Panorama des codes de Transfert Radia1f (TR) et état des derniers développements Ph. Dubuisson, R. Armante - Atelier TRATTORIA 2020 - ARA
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Atelier TRATTORIA 2020 Panorama des codes de Transfert Radia1f (TR) et état des derniers développements Ph. Dubuisson, R. Armante Janvier 2020 Atelier Tra?oria 1
Introduction • Forte demande sur les codes de TR des missions spa1ales futures et existantes (TROPOMI, MERLIN, OCO-‐2/Microcarb, 3MI/MetOp-‐SG, IASI-‐NG, EarthCare, etc.): Pour des études préparatoires, défini1on des instruments, études de bilan d’erreur Etalonnage / Valida1on Méthodes inverses • Forte demande également pour les calculs de bilan/forçage radia1f • Précisions des codes de TR de plus en plus grandes, avec des phénomènes physiques de plus en plus fins et nombreux à prendre en compte (diffusion Raman, profil de raies, polarisa1on, …) ü Impact des paramètres spectroscopiques de plus en plus important ü Calculs des jacobiens très u1les ü Prise en compte de la synergie spectrale des missions ü Type de mesures: radar, lidar, radiomètre (IR, UV, visible) ü Prise en compte des effets 3D • Mul1tude de code de TR (intervalle spectral, instrument, rapidité, diffusion) mais souvent difficile de trouver le code adapté pour une applica1on/instrument Janvier 2020 Atelier Tra?oria 2
Introduction Recommanda)ons Tra.oria 2015: Si les codes actuels semblent globalement plutôt bien répondre aux demandes des u1lisateurs, des recommanda1ons ont émergées des discussions, en par1culier dans le contexte du traitement et de l’analyse des futures missions spa1ales. Il a été fait men1on à plusieurs reprises de l’importance de pourvoir disposer en ligne de codes bien documentés, référencés et facilement exploitables par les u1lisateurs. Ces codes doivent pourvoir répondre efficacement aux besoins spécifiques des futures missions spa1ales et perme?ent aux u1lisateurs de simuler de façon réaliste les mesures de ces instruments. En par1culier, la prise en compte rapide et précise de la diffusion dans les codes de raies ou de bandes reste un enjeu majeur. Quelques recommanda1ons plus spécifiques ont également été faites afin d’améliorer la précision des codes raie-‐par-‐raie pour la simula1on de spectres à haute résolu1on spectrale. Recommanda)on 1: A court terme, il serait nécessaire de disposer de codes en ligne, bien documentés et u)lisables par l’ensemble de la communauté. Ces codes doivent perme?re un calcul précis des quan1tés radia1ves, en prenant en compte de la façon la plus réaliste possible les gaz, nuages et aérosols. Il est de plus primordial de pouvoir pérenniser ces codes, ce qui nécessite des moyens humains. Le pole atmosphère semble très bien placé pour assurer ce rôle, en rela1on avec les laboratoires de recherche et le CNES. Recommanda)on 2: De nouveaux exercices d’inter-‐comparaisons seraient appréciés, que ce soit pour les codes opéra1onnels ou de recherche. Cet objec1f nécessite de disposer de plusieurs codes de référence pour le calcul des radiances, de transmi?ances et des jacobiens. En effet, les méthodes actuelles d’inversion font de plus en plus appel à ces jacobiens et il n’existe pas ou peu d’inter-‐comparaisons sur ces grandeurs. En complément, ce type d’exercice pourrait perme?re la mise en place d’un groupe de travail sur les aspects modèles de raies et de bandes, qui se réunirait un peu plus régulièrement entre les conférences Tra?oria. Recommanda)on 3: Des améliora1ons techniques des codes raie-‐par-‐raie actuels sont nécessaires afin d’améliorer la précision des simula1ons. En par1culier, la prise en compte de la sépara1on des isotopes ainsi que celle du NLTE sont à considérer afin de répondre aux spécificités des instruments des futures missions spa1ales, en par1culier pour la haute résolu1on spectrale. Des exercices de valida1on seront ensuite nécessaires pour ces codes. De plus, il faudrait également s’assurer que nous disposons de codes capables de simuler avec précision le transfert radia1f pour les fréquences supérieures à 200 GHz. Recommanda)on 4: L’accéléra)on des calculs de transfert radia)f en diffusion mul)ple demeure un point crucial, aussi bien à haute ou à moyenne résolu)on spectrale. Il semble donc important de con1nuer à explorer et améliorer les méthodes numériques telles que la troncature de la fonc1on de phase, l’analyse en composante principale ou celle du contenu en informa1on. A moyen terme, il serait intéressant d’explorer de nouvelles approches pour les calculs de transfert radia1f en milieu absorbant et diffusant. A 1tre d’exemple, les travaux réalisés dans le domaine de la thermique / combus1on, qui ont été présentés lors de Tra?oria sous forme de posters, pourraient contribuer à cet objec1f. Ces travaux concernent à la fois la haute résolu1on spectrale (approche sta1s1que du transfert radia1f en Monte Carlo) et la moyenne résolu1on spectrale (approche mul1-‐spectrale perme?ant de s’affranchir par1ellement des hypothèses de corréla1on). Des études exploratoires en collabora1on avec ces équipes de recherche pourraient être envisagées. Janvier 2020 Atelier Tra?oria 3
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) a) Emission d’un corps à une température T Le soleil, la surface terrestre et chaque couche de l’atmosphère émettent chacun un rayonnement électromagnétique comparable en premier ordre à celui d’un corps noir (loi de Planck). ©NASA EarthObservatory, h?p ://earthobservatory.nasa.gov, 21/01/2009 Janvier 2020 Atelier Tra?oria 4
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) b) L’absorption Le rayonnement électromagnétique transporte une énergie capable de provoquer des processus d’excitation, de dissociation et d’ionisation des molécules. Au cours de ces processus, les photons sont absorbés. • Absorption spectroscopy: a photon is absorbed ("lost") as the molecule is raised to a higher energy level Electronic, vibrational and rotational transition; triatomic molecule Electronic transitions Vibrational and rotational Near Energy levels associated with vibrational transitions combinations and rotational transitions Group of lines in a Rotation lines in MW Complex spectral vibration-rotation and far IR structure band Janvier 2020 Atelier Tra?oria 5
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) b) L’absorption E=Ee+Ev+ER ΔE=ΔEe+ΔEv+ΔER J' Ee1 v' i Ev3 E0i J'' v'' Ev2 Ev1 ER3 Spectral lines ER2 broadening ER1 Ee0 Ev0 ER Electronic Vibration-rotation Rotation Spectrum 0 Spectrum( bands Spectrum (band (lines associated with Line shape electronic / vibrational / rotational system associated associated with a rotational transitions) with an electronic vibrational transition) Energy Level transition) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 6
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) b) L’absorption La largeur et le forme d’une raie peut être décomposée en trois contributions : • Doppler : vitesse des molécules fonction de la température du milieu • Lorentz : collision entre molécules liée à la pression du milieu 60 Gaussian Voigt Doppler Doppler+Collision Collisions Lorentz -1 50 ΓD=0.01 cm ΓL=0.01 cm -1 Pression Normalized profile (a.u.) 40 30 Gaussian Voigt Lorentz 20 1 ⎛ ln2 ⎞ 1/ 2 ⎡ ⎛ν − ν ⎞2 ⎤ 10 0 1 αc f (ν ) = ⎜ ⎟ exp⎢−⎜ ⎟ ln2 ⎥ f (ν ) = 0 α D ⎝ π ⎠ ⎢⎣ ⎝ α D ⎠ ⎥⎦ π (ν − ν 0 )2 + α c2 n -0.08 -0.06 -0.04 -0.02 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 ⎛ T0 ⎞1/ 2 P ⎛ T0 ⎞ Wavenumber (cm ) -1 α D (T ) = α D (T0 )⎜ ⎟ α c (T,P ) = α c (T0,P0 ) ⎜ ⎟ ⎝ T ⎠ P0 ⎝ T7 ⎠ € • Line mixing, speed dependent, Galatry, … € Janvier 2020 € Atelier Tra?oria 7 €
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) b) L’absorption Tous les paramètres (spectroscopiques) des raies sont rangés dans des bases de données : • Base de données pour une mission (MIPAS, TROPOMI, …) • Bases de données de base de données : VAMDC • Base de données où le choix des meilleures données de spectroscopie est fait à un instant t : o HITRAN (High-resolution TRANmission molecular absorption) o GEISA (Gestion et Etudes des Informations Spectroscopiques Atmosphériques) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 8
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) c) L’émission spontanée A température ambiante, les différents états de rotation-vibration des molécules sont naturellement peuplés. En passant d’un niveau excité vers un niveau inférieur, ces molécules émettent spontanément un rayonnement infrarouge dont la longueur d’onde correspond à l’énergie de la transition. • Emission spectroscopy: a photon is emitted ("created") as the molecule falls back to a lower energy level d) La diffusion Le rayonnement traversant un milieu est diffusé par les molécules et/ou les particules le composant. La diffusion est dite : • élastique si, lors de l’interaction avec le diffuseur, la direction de l’onde est modifiée mais pas sa longueur d’onde • inélastique si elle est accompagnée d’un échange d’énergie entre l’onde et le diffuseur. Janvier 2020 Atelier Tra?oria 9
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) d) La diffusion (suite) La capacité des particules à diffuser le rayonnement électromagnétique est caractérisée par : • une section efficace de diffusion • une fonction de phase donnant la distribution angulaire du rayonnement diffusé • Si la polarisation est pris en compte, la fonction de phase devient une matrice de phase à fin de décrire la distribution des différentes directions de polarisation du rayonnement diffusé Pour des particules diffusantes de taille et de forme quelconque, les sections efficaces et les fonctions de phase sont très complexes. Une modélisation existe cependant pour deux cas limites de diffusion élastique : la diffusion Rayleigh et la diffusion de Mie : • La diffusion Rayleigh a lieu lorsque la taille des diffuseurs est très inférieure à la longueur d’onde. C’est donc le cas pour la diffusion du rayonnement solaire ultraviolet et visible par les molécules d’air • La théorie de Mie est valable pour la diffusion par des particules sphériques dont le rayon est comparable à la longueur d’onde. Elle est représentative de la diffusion par les gouttelettes d’eau dans les nuages et par les aérosols Janvier 2020 Atelier Tra?oria 10
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) e) L’équation du transfert radiatif dans une couche homogène Avec plus spécifiquement : ka(dP) = ∑ kanr (dP) nr Nr raies P P+ dP Janvier 2020 Atelier Tra?oria 11
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) e) L’équation du transfert radiatif dans l’atmosphère : Exemple à 4 µm è Intégrale en fonction de P (ou de z) : Jν! I νsat = ε νsurf τ νsurf Bν !"T surf #$ (1) P θ’ −∞ ∂τ (2) TOA θ + ∫ Bν !"T ( ln P )#$ d ln P ln Psurf ∂ ln P ln Psurf ∂τ P+dP + (1− ε νsurf )τ νsurf ∫ Bν "#T ( ln P )$% d ln P (3) −∞ ∂ ln P + Jν! τ ν (θ ') (1− εν! )τ νsurf (θ ) surf (4) surface Transmi.ance between P and TOA è discrétisation du milieu en couches Gas concentration # P & homogènes τ ν ( P) = exp%− ∫ kν ( P) ρ ( P) secθ ( è Contribution of all spectral lines %$ PTOA (' "P % $ ∫ kν ( P ) ρ ( P ) secθ ' = ∑ kν ( P ) ρ (P)secθ Absorption coefficient nc $#PTOA '& *Assumptions: Local Thermodynamic Equilibrium; clear sky – no clouds neither aerosols. kν (P) = ∑nr knc, nr ( P ) Nr raies Nc=molécules Janvier 2020 Atelier Tra?oria 12
1. Résolution de l’Equation du Transfert Radiatif (ETR) e) L’équation du transfert radiatif dans l’atmosphère : Exemple à 4 µm è Intégrale en fonction de z mais aussi de P : Jν! I νsat = ε νsurf τ νsurf Bν !"T surf #$ (1) z θ’ −∞ ∂τ (2) TOA θ + ∫ Bν !"T ( ln P )#$ d ln P ln Psurf ∂ ln P ln Psurf ∂τ z + + (1− ε νsurf )τ νsurf ∫ Bν "#T ( ln P )$% d ln P (3) z −∞ ∂ ln P dz + Jν! τ ν (θ ') (1− εν! )τ νsurf (θ ) surf (4) surface Transmi.ance between P and TOA è discrétisation du milieu en couches Gas concentration # P & homogènes τ ν ( P) = exp%− ∫ kν ( P) ρ ( P) secθ ( è Contribution of all spectral lines %$ PTOA (' è Définition des propriétés de surface (émissivités, réflectance, Absorption coefficient BRDF) *Assumptions: Local Thermodynamic Equilibrium; clear sky – no clouds neither aerosols. Nr raies Nc=molécules Janvier 2020 Atelier Tra?oria 13
2. Architecture des algorithmes de TR LBL= line by line K=coeff. abs. Propriétés des surfaces Profils atmosphériques : P, T, gaz LBL, Propriétés Résolu1on de l’équa1on de op1ques des modèles de transfert radia1f aérosols et des bandes, k-‐distribu1on nuages K-‐compressed Spectroscopie des gaz: GEISA, convolu1on Fonc1on HITRAN, instrumentale con1nuum Off line k-‐distribu1on, coeff. Régression, … LBL, fast Hyper fast Quan1tés radia1ves simulées: flux, BT, transmission, luminances, jacobiens Janvier 2020 Atelier Tra?oria 14
2. Architecture des algorithmes de TR TRATTORIA 2015 Janvier 2020 Atelier Tra?oria 15
3. Les principaux algorithmes de TR : la diffusion DISORT : DIScrete Ordinate Radia)ve Transfer (Stamnes, 1988) monochroma)c unpolarized radia1ve transfer in non-‐isothermal, ver1cally inhomogeneous, but horizontally homogeneous media. The physical processes included are Planckian thermal emission, sca?ering with arbitrary phase func1on, absorp1on, and surface bidirec1onal reflec1on. The system may be driven by parallel or isotropic diffuse radia1on incident at the top boundary, as well as by internal thermal sources and thermal emission from the boundaries. Radiances, fluxes, and mean intensi1es are returned at user-‐specified angles and levels. LIDORT (Spurr, 2001) : Linearized DISORT The monochroma)c linearized radia1ve transfer models with the profile weigh1ng func1ons (Jacobians) with respect to layer op1cal proper1es. Thermal emissions of atmosphere and surface are taken into account unpolariza)on V-‐LIDORT (Spurr, 2006) : Vectorial LIDORT The linearized radia1ve transfer models with the profile weigh1ng func1ons (Jacobians) with respect to layer op1cal proper1es with polariza)on, Thermal emissions of atmosphere and Atelier Janvier 2020 surface are taken into account Tra?oria 16
3. Les principaux algorithmes de TR : la diffusion Il existe d’autre code de TR qui traite la diffusion. Par exemple, SOS (LOA) : • Diffusion traité par la méthode des ordres successives de diffusion • Absorp1on traité à par1r de k-‐distribu1on LSI: Low Stream Interpola)on (O’Dell, 2010) • Can be used with DISORT, (V)LIDORT, SOS, … • Based on the spectral high redundancy of the signal over reduced spectral domain ü Dynamic classifica1on of gaseous op1cal thickness on a small number of bins (k-‐ distribu)on) ü Sca?ering computa1on with low-‐precision calcula1on on all spectral range ü Sca?ering computa1on with low-‐precision calcula1on on bins ü Sca?ering computa1on with high-‐precision calcula1on on bins ü Computa1on of the errors between low and high stream resolu)ons on bins ü Es1ma1ons of the radiances using the low stream computa1on and the interpolated errors on bins • Applied also for Jacobians computa1ons • Assessment on )me compu)ng: from few minutes to 1 hour depending on the spectral resolu1on (number of bins) and spectral range (spectral redundancy ) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 17
3. Les principaux algorithmes de TR : LBL LBLRTM (FASCODE heritage, Clough 1981) • the Voigt line shape (25 cm-‐1 cut-‐off) • from the ultra-‐violet to the sub-‐millimeter • water vapor con1nuum model (MT_CKD), as well as con1nua for carbon dioxide; collision induced bands of oxygen at 1600 cm-‐1 and nitrogen at 2350 cm-‐1 • HITRAN line database • Total Internal Par11on Func1on (TIPS) program (Gamache) • CO2 line coupling first order Niro et al. (2005) and Lamouroux et al. (2010); CH4 line parameters include line coupling parameters for the v3 (3000 cm-‐1) and v4 (1300 cm-‐1) bands of the main isotopologue • cross sec)on data such as those available with the HITRAN database for the absorp1on due to heavy molecules, e.g. the halocarbons • varia)on of the Planck func)on within a ver)cally inhomogeneous layer as discussed in Clough et al. (1992) • flux and cooling rate calcula)on • input atmospheric profiles in either al)tude or pressure coordinates • no sca?ering Janvier 2020 Atelier Tra?oria 18
3. Les principaux algorithmes de TR : LBL STRANSAC (Sco., 1974) • the Voigt line shape (3000 HWHM cut-‐off, 25 cm-‐1 for H2O) • from the visible to the sub-‐millimeter • water vapor con1nuum model (MT_CKD), small carbon dioxide con1nua (lack of line mixing); collision induced bands of oxygen at 1600/7800/13000 cm-‐1 and nitrogen at 2350 cm-‐1 • GEISA line database (other databases possible such as HITRAN) • Total Internal Par11on Func1on (TIPS) program (Gamache) • CO2 line coupling full matrix Niro et al. (2005) and Lamouroux et al. (2010, 2015); CH4 line parameters include line coupling parameters for the v3 (3000 cm-‐1) and v4 (1300 cm-‐1) bands of the main isotopologue; R6 MERLIN (6077 cm-‐1) • cross sec)on data such as those available with the GEISA database for the absorp1on due to heavy molecules, e.g. the halocarbons and UV • Mid-‐layer Planck func)on; • flux and cooling rate calcula1on, with ver)cally inhomogeneous Planck func)on layer as discussed in Clough et al. (1992) in the fluxes op1on • input atmospheric profiles in either al)tude or pressure coordinates • Sca.ering using DISORT, (V-‐)LIDORT, LSI, SOS in the future Janvier 2020 Atelier Tra?oria 19
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast 4A/OP (4A heritage, Sco., 1981) Cf tu torie • the Voigt line shape l • from the ultra-‐violet to the sub-‐millimeter • water vapor con1nuum model, MT_CKD, as well as con1nua for carbon dioxide; among the other con1nua included in MT_CKD are the collision induced bands of oxygen at 1600 cm-‐1 and nitrogen at 2350 cm-‐1 • GEISA line database (other databases possible such as HITRAN) • Total Internal Par11on Func1on (TIPS) program (Gamache) • CO2 line coupling first order Niro et al. (2005) and Lamouroux et al. (2010); CH4 line parameters include line coupling parameters for the v3 (3000 cm-‐1) and v4 (1300 cm-‐1) bands of the main isotopologue • cross sec1on data such as those available with the HITRAN database for the absorp1on due to heavy molecules, e.g. the halocarbons • varia1on of the Planck func1on within a ver1cally inhomogeneous layer as discussed in Clough et al. (1992) • flux and cooling rate calcula1on • input atmospheric profiles in either al1tude or pressure coordinates • Sca.ering using DISORT, (V-‐)LIDORT, LSI, SOS in the future • Look-‐up table of op6cal thicknesses per molecule and per layer: one reference profile per molecule used (k-‐compressed) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 20
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast 4A/OP (4A heritage) Cf tu torie • the Voigt line shape l • from the ultra-‐violet to the sub-‐millimeter • water vapor con1nuum model, MInterpola)on: T_CKD, as well as P, con1nua T, ρ for carbon dioxide; among the other con1nua included in MT_CKD are the collision induced bands of oxygen at 1600 cm-‐1 and nitrogen at 2350 cm-‐1 • HITRAN line database • Total Internal Par11on Func1on (TIPS) program (Gamache) • CO2 line coupling first order Niro et al. (2005) and Lamouroux et al. (2010); CH4 line parameters include line coupling parameters for the v3 (3000 cm-‐1) and v4 (1300 cm-‐1) bands of the main isotopologue • cross sec1on data such as those available with the HITRAN database for the absorp1on due to heavy molecules, e.g. the halocarbons • varia1on of the Planck func1on within a ver1cally inhomogeneous layer as discussed in Clough et al. (1992) atlases with holes (window: 2500 vs 30001 • flux and 12 ctemperatures ooling rate calcula1on (7K distant) every 15 cm-‐1) • input atmospheric profiles in either al1tude or pressure coordinates • Look-‐up table of op6cal thicknesses per molecule and per layer: one reference profile per molecule used (k-‐compressed) • è 20 to 50 6me faster Janvier 2020 Atelier Tra?oria 21
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast RRTM (rapid radia)ve transfer model): • fluxes and hea)ng rates over 16 bands con1guous bands in the longwave (10-‐3250 cm-‐1). • k-‐distribu)ons/correlated k from LBLRTM. In the space of the absorber amount rather than the pressure. Transmi?ances can be predicted accurately with fewer predictors than using the pressure space. • water vapor con1nuum absorp1on coefficients are consistent with those in MT_CKD • sca?ering capability is available through the radia1ve transfer solver DISORT • modeled molecular absorbers are: water vapor, carbon dioxide, ozone, nitrous oxide, methane, oxygen, nitrogen and halocarbons. • water clouds: The op1cal proper1es of water clouds are calculated for each spectral band from the Hu and Stamnes parameteriza1on. The op1cal depth, single-‐sca?ering albedo, and asymmetry parameter are parameterized as a func1on of cloud equivalent radius and liquid water path. Reference: Hu, Y. X., and K. Stamnes, An accurate parameteriza1on of the radia1ve proper1es of water clouds suitable for use in climate models. J. Climate, Vol. 6, 728-‐742, 1993. • ice clouds: The op1cal proper1es of ice clouds are calculated for each spectral band from the ice par1cle parameteriza1on from Fu, Yang, and Sun (J. Climate, Vol 11, 1998, pp. 2223 -‐ 2237) or from the ice par1cle parameteriza1on available from the STREAMER model v3.0. Cf atelier abs. gaze OPTRAN: same basis of k-‐correlated méthodes r uses apides (K-‐ à par6r de Janvier 2020 distribu6 Atelier Tra?oria on, …22 )
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast K-‐CARTA (K-‐Compressed Atmospheric Radia)ve Transfer Algorithm): Sergio De-‐souza Machado, Larabee Strow (University Maryland Bal)more County, UMBC) • Top and bo.om fluxes and cooling rate Janvier 2020 Atelier Tra?oria 23 Thanks to S. De-‐souza Machado
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast Janvier 2020 Atelier Tra?oria 24
3. Les principaux algorithmes de TR : Fast 11 T and 5 H2O profiles computed, each 25 cm-‐1 intervals Janvier 2020 Atelier Tra?oria 25
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast Cf tu torie l RTTOV: Un modèle de transfert radia1f rapide pour l’assimila1on de données satellites et autres applica1ons de télédétec1on spa1ale J. Hocking, E. Turner, D. Rundle, R. Saunders, S. Haveman (MetOffice) J. Vidot, P. Brunel, P. Roquet, P. Chambon (MF/CNRM) A. Geer, M. Matricardi, C. Lupu (ECMWF) C. Köpken-Watts, L Schleck (DWD) Thanks to J. Vidot Janvier 2020 Atelier Tra?oria 26
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast RTTOV (Radia1ve Transfer for TOVs) (Eyre, 1990; Saunders et al., 1999; Saunders et al., GMD 2018) McMillin and Fleming (1976) ont montré que, pour une couche où l’absorp1on gazeuse est bien mélangée, la fonc1on de transmission peut être paramétrisée en fonc1on de la température moyenne, la concentra1on moyenne de H2O et O3, … è radiance convoluée (instrument dépendent) et calcul diffusion ècalcul de coefficients de régression sur une base de données de profils atmosphériques o 32 profils sur 40 niveaux (1999), 83 profils sur 54 ou 101 niveaux (depuis 2008) Atelier Tra?oria Page 27
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast Profil atmosphérique (PNT) RTTOV et des paramètres de surface pour un point d’observa1on Xj angles de visée et solaire Modèle de TR pour un instrument par)culier 1. Modèle direct: Radiance TOA pour les canaux d’un instrument y=H(X) ∂yi 2. Modèles de Jacobien: TL, AD ou K Hʹ′ ≡ ∂X j Atelier Tra?oria Page 28
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast Que peut/ne peut pas faire RTTOV ? ü Simule les observations de plus 80 instruments passifs (LEO et GEO) • VIS / PIR (0.4 – 2.5 µm) IR (3.3 – 50 µm) MW (20 – 200 GHz) • Opérationnels: MSG, Metop, GOES, FY, MTSAT, NPP, JPSS, HIMAWARI, … • Futurs: MTG, EPS-SG, GOES-S, … ü Prend en compte l’absorption & la diffusion des particules et le recouvrement nuageux ü Fournit des modèles ou atlas de BRDF/émissivité de surface ü Simule en géométrie pseudo-sphérique ou plan-parallèle ü Prend en compte des améliorations des réponses spectrales des instruments (ex décalages spectraux de HIRS/MODIS/IRIS) ü Permet des simulations encore plus rapides à l’aide des composantes principales pour les sondeurs hyperspectraux IR (AIRS/IASI/CrIS/IRS): PC_RTTOV ou HT-FRTC ü Codé en Fortran90 avec option de parallélisation et enrobage Python et C++ ü Fournit avec une interface graphique х Instruments actifs et au sol dans les MW (en développement) х Polarisation, hyperspectraux VIS/NIR, UV, effets 3D, flux, …. х Étude de performances d’un futur instrument Atelier Tra?oria Page 29
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast Comment est u1lisé RTTOV ? § Assimilation des données satellites en PNT et pour le contrôle des observations ! Ex: > 25 instruments sont assimilés dans IFS § Assimilation de données satellites pour les réanalyses du CEPMMT ! Ex: ERA-40, ERA-Interim, ERA-5 § Inversion de produits satellitaires ! Eumetsat Satellite Application Facilities (SAF) " SST (OSI-SAF) " Nuages (NWC-SAF) " Retraitement (CM-SAF) ! Profil de gaz traces (1Dvar) (ex : N2O, CO, O3 depuis IASI) § Images satellites prévues (OSSE IASI-NG) § Enseignement et formation (interface graphique) Atelier Tra?oria Page 30
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast An Introduc)on to The JCSDA Community Radia)ve Transfer Model (CRTM) The CRTM Team: Benjamin T. Johnson (Team Lead, UCAR/JCSDA) Patrick Stegmann (UCAR / JCSDA) Jim Rosinski (UCAR/JCSDA) Tom Greenwald (CIMSS, U. Wisconsin) In-‐Kind Contributors: Tong Zhu (CIRA @ NOAA/STAR) Ming Chen (UMD/ESSIC @ NOAA/STAR) Yingtao Ma (AER @ NOAA/STAR) Kevin Garre? (NOAA/STAR) With essen2al contribu2ons from: Quanhua Liu, Emily Liu, Andrew Collard, Fuqing Zhang, Ping Yang, Kwo-‐Sen Kuo, and many others. Janvier 2020 Atelier Tra?oria 31
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast CRTM is the “Community Radia)ve Transfer Model” • Goal: Fast and accurate community radia1ve transfer model to enable assimila1on of satellite radiances under all weather condi1ons • four important modules for gaseous transmi?ance, surface emission and reflec1on, cloud and aerosol absorp1on and sca?ering (unpolarized), and a solver for a radia1ve transfer (6 gaseous species). Janvier 2020 Atelier Tra?oria 32
3. Les principaux algorithmes de TR : hyperfast from visible, IR, far IR, submillimeter, and microwave up to 183 GHz. UV support is under development. Gaseous Absorp)on N • Two algorithms for gaseous absorp1on (regression) ka,ν = c0,ν + ∑ ci,ν Xi i=1 – ODAS (Op1cal Depth in Absorber Space). • A “compact” version of the OPTRAN model with H2O, O3 absorp1on only. – ODPS (Op1cal Depth in Pressure Space). • Op1cal depths computed on a fixed pressure grid. • Be?er fi•ng sta1s1cs. • More trace gases: CO2, CH4, N2O. • Enables incorpora1on of Zeeman model (requires fixed pressure grid). • The CRTM: library for users to link to from other models, rather than supplying a graphical user interface. However, CRTM can be easily run in "stand-‐alone" mode. Ø Evolu)on of CRTM with user’s requirements via a Github service è merge of the official version with the versions Janvier 2020 developed by the users Atelier Tra?oria 33
3. Les principaux algorithmes de TR : others Cf tu torie l ARTDECO ARTDECO (Atmospheric Radia1ve Transfer Database for Earth and Climate Observa1on): codes and data for 1D simula1ons of total and polarized radiances / fluxes as observed with passive sensors from UV to TIR. • Developed / maintained at LOA and distributed by the data and services centre AERIS/ICARE (at Lille University), and funded by French space agency (CNES). ARTDECO is available on request. • Users can access a library for the scene defini1on (atmospheric profile, k-‐ distribu)on for gas absorp)on, surface, aerosol and cloud proper1es, filter transmission, etc.) or use their own descrip1on. • Users can access a library of 1D RT code (Monte Carlo, Adding-‐Doubling, DISORT) • Exemple d’applica)ons: ✓ simula1ons of synthe1c images in the O2 A-‐band for the 3MI and METimage instruments using a realis1c dataset of atmospheric proper1es and instrumental characteris1cs è cf poster LOA Janvier 2020 Atelier Tra?oria 34
3. Les principaux algorithmes de TR : others KOPRA (Karlsruhe op1mized and precise radia1ve transfer algorithm) and KOPRAFIT RT model KOPRA • Hase and Höpfner, 1999 • line-‐by-‐line calcula1on: determina1on of a set of grid points at which the difference between the exact value and the interpolated one is small (threshold) • Voigt, Line mixing, NLTE • Sca?ering (single) with a mie model) è direct input of microphysical par1cle proper1es • 3-‐d radia1ve transfer • Quasi-‐analy1cal Jacobians KOPRAFIT the non-‐linear retrieval environment of KOPRA: MIPAS retrievals leading to the first detec1on of BrONO2 in the atmosphere (Höpfner et al., 2009); processing of MIPAS-‐ Balloon data (e.g. Wetzel et al., 2006); retrieval of ozone from IASI observa1ons (Eremenko et al., 2008, Keim et al., 2009). GFIT for TCCON measurements Janvier 2020 Atelier Tra?oria 35
3. Les principaux algorithmes de TR : others MATISSE • Détec)on de cible (DGA) • 0.4 to 14 µm • Abs. atmosphérique K-‐ distribu)on • Détec)on de cible è haute température à U)lisa)on de la base de données spectroscopiques HITEMP (HITRAN) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 36
3. Les principaux algorithmes de TR : others OSOA-‐A (Ocean Successive Orders with Atmosphere -‐ Advanced) Chami, 2015 Cf tu torie l • Realis1c air/sea surface interface/coupling • Successive Order of Sca?ering • Sea surface interface: flat or take into account the Roughness of the surface (Cox & Munk BRDF) • Polariza1on • Aerosol and hydrosol models • Radiance (upward and downward) • h?ps://logiciels.cnes.fr/content/osoaa Janvier 2020 Atelier Tra?oria 37
4. Importance des inter validations: ex RTTOV vs 4A/Op Sélec1on de co-‐localisa1ons entre des radiosondages (base ARSA du LMD) et des observa1ons IASI (2014, nuit, mer) è Analyse des différences pour es1mer les par1es de l’algorithme à améliorer ! Janvier 2020 Atelier Tra?oria 38
4. Importance des inter validations: ex RTTOV vs 4A/Op Sélec1on de co-‐localisa1ons entre des radiosondages (base ARSA du LMD) et des observa1ons IASI (2014, nuit, mer, tropical) è Analyse des différences pour es1mer les par1es de l’algorithme à améliorer • CO profile too high in RTTOV èCorrec1on made in the latest version • Line mixing of CO2 : lack in the modelling in 4A/OP è adding a small con1nnum to correct it ! Janvier 2020 Atelier Tra?oria 39
4. Importance des inter validations: ex k-carta vs 4A/Op Importance d’avoir des algorithmes TR qui puissent changer les données spectroscopiques Etude de l’impact des données spectroscopiques (entre GEISA et HITRAN) avec k-‐CARTA è comparaison avec la même étude faite avec 4A/OP O3 Janvier 2020 Atelier Tra?oria 40
Conclusion Nécessité : • diversité des codes de TR • de faire des inter-‐comparaisons entre code de TR pour iden1fier l’impact des différentes modélisa1ons/hypothèses choisies ü besoin que les codes soient biens documentés ü souvent repose sur la volonté et les ressources propres du propriétaire du code Besoin de sou)en : • Pour la diversité des codes de TR en favorisant l’obten1on de codes actualisés (paramètres, bases de données, processus, méthodes, etc.), consolidés, validés, op1misés, documentés • Pour l’inter-‐comparaison des codes de TR • En RH : maintenance et évolu1on des codes (et pas que ponctuellement ou en sou1en d’une mission spa1ale) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 41
Conclusion Nécessité : • diversité des codes de TR • de faire des inter-‐comparaisons entre code de TR pour iden1fier l’impact des différentes modélisa1ons/hypothèses choisies ü besoin que les codes soient biens documentés ü souvent repose sur la volonté et les ressources propres du propriétaire du code Besoin de sou)en : • Pour la diversité des codes de TR en favorisant l’obten1on de codes actualisés (paramètres, bases de données, processus, méthodes, etc.), consolidés, validés, op1misés, documentés • Pour l’inter-‐comparaison des codes de TR • En RH : maintenance et évolu1on des codes (et pas que ponctuellement ou en sou1en d’une mission spa1ale) o PNTS o INSU L’exper)se en TR se perd (départ à la retraite) è forma)on de nouveaux experts o AERIS o CNES (pas seulement là aussi dans le cadre des missions spa1ales) Janvier 2020 Atelier Tra?oria 42
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