteint les objectifs fixés. Des QCM mal faits ou mal cotés ne peuvent faire cette évaluation. - Elle est difficile parce qu’il s’agit d’un travail qui demande de la patience, de la compétence, de la méfiance, de la faculté d’anticiper et de se mettre au niveau de celui qui apprend. En outre l’évaluation correcte des QCM pose des problèmes de cotation difficiles à établir et à faire accepter. -Les QCM sont de plus en plus souvent réalisés sur ordinateur Il faudra probablement creuser ces pistes
Quelques références bibliographiques • L’élaboration des questions à choix multiples avec Questy http://www.questy.fr/
Les attendus de Parcour Sup pour entrer en Paces Disposer de très bonnes connaissances et compétences scientifiques : capacité à analyser et raisonner, faire preuve de logique, maîtriser des compétences en physique, chimie, sciences de la vie et de la terre et mathématiques Disposer de très bonnes compétences en communication : savoir communiquer à l’oral et à l’écrit, avoir des compétences en langue étrangère (notamment en anglais) Disposer de très bonnes connaissances et compétences méthodologiques et comportementales : être curieux et organisé Disposer de qualités d’engagement importantes (face à la difficulté de la Paces) Disposer de qualités humaines d’empathie, de bienveillance et d’écoute
Définir un système de notation • Pour cela il faut s’interroger sur les points suivants afin de fixer des règles qui devront être précisées clairement au début du questionnaire : - Peut-il y avoir une ou plusieurs bonnes réponses par item (dans le cas de choix multiples)? -Comment valorise-t-on les réponses exactes ? -Attribue-t-on une pénalité en cas de réponse erronée ? - L’absence de réponse entraîne-t-elle une pénalité ? (pour inciter l’étudiant à se prononcer) • Toutes les réponses exactes peuvent être valorisées de manière identique, ou bien leur valeur peut être pondérée suivant l’importance relative des éléments évalués. • Les réponses erronées tout comme les réponses absentes peuvent être ignorées ou bien générer des pénalités, qui peuvent être fixes ou variables selon les questions. Certaines réponses erronées peuvent même dans certaines évaluations sommatives être éliminatoires.
Modes de pondération • Mode binaire :le plus couramment utilisé – Bonne réponse =1 point, – Toute autre réponse = 0 point • Au prorata : d’autant plus de points que de bonnes réponses. – Deux bonnes réponses (sur 2) = 1 point – Une bonne réponse = ½ point – Aucune bonne réponse = 0 point – Problème des points négatifs
Cotation variable en fonction du niveau de difficulté – au niveau de la question : une QCM difficile ne comptera que pour 1 point ; une QCM portant sur un thème essentiel comptera pour 3 points – au sein même de la question : le choix d’un leurre jugé inacceptable pourra provoquer un 0 à la question ; le choix d’une des deux bonnes réponses attendues pourra rapporter 0,75 point, alors que le choix de l’autre, jugée moins importante ne rapportera que 0,25 point.
Réutilisation des épreuves ? • Il est classique, en France, de laisser aux candidats le loisir de conserver à l’issue de l’épreuve la listes des questions posées. Cette pratique a des effets délétères à plusieurs titres : – Les candidats créent des banques de QCM qui permettent aux générations qui les suivent un apprentissage avant l’épreuve forcément bénéfique. Parfois, on observe malheureusement que les étudiants apprennent par coeur la bonne réponse à des QCM incomprises. – Les banques étudiantes « épuisent » les enseignants qui ne sont pas en mesure de produire pour chaque nouvel examen un nombre assez élevé de nouvelles QCM de bonne qualité. – La sortie régulière de la même question fait bien sûr perdre la valeur du taux de bonnes réponses si elle est attendue par les étudiants.
• chaque année les épreuves de QCM doivent comporter au moins 60% de questions nouvelles, • le renouvellement peut porter sur – un leurre – une bonne proposition, – la formulation de la vignette…
Questions d’ancrage • A contrario, il est nécessaire de faire usage chaque année d’un quota (10% à 30%) de questions d’ancrage déjà validées, déjà utilisées et pour lesquelles la performance des étudiants est connue. • Cette pratique permet de mesurer de façon comparative les différentes cohortes de candidats. – Si une cohorte a réalisé une performance faible, mais qu’elle a répondu comme les cohortes précédentes aux questions d’ancrage, c’est que l’épreuve était de niveau de difficulté supérieure à celle des années précédentes. – Si en revanche sa performance était aussi plus faible que les années précédentes sur les questions d’ancrage, c’est que le niveau de la promotion était inférieur à celui de ses aînés.
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