Lettre ouverte à la Mairie - " responsabilité " : de quoi parle-t-on ? - Parlement d'Ariège

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Lettre ouverte à la Mairie
                                 « responsabilité » : de quoi parle-t-on ?

Monsieur le Maire, mesdames messieurs les Conseillers,
Dans l’Éditorial du Maire du Bulletin municipal de Daumazan de Janvier 2022, les citoyens de
Daumazan ont pu lire que "grâce aux vaccins, les dangers les plus graves sont écartés pour le plus
grand nombre". En outre, les "réfractaires" ont été appelés "à leur responsabilité afin qu'ils puissent
être vaccinés". Ceci était motivé par la déclaration que, en refusant la soi-disant vaccination, "ils
mettent en danger leurs proches et leurs entourages".
« La responsabilité de chacun », disait Pierre Abbé, « implique deux actes : vouloir savoir et
oser dire ». Je l'admets volontiers : vous n'avez pas omis ce deuxième acte. Pourtant, en lisant ces
phrases martelées de manière incessantes par la propagande institutionnelle et les médias
subventionnées, répétées mot pour mot dans votre bulletin, sorte de perroquisme qui a sans doute
[pour une fois] laissé plusieurs membres de l’ordre des Psittaciformes sans voix, il y a des raisons
de douter que ces déclarations soient conformes à l'acte de vouloir savoir. Pensez-vous vraiment
pouvoir prononcer de telles accusations, graves, avec autant de légèreté ? — Et qu’elles restent
sans réaction ?
Avant d'assumer notre responsabilité en démontrant, par le biais de la littérature scientifique, qu'il y
a de nombreuses raisons pour remettre en question la religion dogmatique de la vaccination
covidiste, nous vous invitons à la réflexion à travers une citation de Milan Kundera : « Est-on
innocent parce qu’on ne sait pas? Un imbécile assis sur le trône est-il déchargé de toute
responsabilité du seul fait que c’est un imbécile ? »1 Ne désespérons pas, la volonté de savoir et
le courage de résistance à l’absurdité sont, avec un peu d’entraînement, accessibles à tou-te-s2.
Nous montrons ci-dessous que les affirmations selon lesquelles les vaccins sont "sûrs et efficaces"
peuvent être remises en question sur la base de la littérature scientifique publiée. Nous tenons
néanmoins à souligner avec insistance que, de toute évidence, il ne peut y avoir aucun fondement
éthique à accuser des non-vaccinés par rapport à leur choix de ne pas se faire vacciner avec des
vaccins qui sont encore dans leur phase expérimentale et qui utilisent principalement (les vaccins à
ARNm) une technologie qui, malgré plus de 30 ans de recherche, n'a jamais abouti à sa
commercialisation3. Et même si.
Par souci de transparence et d'honnêteté, je précise que la littérature examinée ne représente qu'une
fraction de ce qui a été publié sur les questions correspondantes. De plus, cette revue n’est pas
neutre dans la mesure où je me suis abstenu d'inclure des références qui seraient plus conformes à la
doxa officielle. Comme celle-ci est répétée ad nauseam dans les médias grand public, souvent sans
1   Nous comprenons bien que notre goût joyeusement théâtral ne sera pas entièrement apprécié par tout le monde. Or,
    après avoir été traité comme des irresponsables, nous, les citoyens de deuxième classe, avons joui d'une abondance
    de temps pour s’entraîner à la plaisanterie—après tout, par responsabilité, de nombreux restaurants, café-bars,
    cinémas, théâtres, bibliothèques, TGV, —oserait-on mentionner l’accès aux soins hospitaliers !? - nous refusent
    l’accès depuis de nombreux mois.
2   Ceci sera le seul moment où j’utilise « l’écriture inclusive » dans cette lettre. Je considère que l'inclusion et le
    respect des autres viennent de l’âme et s’exprime par les actes ; si sa formalisation permet bien de se présenter
    comme inclusif-égalitaire, elle permet aussi, par sa nature, de camoufler la continuation d’érosion des valeurs dont
    elle se présente comme le gardien. (Plus viscéralement, c’est simplement moche !)
3   Le développement de la technologie ARNm pour les vaccins et les médicaments a commencé dans les années 1990.
    Jusqu'à la commercialisation des vaccins à ARNm actuellement utilisés, aucun d'entre eux n'a dépassé le stade des
    petits essais cliniques préliminaires, et encore moins été homologué.

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possibilité de réponse, je me suis abstenu de les inclure. Je souhaite également souligner que ce que
les scientifiques appellent la "crise de la reproduction" (voire Annexe 1) entrave gravement
l'extraction d'informations qui correspondent bien à la réalité. L'un des ingrédients de cette crise est
la corruption. Comme cette question est suffisamment importante pour justifier une certaine
couverture - à mon avis, aucune compréhension de la crise Covid n'est possible sans prendre cette
question en considération - mais qu'elle prend trop de place pour être incluse ici, je l’ai déléguée à
l'Annexe 1. En guise de « teaser », toutefois, Sommersguter-Reichmann et al. (2018) rapportent que
le Réseau européen de lutte contre la fraude et la corruption dans le secteur de la santé (the
European Healthcare Fraud and Corruption Network) estime à 56 milliard d'euros la perte annuelle
pour l'Europe du fait de la corruption4.
Que ce soit clair : je n'ai aucune prétention de proclamer la Vérité, notion idéalisée, vide de sens s’il
en est—pourtant clivante. Vouloir savoir implique le doute ainsi que l’insécurité et l'instabilité
émotionnelle qui pourraient en résulter. Si, bien sûr, je pense que la cohérence de ce que je présente
reflète une correspondance significative avec la réalité, mon objectif principal est toutefois
d'examiner si la littérature scientifique fournit des éléments suffisants pour un doute fondé, ce
qui écrasera tout fondement éthique possible à des mesures coercitives5,6.

Prélude : « On peut débattre de tout, sauf des chiffres »
Remettant en question l'affirmation, disons-le, absurde d'Olivier Veran, je me permets de mettre en
questions les chiffres donnés à la va-vite par les médias et gouvernements, ainsi que les données
fournies uniquement par les laboratoires, qui sont tous condamnés, à maintes reprises, par le passé
pour mensonges et falsifications7. Dans un interview avec Marianne8, l’ancien magistrat Bilger
prononçait, sans doute fruit d’une longue expérience avec des cols blancs hors lois, ces mots qui
pourraient nous co-guider aujourd’hui : « Quand on traîne autant d'affaires derrière soi, la
présomption d'innocence devient peu à peu une présomption de culpabilité. » Dans un tel contexte,
l’exercice de vouloir savoir est plus indispensable que ce que Pierre Abbé aurait pu imaginer. Où
est-ce qu’on en est, en fait, avec cette « crise de santé sans précédent » ? L'Organisation Mondiale
de la Santé (voir ci-après) déclare pour 2020 et 2021, 1 900 385 et 2 785 290 décès attribués au
Covid-19, respectivement. Que signifient ces chiffres ? Nous ne le savons pas. Sans entrer dans les
détails, le nombre de décès avec le Covid-19 par rapport aux décès causés par le Covid-19 semble
être énorme9. Dans le même registre, les médias mainstream nous ont assuré (et effrayé10) en
affirmant que la France a connu une surmortalité de 9% en 2020. Pourtant, les calculs conduisant à

4   Au niveau mondial, ce chiffre s'élève à 180 milliards d'euros (Assemblée générale des Nations Unies, 2017 ;
    https://www.un.org/en/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/72/137)
5   Il ne s'ensuit pas que l'absence des doutes implique qu'un tel fondement éthique existe ; elle implique seulement
    qu'en ce cas un tel fondement ne peut être contesté par des arguments scientifiques.
6   Le manque de neutralité mentionné ci-dessus ne pose aucun problème à la lumière de cet objectif principal.
7   La Violation Tracker Industry Summary Page annonce pour l'industrie pharmaceutique un total de 86 041 395 388
    $     d'amendes      après    intervention     judiciaire  pour     1000    enregistrements    depuis    2000   ;
    https://violationtracker.goodjobsfirst.org/industry/pharmaceuticals?
    fbclid=IwAR3skJ6TMln1XaYTe8mIiz0HTAq5IQfRWefcH5ua9QCKTwfDjeBEXpPm7jk.
8   https://www.marianne.net/politique/philippe-bilger-le-roi-sarkozy-est-de-plus-en-plus-nu
9   https://www.covidhub.ch/royaume-uni-44-des-deces-covid-annonces-ne-seraient-pas-morts-du-covid/

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ces chiffres n'ont ni pris en compte l'augmentation de la population de 2020 à 2021, ni les
changements dans la répartition par âge de la population. En les prenant en compte, la surmortalité
disparaît11. Nous vous prions de prendre le temps (~18 min.) de regarder l'excellente vidéo
didactique dans le lien sous la note de bas de page 5. « Complotistes ! » pensez-vous ? Et bien, sous
condition qu’on ose penser que l’exception française n’est qu’un phantasme collectif, nous vous
invitons à publiquement dénoncer Stang et ses collègues (Stang et al., 2020), qui ont étudié la
surmortalité pendant « la première vague » en Allemagne. Sans tenir compte des facteurs
démographiques que nous venons de voir, leurs calculs ont montré une surmortalité de 8071 décès.
Après avoir pris en compte ces facteurs, les auteurs sont arrivés à un déficit de mortalité de 4926
décès. Je pourrais en rester là et me réjouir de ma « petite victoire ». Or, responsabilité oblige.
Suivez-moi, s’il vous plaît, je vais rendre notre discussion bien plus intéressante. Dans une analyse
similaire pour l'Allemagne, la Suède, et l'Espagne, Kowall et al. (2021) ont montré que l'application
de deux choix méthodologiques différents conduisait à des taux de surmortalité différents en 2020
par rapport à la période 2016-2019 pour l'Allemagne et la Suède (similaire de ce qu’on vient de
voir) mais pas pour l'Espagne. (Quoi?!) Comme le remarque Ioannidis (2021), « L'excès [de décès]
reflète à la fois les décès dus à Covid-19 et les décès dus aux mesures prises. La variabilité d'une
année sur l'autre est importante, et encore plus au sein des strates d'âge. La comparaison avec les
moyennes de plusieurs années précédentes est naïve, pire dans les pays où les changements
démographiques sont importants. » Mais, comme nous venons de le voir, ne pas prendre en compte
les changements démographiques est aussi une mauvaise pratique. Dès lors, quel chiffre représente
la Vérité ? Les deux ! Ce sont deux représentations d’une « vérité ». En effet, nous avons affaire à
des problèmes complexes, dont la réduction à un ping-pong dichotomique genre "oui" - "non" ad
infinitum ne rendra jamais justice à la complexité des questions en jeu. Je laisse les choses en l'état,
mais j’espère avoir révélé (si cela était nécessaire) que même sans falsification des données, des
choix méthodologiques, auxquels toute étude est confrontée, peuvent avoir des conséquences très
importantes sur les résultats rapportés. C'est-à-dire que l'espace pour la manipulation (de
l'opinion publique ou autre) est énorme. « On peut débattre de tout, sauf des chiffres. » Vraiment ?

Sécurité des vaccins et effets indésirables
Bien que plusieurs systèmes de pharmacovigilance et que de nombreuses études rapportent la
survenue d'effets indésirables du vaccin Covid-19, la question de leur nombre réel reste incertaine.
Notons cependant que les questions relatives à la sécurité des vaccins peuvent être abordées sous
deux angles (au moins) : en comparant les réactions indésirables par rapport aux vaccins existants et
en examinant les chiffres concernant les réactions indésirables. Les données du Royaume-Uni

10 Légèrement en dehors de ce contexte spécifique, mais d'une pertinence évidente à l'échelle plus large des reportages
   des médias grand public, nous notons en passant qu'Antman et al. (1992), dans une analyse méta-analytique, ont
   constaté que l'opinion des experts cliniques est extrêmement peu fiable. Une cause majeure de ce triste constat est le
   délai (inévitable) qui s'écoule entre le moment où de nouveaux résultats de recherche sont disponibles et acceptés
   par la communauté, et celui où ils sont incorporés dans les revues systématiques et les manuels. Un commentaire de
   Rennie et Chalmers (2009) indique que malgré des efforts soutenus, cette situation ne s'est guère améliorée deux
   décennies plus tard. Voilà pour les télé-experts.
11 https://www.covidhub.ch/sans-surmortalite-les-mesures-sont-elles-justifiees/

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indiquent que 28 fois plus de personnes meurent à cause des vaccins Covid-19 par rapport aux
vaccins contre la grippe (Lawrie & MacGilchrist, 2017). Dans un autre rapport basé sur les données
du VAERS (voir ci-dessous), Guetzkow (2021) estime que 22 fois plus d'événements, 28 fois plus
d'événements graves et 91 fois plus de décès sont rapportés suite à la vaccination contre le COVID-
19 par rapport à la vaccination contre la grippe. Les systèmes de pharmacovigilance VAERS et
EudraVigilance aux États-Unis et dans l'Espace économique européen (EEE) font état de 10 572
décès pour un total de 1 965 643 effets secondaires (Etats-Unis [OpenVAERS] ; jusqu'au 18-01-
2022) et de 1 528 143 effets secondaires (Europe ; Agence européenne du médicament ; le nombre
de décès n'est pas facile à obtenir)12. Or, on sait que les effets indésirables sont sous-déclarés, et que
les estimations varient quant à leur degré. Une vaste étude de Harvard a révélé que moins de 1% des
effets indésirables des vaccins sont signalés, et 1% à 13% pour les effets indésirables graves des
médicaments (Lazarus, 2011). À partir de données américaines et européennes, Pantazatos et
Seligmann (2021) arrivent à un facteur de sous-déclaration des effets indésirables de 20. Dans un
article publié dans Die Welt, un membre du conseil d'administration d'une grande compagnie
d'assurance allemande affirme que le nombre réel de complications est bien plus élevé que ce
qu'indiquent les chiffres officiels : « D'après nos calculs, nous considérons qu'il est réaliste de
penser qu'il y a actuellement 400 000 visites chez le médecin par nos assurés en raison de
complications dues à la vaccination. Extrapolée à la population totale, cette valeur serait de trois
millions »13. Le nombre d'effets indésirables signalés dans les bases de données représente
donc très probablement une limite inférieure absolue. Je vous propose un petit exercice : si nous
observions une minute de silence pour chaque personne décédée, et 10 secondes pour chaque
personne ayant subi une réaction indésirable grave (environ la moitié des réactions
indésirables), selon des estimations prudentes (sous-estimation d’un facteur 10) nous pourrions
reprendre la parole quelque part à la fin du mois de juin 2023. (En se basant uniquement sur les
chiffres relatifs à l'Europe et aux États-Unis.)
Contrairement aux affirmations de l'industrie, le vaccin ne reste pas localement dans le tissu
musculaire mais se retrouve dans de nombreux organes. Rhea et al. (2021) ont constaté que la
protéine S1, indépendamment du virus, traverse la barrière hémato-encéphalique (chez la souris).
La protéine S1 a également été absorbée par le poumon, la rate, le rein et le foie. D'autres ont trouvé
des thromboses artérielles et veineuses dans divers organes après la vaccination par Covid-19
(Althaus et al., 2021). La distribution étendue de la protéine spike après la vaccination peut
contribuer à expliquer la diversité des effets secondaires observés. Les effets récurrents dans la
littérature scientifique actuelle sont : la coagulation sanguine, la myocardite14, la péricardite, la
12 L'association Réaction 19 rapporte 36 247 décès et 3 542 576 effets indésirables (jusqu'au 01-01-2022) et fournit un
   tutoriel pour vérifier les calculs. En fait, le système européen EudraVigilance ne permet pas aux citoyens d'obtenir
   une vue rapide sur les rapports de décès.
13 https://www.covidhub.ch/une-assurance-maladie-allemande-salarme-des-nombreux-effets-secondaires-des-vaccins/.
   L'article original (https://www.welt.de/politik/deutschland/plus237106177/Coronavirus-Impf-Nebenwirkungen-
   deutlich-mehr-als-bisher-bekannt.html) ne peut être lu que contre paiement.
14 Une étude récente parue dans le JAMA (Oster et al., 2022) rapporte les taux de myocardite par rapport aux niveaux
   de base en fonction du sexe, de l'âge et du nombre de doses de vaccin ; après la deuxième dose, ils augmentent d'un
   ordre de grandeur pour les hommes et les femmes âgés de moins de 39 et 24 ans, respectivement, et jusqu'à deux
   ordres de grandeur pour les jeunes hommes (tableau 2).

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thrombose, la thrombocytopénie, l'anaphylaxie, la paralysie de Bell, Guillain-Barre, le cancer, etc.
À notre connaissance, plus de 1000 études ont été publiées dans la littérature scientifique pour
décrire ces effets (un lien vers la liste des études se trouve dans la citation Études sur les effets
indésirables). La plupart d'entre elles, sinon toutes, étaient déjà prévues dans l’article de revue de
Seneff (2021).
Récemment, divers signaux alarmants de surmortalité toutes causes confondues sont apparus
dans le monde entier. La Health Advisory & Recovery Team (signée par plus de 80 scientifiques et
professionnels de la santé) a récemment envoyé une lettre ouverte à l'agence britannique de
surveillance des médicaments (MHRA) en raison de l'observation d'une surmortalité (toutes causes
confondues) d'au moins 20% chez les adolescents de sexe masculin après le début de la campagne
de vaccination au Royaume-Uni par rapport à la base de référence 2015-201915. Aux Etats-Unis, le
Département de la Défense (DoD) dispose d'une base de données médicales indépendante. Par
rapport à la moyenne sur 5 ans (avant la vaccination), en 2021 (après le début de la campagne de
vaccination), le nombre de maladies déclarées a augmenté de plus de 1000% 16. Selon le PDG de la
société nationale d'assurance-vie OneAmerica, la mortalité toutes causes confondues
(principalement les décès non lié à la Covid-19 chez les travailleurs âgés de 18 à 64 ans) a
augmenté de 40% au troisième trimestre de 202117. La compagnie d'assurance Aegon a déclaré que
ses sinistres dans les Amériques au troisième trimestre de 2021 ont augmenté de 258%(voir note de
bas de page 15). En Inde, les données de l'"Insurance Regulatory and Development Authority" font
état d'une augmentation (similaire) de 41% des demandes d'indemnisation pour décès au cours de
l'année 2021. (En comparaison, elles ont augmenté de 11% au cours de l'année fiscale 2020 ; voir
note de bas de page 15). Il est clair qu'il reste à déterminer si ces statistiques ont un lien (causal)
avec les vaccinations Covid-19, mais jusqu'à ce que d'autres facteurs potentiels soient identifiés (et
confirmés), est-ce que la vaccination d'une grande majorité de la population n'est pas la
meilleure, voire actuellement la seule hypothèse ? Je vous invite à revenir sur cette hypothèse
après avoir lu les deux sections suivantes.

Renforcement de la maladie dépendant des anticorps et amorçage
pathologique
Le renforcement de la maladie par les anticorps (« Antibody-dependent disease enhancement» ;
ADE) est un phénomène immunologique décrit pour la première fois en 1964 (Hawkes et al.,
1964). Il s'agit d'un phénomène « d’augmentation de la gravité de la maladie chez une personne
[...] infectée lorsqu'un anticorps contre un agent pathogène - qu'il ait été acquis par une infection
antérieure, une vaccination ou un transfert passif - aggrave sa virulence par un mécanisme qui
s'avère dépendant des anticorps. » (Avrin et al., 2020 ; voir également Lee et al., 2020 ; Munoz et
al., 2021 ; Sanchez-Zuno et al., 2021, et Seneff, 2021 pour des analyses supplémentaires). La

15 Article en français: https://www.covidhub.ch/flambee-des-deces-denfants-au-royaume-uni-linterpellation-urgente-
   de-scientifiques-et-medecins/
16 Article en français: https://www.covidhub.ch/effets-indesirables-des-vaccins-hecatombe-dans-larmee-americaine/
17 https://www.globalresearch.ca/diamond-mine-data-insurance-companies-report-40-increase-premature-non-covid-
   deaths/5766433

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littérature scientifique qualifie ce phénomène d'ADE « induit par la vaccination » (« vaccine
induced ») lorsque les individus vaccinés révèlent une aggravation de la maladie par rapport aux
individus non-vaccinés. Munoz et ses collègues (2021) discutent de l'ADE (induite par les vaccins)
dans le contexte du virus respiratoire syncytial, de la rougeole atypique, de la dengue, du VIH, ainsi
que du SARS, du MERS et du SARS-CoV-2 de la famille des Coronaviridae. À titre d'exemple
pour cette dernière famille, Tseng et al. (2012) ont constaté que, dans une expérimentation sur les
souris, les quatre vaccins testés contre le SARS-CoV-1 augmentaient la formation d'anticorps.
Pourtant, lorsqu'elles ont été exposées au virus de type sauvage, toutes les souris ont développé une
immunopathologie pulmonaire, plus grave pour les souris vaccinées.
Dans une récente lettre à la rédaction, examinée par des pairs et publiée dans Nature Biotechnolgy,
Eroshenko et al. (2020) passent en revue les preuves suggérant que l'ADE pourrait se manifester
avec toute vaccination employée contre le SARS-CoV-2. Il est frappant de constater que l'ADE a
été observée avec des vaccins contre le coronavirus testés dans des modèles in vitro et in vivo.
D'autres études portant sur des modèles animaux n'ont toutefois pas observé d'ADE à la suite de
l'immunisation (cité dans Lee et al., 2020). Quoi qu'il en soit, l'ADE induite par la vaccination
dépasse le cadre de la possibilité théorique, et sa probabilité d'apparition augmente
évidemment avec le taux de vaccination. Outre l'ADE, l'amorçage pathologique (« pathological
priming »), bien que différent de l'ADE dans le mécanisme sous-jacent, est également associé à
l'apparition de maladies après une infection antérieure par le SARS-CoV-2, en particulier les
maladies inflammatoires et auto-immunes multi-systèmiques. Comme l'examine Seneff (2021), les
travaux de plusieurs groupes de recherche suggèrent de manière pressante l'implication de la
protéine spike du SARS-Cov-2 dans l'amorçage pathologique.

La toxicité de la protéine spike
La protéine spike du SARS-CoV-2 permet au virus de pénétrer dans les cellules de ses hôtes, et est à
ce titre un acteur clé dans le développement de Covid-19. Au cours de l'année dernière, plus de 90
million de doses de vaccins ARNm ont été administrées en France 18. Ces vaccins incitent
l'organisme à produire la protéine spike, qui à son tour stimule le système immunitaire à produire
des anticorps contre elle. Désormais, plusieurs études ont apporté la preuve que la protéine spike
peut déclencher une réaction cellulaire dans le système vasculaire indépendamment de la
présence du virus (Suzuki, 2020 ; Suzuki et al., 2020 ; Suzuki et al., 2021 ; Suzuki & Gychka,
2021). Ces résultats ont été corroborés par Lei et al. (2021), qui ont découvert que la protéine S1 du
SARS-CoV-2 seule provoquait une inflammation et des dommages dans les artères et les poumons
des souris exposées. L'exposition de cellules endothéliales humaines saines à la protéine spike seule
a induit des dommages mitochondriaux dans ces cellules. De même, Buzhdygana et ses collègues
(2021) ont apporté la preuve que la protéine spike seule peut déclencher une réponse pro-
inflammatoire dans les cellules endothéliales du cerveau, et d'autres ont découvert que la protéine
spike est capable de pénétrer dans les gonades, avec des effets potentiellement perturbateurs sur la
reproduction (Navarra et al., 2020 ; Wang & Xu, 2020). Jiang et Mei (2021) ont présenté les

18 https://fr.statista.com/statistiques/1218789/vaccination-totale-covid-19-vaccin-france/

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preuves d'une étude in vitro selon laquelle la protéine spike du SARS-CoV-2 inhibe la réparation
des dommages à l'ADN en empêchant le recrutement des protéines clés de réparation de l'ADN,
dont 53BP1 et BRCA1. La perte de la protéine 53BP1, appelé « gardien de l'intégrité
centrosomale19 » (Kim & Yim, 2018), réduit le fonctionnement d'un important système de
réparation de l'ADN, et peux conduire à diverses immunodéficiences (Malu et al., 2012). La perte
de fonctionnement de cette protéine, comme celle du « suppresseur de tumeur » BRCA1 (Bártová et
al., 2019), sont aussi impliquées dans l'initiation et la progression du cancer ( Mirza-Aghazadeh-Attari
et al., 2019)20. Enfin, Aldén et al. (2022) ont récemment montré, dans une expérience in vitro, la
transcription inverse intracellulaire, et l'expression génétique modifiée, de l'ARNm BNT162b2 (du
vaccin Pfizer) dans l'ADN de cellules hépatiques humaines.
Ainsi, la toxicité de la protéine spike, indépendamment de la présence d'autres composants du
virus, est maintenant bien documentée ; divers études suggèrent fortement qu’elle est impliquée
dans le développement des maladies vasculaires, des immunodéficiences ainsi que du cancer.
Prendre notre responsabilité, vous dites ? Comme l'a déclaré Seneff (2020), "Les implications pour
les vaccins destinés à amener les cellules à fabriquer la protéine spike sont claires et constituent une
cause évidente d'inquiétude"21. À cet égard, la déclaration d'Avrin et de ses collègues (2020) est
préoccupante : "À l'heure actuelle, il n'existe pas de résultats cliniques, de tests immunologiques ou
de biomarqueurs connus permettant de différencier une infection virale grave d'une maladie
immunitaire, que ce soit par la mesure des anticorps, des cellules T ou des réponses intrinsèques de
l'hôte" (voir également Munoz et al., 2021). En d'autres termes, il n'existe actuellement aucun
moyen de distinguer les cas de maladie COVID-19 induite par le SARS-Cov-2 de ceux qui sont
potentiellement dus au vaccin (Seneff, 2021).
Notre enquête suggère donc fortement que l'utilisation des termes "sûr" et "vaccination
(ARNm)" dans une même phrase en excluant la négation ne peut être considérée que comme
une légèreté, disons-le, irresponsable. Dès lors, si « ce truc » n’est pas sûr, est-il au moins
efficace ?

Efficacité du vaccin : protection et transmission
La raison impose, dans mon cas au moins, que pour considérer qu'un vaccin, ou tout autre
traitement, est efficace, il doit non seulement réduire la progression de la maladie ciblée et la
mortalité, mais aussi la mortalité toutes causes confondues. Pourtant, l'étude de Pfitzer montre
qu'il y a eu autant de décès dans le groupe vacciné que dans le groupe placebo (15 contre 14,
19 Le centrosome est un organite cellulaire qui joue un rôle clé dans la division cellulaire.
20 Indépendamment de la protéine spike, bien avant la Covid-19, Tsumiyama et al. (2009) ont signalé que
   l'immunisation répétée avec un antigène provoque une auto-immunité systémique chez des souris qui ne sont pas
   autrement sujettes à des maladies auto-immunes spontanées. Il convient de noter, à cet égard, que dans un
   communiqué de presse (11-01-2022), l'Agence européenne des médicaments avertit de "ne pas surcharger le
   système immunitaire par des vaccinations répétées" (https://www.francesoir.fr/societe-sante/marco-cavaleri-ema-
   alerte-rappels-repetes).
21 À cet égard, dans une publication pré-imprimée de mai 2021, 57 scientifiques et médecins ont appelé à la pause
   immédiate des campagnes de vaccination (Acevedo-Whitehouse et al. (2021). Une traduction en français de cet
   article peut être consultée sur https://www.francesoir.fr/societe-sante/57-scientifiques-et-medecins-demandent-
   larret-immediat-de-toutes-les-vaccinations.

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respectivement ; tableau S4, annexe supplémentaire de Thomas et al. (2021)). Cela indique que les
personnes vaccinées sont aussi susceptibles de mourir (toutes causes confondues) que les non-
vaccinées, sinon plus (voir également Classes, 2021). Le tableau S3 de cette annexe indique en
outre la survenue de ~ 30% (contre 14%) d'événements indésirables, et de 1.2% (contre 0.7%)
d'événements indésirables graves pour le groupe vacciné (contre le groupe placebo,
respectivement).
L'Organisation Mondiale de la Santé documente des décès accrédités par le Covid-19 dans le
monde. J’ai téléchargé les données correspondantes (https://covid19.who.int/table) ; elles
contiennent, entre autres, les nombres cumulés de décès pour 237 pays à partir du 01-03-2020.
Réfractaire et irresponsable, j’ai calculé les décès mondiaux Covid-19 pour 2020 du 1er mars au 31
décembre ainsi que pour 2021 (nous avons gardé la même période pour assurer la comparabilité).
Pour 2020 et 2021, 1 900 385 et 2 785 290 décès dus au Covid-19 sont déclarés, respectivement,
soit 884 905 décès de plus en 2021 qu'en 2020. En d'autres termes, au cours de l'année qui a vu le
déploiement de la campagne mondiale de vaccination, le taux de décès attribué au Covid-19 a
augmenté d'environ 47% par rapport à l'année précédant cette campagne.
Dans le débat sur l'efficacité des vaccins, il est utile de distinguer la réduction du risque absolu et la
réduction du risque relatif22 en tant que mesures de l'efficacité du traitement (Brown, 2021). Comme
le fait remarquer Brown, la pratique consistant à rapporter les deux mesures d’efficacité dans
les essais cliniques randomisés est actuellement violée. L'industrie rapporte une réduction du
risque relatif de 95.1% et 94.1% pour le vaccin Pfizer/BioNTech (BNT162b2) et le vaccin Moderna
(mRNA-1273). Selon les calculs de Brown (2021), les réductions de risque absolu correspondantes
sont respectivement de 0.7% et 1.1%. Peter Doshi, rédacteur en chef du British Medical Journal,
a également exprimé des préoccupations similaires concernant le biais de déclaration. Dans un
certain nombre d'articles d'opinion publiés dans le BMJ, Doshi a critiqué à plusieurs reprises le
manque de transparence des données ainsi que les choix méthodologiques inappropriés dans les
études industrielles, remettant en question "la fiabilité et la signification des résultats
d'efficacité rapportés". Par exemple, selon différents choix méthodologiques, Doshi arrive à une
efficacité (relative) de 19% et 29% pour le vaccin Pfzier en utilisant les données fournies par
Pfizer. (Les liens vers les articles d'opinion de Doshi [non exclusifs] se trouvent sous la citation
Doshi, BMJ).
De plus, au fil du temps, il n'est pas rare que l'efficacité des vaccins diminue 23, notamment à la
suite de mutations des agents pathogènes responsables de la maladie, comme c'est le cas pour le
SARS-CoV-2. Subramanian et Kumar (2021) ont effectué une régression du nombre de cas
confirmés de Covid-19 (par million) sur une période de 7 jours autour de la fin août 2021 (c'est-à-
dire lorsque la variante Delta était en circulation) par rapport au pourcentage de la population
entièrement vaccinée dans 68 pays. La relation trouvée était positive, suggérant une augmentation

22 La réduction du risque absolu (RRA) est égale à l'incidence du taux d'événements dans la condition témoin moins la
   condition expérimentale ; la réduction du risque relatif est égale à la RRA divisée par le taux d'événements dans la
   condition témoin.
23 Ce qu'on appelle la " baisse de l'immunité " est un problème connu pour les vaccins contre la grippe, certaines
   études montrant une efficacité quasi nulle après seulement trois mois (Rambhia & Rambhia, 2019).

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des cas de Covid-19 avec l'augmentation du taux de vaccination, mais n'a pas atteint une
signification statistique, ce qui indique l'absence de protection vaccinale contre (fort
probablement) la variante Delta (Figure 1, p.1238 dans l’article cité). Hansen et al. (2021) ont
examiné l'efficacité vaccinale des vaccins BNT162b2 (Pfitzer) ou mRNA-1273 (Moderna) ; tous
deux ont montré une efficacité positive significative contre la variante Delta jusqu'à 150 jours après
les injections. Pour la variante Omicron, le vaccin Pfitzer (mais pas celle de Moderna) a induit une
efficacité positive significative pendant le premier mois. Ensuite, jusqu'à 91 jours, aucun des
vaccins n'a révélé une efficacité significative. De 91 à 150 jours (la durée de l'étude), l'efficacité du
vaccin était significativement négative, ce qui indique que les individus entièrement vaccinés
étaient plus susceptibles d'être infectés par la variante Omicron que les individus non
vaccinés. Conformément à cette étude, les données de Public Health Scotland, de 04-12-2021 au
31-12-2021 (cité comme Public Health Scotland ; voir le Tableau 15, voir également la Figure 14)
indiquent que le taux d'infection par la variante Omicron des personnes doublement
vaccinées est environ trois fois plus élevé que celui des personnes non vaccinées. De même, les
données hebdomadaires de l'institut allemand Robert Koch sur les nouveaux cas d'Omicron,
combinées avec celles de la vaccination des Allemands impose la conclusion d'une efficacité
négative du vaccin contre l'infection par Omicron (les liens vers les documents téléchargeables
et les calculs sont donnés en Annexe 1).
Enfin, Kampf (2021) présente les taux de vaccination et les proportions de personnes totalement
vaccinées parmi les cas symptomatiques de Covid-19 (> 60 ans) en Allemagne entre le 21-07-2021
et le 27-10-2021 sur la base des rapports hebdomadaires de l'Institut Robert Koch. La Figure 1 de
Kampf fournit "une preuve claire de la pertinence croissante des personnes entièrement
vaccinées comme source possible de transmission". Les données du Royaume-Uni, des semaines
39 à 42, révèlent un schéma similaire (cité comme UK Health Security Agency). De même, l'étude
de Subramanian et Kumar (2021) mentionnée ci-dessus indique que quatre des cinq premiers
comtés (« counties » en États-Unis d'Amérique) présentant le pourcentage le plus élevé de
population totalement vaccinée (99,9-84,3%) sont identifiés par le Centre américains de contrôle
et de prévention des maladies (« Centre of Disease Control ») comme des comtés à "forte"
transmission.
Efficace ? Pour les actionnaires de Pfizer & co, sûrement... (par anticipation, on peut dire la
même chose en ce qui concerne l'immunité).

Immunité naturellement acquise
Contrairement à l'immunité qui s'affaiblit après la vaccination, plusieurs études ont signalé que
l'immunité naturelle contre le SARS-CoV-2 (c'est-à-dire celle obtenue après l'infection par le virus)
est assez importante. Par exemple, en comparant 43 044 personnes porteuses d'anticorps après une
infection naturelle, Abu-Raddad et al. (2021) ont estimé que l'infection naturelle confère une
forte protection contre la réinfection avec une efficacité de ~95% pendant au moins sept mois
(voir également Dan et al., 2021, Turner et al., 2021). Le British Medical Journal (2021) rapporte
que sur 11 000 travailleurs de la santé qui avaient été infectés lors de la première vague de la

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pandémie au Royaume-Uni, aucun n'a eu de réinfection symptomatique lors de la deuxième vague.
Dans une étude incluant 131 773 patients précédemment infectés, une réinfection par le
SARS-CoV-2 a été suspectée chez 0.2% d'entre eux sur une période d'environ 9 mois (Lawandi
et al., 2021). Murchu et al. (2021), passant en revue 11 grandes études de cohorte incluant > 600
000 patients guéris de la Covid-19, ont conclu que "l'immunité naturellement acquise vis-à-vis
du SARS-CoV-2 ne faiblit pas pendant au moins 10 mois après l'infection"24. En examinant les
mécanismes qui sous-tendent l'immunité durable, Radbruch et Chang (2021) soulignent qu'une
réponse immunitaire efficace est biphasique et consiste en une réponse rapide mais de courte durée
et une réponse plus lente mais durable (voire Turner et al., 2021). La mémoire immunologique,
soulignent-ils, n'est pas une version durable de la réaction immunitaire immédiate mais constitue un
aspect distinct du système immunitaire. En discutant des données récentes (Wang, Z. et al., 2021)
montrant que l'immunité peut être encore renforcée chez les personnes rétablies de la Covid-19 en
les vaccinant après un an, Radbruch et Chang expriment l'espoir que cela puisse également induire
la réponse immunitaire à long terme, mais soulignent que "cela reste à démontrer formellement, tout
comme l'induction d'une mémoire stable à long terme à la suite de la vaccination contre le SARS-
CoV-2". Plus de sept mois se sont écoulés depuis cette publication (14 juin 2021) ; les données
actuelles suggèrent de manière évidente que l'immunité acquise naturellement est supérieure
à celle induite par les vaccins actuellement utilisés (voir ci-dessus et ci-dessous).
Cette suggestion semble être corroborée par des études qui ont explicitement comparé
l'immunité acquise naturellement et l'immunité induite par le vaccin. Israel et al. (2021) ont
constaté que les personnes ayant reçu le vaccin Pfizer-BioNTech à ARNm ont des taux d'anticorps
initiaux plus élevés mais une diminution exponentielle beaucoup plus rapide par rapport aux
patients infectés par le SARS-CoV-2. Gazit et al. (2021), dans une « preprint », ont démontré que
l'immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre l'infection, la maladie
symptomatique et l'hospitalisation causées par la variante Delta du SARS-CoV-2, par rapport à
l'immunité induite par le vaccin Pfizer-BioNTech BNT162b2 à deux doses. De même, Ivanova et
al. (2021) ont signalé des réponses immunitaires robustes mais différentielles chez des personnes
vaccinées et des personnes naturellement infectées. L'un des composants de la réponse immunitaire
multicomposante (la réponse interféron) était largement absent chez les personnes vaccinées.
Sureshchandra et al. (2021) ont également fait état d'une réponse immunitaire plus large après une
infection naturelle qu'après une vaccination. Ainsi, dans l'ensemble, ces études indiquent que
l'immunité naturelle dépasse celle acquise par les vaccins actuellement utilisés.
En effet, à long terme, on peut s'attendre à ce que les réfractaires, en acceptant volontairement
le risque d'infection par le virus du SARS-CoV-2, parviennent mieux à protéger « leurs
proches et leurs entourages ». Responsabilité ?

24 Précisons que ces chiffres ne sont pas gravés dans le marbre et qu'ils peuvent changer au fur et à mesure de
   l'apparition de nouveaux mutants.

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Évasion de et résistance aux vaccins
Enfin, les virus à ARN sont connus pour leurs taux de mutation "sacrément élevés" 25, ce qui
favorise leur capacité à émerger dans de nouveaux hôtes, à échapper à l'immunité induite par les
vaccins et à évoluer pour contourner la résistance aux maladies en question (Duffy, 2021). Par
exemple, Rauff et al. (2016) ont évalué les conséquences évolutives d'une décennie de
vaccination contre la grippe aviaire. Les deux sous-lignées du virus ont continué de circuler sous
la pression de la vaccination, mais celle dont était issu le vaccin (inactivé) a affiché un taux de
mutation nettement plus élevé. Dans leur discussion, les auteurs indiquent que, bien que le vaccin
ait suscité de bonnes réponses immunitaires, comme il n'avait pas été mis à jour depuis son
développement, « les effets évolutifs [...] après une période de dix ans sont dramatiques » (les
italiques sont les miens). Dans le contexte du SARS-CoV-2, van Egeren et al. (2021) soutiennent
que l'orientation moléculaire étroite de la plupart des vaccins actuellement déployés accroît le
potentiel d'évasion immunitaire du virus. À l'aide d'une approche de modélisation évolutive, ils
révèlent que les mutants du SARS-CoV-2 présentant une ou deux mutations légèrement délétères
devraient exister en grand nombre en raison de la variation génétique neutre, et que, par conséquent,
la résistance aux vaccins ou à d'autres produits prophylactiques dont la protection repose sur un ou
deux anticorps peut se développer rapidement, et de manière répétée, sous l'effet d'une sélection
positive. Dans ce contexte, l'émergence de nouveaux variants échappant aux anticorps
neutralisants à la suite d'un traitement par plasma convalescent chez un individu
immunodéprimé a été récemment décrite par Kemp et al. (2021 ; voir également Cele et al., 2021
et Zhou et al., 2021 [ce dernier incluant l'évasion de variants des sérums induits par le vaccin]).
Wang et ses collègues (2021) ont mené une étude à grande échelle sur plus de 500 000 isolats du
génome du SARS-CoV-2 provenant de patients afin d'identifier de nombreuses autres mutations à
croissance rapide sur le domaine de liaison au récepteur (« receptor binding domain ») de la
protéine spike (S), et ont constaté que pour la centaine de mutations les plus observées, le virus
évolue vers des variants plus infectieux. Les auteurs émettent l'hypothèse que « [ ces] mutations
qui peuvent simultanément rendre le SARS-CoV-2 plus infectieux et perturber les anticorps
existants, appelées mutations d'échappement au vaccin, constitueront une menace imminente
pour les vaccins actuels »26.
Ces indications montrent que les vaccins actuellement utilisés, s'ils sont efficaces à court
termes — s'ils le sont, sont susceptibles de favoriser l'émergence de nouveaux variants plus
infectieux à long terme. (Sans surprise, j’ai le mot R— sur le bout de ma langue.)

25 Par rapport aux autres virus à ARN, le taux de mutation du SARS-CoV-2 semble toutefois modéré. Relativement.
26 L'apparition de mutations d'échappement aux vaccins est peu surprenante lorsqu'elle est placée dans le contexte de
   la résistance aux biocides dans l'agriculture ainsi que de la résistance aux antibiotiques. Dans le contexte des
   vaccins, elle a été signalée à la suite de la vaccination antipneumococcique (Brueggeman et al., 2007), de la
   vaccination antipoliomyélitique orale (Baicus, 2012), de la vaccination contre l'hépatite B (Romano et al., 2015), de
   la vaccination contre la grippe saisonnière (Wen et al., 2018) et des rétrovirus en général (Abdala et al., 2019).

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Coda
Après cet exposé long, mais pourtant nécessaire, dont j’ai essayé d’alléger la lourdeur en
intercalant quelques petites plaisanteries, revenons sur Terre. Comme je l’avais indiqué, mon
objectif principal était d'examiner si un doute fondé relatif à la doxa vaccinale pourrait être
construit à partir de la littérature scientifique. Compte tenu de la multitude d'éléments qui ont été
découverts ci-dessus, une réponse négative à cette question, pourrait-elle vraiment être
envisageable ? Effectivement, nous avons remarqué que la situation est complexe et digne d’une
véritable réflexion. Chacun est en droit de faire valoir, pour lui et pour les autres, le principe de
précaution—sans que cela ne conduise à un pointage du doigt. Je trouve bien plus dramatique
que ce principe soit évincé et remplacé par une vaccination forcée avec des produits qui sont encore
au stade expérimental.
Enfin, le Larousse donne comme définition de l’« apartheid » : « 1. Discrimination, voire exclusion,
d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits, lieux d’habitation ou emplois
que le reste de la collectivité ». Comme déjà indiqué implicitement dans la note de bas de page 1,
cette description reflète pleinement une réalité pour des millions de citoyens en France depuis
environ 7 mois maintenant27. Je serais donc ravi si vous, Monsieur le Maire, preniez l'initiative
d'organiser une série de réunions au niveau municipal dans le but d'étudier ensemble comment il est
possible que des millions d'autres citoyens n'aient pas levé le petit doigt pour dénoncer cette
injustice (j'espère que vous serez d'accord). Ce serait, à mon humble avis, un véritable acte de
responsabilité. Si vous avez le courage d'organiser un tel débat, je m'engage personnellement à faire
tout ce qui est en mon pouvoir pour que votre nom soit sur toutes les lèvres bien au-delà de
Daumazan.

En espérant vous avoir convaincu de mon aptitude à la responsabilité,
sincères salutations,

Raoul Huys, Chargé de Recherche CNRS28,29

Daumazan sur Arize
05-03-2022

27 Dans le rapport 2017 de l'Assemblée générale des Nations Unies (voir note de bas de page 4), « le Rapporteur
   spécial a établi que la jouissance des droits civils et politiques ainsi que des droits économiques, sociaux et
   culturels est gravement compromise par la corruption, » #laFranceToo?
28 Chercheur CNRS dans un domaine non lié aux sciences médicales. Le travail accompli pour rédiger cette lettre est
   complètement indépendant du CNRS et ne correspond pas à sa position officielle ; il s'agit d'une contribution à titre
   personnel. Cependant, l'expérience de plus de 20 ans de recherche a été bien précieux pour effectuer la recherche
   accomplie et extraire des informations d'articles publiés dans des revues scientifiques.
29 Je tiens à exprimer ma chaleureuse gratitude à Emilie Charonnat pour m'avoir aidé à franciser cette lettre, et surtout,
   à contextualiser le contenu de la lettre au-delà du contenu scientifique et pour avoir apporté des critiques
   constructives et une énergie contagieuse à différentes étapes de la rédaction.

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