Les Goulus (ex Globe Joker et ex Obsessionnels) Compagnie de théâtre de rue
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Les Goulus (ex Globe Joker et ex Obsessionnels) Compagnie de théâtre de rue Forts de 15 ans de pratique théâtrale, Jean-Luc Prévost fonde la Cie des Goulus en janvier 2000, avec ses deux compères des trios « Obsessionnels » Olivier Rimaud et Patrick Geslin. Rejoints en 2001 par Eric Kailey (un autre obsessionnel), ils sillonnent ensemble depuis 1994 les rues du monde (Allemagne, Australie, Burkina-Faso, Espagne, Slovénie, Suisse…) avec leurs spectacles déambulatoires : « Les Krishnous » (traduits en 7 langues et joués plus de 500 fois), « Les Grands Nains » (traduits en 4 langues), « les Araignées » ou bien encore « Les Cupidons ». Investis dans des projets interactifs, comme « Main jaune sur la ville » au festival de Chalon-sur-Saône (2001-2002), synergiques, comme « le Championnat du Monde de Combat de Fanfares » au festival de rue du Cratère d’Alès (juillet 2004), démesurés avec « Merlin » (au POPB de Bercy en décembre 2004), ou plus littéraires avec « Blancass’ ou p’tit café ? », l’orientation artistique des Goulus s’inscrit dans une dynamique générale qui tient en cinq points : 1. Créer des ponts, susciter la synergie, entre les arts, les langues, les cultures et les expériences diverses. 2. Casser les clivages, les conventions, les habitudes pour être en ouverture totale. 3. Rechercher une complicité intimiste avec un public que l'on souhaite plus acteur que consommateur. 4. Etendre les possibilités de jeu du comédien, affûter son sens de l’écoute, le rendre perméable à l’environnement et aux différents espaces 5. Pousser l'exploration du jeu non frontal
HISTORIQUE De Globe Joker (1987) aux Obsessionnels (1994) Après deux parcours de formation théâtrale, circassien pour l’un et universitaire pour l’autre, les frères Jean-Luc et Pierre Prévost travaillent ensemble dès 1981. Un spectacle de clowns (« Clown Pudding » – devenu depuis « Trash Clowns », avec quelques 900 représentations à ce jour) et un spectacle de café-théâtre (« les Frères Harpacet ») concrétisent leur association. Les Trash Clowns, festival « Au Bonheur des Mômes », Grand-Bornand, 2001 Dans le même temps, Jean-Luc et Pierre Prévost travaillent sur les quartiers (dits difficiles) de la région parisienne. Sur le constat que pour faire « passer » le théâtre dans les cités, il faut éduquer et intéresser ces nouveaux spectateurs d’une nouvelle façon, ils axent leurs conceptions de spectacle sur le ludique et l’interactif. Le « faire faire » donnant la possibilité de « faire ». Naissent des formations : « Cirque Rapido » (seuls le Cirque Patoche et Globe Joker donnaient des cours de cirque itinérant en 1982), où les enfants apprennent en 5 jours les bases du cirque, et dont les numéros appris sont ensuite intégrés dans une comédie musicale originale à chaque représentation (association avec les Francas – de 1982 à 87). Ils inventent des décors et scénographies ludiques tels que « Folleville » : village tout en structures gonflables, où comédiens et spectateurs deviennent les habitants, etc. C’est ainsi qu’en précurseurs, Jean-Luc et Pierre Prévost travaillent sur le théâtre de proximité et le théâtre déambulatoire.
En 1987, grâce entre autres au succès de leurs interventions lors du « Millénaire des Capétiens » à la Villette, ils créent la compagnie Globe Joker et accentuent ce travail de proximité pour jouer en tous lieux et en toutes circonstances : hôpitaux, gares, aéroports, toilettes, appartements, châteaux, musées, etc. Jusqu’en 1990, la Compagnie Globe Joker ignore totalement qu’il existe des festivals de théâtre de rue et joue en 1992 au festival d’Avignon « L’Esbétonie » (spectacle mettant en scène un peuple imaginaire). En 1994, la Compagnie se fait connaître et reconnaître dans les festivals de rue sous le nom des « Obsessionnels », avec deux trios déambulatoires, « Les Krishnous » et « Les Représentants », qui jouent sur l’interpellation d’un passant. L’esprit, l’écriture courte et incisive, l’absurde et la précision du jeu emportent un vif succès, jamais démenti, du public et des programmateurs. Les Krishnous (Slovénie, 2002) Par souci d’imposer une écriture à la rue, la compagnie monte « La Horde », puis « A la pelle ». Cette dernière création, jouée au festival d’Avignon et soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France, trouvera son succès dans les salles (notamment « Le Splendid », à Paris). Depuis le passage au nouveau millénaire, la compagnie s’est scindée en deux entités distinctes ; Jean-Luc Prévost prenant la direction des Goulus (ex Obsessionnels), et Pierre Prévost celle de la compagnie Acidu.
Les Goulus (ex Obsessionnels) 2000-2004 Les Goulus, seuls connus à l’étranger sous le nom des Obsessionnels, voyagent en 7 langues, dont le flamand et le slovène, et dans les deux hémisphères, avec plusieurs spectacles déambulatoires : « Les Krishnous » (10 ans en 2003), « Les Grands Nains », « Les Araignées », « Les Inkisitos », et leurs deux nouvelles créations : « Les Explorateurs » et « Les Cupidons » (créations en septembre 2001 en Espagne et au Portugal). « Les Grands Nains » « Les Araignées » « Les Inkisitos » « Les Cupidons » « Les Explorateurs »
MAIN JAUNE SUR LA VILLE 1 et 2 », création 2000 et 2001 Parallèlement, Les Goulus-Obsessionnels créent sur deux ans au festival international de théâtre de rue « Chalon dans la rue » (Chalon-sur- Saône, 71) un spectacle dont l’interactivité est poussée à son maximum : « Main jaune sur la ville » qui est la continuité « jusqu’au boutiste » du travail commencé avec « Les Krishnous ». Ce spectacle d’une durée de deux fois trois heures a mis en scène quelques 600 personnes du public, toutes revêtues de jaune (« Main jaune sur la ville 1 », création 2000, puis « Main jaune sur la ville 2 », création 2001). Les thèmes du spectacle – secte et manipulation – sont ardus. Le spectacle (traduit en allemand et anglais) a tourné jusqu’en 2002 en Europe (notamment en France, Allemagne, Belgique). Main Jaune sur la Ville 2 Chalon dans la Rue 2001 BLANCASS’ OU P’TIT CAFE ?, création 2002 Jean-Luc Prévost désirait depuis longtemps rendre un hommage à sa façon aux auteurs qui ont façonné, en partie et par chanteurs interposés, son sens critique. Totalement fan des chanteurs classés humoristiques des années 70, il monte un répertoire des chansons de Henri Salvador (dont les auteurs sont Boris Vian et Bernard Dimey), avec notamment « le Blues du dentiste » en tube. En 1981, il travaille dans une structure au sein de laquelle il invite par deux fois Bernard Dimey. La rencontre est magique et passionnante autour du petit blanc de 10h30. Parallèlement à sa fidélité pour ces deux auteurs, Jean-Luc Prévost lit les 215 chansons de Brassens par goût de la langue et du décalage. En 1998, Jean-Claude Barens, directeur du festival de chanson française du Val de Marne lui demande de travailler sur les intermèdes de quatre concerts d’interprètes de B.Vian, B.Dimey, G.Brassens et B.Lapointe.
Pour créer un réel décalage et être un apport riche, J-Luc Prévost décide de composer une pièce à partir de leurs textes de chanson. La première mouture de 15 min est séduisante et emporte un beau succès. Il décide donc de poursuivre et de créer une pièce tout en vers à partir des écrits de ces quatre auteurs : « Blancass’ ou p’tit café ? ». LE COMBAT de FANFARES, création 2002-2003 Œuvre transdisciplinaire née de la rencontre entre les comédiens de la Cie Les Goulus et de la fanfare Le S.N.O.B. (Service de Nettoyage des Oreilles Bouchées), « LE COMBAT de FANFARES» oppose à la manière d’un combat de boxe deux formations musicales (de type fanfares de rue), soutenues et « coachées » par les comédiens de la Cie Les Goulus. Les deux groupes s’affrontent par thèmes interposés, écrits et choisis par le public, en 12 rounds de 2 à 6 minutes, sous la houlette d’un arbitre impartial assisté de son factotum. Seul juge, le public votant à bras levés. Le COMBAT Chalon dans la rue 2002
LE PERIL JAUNE, création 2004 Cette création est une suite logique de la « Main Jaune sur la ville 1 et 2 » adaptée à la salle (voir plus haut). Elle prend en compte l’histoire des spectacles précédents à travers les images filmées, et les témoignages du public. Sorties de tout contexte spectaculaire, ces images reflètent parfaitement l’épouvantable quotidien d’une secte. L’analogie avec des nostalgiques d’un pouvoir perdu est flagrant, même si l’humour, comme un genre de joli papier cadeau, enveloppe le tout dans une sorte de bonhomie sympathique. En ça, « La Main jaune » nous aura appris que l’humour n’est pas qu’une arme défensive, mais une arme d’attaque qui peut s’avérer extrêmement dangereuse. Les membres du MCFJ se retrouvent et s’appuient sur les archives fournies par l’Institut National de l’Audiovisuel Jaune (INAJ) pour évoquer les grands moments du mouvement. Ils vont revivre, croire à nouveau et tenter de relancer ce grand mouvement cosmique. Leurs témoignages sont poignants : ils veulent transmettre leur savoir, réveiller les potentiels.
LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE COMBAT de FANFARES, événement 2004 Pour la première fois le « Combat de fanfares » (voir plus haut) s’est internationalisé ! 4 fanfares étrangères et 4 fanfares françaises se sont affrontées pendant 3 jours dans un championnat du monde de combat de fanfares à Alès pour la 6ème édition du festival « Cratère surfaces ». Une fanfare burkinabé, une fanfare bolivienne, une fanfare indienne, une fanfare yougoslave et 4 fanfares françaises de trois régions différentes sont intervenues sous différentes formes pendant le festival. Quatre continents pour un « bœuf » gigantesque. Entre leur propres spectacles déambulatoires ou fixes, le championnat s’est déroulé en 12 combats de 1h chacun. Une gigantesque parade déambulatoire a ouvert ce championnat, avec présentation des mascottes, tirage au sort des combats et hymne de chaque fanfare… le tout « très sérieusement » arbitré et coaché par les comédiens de la compagnie « Les Goulus »… Danseur du Jaïpur Kawa brass Band
MDR ! création 2006 Entresort d’une quinzaine de minutes, la machine MDR n’épargne rien ni personne ! Riches, jeunes, pauvres, vieux, grands, gros, minces, malades et bien portants, handicapés du cœur ou d’ailleurs, chacun en prend pour son grade. Fortement déconseillé à ceux qui n’ont pas plus qu’un degré dans leur humour. © Marianne Grimont – Namurimage.be
CELUI QUI HURLAIT A L’OREILLE DES CHEVAUX, création 2006 / 2007 « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Tous les animaux sont égaux » (Extrait de La ferme des animaux de Georges Orwell). Un Homme/cheval a convoqué tous les chevaux de la région pour un meeting enflammé dont le thème est : pour retrouver La Liberté, débarrassons nous du joug des humains. « Celui qui hurlait à l’oreille des chevaux » raconte l’histoire d’une révolte, d’une prise de conscience et de pouvoir, mais surtout de la facilité à reproduire les mêmes schémas : l’inévitable rapport de domination et de soif de pouvoir. Résidences de création : Le P.L.U.C, l’Hostellerie de Pontempeyrat, la Paperie – chez Jo Bithume, Le lieu noir
LES HORSEMEN, création 2007 Un déambulatoire qui allie performance et dérision Trois fameux écuyers anglais vont exécuter une démonstration de dressage. Si la démonstration peut parfois avoir quelques ratés, c’est sans conséquence puisqu’ils gardent imperturbablement la « french attitude ».
CONTACT Jean-Luc Prévost ou Laetitia Lafforgue Les Goulus (ex Obsessionnels) 34, rue Gaston Lauriau - 93 512 Montreuil cedex Tél : +33 (0)1 48 58 78 78 – Port : +33 (0)6 60 13 43 65 E-Mail : gouludrus@wanadoo.fr Site : www.lesgoulus.com
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