LES STATIONS D'OBSERVATION DE L'IRM - L'IRM: De toutes les saisons
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LES STATIONS D’OBSERVATION DE L’IRM Plus et mieux observer pour mieux prévoir Les modèles informatiques utilisés pour les prévisions numériques deviennent de plus en plus pré- cis si on les nourrit d’observations météorologiques de haute qualité. Il s’agit principalement des observations au sol dont, entre autres, la température, le degré d’humidité, la pression atmosphé- rique, le vent et la pluie. Ces mesures sont réalisées plusieurs fois par jour à des heures fixes dans plusieurs milliers de stations d’observation formant un réseau mondial. La récolte et la diffusion de ces observations constituent une obligation internationale des services météorologiques nationaux tels que l’IRM. Plus de 200 stations Les stations d’observation de l’IRM, qui font Répartition géogra- partie de ce réseau, ont été automatisées pro- phique des stations du gressivement durant les dernières années. Les réseau climatologique données reçues sont immédiatement trans- Belge. mises à une base de données centrale. Ainsi, les mesures se font plus fréquemment, sont dispo- nibles plus rapidement et l’erreur humaine est exclue. A côté des stations automatiques, l’IRM fait appel à près de 240 stations manuelles où IRM Institut Royal Météorologique des observateurs récoltent à heure fixe des don- nées météorologiques. Une grande attention est portée à l’établissement de longues séries de données qui sont notamment utilisées pour l’étude du climat. La continuité et la qualité des données sont primordiales pour tous les réseaux de mesure. Les Stations sont équipés d’un nombre de capteurs pour les me- Grâce aux mesures, nous disposons en conti- sures de température, de l’humidité, de la pression atmosphé- nu de l’état météorologique au sol. Par ailleurs, rique, du vent et de la quantité et durée de la pluie, intensité et des radars suivent l’évolution des zones de de la durée de l’ensoleillement. Ces données sont fournies toutes pluie. Vous trouverez plus d’informations sur les 10 minutes! Ceci nous permet un travail approfondi sur la cli- les radars météorologiques dans une brochure matologie, l’hydrologie et les radiations. Dans certaines stations, séparée. les mesures se font à différents hauteurs grâce à un mât.
Des ballons météorologiques et des ceilomètres mesurent ce qui se passe dans le ciel Pour savoir ce qu’il se passe au-dessus de nos têtes, nous lançons 3 fois par semaine un bal- lon météorologique depuis notre station à Uc- cle. Jusqu’à une hauteur de 30 à 35 kilomètres, le ballon mesure la température, l’humidité re- lative, la direction et la vitesse du vent. Ainsi, nous pouvons établir un profil vertical de l’at- mosphère. Bien que ces mesures ne sont que des instan- tanés, elles fournissent, grâce à leur haute ré- solution verticale (observations tous les 150 à 200 mètres), une mine d’informations qui vient à point aussi bien dans l’utilisation opération- nelle dans les modèles de prévision que dans l’étude scientifique des mécanismes qui in- fluencent notre temps. L’IRM envoie aussi avec les ballons un capteur qui mesure le profil des concentrations d’ozone. Cela donne une vue sur la concentration d’ozone au sol (qui peut Exemple de mesures par ballon d’un profil vertical de tempé- être nocif pour la santé) et la couche d’ozone rature (ligne rouge C°), humidité relative (ligne verte %), direc- en altitude (qui nous protège des rayons nocifs tion du vent (ligne bleu clair ° en fonction du Nord), vitesse du uvb). vent (ligne bleu foncé m/s) et de la concentration d’ozone (ligne mauve, nombre de molécules par m3). Pour obtenir, sur une base plus continue, des données sur la structure verticale de l’atmos- phère, l’IRM installa en 2011 un ceilomètre LIDAR. Cet appareil envoie un rayon laser à la verticale et analyse la lumière qui est rétro-diffu- sée vers le sol. De cette façon, la hauteur de la base nuageuse est mesurée et la hauteur de la couche de mé- lange peut être déduite. Cette couche de mé- lange est la couche d’air la plus proche du sol où les composantes de l’air contenu dans cette couche sont bien mélangées. Cette couche de mélange joue un rôle important dans la disper- sion de la pollution de l’air (poussière fine).
LE SYSTÈME DE DÉTECTION DE LA FOUDRE DE L’IRM Depuis 1992, l’IRM dispose d’un système de détection de la foudre pour l’observation et la localisa- tion des décharges de nuage à nuage et de nuage vers le sol. L’IRM utilise ces données pour assurer, de façon continue, la sécurité des citoyens au sol et dans les airs. Si nécessaire, des avertissements sont émis à la population. De plus, des études internationales démontrent que la détection des éclairs joue un rôle essentiel dans l’observation en temps réel d’orages et donne une plus-value dans les prévisions à court terme. Enfin, ces observations sont aussi importantes pour formuler des avis en cas de catastrophes naturelles et pour répondre aux questions des médias et des compa- gnies d’assurance. La localisation de quelques capteurs d’éclairs en Belgique et dans les pays limitrophes Le réseau se compose d’une combinaison de différents types de capteurs d’éclairs qui captent les radiations électromagnétiques émises par les éclairs. Ces données sont transmises à l’ordinateur central à Uccle où l’on calcule l’endroit, l’heure et la force électrique de l’impact. Ainsi on étu- die la relation entre l’apparence de l’éclair et les propriétés physiques, la structure des nuages orageux, l’historique de la variation géographique, saisonnière et temporelle. Nombre d’impacts au sol par km2 observés en 2011 La densité des impacts est la plus grande dans le centre et diminue en direction de la côte et du sud. Il n’en est pas toujours ainsi. La répartition change d’année en année. L’analyse des données récoltées depuis 1992 montre qu’en moyenne, il y a 1 impact par an par km² en Belgique. Intensité relative des impacts en fonction du mois et de l’heure La majorité des impacts est observée en septembre et plus particulière- ment l’après-midi. Texte: Dr Hugo De Backer et Dr Dieter Poelman, service des observations IRM • Avenue circulaire, 3 • B-1180 Bruxelles • Tél.: +32 2 373 05 08 • Fax: +32 2 375 12 59 • ui@meteo.be • www.meteo.be Prévision du temps: 0900 27 003 (€ 0.50 par minute)
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