OBJECTIF LONG TERME FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale FCP de droit français - Amundi

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OBJECTIF LONG TERME FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale FCP de droit français - Amundi
OBJECTIF LONG TERME
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale
FCP de droit français

RAPPORT ANNUEL
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2020
OBJECTIF LONG TERME FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale FCP de droit français - Amundi
OBJECTIF LONG TERME
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale

Sommaire
                                                                            Pages
Caractéristiques de l'OPC                                                        3
Compte rendu d'activité                                                         4
Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue                                         12
Informations spécifiques                                                       16
Informations réglementaires                                                    18
Certification du Commissaire aux comptes                                       22
Comptes annuels                                                                27
               Bilan Actif                                                     28
               Bilan Passif                                                    29
               Hors-Bilan                                                      30
               Compte de Résultat                                              31
Annexes aux comptes annuels                                                    32
               Règles et méthodes comptables                                   33
               Evolution de l'Actif net                                        35
               Compléments d'information                                       36
               Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices      43
               Inventaire                                                      44
               Rapport annuel de l'OPC Maître                                  45

Rapport Annuel au 31/12/2020                                                     1
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OBJECTIF LONG TERMEFIVG -
Fonds d'Investissement à Vocation Générale

Caractéristiques de l'OPC

Rapport Annuel au 31/12/2020                 3
OBJECTIF LONG TERME
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Compte rendu d'activité
Janvier 2020
Everybody KnowsIl arrive parfois, dans la vie d'un homme, que la réalité prenne une tournure si dure, si
improbable qu'il ne peut l'accepter. Dès lors ses mâchoires se crispent, sa vision se brouille et « la » réalité
s'altère irrémédiablement. Il entre dans ce qu'on appelle communément : une phase de scotomisation (plus
ou moins) profonde. Que vous soyez dans le cas d'un président d'une super puissance mondiale décrié, en
plein impeachment, qui vit dans un refus proactif de la réalité imposant sa vision pour le moins originale au
reste du monde ou d'un gérant d'actif qui cherche frénétiquement à mettre un peu de cohérence dans des
marchés en perpétuels déséquilibres stylistiques, le mécanisme de défense reste le même. La réalité est
altérée, voire niée au bénéfice d'une vérité plus douce, plus consensuelle, en un mot : acceptable !2019 en
reste l'illustration parfaite, associant la plus forte progression du siècle et un contexte macroéconomique en
pleine déliquescence. Cette progression aurait pu se poursuivre en 2020 tirée l'accord phase 1, la conclusion
du Brexit ou des banques centrales toujours aussi accommodantes, mais c'était sans compter sur l'épidémie
de Coronavirus. Ce virus asymptomatique extrêmement contagieux qui se répand dans le monde paralysant
le Chine, affolant les marchés et discréditant nos scénarios de marché. Outre le côté sanitaire, qui reste
anxiogène bien que mesuré, c'est l'impact économique pour la Chine, et pour les pays limitrophes qui
entrainent les marchés fortement à la baisse sur les derniers jours de janvier. Les marchés baissent en ordre
dispersé, les actions chinoises cèdent près de 10% quand le marché de la zone euro baisse de 2. Dans ce
marasme boursier, seuls les US arrivent à maintenir une performance positive. Dans ce contexte les taux
jouent parfaitement leur rôle de valeur refuge. Conformément au processus de gestion nous avons remonté
notre exposition à l'indice Stratédis à 100% en ce début d'année. Mais devant les risques importants de
remontée des tensions sanitaire nous avons initié des positions de couverture. Notre positionnement sur les
émergents, qu'il s'agisse de dettes ou d'actions impact les performances à court terme, mais maintient son
potentiel de hausse une fois les risques de pandémie écartés. Le virus compromet un scénario de
redémarrage marquée de l'activité économique à court terme. Les marchés actions devraient rester sensible
à l'évolution et la propagation du virus ce qui devrait donner paradoxalement de belles opportunités pour
revenir sur les marchés financiers.

Février 2020
« Fait repousser les cheveux et guérit du coronavirus. »Il est une profession tombée en désuétude avec
l'avènement du marketing et de la manipulation de masse : c'est le métier de bonimenteur de foire ! Ces
intermittents du spectacle à but lucratif sillonnais autrefois les villes armés d'éloquence et de culot dans l'espoir
de refourguer une lotion miracle ou un couteau qui ne s'émousse (presque) pas. Tout l'art de leur métier
reposait sur un triste constat : il est facile de sollicité la crédulité et surtout de tromper l'intelligence et la
capacité de discernement par une rhétorique appropriée et bien rodée. Aujourd'hui les bonimenteurs ont
déserté nos marchés et nos foires, mais lorsqu'on entend que les banquiers centraux se sont réunis dans le
but avouer de lutter efficacement contre le coronavirus par une nouvelle injection (massive) de liquidité, on est
en droit de se demander s'ils ont vraiment disparu . Le Covid-19, ce virus extrêmement contagieux n'a donc
pas arrêté de se propager tout au long du mois de février, contaminant les pays occidentaux et troublant leurs
marchés qui toussent, s'essoufflent et s'enfièvrent. L'urgence sanitaire a créé un véritable vent de panique ;
la contagion a touché l'économie et sur les marchés la chute a été brutale, les volatilités extrêmes. En Chine,
le PMI composite de février connait une chute spectaculaire, inédite, attestant de l'arrêt presque total de la
production du pays. En Corée du sud, les importations baissent de 6.3% sur le seul mois de février, avec une
baisse de plus de 30% pour les importations venues de Chine. Au final l'OCDE estime l'impact sur le PIB
mondial entre 0.5%, si l'épidémie est endiguée rapidement et 1.5% si elle continue de se propager. Aux US
ce sont les primaires démocrates qui retiennent toute l'attention. En attendant le « supertuesday » du 3 mars,
qui devraient nous permettre d'y voir beaucoup plus clair, certaines tendances se dégagent et c'est la
probabilité d'un « no one » comprendre : aucun des candidats n'arrive à obtenir suffisamment de délégués
pour avoir l'investiture, qui arrive en tête avec une probabilité de plus de 60%.Pour revenir aux banques
centrales maintenant, les attentes sont fortes, très fortes. En réponse à cette nouvelle menace, elles devraient
mettre en place de nouvelles mesures d'assouplissement (QE et baissent de taux ) et nous permettre de
répondre à cette épineuse question : est-ce qu'un afflux massif de liquidité peu soigner du coronavirus . C'est
sans surprise que les marchés actions baissent fortement sur le mois cédant entre 6 et 10% en fonction des
zones. Les taux quant-à-eux jouent leur rôle de valeur refuge le 10 ans US revenant vers les 1.25%Dans le
portefeuille, le fusible s'est activé. Selon le nouveau processus nous réduisons fortement l'exposition à 44%.
Nous maintenons de plus les positions optionnelles dans le portefeuille. Nous avons intégré dans nos

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scénarios de marché l'impossibilité de maîtriser rapidement et efficacement l'épidémie ce qui aurait un
« impact fort et durable sur les économies et laisserait planer des craintes de récession » (30%). Dans ce
scénario qui amputerait la croissance mondiale de plus de 1.5%, les marchés actions cèderaient entre -10 et
-12.5% à trois mois dans un contexte de détente de l'obligataire. Notre scénario central de « reprise après
choc transitoire » demeure prépondérant (50%). Dans ce scénario la croissance mondiale souffrirait peu (-
0.5%) et la résolution sanitaire serait rapide permettant un rebond des actifs risqués entre 5 et 7.5% en fonction
des zones. Enfin nous ne pouvons écarter le « risque politique aux US » et le possible avènement d'un
démocrate à la maison blanche qui initierait une répartition des richesses plus saine pesant sur les
valorisations à court-terme. Dans ce scénario les actions baisseraient légèrement (entre 2 et 5%).Pour
conclure, l'évolution anarchique des marchés causée par la peur panique d'une pandémie internationale ne
nous encourage pas à remonter drastiquement l'exposition aux actifs risqués. Il faut néanmoins rester attentif
aux opportunités de réinvestissement qui ne manqueront pas dans les prochaines semaines.

Mars 2020
Il arrive parfois dans la vie des évènements si grands, si importants, qu'ils s'imposent d'eux-mêmes, balayent
nos certitudes et ébranlent de nos vies. Lorsque ces évènements majeurs se généralisent à un pays, voire
s'étendent à la Terre entière, c'est la structure même de la société qui pourrait s'en trouver altérer. Dans ces
périodes critiques qui séparent le bon grain de l'ivraie, on juge les dirigeants, qu'ils soient d'entreprise ou de
nation à l'aune de leurs actions. Les critiques sont aisées, et le risque d'être taxé de kakistrocracie fort. Cet
anglicisme francisé sur le tard vient du grec Kakistos qui signifie pire, combiné au suffixe « cratie »
(gouvernement). La kakistocracie symbolise donc la gouvernance des médiocres, représente l'aboulie face à
la crise, l'échec des actions et des mesures prises. Devant les ravages du coronavirus en Italie, en Espagne,
en France et même aux Etats-Unis, les pays touchés ont adopté une réponse forte, appropriée, historique :
fermeture des frontières et confinement de plus de 2 milliards de personnes, pour limité la propagation
sanitaire, plans de sauvegarde des économies et injections massives de liquidités pour limité l'impact
économique qui promet d'être violent, brutal. Aux Etats-Unis, La Réserve Fédérale, après avoir baissé les
taux directeurs pour les ramener à 0, prévoie d'acheter des titres du trésor dans et je cite « des montants
nécessaires pour assurer une transmission efficace de la politique monétaire ». Cette déclaration d'intention
laisse entendre que les achats d'obligations pourraient être illimités avec un contrôle implicite des taux longs
et c'est d'ailleurs près de 1000 milliards de dollar qui ont déjà été dépensés sur les trois dernières semaines
du mois de mars par la « Banque Centrale ». La Fed met de plus en place des véhicules pour acheter les
titres d'entreprises bien notées (crédit IG), que ce soit au primaire ou au secondaire; Le gouvernement
américain, a annoncé, quant-à-lui, un plan de soutien massif de 2000 milliards de dollars qui pourrait être
couplé à un plan de relance de l'infrastructure de même ampleur. Ce plan budgétaire comprend des
programmes de prêts pour maintenir les entreprises à flot mais aussi une première forme d'hélicoptère
monnaie avec la distribution de chèque directement aux ménages. L'Europe n'est pas en reste. La BCE « en
réponse à une crise économique spécifique, extraordinaire et aigue, qui pourrait remettre en cause l'objectif
de stabilité des prix » a mis en place un PEPP ou « Pandemic Emergency Purchase Programme », de 750
milliards d'euros. Elle adapte aussi ses ratios limites de détention émetteur et par titre qui étaient de 33%
jusqu'alors et qui ne s'appliqueront pas pour ces achats. Elle pourrait aussi contrôler le spread de dette entre
les pays et augmenter le volume si besoin. Les gouvernements européens mettent en place des mesures
budgétaires d'urgence qui dépassent désormais les 2% du PIB sans même tenir compte de la baisse
inéluctable des rentrées fiscales due au confinement. Et même l'Allemagne, souvent réticente à augmenter
son déficit a annoncé plus de 33 mds d'euros de dépense. Seul point noir : la proposition de 9 pays européens
pour l'émission de coronabonds, n'a pas (encore ?) été retenu, l'Allemagne et d'autres pays du nord y étant
encore réticents. Sur le mois, la baisse des marchés est historique. Ils perdaient entre 20 et 30% avant
l'intervention massive des Etats et des banques centrales qui stoppent l'hémorragie. Au final les actions
américaines enregistrent une baisse de -12%, -16 pour la zone euro, l'Italie cédant même plus de 22% . Les
taux dopés par les mesures amortissent la baisse de manière disparate, un indice européen enregistra une
performance négative, contrairement aux taux américains. Dans le portefeuille nous avions baissé notre
exposition à 44% d'actifs stratédis fin février. La chute des marchés a été violente que nous avons touché la
borne de baisse maximale que nous nous étions fixés. Nous avons réduit, en cours de mois, l'exposition du
fonds à 0. Devant l'ampleur de la baisse qui frappe les économies du monde entier, son ampleur, sa rapidité,
nous avons décidé de remonter l'exposition aux actifs risqués de manière discrétionnaire, limitant notre
exposition au actions à 20% dans un premier temps. Pour conclure maintenant, le monde est face à une crise
inédite, les peuples sont confinés, l'économie paralysée. La réponse des gouvernements et autres instances
internationales est massive, les montants engagés hors norme. Toute la question est maintenant de savoir si
cela suffira . Nous ne remonterons pas drastiquement notre exposition dans les prochaines semaines, mais

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nous resterons attentifs aux opportunités de réinvestissement qui pourraient se profiler tout en laissant, à la
liquidité, une place prépondérante.

Avril 2020
La crise du covid-19 a déstabilisé le monde établi. Devant sa propagation inéluctable, chaque pays s'est
refermé sur lui-même, nos chaines de production se sont désorganisées et c'est l'économie mondiale qui s'est
brutalement arrêtée comme si.. comme si nous avions trouvé et activé le bouton d'arrêt d'urgence d'une
globalisation en surchauffe. Partout dans le monde les gens se sont trouvés confinés et incapables de
pratiquer leur activité et c'est 19% de la population active américaine qui s'est inscrite au chômage depuis
début mars soit 30.8 millions de personnes. Partout dans le monde les échanges ont ralenti, se limitant à la
portion congrue nécessaire à notre survie. Les PMI s'inscrivent en zone de nette contraction de l'activité et la
croissance du premier trimestre 2020 s'en est trouvée fortement perturbée, - 3.8% pour le PIB de la zone euro
et -1,2% pour les US. Partout dans le monde les bourses se sont déliées pour lutter contre les effets désastreux
de ce coup d'arrêt. 4 phases de soutien budgétaire ont été votées aux US portant le déficit fédéral à plus de
4000 milliards de dollar. L'Europe n'est pas en reste avec un budget, certes plus modeste, de 1000 milliards
d'euros et des plans de relance de même ampleur en préparation. Partout dans le monde les banques
centrales ont répondu présent, assurant qu'elles n'hésiteraient pas à utiliser l'ensemble de l'arsenal dont elles
disposent et qu'elles ne tolèreront aucune fragmentation financière. Dans ce contexte sanitaire anxiogène, les
marchés actions ont connu l'une des pires baisses de leur histoire en mars. Le mois d'avril, lui, s'inscrit en
nette rupture, rebondissant violement sous l'effet des actions gouvernementales et dans l'espoir d'un
dé-confinement réussi. Les marchés actions américains progressent de 13% en euro, soit le double d'un MSCI
EMU. Le Nasdaq revient même à une performance positive depuis le début de l'année. Les taux, capés par
les banques centrales s'inscrivent eux aussi à la hausse en prix. Dans le portefeuille nous avons remonté
l'exposition à l'indice Stratédis à 50%. La forte instabilité des marchés couplée à l'activation d'indicateurs de
risque nous ont encouragé à protéger le portefeuille par l'achat de position de couverture tant sur les actions
de la zone euro que sur les actions américaines. Entre le déconfinement et l'impact réel qu'aura eu cette
période tourmentée sur l'économie, nous considérons qu'il n'est pas encore temps de remonter drastiquement
notre exposition actions. Nous resterons donc sur une stratégies similaires au cours des prochaines
semaines.

Mai 2020
La crise du Covid-19 a été un violent électrochoc nous poussant à nous interroger, au moins temporairement,
sur notre mode de vie et de consommation. Enfermés avec nous même pendant de (trop) longues semaines
nous avons regardé notre folie consumériste perdre le pouvoir, effaçant la vaste illusion d'un bonheur
purement matériel et nous avons cru. nous avons cru que tout changerait, nous avons juré que tout serait
différent, nous avons compris qu'il le fallait, que c'était important. Et puis il y a eu le dé-confinement. un vent
de liberté retrouvé, de retour à l'anormal d'un temps déraisonnable, un temps de boulimie étriquant nos vies,
étrécissant nos perspectives, assassinant nos rêves. Partout dans le monde les économies ont
progressivement émergé de leur coma artificiel, affichant des données d'activités particulièrement déprimées.
Même la Chine, pourtant en avance dans le processus sanitaire a continué de souffrir du ralentissement
mondial. Partout dans le monde la belle unité affichée pendant la crise sanitaire se fissure, et commencent à
apparaitre d'importantes dissensions qu'elles soient intérieures ou extérieures : En Asie, Sous couvert de
sécurité nationale la Chine met Hong Kong sous tutelle ravivant de vives tensions avec les Etats-Unis. Aux
US justement, Donald Trump déclare la guerre aux tweets cassants et à la censure sèche des plateformes en
ligne qu'il accuse de partialité politique et d'un biais pro chinois dans un contexte de manifestation sociale. En
Europe la Cour Constitutionnelle allemande de Karlsruhe considère que la BCE n'a pas tenu compte du
« principe de proportionnalité » dans la mise en œuvre du PSPP, le « principe de proportionnalité » qui est,
comme tout bon juriste le sais, un principe fondamental dans le droit allemand. Elle demande donc à la
Bundesbank de ne plus participer à ce programme, comprendre d'arrêter d'acheter des titres d'Etats
européens et surtout vendre tous les titres déjà acquis dans le programme, à moins que . à moins que le
Conseil des Gouverneurs de la BCE « ne démontre de façon compréhensible et justifiée que les objectifs de
politique monétaire poursuivis par le PSPP ne sont pas disproportionnés au regard des effets économiques
et budgétaires résultant du programme ». Enfin 4 Etats membres jettent un froid sur la bonne entente
européenne. Ces pays connus sous le surnom de « frugaux » s'opposent au plan de relance « Next
Génération » proposé par le couple franco-allemand, trouvant la répartition entre subvention et prêt trop
déséquilibrée. En dépit de ce regain de tension et d'une performance boursière impressionnante en avril, les
marchés actions ont progressé fortement sur le mois : entre +3% pour les marchés européens et +6% pour le
Nasdaq. Le Japon, rattrape une grande partie de son retard en progressant de plus 8%. Sur les

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taux, l'évolution est plus disparate : les taux allemands se tendent, les taux italiens se détendent et les taux
US restent stables. Il convient enfin de saluer la belle progression du crédit et des matières premières tirées
par un pétrole qui enregistre une progression de plus de 80% après avoir côté avec un prix négatif. Dans le
portefeuille nous étions investis à 50% en indice stratédis avec des couvertures. Nous maintiendrons une
exposition actions de 25% sur les prochaines semaines.

Juin 2020
Depuis son apparition, le covid-19 a remis en cause nos convictions les plus profondes nous poussant à
évoluer dans notre comportement le plus consumériste. Mais la transition entre les deux mondes est encore
incertaine, et si la prise de conscience est réelle, certains comportements perdurent et le monde d'après
ressemble à s'y méprendre au monde d'avant. Le monde d'après est toujours en proie au virus qui ne cesse
de se propager toujours plus vite poussant Donald rump à prendre des mesures draconiennes : il a demandé
à des responsables de ralentir le nombre de tests . avant de se rendre compte que c'était le pourcentage des
contaminés par test qui avait augmenté. Le monde d'après reste toujours dépendant des sondages et autres
suffrages plus ou moins universels. Et si l'écart entre Biden et Trump ne cesse de se creuser au bénéfice du
candidat démocrate, rien n'est fait, les dynamiques en présence sont si fortes, qu'il faut souvent attendre les
deux semaines précédant l'élection pour y voir plus clair. Dans le monde d'après la réserve fédérale achète
directement des ETF d'obligations haut rendement, compressant encore et toujours les spreads. Les anglais
vont à marche forcée vers une sortie de l'Europe pour ne pas payer le plan de relance « next
génération ». Dans le monde d'après la consommation repart, les ISM repassent en zone d'expansion, et Les
mastodontes de la Tech conservent leur position dominante. Sur les marchés actions la tendance demeure
haussière avec des progressions qui oscillent entre 1% aux US et 6% en zone euro. Les taux reviennent sur
leurs plus bas, les mines d'or progressent, et le dollar se déprécie légèrement. Dans le portefeuille nous avons
maintenu notre investissement à 50% en actifs Stratédis assorti de position de couverture. Nous avons réduit
cette couverture, ramenant l'exposition actions de 20 à 26% pour le mois. L'extraordinaire rebond trimestriel
que nous venons de connaitre ne doit pas occulter l'ensemble des risques qui pèsent sur l'économie. Nous
resterons donc mesurés dans nos expositions aux actifs risqués sur l'été.

Juillet 2020
Partout dans le monde les indicateurs d'activité ont confirmé le net redémarrage d'une économie qui semblait
aux abois. Mais en dépit de ces chiffres qui peuvent sembler encourageants la situation reste critique que ce
soit au niveau économique avec un risque de faillites important, au niveau social avec une destruction
définitive d''emplois alarmante, aux US par exemple 1/3 des emplois détruit ont été recréé et enfin au niveau
sanitaire avec une dynamique toujours problématiques des nouvelles contaminations , qui ne cessent de
progresser à travers le monde entrainant un risque de reconfinement, même partiel, important. Pour lutter
contre ces effets pervers, les gouvernements des principaux pays développé travaillent encore et toujours sur
de nouveaux plans d'aide. Sur les marchés, la belle réallocation sectorielle et thématique du mois de juin n'a
pas survécu aux chaleurs estivales. Oubliée la value, oublié le retour des bancaires et oubliée la zone euro,
les investisseurs en quête de « nouveautés » ont renoué avec leurs premiers amours revenant massivement
sur les valeurs technologiques permettant aux 5 mastodontes de la tech de compenser, depuis le début de
l'année, la tendance négative des 495 autres valeurs du s&p500. Les marchés évoluent de manière
hétérogène sur le mois. Le MSCI USA progresse de presque 6% en dollar quand les marchés japonais et
européens s'inscrivent à la baisse. Sur les marchés obligataires les spreads de crédit se resserrent à la marge,
aussi bien sur l'Investment Grade que sur le High Yield, mais peinent à retrouver leur niveaux d'avant crise
dans un contexte où le marché primaire reste important. Soutenus par les rachats obligataires massifs des
banques centrales, les taux d'Etats poursuivent leur mouvement baissier malgré l'explosion des déficits
budgétaires. Dans le même temps, les anticipations d'inflation à long-terme se redressent. Cela agit comme
un puissant soutien pour l'or, qui clôture proche de la barre symbolique des 2000 dollars. Dans ce contexte
notre positionnement prudent notamment sur les actions asiatiques et celle de la zone euro n'a pas pénalisé
les performances du fonds. Nous maintenons un positionnement défensif pour le mois d'aout avec un niveau
d'exposition proche de 26%.

Août 2020
A Naples est née, au milieu du 20ème siècle, une bien étrange tradition. Une tradition d'entraide , de solidarité
envers les plus pauvres, pratiquée quotidiennement dans les bars napolitains. Bien loin du faste souvent
déplacé des luxueux galas de solidarité, le caffè sospeso ou café suspendu en français est un geste militant
fort qui consiste, pour un napolitain heureux, à prendre un café et à en payer deux laissant le second pour un
compatriote plus nécessiteux. Bien loin de la mouvance actuelle des investisseurs tech qui ont acheté en

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début d'année une actions tesla et qui en ont aujourd'hui l'équivalent de 5, cette formidable progression n'est
pas sans masquer les doutes qui préoccupent les investisseurs. Doutes sur le schéma de croissance , après
avoir envisagé une reprise en L comprendre un effondrement et une longue période de stagnation, ou des
reprises plus vigoureuses qu'elles soient en V, en U voire en racine carrée ou même en W, c'est maintenant
une reprise en K qui est envisagée séparant de manière durable l'économie en deux avec d'un côté des
secteurs qui rebondissent nettement, et de l'autre des secteurs sinistrés qui vont poursuivre leur chute. Une
reprise en K c'est le symptôme d'une société qui change, qui évolue, et dont la mutation a été accélérée par
la crise. Doutes sur la viabilité du programme d'émissions de titres du trésor aux Etats-Unis. La crise sanitaire
a poussé le gouvernement américain à réaliser pas moins de 4 plans de sauvegarde de l'économie jusqu'à
présent, et si à quelques semaines de l'élection présidentielle le 5eme plan a du mal à se mettre en place, le
trésor devra quand même émettre prêt de 1000 milliards de dollar de dette d'ici la fin de l'année. Dette pour
moitié achetée par la réserve fédérale. Il faudra donc réussir, dans un climat international toujours
extrêmement tendu, à financer la moitié restante ce qui pourrait avoir un impact non nul sur l'évolution à court
terme des taux longs. Parallèlement en Europe, l'euro système de la BCE réalise des achats supérieur aux
déficits capant de facto toute remontée de taux à court terme. Doutes sur le résultat de l'élection présidentielle
américaine enfin. La chronique d'une victoire annoncée des démocrates souffre de la perte de vitesse de Joe
Biden dans les swing states, ces états si importants pour la victoire finale. Il se retrouve avec une avance
moins importante qu'Hillary Clinton 4 ans plus tot. Dans ce contexte incertain les marchés actions ont
progressé de manière hétérogène. Les US ressortent en net hausse tiré par un secteur technologique toujours
plus fort qui s'offre une progression de près de 20% en dollar, lui-même tracté par les mastodontes de la tech.
A noter la progression de tesla de +130% en deux mois et d'Apple qui ne progresse « que » de 40% sur la
même période. Ces variations pharaoniques semblent attester de cette reprise en K. L'Europe, plus-value par
construction ne progresse que de 2% sur la période et le japon reste stable. Mais l'évènement qui a animé les
marchés pendant l'été était la forte baisse du dollar américain qui est passé de 1.1243 à 1.1944 sur la
période. Dans le portefeuille nous avons conservé un positionnement prudent, entre 26 et 30% d'exposition
actions. Le fusible s'étant désactivé, nous allons remonter l'exposition à 72.5% d'investissement en indice
stratédis. Nous maintenons en partie les positions de couverture pour nous prémunir d'une rechute violente
qui pourrait venir tant de la situation actuelle extrêmement tendue, que ce soit au niveau des valorisations des
mégatechs, ou que ce soit politique avec les élections américaine et les tensions sino-américaine, ou enfin
que ce soit économique avec une reprise disparate en fonction des secteurs.

Septembre 2020
Canal+ B Deux évènements majeurs se sont partagés l'actualité sur le mois, drainant l'attention des
investisseurs et imposant leur variation aux marchés : D'un côté la politique américaine. Les Etats-Unis
semblent être dans une impasse. En effet, Démocrates et républicains, peu prompts à faire des compromis,
n'arrivent pas à s'entendre sur le montant et la mise en œuvre d'un 5ème plan de sauvegarde de l'économie,
plan jugé pourtant comme indispensable par un Jérôme Powell qui exhorte les pouvoirs publics au pouvoir à
plus d'audace. De plus les marchés redoutent de fortes tensions à l'issue de la campagne présidentielle
américaine. Cette dernière, bien qu'elle n'est pas encore eu lieu, est déjà source de contestation. En effet le
vote par correspondance pourrait être massivement utilités comme palliatif au corona virus. La poste
américaine pourrait ainsi acheminer plus de 80 millions de bulletins de vote, soit plus de la moitié des bulletins
totaux, laissant à un Donald Trump covidé, un angle d'attaque parfait pour refuser de reconnaitre sa défaite.
L'incertitude qui résulterait de ce comportement pourrait avoir des conséquences boursières assez
néfastes. De l'autre côté le réveil de l'épidémie. La forte augmentation des cas tout partout dans le monde, a
poussé les différents états à prendre des mesures plus ou moins drastique de reconfinement plus ou moins
ciblé. La résurgence de ce risque sanitaire pèse tant sur le morale des populations que sur leur
économie. Mais ces tensions ne doivent pas masquer la présence réaffirmée des banques centrales et la
bonne tenue de l'économie mondiale qui semble se stabiliser. Nous pourrions aussi parlé des
rererenégociations au niveau du brexit ou de la démission de shinzo abe pour raison de santé, nouvelles qui
peuvent dans le contexte actuel, sembler au final assez anecdotiques. Sur les marchés les tensions
l'emportent et les actions baissent de plus de 2% en moyenne sauf au Japon qui progresse sur le mois saluant
ce renouveau politique d'envergure, qui voit le départ du patriarche shinzo abe 66 ans, remplacé par un de
ses fidèles, « beaucoup » plus jeune Yoshihide Suga (72 ans.).Les taux quant à eux progressent en prix et
l'inflation suit l'évolution du pétrole en baissant sur le mois. A noter que les valeurs technologiques sont à la
traine sur le mois. Du côté des devises, l'euro se déprécie contre yen et dollar. Dans le portefeuille l'exposition
actions est repassée à 36%. Cette augmentation de l'exposition a principalement été réalisée via un
investissement sur les actions de la zone euro. Nous avons de plus remontée la sensibilité taux à 1.5. Les
marchés ne semblent pas avoir encore validé l'élection de Biden qui pourtant ne laisse que peu de doute. Et

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OBJECTIF LONG TERME
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plus que l'arrivée d'un démocrate à la maison blanche, c'est la réaction de l'actuel locataire qui risque de
plonger les marchés dans la tourmente. Dans ce climat de forte incertitudes tant sanitaires que politiques la
tentation est forte de maintenir un biais prudent dans le portefeuille, néanmoins nous restons convaincus
qu'une victoire démocrate, bien souvent analysée comme un cataclysme sur les marchés, pourrait avoir une
externalité positive à moyen terme. Les plans de relances, d'infrastructure et la volonté d'une meilleure
répartition des richesses sont les fondements d'une croissance à venir plus stable et plus saine.

Octobre 2020
Cela semblait inéluctable, on l'attendait, on la redoutait et elle est finalement arrivée... La recrudescence de
l'épidémie à travers le monde a poussé les dirigeants pourtant réticents à constater la deuxième vague et à
renforcer leurs mesures sanitaires. A l'instar de la France, certains grands pays européens pratiquent un
re-confinement des populations qui n'est plus si partiel tout en essayant de préserver leurs économies. Aux
Etats-Unis, en retard de trois semaines sur le cycle sanitaire, c'est la politique et plus précisément l'élection
présidentielle qui occupe le devant de la scène. La participation promet d'être massive, 94 millions
d'américains ont d'ores et déjà voté par correspondance, soit plus des 2/3 des votants de 2016. Mais ce sont
encore et toujours les swings states, ces Etats qui peuvent basculer à chaque élection dans un camp ou dans
l'autre, qui vont être déterminants et en particulier la Pennsylvanie. Et c'est là que réside les principaux points
de tension car si Biden a près de 90% de chance de l'emporter, le dépouillement des bulletins pourraient
prendre deux à trois jours en Pennsylvanie nourrissant les rumeurs les plus folles allant du soulèvement
populaire en passant par le refus de l'actuel locataire de quitter les lieux pour finir sur des mesures d'une rare
violence contre la Chine... tout un programme. Dans ce contexte instable, la personnalité pour le moins
atypique de Donald Trump perturbe. Au niveau économique la reprise européenne pré-deuxième vague
surprend positivement, la consommation de biens durables US explose montrant bien que nous connaissons
aujourd'hui une crise des services aux états unis. En Asie la production industrielle repart mais la
consommation reste plus limitée. Cette deuxième vague couplée à une situation politique instable donne un
mélange détonnant sur les marchés financiers. En Europe les actions s'effondrent sous la pression sanitaire
et les taux se détendent. Aux US les actions baissent devant l'incertitude politique et les taux remontent
craignant sans doute la victoire démocrate. Et les actions des pays asiatiques, préservées des risques tant
sanitaires que politique retrouvent de la couleur. Dans le portefeuille nous avons réduit notre exposition aux
actifs risqués en passant de 34 à 32% principalement sur nos expositions américaines et européennes. A la
veille des élections américaines qui promettent d'être particulièrement spectaculaire et avant la deuxième
vague qui ne manquera pas d'arriver aux US nous pourrions remonter notre exposition actions pour bénéficier
d'une respiration.

Novembre 2020
La fin d'année arrive à grand pas et avec elle arrive l'heure du bilan ! Après une année particulièrement dense
au cours de laquelle le monde, plus malade qu'il ne le croyait, s'est arrêté l'espace de quelques mois, le mois
de novembre semble apporter un nouvel éclairage et de nouvelles perspectives ! Sur le plan sanitaire tout
d'abord, Pfizer et Moderna ont mis au point un vaccin à ARN Messager. Cette méthode innovante vise à
transmettre à nos cellules les instructions d'assemblage nécessaires pour permettre à notre organisme de
créer lui-même les défenses adaptées contre le coronavirus. Astrazeneca a réussi, semble-t-il, à développer
un vaccin plus classique. Ces bonnes nouvelles laissent entrevoir un retour à la normale sur le premier
semestre de l'année 2021.Sur le plan politique maintenant, Donald Trump qui n'est plus à un paradoxe près,
a reconnu la victoire de Joe Biden, sans pour autant reconnaître sa propre défaite, ce qui devrait tout de même
permettre à la transition d'avoir lieu. Fort de cette avancée, le nouveau président élu a d'ores et déjà annoncé
ses premiers choix pour son futur gouvernement, au nombre desquels nous retrouvons Janet Yellen,
l'ancienne présidente de la réserve fédérale, comme secrétaire au Trésor américain, nouvelle amplement
saluée par les marchés financiers. Sur le plan économique, les conditions de vie aux Etats-Unis se dégradent
en novembre, les PMI se dégradent en Europe, et en Asie la reprise s'installe. A noter enfin que les banques
centrales des pays développés pourraient annoncer de nouveaux assouplissements au mois de décembre.
Comme vous pouvez vous en douter, les marchés qui ont considérablement progressé au cours du mois. Le
MSCI World, en progressant de près de 13% sur le seul mois de novembre, réalise sa meilleure performance
mensuelle historique. Et dans cette hausse généralisée, ce sont les actions européennes qui, pour une fois,
tirent leur épingle du jeu avec plus de 17% de progression pour le MSCI EMU et plus de 20% pour le CAC 40.
Les taux européens, quant à eux, restent relativement stables sur la période, marquant quelques disparités
sur la période. Le dollar se déprécie fortement flirtant avec la barre des 1.20 contre 1 euro. Dans le portefeuille
nous avons accompagné le vaste mouvement de hausse en remontant fortement notre exposition action sur
le mois, passant à 42.5%. Cette forte remontée de l'exposition s'explique notamment par les bonnes nouvelles

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OBJECTIF LONG TERME
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale
au niveau du vaccin, légitimant le passage dans notre scénario 3, un scénario éminemment haussier. Dans
ce scénario nous avons anticipé une rotation des actifs, privilégiant les petites et moyennes capitalisations
américaines et la value européenne. Mais nous avons aussi anticipé une rotation géographique bénéficiant
principalement aux actifs de la zone euro dont l'exposition remonte à plus de 21% au cours du mois. Nous
avons conservé nos investissements sur l'inflation, et réduit notre sensibilité au dollar. Sur la partie obligataire,
nous avons conservé notre sensibilité principalement sur les taux de la zone euro, à titre de diversification.
Après ce mois au combien remarquable, nous allons préparer, au cours du mois de décembre, les portefeuilles
pour l'année 2021 et déterminer les thèmes qui nous semblent les plus porteurs à moyen terme. La récente
baisse de la volatilité en zone euro pourrait nous inciter à réintégrer des positions de couvertures pour lisser
l'impact d'une respiration de court terme.

Décembre 2020
Chaque année commence de la même façon, toujours. Nous nous projetons selon nos désirs, nos envies
entamant cette reprise plein d'indicibles espoirs et de vaines illusions. « Cette année sera meilleure, elle sera
différente. » on y croit, on le jure, on en fait le voeux et puis la réalité finie par nous rattraper, toujours, pour
s'imposer à nous, brutale, absolue, implacable, sans compromis. En janvier 2020 nous nous attendions une
année de renouveau, une année marquant la fin d'un cycle à bout de souffle et la (pas si) lente transition vers
de nouvelles économies. Mais c'est la pandémie qui s'est imposée entrainant une contraction de 4.5% du PIB
mondial. De manière paradoxale, c'est durant cette phase d'arrêt que la transition vers le monde d'après s'est
accélérée, que les inégalités se sont accentuées et que la transition politique a eu lieu aux US. Tout semble
donc s'améliorer dans ce meilleur des mondes. Décembre conclue même parfaitement ce constat avec la
validation de plusieurs sociétés pour produire un vaccin efficace, la signature d'un nouveau plan d'aide par
Donald Trump et même. un accord sur le brexit permettant de finaliser ce qui ressemblait jusqu'alors à un
mauvais vaudeville. Cette avalanche de bonnes nouvelles déferle sur les marchés financiers les entrainant
toujours plus hauts. Les marchés actions progressent de manière homogène enregistrant des performances
allant de 2 à 5% en fonction des zones. A noter la formidable performance des actions thématiques ou
sectorielles comme les nouvelles énergies ou les petites et moyennes capitalisations américaines qui
progressent de plus de 8% sur la période. L'argent s'envole (+16%) et les taux remontent un peu sur le mois.
Le dollar s'affaiblit encore , finissant l'année au-dessus de 1.22 contre euro. Dans le portefeuille nous avons
remonté l'exposition globale aux actions. Principalement par l'achat d'actions américaines et européennes.
Nous avons maintenu nos convictions et nos investissements tant sur les valeurs décotées que sur les
entreprises de moyennes capitalisations américaines qui réalisent de très belles performances sur le mois.
Nous avons de plus augmenté notre investissement sur les nouvelles énergies, thème central pour de
nombreux pays (Chine, Japon, US, Europe .) et que nous garderons vraisemblablement sur l'ensemble de
l'année. Sur la partie obligataire nous maintenons une faible sensibilité principalement sur la zone euro. Nous
conservons de plus notre faible investissement en dollar. L'année 2021 promet d'être une année « plus
normale ». Entre embellie sanitaire et reprise économique, elle risque d'être particulièrement prolifique.
Néanmoins une forte remontée des taux ou l'apparition de nouveaux déviant sur le front du virus pourraient
casser cette bonne dynamique et entrainer une forte correction des marchés . nous resterons donc vigilant
tant à l'évolution de l'inflation qu'aux communications sanitaires.

Sur la période sous revue du portefeuille OBJECTIF LONG TERME, la performance est de -2,94%.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

INFORMATION SUR LES INCIDENCES LIÉES À LA CRISE COVID-19
La crise sanitaire du Covid-19 n’a pas eu de conséquences significatives sur l’OPC au cours de l’exercice.

Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice

                                                                    Mouvements ("Devise de comptabilité")
 Titres
                                                                      Acquisitions                Cessions

 CPR REFLEX STRATEDIS 0-100 T                                                 862 194,88             17 875 408,60

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OBJECTIF LONG TERME
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Transparence des opérations de financement sur titres
et de la réutilisation des instruments financiers -
Règlement SFTR - en devise de comptabilité de l’OPC (EUR)
Au cours de l’exercice, l’OPC n’a pas fait l’objet d’opérations relevant de la règlementation SFTR.

Rapport Annuel au 31/12/2020                                                                          11
OBJECTIF LONG TERME
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale

Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue
Changements intervenus au cours de la période :

Depuis le 01/01/2020, le Commissaire aux Comptes de votre FCP est le Cabinet Deloitte & Associés (en
remplacement du Cabinet Mazars) pour six exercices.

Depuis le 22/04/2020, la documentation juridique de votre fonds a été modifiée comme suit :

 Mise à jour des mentions relatives aux indices de référence dans les documents d’information clés (DICI)

L’ESMA a publié, le 29 mars 2019, une mise à jour de ses questions et réponses relatives à l’application de
la directive OPCVM.

Cette mise à jour concerne principalement les informations à communiquer dans les DICI des OPCVM et en
particulier l’utilisation d’indices de référence.

L’ESMA a ainsi précisé l’obligation pour les gérants d’OPCVM de déclarer s’ils appliquent une gestion « active
» ou « passive » selon les définitions précisées par l’ESMA et, lorsque la gestion de l’OPCVM est « active »,
d’indiquer avec quel degré de liberté par rapport à son indicateur de référence.

Aussi, les mentions des DICI relatives à l’indicateur de référence de votre FCP ont été modifiées en
conséquence.

 A cette même date, la documentation juridique de votre FCP intègre les modifications intervenues sur son
fonds maître : FCP CPR Reflex Stratédis 0-100.

En effet, il a été introduit la possibilité pour le fonds maître de pouvoir traiter des Total Return Swap (TRS).

Dans le but de couvrir le portefeuille ou de l’exposer de manière synthétique à un actif, le fonds maître a
recours aux TRS de deux combinaisons de types de flux suivants :
- taux fixe
- taux variable (indexés sur l’Eonia, l’Euribor, ou toute autre référence de marché)
- performance liée à une ou plusieurs devises, actions, indices boursiers ou titres cotés, OPC ou fonds
d’investissement
- optionnel lié à une ou plusieurs devises, actions, indices boursiers ou titres cotés, OPC ou fonds
d’investissement
- dividendes (nets ou bruts)

A titre indicatif, les TRS représenteront environ 10% de l'actif net, avec un maximum de 30% de l’actif net.

Les actifs détenus par le fonds maître sur lesquels portent les TRS sont conservés auprès du dépositaire.

Suite à l’introduction de ces instruments dans la stratégie d’investissement du fonds maître, les risques :

 de liquidité lié aux acquisitions et cessions temporaires de titres,
 de contrepartie et
 juridique

mentionnent les TRS dans leur définition.

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OBJECTIF LONG TERME
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale
Depuis le 09/12/2020, la documentation juridique de votre fonds intègrent les mises à jour suivantes :

 Mentions relatives aux indices de référence dans la documentation juridique du fonds pour être en
conformité avec le règlement européen Benchmark (BMR) :

La rubrique « Indicateur de référence » précise l’inscription des administrateurs des indices de références au
registre de l’ESMA, conformément au règlement 2016-1011 « Benchmark » du 8 juin 2016.

 Mentions relatives aux indices de référence dans la documentation juridique du fonds pour mise
en conformité avec le Q&A ESMA du 29 mars 2019 :

Le 29 mars 2019, l’ESMA a publié une mise à jour de ses questions et réponses relatives à l’application de la
directive OPCVM.

L’ESMA a ainsi précisé l’obligation pour les gérants d’OPCVM de déclarer s’ils appliquent une gestion « active
» ou « passive » selon les définitions précisées par l’ESMA et, lorsque la gestion du FIA est « active »,
d’indiquer avec quel degré de liberté par rapport à son indicateur de référence.

CPR AM a décidé d’intégrer dans la documentation légale des FIA la mise à jour des mentions relatives aux
indices de référence du Q&A ESMA aux fins de cohérence de l’ensemble de la documentation légale des
OPCVM et des FIA gérés par CPR AM.

En conséquence, la rubrique « Indicateur de référence » de votre fonds intègre ces précisions.

 Rubrique sur les « Indications sur le régime fiscal »

La rubrique « Indications sur le régime fiscal » du prospectus a été modifiée comme suit :

« Le FCP n’est pas assujetti à l’impôt sur les sociétés en France et n’est pas considéré comme résident fiscal
au sens du droit interne français. Selon les règles fiscales françaises, l’interposition du FCP ne modifie ni la
nature ni la source des produits, rémunérations et/ou plus-values éventuelles qu’il répartit aux investisseurs.

Toutefois, les investisseurs peuvent supporter des impositions du fait des revenus distribués, le cas échéant,
par le FCP, ou lorsqu'ils cèderont les titres de celui-ci. Le régime fiscal applicable aux sommes distribuées par
le FCP ou aux plus ou moins-values latentes ou réalisées par le FCP dépend des dispositions fiscales
applicables à la situation particulière de l'investisseur, de sa résidence fiscale et/ou de la juridiction
d'investissement du FCP.

Les opérations d’échange au sein du Fonds seront considérées comme une cession suivie d’un rachat et se
trouveront à ce titre soumises au régime des plus-values sur cessions de valeurs mobilières.

Si l'investisseur n'est pas sûr de sa situation fiscale, il doit s'adresser à un conseiller ou un professionnel. ».

         INFORMATIONS RELATIVES A L’OPC MAITRE : FCP CPR REFLEX STRATEDIS 0-100

Changements intervenus au cours de la période :

Depuis le 22/04/2020, la documentation juridique de votre fonds a été modifié comme suit :

1. Possibilité pour le FCP de traiter des Total Return Swap (TRS).

Rapport Annuel au 31/12/2020                                                                                      13
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