NORMANDIE MAI 2020 N 1 - Évolution des pratiques agro-écologiques en grandes cultures entre 2011 et 2017 - Ministère de l'Agriculture
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NORMANDIE MAI 2020 N°1 Évolution des pratiques agro-écologiques en grandes cultures entre 2011 et 2017
SOMMAIRE p. 5 INTRODUCTION 3 p. 21 COUVERTURE DES SOLS 1.....Part des surfaces en grandes cultures p. 7 DÉFINITIONS ..couvertes non labourées 2....Part des surfaces en grandes cultures ..couvertes en hiver p. 11 SYNTHÈSE DU DOSSIER ANNEXE p. 24 1 p. 13 1 DIVERSITÉ DANS LES TERRITOIRES Méthodologie d’enquête AGRICOLES 1....Part des surfaces ayant reçu des légumineuses dans une rotation de ANNEXE p. 25 2 5 ans Champ de l’étude 2. Part des surfaces ayant plus de 3 espèces dans une rotation de 5 ans p. 17 2 .UTILISATION DES INTRANTS ET DES RESSOURCES 1....Part des surfaces ayant fait l’objet d’au ..moins un désherbage mécanique 2....Part des surfaces en grandes cultures ..dont la quantité de fertilisation azotée ..apportée est calculée par un bilan ..complet 3... Part des surfaces en grandes cultures .recevant un amendement organique
INTRODUCTION Les enquêtes « pratiques culturales en grandes cultures » une marge d’imprécision. Ils rendent compte de l’évolution font partie d’un ensemble d’enquêtes sur les pratiques cultu- des pratiques agro-écologiques de manière simplifiée et rales réalisées également pour la viticulture, l’arboriculture globale. et les cultures légumières. Les indicateurs sont regroupés par thématique. Ils Ce dossier s’appuie sur les enquêtes « pratiques culturales concernent les pratiques culturales en lien avec la diversité en grandes cultures » de 2011 (PKGC 2011) et 2017 (PKGC dans les territoires agricoles, l’utilisation des intrants et la 2017) et l’enquête « pratiques phytosanitaires » de 2014 couverture du sol. (Phyto GC 2014). Pour chaque indicateur, le dossier présente les résultats par À partir de ces 3 enquêtes, le dossier présente l’évolution de région et leur évolution entre 2011 et 2017. Une synthèse 7 indicateurs représentatifs des pratiques agro-écologiques de l’évolution des indicateurs est proposée en page 11 du en grandes cultures entre 2011 et 2017. dossier. Ces 7 indicateurs ont été identifiés par le comité d’évaluation Lors des enquêtes PK GC 2011, Phyto GC 2014 et PK GC de la politique agro-écologique (Rapport d’avancement du 2017, les cultures enquêtées et les régions ou départements Comité d’évaluation de la politique agro-écologique, 2016). concernés ont pu varier. Dans ce document, les résultats Les méthodes de calcul de chaque indicateur sont propres sont établis selon un champ commun correspondant aux au service régional de l’information statistique et écono- seules cultures et seuls départements enquêtés lors de mique (SRISE) de la direction régionale de l’alimentation, de ces 3 enquêtes. Les cultures et les départements concernés l’agriculture et la forêt (DRAAF) Normandie. Les résultats des par l’étude pour la Normandie sont présentés en annexe 2. indicateurs présentés peuvent donc différer de ceux publiés dans d’autres publications. En raison du périmètre lié à l’enquête, les résultats sont présentés à l’échelle de la Normandie, des dépar- Les 7 indicateurs présentés sont des agrégats de données tements Calvados-Manche-Orne et des départements obtenus à partir d’extrapolations statistiques et comportent Eure-Seine-Maritime. agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 5
DÉFINITIONS Amendement organique Légumineuses à graines Plus de 3 espèces dans une rotation Part des surfaces en grandes cultures Part des surfaces en légumineuses de 5 ans ayant reçu au moins un apport de dont les graines sont destinées à la Part des surfaces en grandes cultures fumure organique (fumier, lisier, vente : pois protéagineux, féveroles, (dont 5 cultures successives sont fientes, compost, boues, digestat, etc.) fèves et lupin doux. Les surfaces en connues) ayant reçu 4 ou 5 espèces soja sont également prises en compte. différentes Couvert d’hiver Le dénominateur utilisé est la surface Part des surfaces en grandes cultures agricole totale, y compris les surfaces avec une culture d’hiver ou présentant hors exploitations une culture intermédiaire, une culture dérobée ou des repousses du précé- Légumineuses dans une rotation de dent durant l’interculture 5 ans Part des surfaces en grandes cultures Désherbage mécanique (dont 5 cultures successives sont Part des surfaces en grandes cultures connues) ayant reçu au moins une ayant fait l’objet d’au moins un désher- légumineuse (fève, féverole, pois pro- bage mécanique téagineux, lupin doux, soja, lentille, pois chiche, vesce, autres légumes Fertilisation azotée calculée par un secs, trèfle, luzerne, sainfoin ou bilan complet minette) dans une rotation de 5 ans Part des surfaces en grandes cultures (ayant reçu un apport d’azote minéral) Non labour pour lesquelles la dose d’azote a été Part des surfaces en grandes cultures calculée grâce à un bilan complet par sans labour pour la campagne cultu- l’exploitant (à partir d’une méthode rale donnée de calcul de bilan) ou un technicien externe agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 7
Carte 1 Superficies cultivées en 2018 par département en France et départements enquêtés en 2011, 2014 et 2017 par culture Blé tendre Blé dur Orge Triticale Colza Tournesol 8 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1
Pois protéagineux Maïs fourrage Maïs grain Betterave sucrière Pomme de terre Superficie (en ha) Blé tendre Autres cultures 200 000 100 000 100 000 50 000 20 000 10 000 Département non enquêté en 2011, 2014 et 2017 Source : Agreste - Statistique Agricole Annuelle (SAA) agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 9
SYNTHÈSE DU DOSSIER Tableau 1 Principaux résultats sur l’évolution des pratiques agro-écologiques en grandes cultures en Normandie entre 2011 et 2017 Campagnes culturales Évolution 2010 2011 2013 2014 2016 2017 entre 2011 et 2017 France Thème Indicateur Normandie Normandie métropolitaine Part des surfaces ayant reçu des légumineuses 10 % 9% 9% = = Diversité dans dans une rotation de 5 ans les territoires agricoles Part des surfaces avec plus de 3 espèces dans 21 % 22 % 21 % = = une rotation de 5 ans Part des surfaces en grandes cultures ayant fait l’objet d’au moins un 2% 4% 5% = désherbage mécanique Part des surfaces en grandes cultures dont la Utilisation des quantité de fertilisation intrants et des 49 % / 60 % azotée apportée est ressources calculée par un bilan complet Part des surfaces en grandes cultures recevant un amendement 29 % 33 % 31 % = = organique Part des surfaces en grandes cultures 28 % 25 % 40 % couvertes non labourées Couverture du sol Part des surfaces en grandes cultures 84 % 91 % 92 % couvertes en hiver Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 11 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 11
Titre Bolobolo 12 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI AVRIL2020 2020N°1 N°1
DIVERSITÉ DANS LES TERRITOIRES 1 AGRICOLES 1. Part des surfaces ayant reçu des légumineuses dans une rotation de 5 ans Tableau 2 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces avec légumi- Les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote de neuses dans une rotation de 5 ans l’air. Leur introduction dans les rotations permet donc de limiter l’apport d’engrais azoté pour la culture sui- Évolution observée vante. De même, la diversification des rotations avec Périmètre entre 2011 et 2017 des légumineuses permet de rompre les cycles des bioagresseurs (maladies, insectes, mauvaises herbes) Normandie = des cultures majoritaires (blé, colza). Outre leur inté- Eure | Seine-Maritime = rêt agronomique, le développement des légumineuses Calvados | Manche | Orne (- 5 points) participe à la diminution de la dépendance des élevages France métropolitaine = aux importations. Un dixième environ des des grandes cultures. Près confondues, cette proportion est surfaces de grandes cultures de 10a% des surfaces de grandes proche du résultat national. En Nor- intègrent des légumineuses cultures récoltées en 2017 en Nor- mandie, le pois protéagineux est dans leurs rotations mandie ont intégré au moins une l’espèce de légumineuses à graines Les légumineuses sont relativement légumineuse lors des 4 campagnes la plus cultivée (cf. encadré 1). peu présentes dans les rotations précédentes. Toutes cultures Graphique 1 Part des surfaces récoltées en 2017 ayant reçu des légumineuses lors des 4 campagnes précédentes par culture en Normandie et en France métropolitaine (en %) 15% 12% 11% 11% 10% 10% 10% 10% 9% 9% 9% 10% 8% 7% 5% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Graphique 2 Part des surfaces récoltées en 2017 ayant reçu des Près de 15 % des surfaces de colza intègrent légumineuses lors des 4 campagnes précédentes par des légumineuses dans leur rotation culture en Normandie et en France métropolitaine (en %) France En Normandie, le colza est la culture la plus concernée par Triticale 9% 3% métropolitaine cette pratique lors des 3 campagnes étudiées. L’évolution Maïs fourrage 4% Normandie la plus impor tante por te sur la betterave sucrière : 4% pour cette culture, la part des surfaces intégrant des Pomme de terre 10 % 6% légumineuses lors des quatre campagnes précédentes Pois 12 % a sensiblement diminué entre les campagnes 2010-2011 protéagineux 7% Betterave (23 % de surfaces concernées) et 2016-2017 (7 %). 12 % sucrière 7% 7% Orge 9% Blé tendre 15 % 11 % 10 % Colza 15 % 0% 5% 10 % 15 % 20 % Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 13 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|AVRIL 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 13
Encadré 1 Les légumineuses à graines en Normandie : une lente diminution des surfaces de production Graphique 3 Part des légumineuses à graines dans la surface agricole française et normande entre 2000 et 2018 (en %) 4,0% France entière Normandie 3,0% 3,1% 2,0% 1,3% 1,8% 1,0% 1,0% 0,0% 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 Champ : pois protéagineux, féveroles, fèves et lupins doux, soja Source : Agreste - Statistique Agricole Annuelle (SAA) En plus de limiter l’utilisation d’engrais azotés et de fait les émissions de gaz à effet de serre, les légumineuses à graines destinées à l’alimentation animale (pois protéagineux, féveroles, fèves, lupins doux et soja) permettent d’augmenter l’autonomie protéique des élevages. La diversification des apports protéiques est un levier majeur pour améliorer la résilience des élevages, notamment face à la volatilité des cours des matières premières (plan protéines végétales, 2014). En Normandie, la part des légumineuses à graines dans la surface agricole utile (SAU) déjà faible en 2011, a diminué entre 2011 et 2017, passant de 1,5 % de la SAU en 2011 contre 1,4 % en 2017. Graphique 4 Surface des principales espèces de légumineuses à Plus de 75 % des surfaces de légumineuses graines en Normandie et en France en 2018 à graines sont des cultures de pois protéagineux en Normandie en 2018 100% 125 ha En Normandie, la culture de pois protéagineux est 90% 4 620 ha Soja et lupin la culture majoritaire de légumineuses à graines en doux 80% 156 771 ha surface en 2018 avec 15 530 ha. Elle représente ainsi Féveroles et 77 % de la SAU de légumineuses à graines destinées à 70% fèves l’alimentation animale en Normandie. En revanche la 60% Pois protéagineux culture de soja et de lupins doux reste très marginale 50% 57 221 ha en Normandie avec seulement 125 ha en 2018, soit 40% 15 530 ha 0,6 % de la SAU en légumineuses à graines, contre 30% 41 % de la SAU en France en 2018. a 20% 167 131 ha 10% 0% Normandie France Champ : pois protéagineux, féveroles, fèves et lupins doux, soja Source : Agreste - Statistique Agricole Annuelle (SAA) 2018 14 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 14
2. Part des surfaces ayant plus de 3 espèces dans une rotation de 5 ans Tableau 3 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces avec plus de 3 La diversification des cultures permet de limiter la pres- espèces dans une rotation de 5 ans sion des bioagresseurs sur les cultures et peut participer à une meilleure gestion des risques dans l’exploitation (dimi- Évolution observée nution des charges opérationnelles, diversification des Périmètre entre 2011 et 2017 revenus ...). Cette pratique représente un des leviers pour Normandie = limiter l’usage des produits phytosanitaires. Des incitations existent pour diversifier les cultures comme le paiement Eure | Seine-Maritime = vert qui oblige à cultiver un minimum de trois cultures par Calvados | Manche | Orne = exploitation ou encore la mesure agro-environnementale France métropolitaine = et climatique grandes cultures. La rotation longue, une sur 5 campagnes successives. Saisie quemment dans le périmètre Cal- pratique stable au travers de cet indicateur, la pra- vados, Manche, Orne que dans le En Normandie, 21 % des surfaces tique de la rotation longue apparaît périmètre Eure et Seine-Maritime, de grandes cultures récoltées en relativement stable selon les trois en particulier pour le blé tendre et le 2017 présentent plus de 3 espèces enquêtes. On la retrouve plus fré- maïs fourrage. Graphique 5 Part des surfaces avec plus de 3 espèces dans une rotation de 5 ans en 2011, 2014 et 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 35 % 28 % 29 % 30 % 27 % 25 % 25 % 22 % 22 % 23 % 21 % 21 % 20 % 17 % 15 % 14 % 15 % 10 % 5% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Graphique 6 Part des surfaces avec plus de 3 espèces dans une La pomme de terre, le pois protéagineux et rotation de 5 ans en 2011, 2014 et 2017 par culture en la betterave sucrière davantage intégrés dans Normandie et en France métropolitaine (en %) des rotations longues en Normandie Maïs fourrage 11 % 8% France métropolitaine La rotation longue est très fréquente pour la pomme Normandie 18 % de terre, le pois protéagineux et la betterave sucrière : Blé tendre 15 % pour ces cultures, plus de la moitié des surfaces récoltées Orge 27 % 22 % en 2011, 2014 et 2017 présentent plus de 3 espèces sur 28 % 5.campagnes successives. Certaines de ces cultures, dont Triticale 37 % la pomme de terre, destructurent le sol et sont, de fait, Colza 31 % davantage intégrées dans les rotations longues. 40 % 48 % Les autres cultures sont conduites, pour plus de la moitié Betterave sucrière 67 % de leurs surfaces, en rotation courte pour les mêmes Pois protéagineux 72 % campagnes. 72 % 58 % Pomme de terre 75 % 0% 20 % 40 % 60 % 80 % Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 15
Titre Bolobolo 16 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI AVRIL2020 2020N°1 N°1
UTILISATION DES INTRANTS 2 ET DES RESSOURCES 1. Part des surfaces en grandes cultures ayant fait l’objet d’au moins un désherbage mécanique Tableau 4 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces en grandes Le désherbage mécanique permet la destruction physique des cultures ayant fait l’objet de désherbage mécanique adventices et peut être une stratégie alternative au désher- bage chimique (Reboud X. et al, 2017). En Normandie, la part Évolution observée des surfaces ayant fait l’objet d’un désherbage mécanique a Périmètre augmenté entre 2011 et 2017. En revanche, pour la France entre 2011 et 2017 métropolitaine, l’évolution de la part des surfaces ayant fait Normandie (+ 3 points) l’objet d’un désherbage mécanique ne permet pas de dégager Eure | Seine-Maritime (+ 3 points) de tendance notable. Calvados | Manche | Orne (+ 3 points) France métropolitaine = Le désherbage mécanique nique contre 8 % pour le France mé- observée pour la Normandie entre encore peu répandu en tropolitaine pour la campagne cultu- 2011 et 2017, notamment pour les Normandie rale 2016-2017. Une augmentation cultures de maïs fourrage, passant En Normandie, 5 % des surfaces ont des parts des surfaces ayant fait l’ob- de 3 % à 7 %. fait l’objet d’un désherbage méca- jet d’un désherbage mécanique est Graphique 7 Part des surfaces en grandes cultures ayant fait l’objet d’un désherbage mécanique en 2011, 2014 et 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 9% 10% 8% 8% 7% 6% 5% 6% 4% 5% 5% 4% 4% 2% 2% 2% 2% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Graphique 8 Part des surfaces ayant fait l’objet d’un désherbage Un recours plus important au désherbage mécanique lors de la campagne culturale 2016-2017 en mécanique sur les cultures de betteraves Normandie et en France métropolitaine (en %) sucrières Pois protéagineux 4% 1% France L’usage du désherbage mécanique est similaire entre la Blé tendre 3% 3% métropolitaine France métropolitaine et la Normandie, hormis pour le Colza 2% Normandie maïs fourrage et le pois protéagineux. Pour ces cultures, le 4% désherbage mécanique est davantage pratiqué en France Orge 3% 4% qu’en Normandie. Dans le périmètre Calvados, Manche, Orne, 42 % des surfaces de betteraves ont fait l’objet d’un Triticale 5% 5% désherbage mécanique en 2017. Lors de la campagne Pomme de terre 5% 2010 - 2011 la pratique du désherbage mécanique était 5% inexistante pour les cultures de blé tendre, de colza ou Maïs fourrage 7% 11% de pomme de terre (0 % en Normandie). Betterave sucrière 30% 31% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 17 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|AVRIL 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 17
2. Part des surfaces en grandes cultures dont la quantité de fertilisation azotée apportée est calculée par un bilan complet Tableau 5 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces faisant l’objet Le raisonnement de la fertilisation azotée permet de limi- d’un bilan azoté complet ter les excédents d’azote dans les sols. L’azote nitrique lorsqu’il est en excès peut avoir des conséquences sur Évolution observée les eaux superficielles et souterraines ou sur l’air (Gis Sol, Périmètre entre 2011 et 2017 2011). En France et Normandie, les parts de surfaces fai- sant l’objet d’un bilan azoté ont augmenté entre 2011 et Normandie (+ 11 points) 2017. Eure | Seine-Maritime (+ 14 points) Calvados | Manche | Orne (+ 18 points) France métropolitaine (+ 18 points) Les bilans azotés de plus en grandes cultures. En effet, la part de quête Pratiques culturales de 2014 plus fréquents en Normandie surfaces en grandes cultures ayant ne permet pas de calculer l’indica- entre 2011 et 2017 fait l’objet d’un bilan azoté est de teur donné pour la campagne cultu- Le recours à un bilan azoté complet 69 % pour la France métropolitaine rale 2013-2014. est plus important en France qu’en contre 60 % pour la Normandie. À Normandie pour les parcelles en noter que le questionnaire de l’en- Graphique 9 Part des surfaces en grandes cultures dont la quantité de fertilisation azotée apportée est calculée par un bilan complet en 2011 et 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 80% 64% 68% 69% 60% 60% 49% 51% 51% 33% 40% 20% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Graphique 10 Part des surfaces en grandes cultures dont la quantité Peu de différences entre les cultures pour le de fertilisation azotée apportée est calculée par un bilan raisonnement de la fertilisation complet par culture lors de la campagne culturale 2016- 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) Le recours à un bilan azoté complet est plus fréquent en Pois protéagineux 32% France métropolitaine France métropolitaine qu’en Normandie pour l’ensemble 10% Normandie des cultures étudiées à l’exception du triticale. Dans le Maïs fourrage 51% 51% périmètre Eure et Seine-Maritime, 80 % des cultures de 40% colza ont fait l’objet d’un bilan complet pour la campagne Triticale 53% 2016-2017 contre 55 % pour le périmètre Calvados, Blé tendre 72% Orne et Manche. De même, pour le blé tendre, 67 % 60% des surfaces ont fait l’objet d’un bilan complet pour le Orge 73% 61% périmètre Eure et Seine-Maritime contre 50 % pour le 73% périmètre Calvados, Manche et Orne. Pomme de terre 68% Betterave sucrière 86% 68% Colza 75% 71% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 18 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 18
3. Part des surfaces en grandes cultures recevant un amendement organique Tableau 6 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces en grandes Augmenter la matière organique des sols améliore cultures recevant un amendement organique leur résistance à l’érosion, leur rétention en eau, leur fertilité et leur biodiversité. Actuellement, la quasi-to- Évolution observée talité des effluents d’élevage sont déjà épandus sur Périmètre entre 2011 et 2017 les sols agricoles (Pellerin et al, 2019). Une augmenta- Normandie = tion minime du stock de carbone des sols a des effets majeurs, tant sur la productivité agricole que sur le Eure | Seine-Maritime = cycle des gaz à effet de serre. Calvados | Manche | Orne = France métropolitaine = Des apports en fumure met de dégager de tendance, tant en Normandie qu’en France, notam- organique qui évoluent peu à l’échelle de la Normandie qu’à ment en raison de l’élevage : 31.% entre 2011 et 2017 l’échelle nationale. Par contre, sur la des surfaces en grandes cultures L’évolution de la part des surfaces campagne culturale 2016-2017, l’ap- ont fait l’objet d’un amendement or- en grandes cultures ayant reçu un port de fumure organique est davan- ganique contre 24 % pour la France apport de fumure organique ne per tage fréquent en grandes cultures métropolitaine. Graphique 11 Part des surfaces en grandes cultures recevant un amendement organique en 2011, 2014 et 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 50% 45% 45% 40% 38% 40% 33% 35% 31% 29% 30% 26% 25% 24% 25% 21% 22% 20% 20% 15% 10% 5% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandescultures 2014 Graphique 12 Part des surfaces ayant reçu un amendement organique ..Des apports de fumure organique davantage par culture lors de la campagne culturale 2016-2017 en ..fréquents pour les cultures de maïs fourrage Normandie et en France métropolitaine (en %) ..et de betterave sucrière Pois protéagineux 6% 5% France Les amendements organiques sont plus fréquents en métropolitaine Pomme de terre 36% France métropolitaine qu’en Normandie pour la pomme 6% Normandie de terre et le triticale. En Normandie pour la campagne 9% Blé tendre 6% 2016-2017, les apports de fumure organique sont les plus fréquents pour les cultures de maïs fourrage et de Orge 13% 11% betterave sucrière, dont respectivement 92 % et 56 a% 36% des surfaces ont fait l’objet d’un apport de fumure Triticale 15% organique. Sur le périmètre Calvados, Manche et Orne, Colza 32% 37 % des surfaces de colza ont fait l’objet d’un apport 28% organique sur la campagne culturale 2016-2017. Betterave sucrière 55% 56% 84% Maïs fourrage 92% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 19
Titre Bolobolo 20 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|AVRIL MAI 2020 2020N°1 N°1
COUVERTURE 3 DES SOLS 1. Part des surfaces en grandes cultures couvertes non labourées Tableau 7 Évolution 2011-2017 de la part des surfaces en grandes Le labour, surtout en cas d’opérations répétées, peut pro- cultures non labourées voquer un tassement du sous-sol et favoriser le ruisselle- ment et l’érosion en cas de faible stabilité structurale. Il peut Évolution observée entraîner une perturbation des habitats de la faune du sol. Périmètre entre 2011 et 2017 Une pratique qui, si elle est régulière, peut s’avérer très coû- Normandie (+ 12 points) teuse en temps, en énergie fossile et en charges de méca- Eure | Seine-Maritime (+ 19 points) nisation. L’absence de retournement du sol implique une gestion agronomique intégrée (rotation plus longue, couver- Calvados | Manche | Orne (+ 15 points) ture du sol) pour contrôler les adventices et les ravageurs. France métropolitaine (+ 13 points) Une augmentation des Néanmoins une forte augmenta- pour la France métropolitaine. Pour surfaces non labourées entre tion de cette part a été observée la campagne culturale 2016-2017, le 2011 et 2017 entre 2013-2014 et 2016-2017 pour non-labour est davantage fréquent La part des surfaces non labourées ce même périmètre. En effet, entre en France métropolitaine qu’en Nor- a peu évolué entre les campagnes 2014 et 2017, la part de surface non mandie. culturales 2010-2011 et 2013-2014 labourée est passée de 25a% à 40a% pour la Normandie et la France. pour la Normandie et de 33a% à 47a% Graphique 13 Part des surfaces en grandes cultures non labourées en 2011, 2014 et 2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 50 % 44 % 47 % 40 % 40 % 35 % 36 % 35 % 33 % 28 % 30 % 25 % 25 % 25 % 21 % 20 % 10 % 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Graphique 14 Part des surfaces non labourées lors de la campagne Près de la moitié des surfaces en colza sont culturale 2016 -2017 en Normandie et en France sans labour en 2017 en Normandie métropolitaine (en %) Maïs fourrage 23% France métropolitaine En Normandie, le colza (49 %), le blé tendre (48 %) et 19% Normandie la pomme de terre (48 %) sont les cultures qui ont le 20% Betterave sucrière 28% plus fait l’objet de non-labour pour la campagne 2016- 35% 2017. Sur le périmètre Calvados, Manche et Orne, 58 % Pois protéagineux 31% des surfaces de colza n’ont pas fait l’objet d’un labour 43% Orge 41% lors de campagne 2016-2017. À l’inverse, les cultures 34% comme le maïs fourrage, la betterave sucrière ou le pois Triticale 46% protéagineux sont des cultures qui ont le plus fait l’objet Pomme de terre 22% de labour pour la campagne 2016-2017 en Normandie. 48% Blé tendre 59% 48% Colza 67% 49% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales en grandes cultures 2017 21 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|AVRIL 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 21
2. Part des surfaces en grandes cultures couvertes en hiver Tableau 8 Évolution 2011-2017 de la part de surfaces en grandes cultures couvertes en hiver dont évolutions des 4 composantes Évolution observée Périmètre entre 2011 et Repousses du précédent Culture Culture Culture (avec ou sans combinaison avec 2017 d’hiver intermédiaire dérobée une culture d’hiver) Normandie (+ 6 points) = (+ 6 points) (+ 5 points) (+ 6 points) Eure | Seine-Maritime (+ 6 points) = (+11 points) (+ 3 points) (+ 7 points) Calvados | Manche | Orne (+ 9 points) = = (+ 7 points) (+ 6 points) France métropolitaine (+ 6 points) = (+ 5 points) = (+ 8 points) En hiver, entre une récolte et le se- sols peuvent aussi être couverts classées en zone vulnérable (ZV) mis de la culture suivante, les sols par une culture intermédiaire, la re- nitrate et sont donc, à ce titre, sou- nus sont soumis à une dégradation pousse de la culture précédente (qui mises à l’obligation d’implanter des physique et au lessivage des reli- seront toutes deux détruites avant CIPAN (culture intermédiaire piège quats d’azote. Un couvert végétal du- le semis) ou une culture dérobée, à nitrates) durant toutes les inter- rant cette période permet de limiter destinée à être récoltée ou pâtu- cultures hivernales longues. ces effets. Il peut s’agir d’une culture rée. En Normandie, presque toutes hivernale semée dès l’automne. Les les zones de grandes cultures sont Graphique 15 Part des surfaces en grandes cultures couvertes lors des hivers 2010-2011, 2013-2014 et 2016-2017 en Normandie et en France métropolitaine (en %) 97% 98% 100% 91% 92% 92% 84% 84% 85% 87% 80% 84% 76% 80% 60% 40% 20% 0% Normandie Eure | Seine-Maritime Calvados | Manche | Orne France métropolitaine 2010-2011 2013-2014 2016-2017 Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 Un couvert sur 92 % des a pendant l’hiver 2016-2017. La plupart légèrement. La part des surfaces surfaces de grandes cultures des cultures normandes étudiées sans couvert hivernal baisse en Nor- en Normandie présentent un couvert hivernal sur mandie comme en France entre les l’ensemble de leurs surfaces. Avec campagnes 2010-2011 et 2016-2017. 92a% des surfaces de grandes deux tiers de surfaces couvertes en cultures ont bénéficié d’un couvert hiver, le maïs fourrage se démarque 22 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 22
La culture d’hiver privilégiée culture intermédiaire progresse, marginale. Quant à la repousse de la La couverture par une culture d’hi- et concerne 15s% des surfaces de culture précédente, elle est souvent ver est largement majoritaire, et grandes cultures en 2017. Sa des- associée à une culture d’hiver. Sa stable entre les campagnes 2010- truction avant semis est majoritai- destruction avant semis se fait aussi 2011 et 2016-2017. Pour les cultures rement mécanique. La culture dé- surtout de manière mécanique. de printemps, le recours à une robée progresse mais reste encore Graphique 16 Répartition des surfaces de grandes cultures selon la couverture du sol durant l’hiver 2016-2017 (en %) France métropolitaine Calvados | Manche | Orne Eure | Seine- Maritime Normandie 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Culture d'hiver seule Culture d'hiver avec repousse du précédent Culture intermédiaire Culture dérobée Repousse du précédent* Sol nu en hiver * sans combinaison avec une culture d’hiver Note : les exploitants pouvant déclarer plusieurs types de couverts sur une parcelle, les résultats sont recalés à 100 % - l’effet de ce recalage est très limité Champ : betterave sucrière, blé tendre, colza, maïs fourrage, maïs grain, orge, pois protéagineux, pomme de terre, tournesol, triticale Sources : Agreste - Enquêtes Pratiques culturales en grandes cultures 2011 et 2017 et enquête Pratiques phytosanitaires en grandes cultures 2014 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 23
Annexe 1 MÉTHODOLOGIE D’ENQUÊTE Objectifs et contexte Unité enquêtée Plans de sondage Les enquêtes pratiques culturales ont On appelle « parcelle culturale » tout Le tirage de l’échantillon a été effec- vocation à collecter les données sur ensemble de terres jointives culti- tué par culture selon un tirage à deux les itinéraires culturaux des exploi- vées en une espèce végétale donnée, degrés. Le premier degré correspond tations agricoles. Celles-ci sont réa- ayant le même précédent cultural et au tirage des exploitations, le second lisés tous les 5 ans pour 4 grandes conduite selon des pratiques homo- correspond au tirage d’une unique catégories de productions végétales gènes (fertilisation, traitements phy- parcelle dans chacune des exploitations (grandes cultures et prairies, viticul- tosanitaires…). Elle ne correspond tirées au premier degré. ture, maraîchage et arboriculture). donc pas systématiquement au par- cellaire du plan cadastral de l’exploi- Chacun des univers de tirage a été stra- tation. Les parcelles expérimentales tifié selon les variables suivantes : Le questionnaire et les parcelles de production de • la conduite de la culture en agricultu- En 2011, 2014, 2017, 12 cultures com- semences sont exclues du champ de re biologique (hors canne à sucre) munes ont été enquêtées : blé tendre, l’enquête. • la géographie (département du siège blé dur, orge, triticale, colza, tourne- de l’exploitation pour les exploitations sol, pois protéagineux, maïs four- non bio, région du siège de l’exploita- Champ géographique rage, maïs grain, betterave sucrière, tion pour les exploitations bio) pomme de terre, canne à sucre. Pour Le champ géographique de l’enquête • la taille de l’exploitation (SAU hors la Normandie, les cultures de blé dur, est le territoire national (France métro- prairies pour toutes les cultures hors tournesol, maïs grain et canne à sucre politaine ainsi que les départements prairies, superficie du type de prairie ne sont pas concernées par l’étude. d’Outre-Mer pour la canne à sucre). enquêtée pour les prairies) Pour chaque culture, sont retenues L’univers de tirage est constitué des Pour les enquêtes PKGC 2017, Phyto les régions contribuant à 95 % de la parcelles des exploitations retenues GC 2014 et PKGC 2011, les ques- superficie nationale de la culture (85 % portant la culture pour laquelle l’ex- tionnaires portent sur la campagne pour la canne à sucre et les nouvelles ploitation a été sélectionnée. Parmi 2016/2017, la campagne 2013/14 et cultures) et au sein de chaque région l’ensemble des parcelles de la culture la campagne 2010/2011. Plusieurs sélectionnée, les départements contri- considérée, une et une seule parcelle thèmes sont traités : précédents buant à 90 % de la superficie régionale est retenue. culturaux, interculture, travaux du de la culture. L’enquête concerne les sol, fertilisation, traitements phyto- exploitations qui cultivent au moins sanitaires, raisonnement, irrigation, 0,1 ha et moins de 200 ha (50 ha pour pulvérisation. la canne). 24 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1
Annexe 2 CHAMP DE L’ÉTUDE Normandie Département et culture concernés par l’étude Calvados (14) Eure (27) Manche (50) Orne (61) Seine-Maritime (76) Betterave sucrière Oui Oui Non Non Oui Blé tendre Oui Oui Oui Oui Oui Blé dur Non Non Non Non Non Colza Oui Oui Non Oui Oui Maïs fourrage Oui Oui Oui Oui Oui Maïs grain Non Non Non Non Non Orge Oui Oui Non Oui Oui Pois protéagineux Oui Oui Non Oui Oui Pomme de terre Non Oui Non Non Oui Tournesol Non Non Non Non Non Triticale Oui Non Oui Oui Non Superficie et nombre de parcelles concernées par l’étude par enquête et par culture en Normandie PKGC 2017 Phyto GC 2014 PKGC 2011 Superficie Nombre de Superficie Nombre de Superficie Nombre de extrapolée (ha) parcelles extrapolée (ha) parcelles extrapolée (ha) parcelles Betterave sucrière 40 152 162 29 903 220 28 142 226 Blé tendre 468 511 201 475 283 290 479 757 302 Colza 128 850 194 137 220 221 125 676 259 Maïs fourrage 226 088 229 228 966 251 213 684 259 Orge 102 041 224 87 722 231 72 515 200 Pois protéagineux 16 443 194 10 812 224 17 213 260 Pomme de terre 15 660 154 13 152 143 11 281 100 Triticale 5 978 165 8 636 118 9 477 166 Total 1 003 724 1 523 991 694 1 698 957 744 1 772 France métropolitaine Pour la France métropolitaine, maïs grain, blé dur et tournesol sont également pris en compte, dans les départements couverts par les 3 enquêtes. 25 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 25
ANNEXE Titre 26 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 26
BIBLIOGRAPHIE Comité d’évaluation de la politique agro-écologique (2016) « Rapport d’avancement » Centre d’études et de prospectives, 74 pages. https://agriculture.gouv.fr/rapport-davancement-du-comite-devaluation-de-la-politique-agro-ecologique Gis Sol (2011) « L’état des sols de France ». Groupement d’intérêt scientifique sur les sols, 188 pages. https://www.gissol.fr/publications/rapport-sur-letat-des-sols-de-france-2-849 Ministère de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (2014) « Plan protéines végétales 2014-2020 » 24 pages. https://agriculture.gouv.fr/le-plan-proteines-vegetales-pour-la-france-2014-2020 Reboud X. et al (2017) « Usages et alternatives au glyphosate dans l’agriculture française ». Rapport Inra à la saisine Ref TR507024, 85 pages. https://www.inrae.fr/actualites/usages-alternatives-au-glyphosate-lagriculture-francaise Sylvain Pellerin et Laure Bamière (pilotes scientifiques), Camille Launay, Raphaël Martin, Michele Schiavo, Denis Angers, Laurent Augusto, Jérôme Balesdent, Isabelle Basile-Doelsch, Valentin Bellassen, Rémi Cardinael, Lauric Cécillon, Eric Ceschia, Claire Chenu, Julie Constantin, Joël Darroussin, Philippe Delacote, Nathalie Delame, François Gastal, Daniel Gil- bert, Anne-Isabelle Graux, Bertrand Guenet, Sabine Houot, Katja Klumpp, Elodie Letort, Isabelle Litrico, Manuel Martin, Safya Menasseri, Delphine Mézière, Thierry Morvan, Claire Mosnier, Jean Roger-Estrade, Laurent Saint-André, Jorge Sierra, Olivier Thérond, Valérie Viaud, Régis Grateau, Sophie Le Perchec, Isabelle Savini, Olivier Réchauchère (2019). Stocker du carbone dans les sols français, Quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ? Synthèse du rapport d’étude, INRA (France), 114 pages. https://www.inrae.fr/actualites/stocker-4-1000-carbone-sols-potentiel-france www.agreste.agriculture.gouv.fr DRAAF de Normandie Directrice de la publication : Caroline Guillaume Service Régional de l’Information Statistique et Économique Rédacteur en chef : Michel Delacroix 6, Bd Général Vanier Rédacteurs : Édouard Paillette - Yvon Gourlaouen 14070 Caen Cedex 5 Cartographie : Pascaline Barre Mail : srise.draaf-normandie@agriculture.gouv.fr Composition : Anne-Marie Geoffroy Tél : 02.32.18.95.93 Dépot légal : À parution ISSN : a définir © Agreste 2020 agreste NORMANDIE|DOSSIERS|MAI 2020 N°1 27
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