LES SCULPTURES À NOTRE-DAME-DE-VIE - Musée Picasso Paris
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
LES SCULPTURES À NOTRE-DAME-DE-VIE Christine Piot • Colloque Picasso Sculptures • 25 mars 2016 À Notre-Dame-de-Vie, à Mougins – ultime demeure, ultime atelier de Picasso – une grande part de ses sculptures occupait la vaste pièce voûtée, en rez- de-jardin. Et toutes – plâtres, bronzes, tôles peintes en grand format avec la Femme au vase de 1933 (cf. – semblaient comme veillées, gardées par les hauts note 2). Le talon clairement levé de sa jambe droite5 moulages des deux « Esclaves » de Michel-Ange, L’Es- fait presque de cette figure une « femme qui marche », clave rebelle et L’Esclave mourant (aujourd’hui revenus ou qui s’apprête à marcher, à bouger, dans l’aplomb au musée Picasso d’Antibes). Là était l’atelier de sculp- de sa verticalité même… Quelque part entre l’Homme ture… Quelques œuvres se nichaient ailleurs, dans qui marche de Rodin (avant 1900), et l’Homme qui d’autres pièces de la maison, jusqu’au second étage. Et marche de Giacometti (en 1960) 6… Des plâtres de la des plâtres en morceaux gisaient encore à même le sol, Femme au vase de Picasso – plâtre original et plâtre dans un local annexe. Certaines sculptures, comme de fonderie –, il ne subsiste que les deux bras droits l’original de la Femme au jardin de 1929-1930 , étaient 1 tenant l’urne, comme pour une Reine de coupe, dans restées à la villa La Californie, à Cannes. un jeu de cartes surréaliste. Il ne restait rien au château de Vauvenargues, si ce Pour la Figure ou construction métallique de 19287 n’est la fresque peinte au-dessus de la baignoire et le (ill. 2), dont il existe aujourd’hui trois agrandisse- bronze de la Femme au vase , sur la tombe de Picasso. 2 ments8, l’original se trouvait, accroché nettement en hauteur par Picasso, au montant d’une porte en Sculpter commence souvent par « gâcher du plâtre », bois9, près de la toile des Toits de Barcelone de 190310, selon cette belle expression française, qui signifie sim- où les blocs bleus contrastaient avec la construction plement : délayer du plâtre avec de l’eau. aérienne à proximité. Suspendue en l’air, cette Figure Voilà une Pomme cubiste de 1909 (ill. 1), non tirée en 3 alors sans socle laissait passer la lumière de part en bronze, comme un certain nombre de plâtres. Dans ses part un peu comme un mobile de Calder. Picasso et Conversations avec Picasso4, Brassaï raconte : « Nous Calder vont, chacun de leurs côtés, faire des figurines regardons mes anciennes photos de ses sculptures. en fil de fer, à la fin des années 1920 et au début des Picasso : Elles étaient bien plus belles en plâtre… Au années 193011. Ils se retrouveront présents ensemble début, je ne voulais pas entendre parler de les couler au pavillon espagnol de l’Exposition internationale de en bronze. Mais Sabartès ne cessait de me répéter : 1937, où l’étonnante Fontaine de mercure de Calder se “Le plâtre est périssable […] Le bronze est pour tou- trouve au centre du patio, devant Guernica12. jours…” » Dans son atelier de Boisgeloup, sur le thème peint, Le 25 octobre 1943, Brassaï consigne13 : « Picasso veut dessiné et sculpté de baigneuses en plein air, Picasso me montrer la vitrine, ou, comme Sabartès l’appelle, semble jongler avec poids et volumes. Il le démontre le “musée”. Grande armoire métallique et vitrée pla- cée dans une petite pièce contiguë à l’atelier, fermée à clé », vitrine remplie d’œuvres de Picasso, mêlés à des objets, dont, entre autres, deux moulages de la Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 1
fétiche de sorcellerie. […] Comme toutes les sculp- tures de l’île de Pâques, celle-ci dégage une impres- sion de solitude qui n’a d’équivalent que celle de l’île elle-même, perdue au cœur du Pacifique et dont la Vénus de Lespugue (ill. 3). Cette vitrine se retrouvait 14 civilisation est demeurée un mystère. » dans l’ancienne salle à manger de Notre-Dame-de-Vie, Le bois de toromiro, ou Sophora toromiro, est un bois avec un contenu un peu modifié. Les bois taillés au précieux d’un rouge brunâtre, spécifique à l’île de canif15, en septembre 1930, de statuettes féminines Pâques. Sur une feuille de papier, Picasso a fait quatre longilignes, assises ou debout, y reposaient aux côtés croquis de cette main remplissant la page, manière de leurs répliques en bronze . Picasso a sculpté ces 16 pour lui de se l’approprier, de la faire sienne, comme femmes dans de longs bois si aiguisés que la tête la à son habitude22. plus fine d’entre elles, comme une allumette, avait Avec Brassaï, il revient sur l’assemblage de la tête de cassé (sur un peu plus d’un centimètre) … Comment 17 taureau de 1942, de la même époque que la Femme en ne pas songer là à la démarche d’un Giacometti, qui ne robe longue : « Ce qui est merveilleux dans le bronze, cessera d’enlever, de gratter de la matière, jusqu’à l’os ? c’est qu’il peut donner aux objets les plus hétéroclites En bas de la vitrine, un avant-bras en bois de toro- une telle unité qu’il est parfois difficile d’identifier miro, de l’île de Pâques, deviendra le bras gauche de les éléments qui l’ont composé. Mais c’est aussi un la Femme en robe longue, en 1943 . 18 danger : si l’on ne voyait plus que la tête de taureau En 1946, Brassaï fera deux photographies d’une et non la selle de vélo et le guidon qui l’ont formée, mise en scène de la Femme en robe longue, habillée cette sculpture perdrait de son intérêt23. » d’une blouse de peintre, la palette à la main, avec Un seul cliché de Brassaï24 (ill. 5) montre un assem- deux grands pinceaux aux airs de banderilles, devant blage éphémère – une sorte d’« installation » avant la L’Aubade de 1942 19 (ill. 4)… D’une femme peintre, lettre – de la main en bois posée sur la tête de taureau l’autre ? De Dora à Françoise ? de manière à masquer ses yeux… L’assonance des Mais que dit Picasso de cette Femme en robe longue, en mots toro et miro (« je regarde » en espagnol) résonne 1943 ? Il s’adresse à Brassaï : « Qu’est-ce que vous pen- 20 comme un calembour visuel, miro étant en français sez de ce personnage ? Un jour, au marché aux puces, un vieux mot familier pour « voir mal » (et surgissent j’ai déniché un mannequin “haute couture” 1900, […] alors la Célestine et le Chanteur aveugle de 1903, le merveilleusement sculpté, le buste haut, le derrière Minotaure aveugle de 1935, et d’autres.) rebondi, sans bras ni tête… Le bras gauche vient de l’île Miro, c’est aussi Joan Miró, dont Picasso avait deux de Pâques – un cadeau de Pierre Loeb –, le bras droit et toiles, un Autoportrait de 1919 et le Portrait d’une la tête sont de moi… Je n’ai fait que les ajuster… » danseuse espagnole de 192125. Picasso et Miró colla- Dans Voyages à travers la peinture, Pierre Loeb évoque borent tous deux au pavillon espagnol de l’Exposition ainsi cet « avant-bras avec sa main » 21 : « Taillé dans un bois très dur […]. On ne sait ce qu’avait pu être cet objet. […]. C’était probablement un sceptre ou un Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 2
internationale de 1937, Miró, avec le grand panneau de El Segador, Le Faucheur26, disparu par la suite (le ciment de la Femme au vase de 1933 aurait-il pu subir le même sort tragique ?). Le Faucheur est aussi une 2016, l’exposition et le catalogue Picasso. Sculptures sculpture de Picasso de 1934 . 27 juxtaposent et confrontent la terre cuite originale et Quand Picasso fait son unique ready-made, la Vénus le bronze peint en blanc37 : ils offrent un aspect sem- du gaz28, en janvier 1945, avec un brûleur de cuisi- blable et tendent à se confondre. Ce masque blanc nière à gaz, il se souvient peut-être d’avoir vu l’Objet rappelle aussi la face lunaire des masques du Gabon du couchant de Miró, de 1935-1936 , reproduit dès 29 mukuyi et tsogho, à la poudre de kaolin et à l’argile 1938 dans le Dictionnaire abrégé du surréalisme : soit 30 blanche, que Picasso avait gardés38. Et quand Picasso un brûleur à gaz sur un billot de bois (peint en rouge), développe ses sculptures en tôle, à partir de 1960, il avec un ressort de sommier, des ficelles et une chaîne. les fait souvent peindre en blanc – tel ce Pierrot assis39 La Vénus du gaz de Picasso serait alors un double clin – avant de les rehausser, ou pas. d’œil, à Duchamp et à Miró… Au sujet du retour de la couleur blanche, en sculpture comme en peinture, comment ne pas rappeler ici l’ex- Autre feinte – feinte ou leurre (à la pêche : amorce fac- position et le catalogue Picasso. Black and White, sous tice munie d’un hameçon) ? : la Tête de la Femme en robe la direction de Carmen Gimenez au Guggenheim de longue est à elle seule un bronze peint, sur un socle en New York, fin 2012 ? Elle explorait aussi les intermé- bois . Il existe aussi un cliché de Brassaï, où l’on voit 31 diaires du noir et blanc, les déclinaisons en grisaille40… cette tête sur ce même socle en bois, avant peinture32. En la peignant, Picasso veut-il introduire un leurre ? Ne Un autre peintre ou sculpteur aurait-il peint les pourrait-on pas croire, à première vue, que cette tête est bronzes, avant ou à la même époque que Picasso ? en céramique ? Comme les grandes têtes en céramique Giacometti a peint des plâtres et des bronzes. Ses de 1948-1950, la Tête de femme à la résille et la Tête plâtres peints furent exposés à la galerie Maeght, de femme au nœud ? Le fait est que, pour cette Tête de 33 en juin-juillet 198441. Pour le petit plâtre d’Annette femme peinte, le bronze s’évanouit sous la couverture offrant un bouquet de fleurs de 195642, les fleurs sont du maquillage. Au sujet des six Verres d’absinthe de 1914 peintes, telles de vraies fleurs, en jaune, rouge et bleu. – les premiers bronzes peints34 –, Werner Spies observe Les traits du visage et du corps sont aussi rehaussés, déjà : « Le fait que les Verres d’absinthe soient peints de même que pour deux Femme debout, vers 194943. annule le matériau qui disparaît ainsi sous la couleur35. » Et les bronzes ? La Femme couchée qui rêve, bronze Une Figure de 1907 en bois sculpté, sorte de poupée peint en blanc, paraît en 1929 dans le numéro 4 de cubiste, est teintée en blanc36. Un bronze du Masque la revue Documents, avec un texte de Michel Leiris44. de femme de 1908 est lui aussi peint en blanc ; en Cela n’a pu échapper à l’œil de lynx de Picasso. Vers le centre de l’atelier de sculpture, à Notre-Dame- de-Vie, il y avait une petite table en bois blanc, sur laquelle reposaient deux sculptures, de 196145 : le Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 3
profil cuivré d’une colombe et le profil d’un homme, un plâtre sur carton, très blanc, ultime autoportrait, prélude au Jeune peintre du 14 avril 197246 : un retour à la page blanche. Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 4
FIG. 1 PABLO PICASSO Pomme, 1909 plâtre original, 11,5 x 10 x 7,5 cm Musée national Picasso-Pa- ris. MP242 © RMN-Grand Palais (musée Picasso de Paris)/Adrien Didier- jean/Mathieu Rabeau © Succession Picasso, 2016 FIG. 4 BRASSAÏ La Femme à la palette dans l’atelier des Grands-Augustins, 1946 Epreuve argentique Musée national Picasso-Paris. MP1986-35 © RMN-Grand Palais (musée Picasso de Paris)/Franck Raux © Succession Picasso, 2016 © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais FIG. 2 PABLO PICASSO Figure, 1928 Fil de fer et tôle, 60,5 x 15 x 34 m Musée national Picasso-Pa- ris. MP265 © RMN-Grand Palais (musée Pi- casso de Paris)/Béatrice Hatala © Succession Picasso, 2016 FIG. 5 BRASSAÏ Tête de taureau avec le bras provenant de l’île de Pâques, 1943-1946 Epreuve argentique, 17,7 x 24 cm FIG. 3 BRASSAÏ Musée national Picasso-Paris. MP1996-215 La vitrine de l’atelier des © RMN-Grand Palais (musée Picasso de Paris)/Daniel Arnaudet Grands-Augustins, 1943 © Succession Picasso, 2016 Epreuve gélatino-argentique, 23,5 x 17,5 cm © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais Musée national Picasso-Paris. MP1996-297 © RMN-Grand Palais (musée Picas- so de Paris)/Mathieu Rabeau © Succession Picasso, 2016 © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 5
NOTES 1. Picasso. Sculptures, Musée Picasso-Paris, 1947, p. 93 : la photographie (de Brassaï ?) ressemblent pas au départ à des Duchamp. 2016, no 80, p. 136. de deux statuettes sur socles (en bronze), Ils sont tout au contraire, choisis ou dési- 2. Spies 135. Pour la fresque peinte Spies 86 et 97, porte la mention « Sculp- gnés en raison même de leur banalité, de au-dessus de la baignoire, avec son Faune tures au canif ». leur statut d’objet quelconque et parfaite- à la diaule, voir David Douglas Duncan, 16. Cf. Picasso. Sculptures, op. cit., Femmes ment anonyme. Le brûleur de Picasso est, Picasso et Jacqueline, Genève, Skira, 1988, assises et Femmes debout, septembre ou a contrario, tout de suite repéré comme p. 184-185. automne 1930, sapin sculpté, nos 82 à 91, étant “du Picasso”, désigné et signé par p.148 à 151. avance. On est plus près ici du phénomène 3. Picasso. Sculptures, op. cit., no 28, p. 17. Spies 87. de la rencontre ou du hasard objectif 76-77. des surréalistes que de la démarche très 4. Brassaï, Conversations avec Picasso, 18. Spies 238. conceptuelle de Duchamp. » Paris, NRF Gallimard, 1964, p. 65. 19. Picasso vu par Brassaï, op. cit., p. 84-85 29. Miró, la collection du Centre Georges 5. Picasso. Sculpture, New York, MoMA, et no 41, p. 96-97. L’Aubade, 1942, est au Pompidou, Paris, 1999, no 19, p. 86-87. 2015, no 67, p. 166-167. Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris. 30. Dictionnaire abrégé du surréalisme, 6. Jane Mayo Roos, Auguste Rodin, Phai- 1938, p. 70. don, 2011, p. 67-68. Alberto Giacometti, 20. Brassaï, Conversations…, op. cit., p. 67. 31. Picasso. Sculptures, op. cit., no 145, p. Fondation Giacometti, 2015, p. 212-213. 21. Pierre Loeb, Voyages à travers la pein- 208. 7. Picasso. Sculptures, op. cit., no 72, p. ture, Bordas, 1946, p. 30. 32. Conversations avec la lumière, op. cit., 128, 59,5 cm de haut (Spies 69). 22. Pierre Loeb, op. cit., p. 36, pl. VII. no 128 p. 186, épreuve n° 22. 8. L’agrandissement de 115 cm de haut se La page de croquis est datée « 13 (?) décembre 45 » et signée Picasso (proba- 33. Musée Picasso, Paris, Catalogue som- trouvait au second étage à Notre-Dame-de- blement en cadeau à Pierre Loeb). William maire des collections, vol. I, RMN, 1985, no Vie (Spies 69 A). Deux autres agrandisse- Rubin la reproduira, avec la Femme en robe 451 p. 206-207 : Tête de femme à la résille, ments ont été réalisés pour le musée Picas- longue, dans Primitivism in 20th century 30 avril 1948, H. 40 cm et no 456 p. 208, so-Paris en 1985 : l’un de 241 cm, l’autre art, 1984, New York, MoMA, vol. 1, p. 330. H. 37 cm. La seconde reproduite in Mari- de 480 cm de haut : cf. Picasso. Sculptures, lyn McCully, Picasso peintre et sculpteur sur op. cit., nos 75 et 76, p. 130-131. 23. Brassaï, Conversations…, op. cit., p. 67. argile, Paris, Éditions de La Martinière, 9. Cf. David Douglas Duncan, L’Atelier 24. Picasso vu par Brassaï, op. cit., p. 144- 1999, n° 57 p. 101. Et Tête de femme au silencieux, Paris, Fayard, 1976, p. 32-33. 145. Cf. Brassaï/Picasso, Conversations nœud : cette dernière, p. 62-63, H. 37 cm, 10. Pierre Daix et Georges Boudaille, avec la lumière, Musée Picasso-Paris, RMN, figure aussi en couverture du boîtier de : Picasso 1900-1906, Neuchâtel, Ides et 2000, p. 202, no 145, épreuve 78, p. 203, Céramiques de Picasso, photos Éric Bau- Calendes, 1988, no IX.2, p. 218-219. no 146. douin, textes Marilyn Mc Cully, Images 11. Cf. Alexander Calder, Les Années pari- 25. Hélène Seckel-Klein, Picasso collection- modernes, Paris, 1999, 2 vol. siennes 1926-1933, Centre Pompidou, neur, Paris, RMN, 1998, nos 56 et 57, p. 34. Picasso. Sculptures 2016, op. cit., nos 39 2009. Voir : III. Le Cirque, 1926-1931, IV. 180-185. à 44, p. 88 à 93. Premières sculptures linéaires en fer, V. 26. Janis Mink, Joan Miró, Taschen, 35. Spies 2000, op. cit., p. 84. Figures et têtes en fil de fer, 1927-1931. 1993/2016, p. 66-67 : Le Faucheur, 1937, 36. Spies 16. À Notre-Dame-de-Vie, cette 12. Arnauld Pierre, Calder, La Sculpture huile sur celotex, 550 x 365 cm (disparu). poupée cubiste se trouvait dans un sala- en mouvement, Paris, Découvertes Galli- 27. Spies 234. Picasso. Sculptures, op. cit., dier en verre. mard, 1996, p. 46. Sur une autre photo, no 74 p. 173 : plâtre original. 37. Picasso Sculptures 2016, op. cit., no 22, on voit Calder et Picasso, devant Guernica, 28. Spies 2000, 302 A. ; cf. étude pour la p. 60 : original en terre cuite, 1908 ; no 23, au pavillon espagnol, in 1937, Exposition Vénus du gaz, 19.1.45, p. 216. Dans son p. 61 : bronze peint en blanc, fonte Val- internationale des arts et des techniques, Histoire de l’art matérielle et immatérielle, suani, 1957. Centre Georges Pompidou, juin-août Larousse, 2011, p. 219, Florence de Mère- 1979, p. 18, Photo Archives Mnam. 38. Picasso collectionneur, op. cit., no 87 p. dieu fait une distinction pertinente entre 238-239 ; no 95, p. 250-251. 13. Brassaï, Conversations…, op. cit., p. 91. les démarches de Duchamp et de Picasso. Avec la Vénus du gaz (qui n’a, me semble- 39. Spies 604. 14. Picasso vu par Brassaï, Musée Picas- so-Paris, juin-septembre 1987, RMN, no t-il, jamais été montée sur socle ?) : « La 40. Carmen Gimenez, Picasso. Black and 31, p. 86. démarche est toutefois ici strictement White, New York, Solomon R. Guggenheim inverse de celle de Duchamp. Le porte-bou- Museum, 5 octobre 2012-23 janvier 2013. 15. Paul Eluard, À Pablo Picasso, Genève-Paris, Éditions des Trois collines, teilles, l’urinoir ou la roue de bicyclette ne Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 6
NOTES 41. Alberto Giacometti, Plâtres peints, galerie Adrien Maeght, 21 juin-27 juillet 1984, non paginé, « Les plâtres d’Alberto Giacometti », texte d’Alain Kirili, juin 1984 (publié en partie en janvier-février 1979 in Art in America). 42. Alberto Giacometti, musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 30 novembre 1991-15 mars 1992, no 144, p. 245. 43. Alberto Giacometti 1991, op. cit., nos 142-143, p. 243-244. 44. Alberto Giacometti 1991, op. cit., no 43 p. 130-131. Reproduit in Leiris & Co, Galli- mard-Centre Pompidou-Metz, 2015, p. 89. 45. En couverture de L’Atelier silencieux de David Douglas Duncan, op. cit., voir aussi la légende p. 9 : Autoportrait, 1960, plâtre sur carton, 43 x 31 x 0,5 cm. 46. Picasso !, Musée Picasso-Paris, 2015, p. 427. Colloque Picasso Sculptures Christine Piot : Les sculptures à Notre-Dame-de-Vie 7
Vous pouvez aussi lire