LOST IN TCHEKHOV, NOTRE CERISAIE - COMPAGNIE NOM'NA Catherine Riboli
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LOST IN TCHEKHOV, NOTRE CERISAIE ! Tchekhov La Cerisaie d’Anton ! Scénographie et mise en scène Catherine Riboli COMPAGNIE NOM’NA Catherine Riboli
NOTE D’INTENTION ! LE TEMPS DE LA TRAVERSÉE ! Catherine Riboli et ses compagnons de route de Nom’Na, portent à la scène la tragédie joyeuse d’Anton Tchekhov. Le pied léger, effleurant le chemin d’un pas de danse, chacun des neuf comédiens y est emporté par la contradiction entre les trompeuses nécessités d’une époque de transition et les élans des êtres. Le temps est ici un sentiment, le sentiment de ce qui est perdu, de ce qui passe, de l’espace à venir. Il n'y a heureusement aucun salut dans le confort des certitudes, dans la solidité dérisoire des murs. Les destins sont imaginaires. Les êtres, eux, dansent. « Poetry is what gets lost in translation » Robert FROST ! Génération de transition ? Insolites, comme en exil, nous connaissons ce qui est derrière nous et savons à peine ce vers quoi nous allons. A nos fenêtres ouvertes, la cerisaie fleurit à nouveau. L’intense et fugitive beauté de sa floraison a un goût de fruit, de vin frais et de vent qui nous ouvre le temps. Alors, le pied léger, nous embarquons. Traçant notre route, créant notre cap entre le temps historique et le temps des êtres, nous écoutons La Cerisaie d’Anton Tchekhov. ! Peut-être est-ce le mouvement de naître, de se posséder à nouveau ? Advenir puisque jeté dans sa vie, allègrement en route vers sa fin. Peut-être est-ce cela aussi dont il est question dans cette oeuvre singulière et secrète... Le jardin des cerises anéanti, ses fantômes sont rendus au monde, bien vivants mortels. Immense, blanche à perte de vue, la cerisaie est un miroir tendu à l’éternité. Elle est une utopie qui s’affranchit de l’illusion de sa propre réalisation et se libère du réel. ! La question ne peut se réduire à celle de l’inutilité historique. La cerisaie a toujours été inadéquate. Oui, inadéquate et inutile, comme tout ce que nous tentons avec ténacité de faire advenir; comme les livres, comme le poème, comme l’exigence de la musique. Comme un mouvement renouvelé et nécessaire, parce que l’incandescence est dans l’instant. ! Lisons La Cerisaie comme une partition musicale. Écoutons-la. A travers l’élaboration de la composition, la concision et la précision de la langue, Tchekhov nous livre une tragédie joyeuse. Le pied léger, effleurant le chemin d’un pas de danse, chacun y est emporté par la contradiction entre les trompeuses nécessités d’une époque de transition et les élans des êtres, ceux des corps, du désir, des émotions et de l’imaginaire. Le temps est ici un sentiment, le sentiment de ce qui est perdu, de ce qui passe, change et de
l’espace à venir. Il n'y a heureusement aucun salut dans le confort des certitudes, dans la solidité dérisoire des murs. Les destins sont imaginaires. Les êtres, eux, dansent. ! POURQUOI UNE ADAPTATION DE LA CERISAIE ? ! « La Cerisaie est un projet auquel je reviens régulièrement depuis plusieurs années. J’ai été frappée lorsque j’ai commencé à en parler autour de moi, notamment avec l’équipe de création et avec des spectateurs, frappée de la manière dont chacun s’approprie très intimement cette histoire. Mes interlocuteurs me disaient leur attachement particulier à la pièce puis avec simplicité racontaient des épisodes décisifs de leur vie, des petits et des plus grands. J’ai alors commencé à conserver des traces de ces témoignages. Très différents les uns des autres. Ils ont pourtant en commun de dire l’expérience de la perte, l’apprentissage qu’elle impose et la conscience de la vie qui s’offre enfin dans sa brièveté, inattendue et comme une traversée. Le temps d’un déplacement. ! En revenant de près sur la partition, il m’a semblé que cette communauté qui se re-forme à l’acte 1 de La Cerisaie pour se défaire à la fin de l’acte 4, était proche de nous, c’est-à- dire de nous dans le temps historique que nous traversons. A cette proposition d’exploration, pourrait répondre aux axes de notre démarche, à savoir : - la priorité du texte, - l’expérimentation autour du jeu de l’acteur et des codes de la représentation, - une esthétique de la trace, qui ne conserve que le nécessaire des traces des soirs de représentations et des journées de répétition, - la construction de la rencontre entre les comédiens, les spectateurs et le secret d’un texte ». ! SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES « Je ne suis pas scénographe. Mon travail commence à partir du texte. La rencontre avec le texte produit des espaces, les remanie, en impose de nouveaux et ainsi de suite jusqu’à une sorte d’épure qui n’est pas à proprement parler un décor mais plutôt un dispositif théâtral, une scène dans son rapport avec le spectateur, le théâtre de ce texte- là. Et c’est ainsi que, pas à pas, et en tous sens, je dois dessiner ses espaces pour progresser dans la découverte du texte. Quant aux costumes, dans une armoire, nous conservons souvent une tenue de bal, qui n’a que peu servi et dont nous ne sommes pas séparés. On ne sait jamais, si un jour, il y avait une occasion… ». ! CRÉATION SONORE ET MUSICALE « Lorsque nous avons abordé la création son de cette "Cerisaie", il s'est dégagé deux "lignes claires" et une multitude de sentiers qui ne demandent qu'à nous perdre. Les lignes claires: - L'utilisation de micros hf pour chaque acteur est un parti pris qui vise non pas à "rapprocher" l'image sonore des voix mais bien pour crée un "halo de suspension"
autour des protagonistes de cette histoire, de ce voyage, de ce passage. Rechercher le point où les voix sont un peu "détaché des corps", un peu comme les corps vont se "détacher" de la Cerisaie. - La place prise par "la musique", qu'elle soit « intérieure », du bal, piano de Gaev, ou le dehors, ou celle du monde extérieur, le train, les villes, les échos du progrès et ou bien encore "subjective" et propre aux personnages féminins Douniacha, Varia, Lioubov. ! Les sentiers : les voies ouvertes pendant les répétitions. Lors de notre première étape de recherche et d’écriture, les lignes claires ont dégagé des zones d'ombres et il nous fut utile d'emprunter des sentiers sans conduite… Par exemple : les "murs" ont "besoin" de se faire entendre, Les rumeurs du dehors qui sont également celles du présent, les échos du passé, les voix de l'après qui sont déjà perceptibles ». © M.Panczuk ! ! !
DISTRIBUTION ! ! LOST IN TCHEKHOV, NOTRE CERISAIE La Cerisaie d’Anton Tchekhov dans la traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan ! DISTRIBUTION ! AVEC Gaëlle Battut, Laurent Bellambe, Elsa Bosc, Roxane Brumachon, Céline Milliat- Baumgartner, Paco Portero, Jean-Christophe Quenon, Hervé Rigaud, Pascal Vannson ! Scénographie et mise en scène : Catherine Riboli Création sonore et musicale : Hervé Rigaud Régie générale : Cyril Monteil Régie lumières : Juliette Mayer Régie plateau : Thierry Fontaine ! ! PRODUCTION Nom’Na ! ! COPRODUCTIONS Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine Le Carré - Les Colonnes, Scène conventionnée de St Médard en Jalles L’Agence Culturelle Départementale Dordogne-Périgord L’OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine L’Agora-PNAC de Boulazac Le Centre Culturel de Sarlat ! RÉSIDENCE DE CRÉATION Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine ! La compagnie Nom’Na est accueillie par la municipalité de Hautefort et subventionnée par la Conseil Général de la Dordogne et la Région Aquitaine. ! La création Lost in Tchekhov a bénéficié de l’Aide à la Production Dramatique de la DRAC Aquitaine en 2014. ! ! ! ! !
NOM’NA Compagnie Catherine Riboli « Cette connaissance que l’interprète a de l’œuvre et que, décidément, il est seul à avoir. Elle est tout instinct et toute conscience. Elle est mouvement aussi ; elle est respiration encore. La tâche du metteur en scène pourrait bien ne tenir qu’à cela : créer les conditions nécessaires à faire advenir ce mouvement de connaissance ». !C’est probablement sa passion de la langue et des textes qui a amenée Catherine Riboli au théâtre ; autant que le désir profond de l’aventure collective et la conviction de la puissance du dispositif théâtral, de la nécessité de la représentation. L’acte théâtral pour susciter et nourrir la pensée, interroger sans cesse la société des femmes et des hommes. Elle se forme à la mise en scène auprès d’A. Alexis, A. A Barsacq, C. Schiaretti, stagiaire auprès de G. Strehler puis à l’Odin Teatret. Pendant cinq ans elle est l’assistante et la collaboratrice artistique de P. Adrien. L’Atalante et la Tempête, deux lieux, deux aventures de théâtre où prévalent la création, l’esprit de troupe et la place faite aux spectateurs. Au cours de ces années, elle réunit une petite équipe. S’éloignant de la Région Parisienne, ils implantent leur compagnie en Aquitaine, et leur laboratoire devient un espace et un outil de théâtre, vivant, habité en permanence par les rencontres, la réflexion partagée et mis en partage avec les spectateurs. Il accueille plus de 300 artistes en douze ans. « L'engagement d'un groupe ne se décide pas par principe, c’est une expérience de vie qui s’écrit, jour après jour, dans la recherche et à travers laquelle peut se développer la singularité de chacun. Cette communauté de théâtre existe dans la durée parce que nous voulons réfléchir, apprendre, créer ensemble. Lorsque je choisis un projet, je le choisis en pensant aux compagnons avec qui je vais l’explorer et le construire. J’imagine le laboratoire de création dans la continuité de nos recherches et de nos expériences. La qualité de l’aventure théâtrale d’une troupe est comme un fruit. Cela demande du temps, et les circonstances favorables à sa maturation. Et il faut en défendre la nécessité. Lorsqu’en 2010 nous nous sommes retrouvés sans lieu, contraints de cesser le travail de laboratoire, nous avons refondé notre structure, inventé d’autres modalités de travail, trouvé les compagnons prêts à protéger et soutenir notre démarche. » Après des créations collectives et des créations d’auteurs contemporains, la compagnie développe un laboratoire sur les auteurs du répertoire (Molière, Shakespeare, Tchekhov). Son souci de « la partition », l’expérimentation qu’elle conduit autour des codes de la représentation et du jeu de l’acteur font de son théâtre un théâtre populaire et exigeant où la rencontre entre les acteurs et les spectateurs est un acte théâtral partagé dans le plaisir et l’intelligence.
BIOGRAPHIES ! ! ! LAURENT BELLAMBE !Après les cours Florent, Laurent Bellambe joue notamment dans les dernières mises en scène d’O. Médicus (Le triangle de cristal, Andromaque, Les cancans, Les deux orphelines...), puis il joue sous la direction d’E. Ruff (Du désavantage du vent, Les belles endormies du bord de scène à Chaillot, au CDDB, à Lorient). Il interprète également, pour J. Delcuvellerie, Ivan Vesochikov dans La mère de B. Brecht en tournée en Belgique et en Italie. Il travaille avec A. Charmey, (Sur les toits), et s’engage, ensuite, avec B. Jeannelle (Le Cid de Corneille, Une soirée chez les fox) puis dans l’aventure du Collectif Les Possédés (Oncle Vania d’A. Tchekhov, La maladie de la mort de M. Duras, Le pays lointain de J.-L. Lagarce, Merlin ou la terre dévastée de T. Dorst). Parallèlement il joue sous la direction d’Anne-Laure Liégeois (La duchesse de Malfi de J. Webster) et il est son collaborateur artistique pour la création La maison d’os de R. Dubillard. En 2011 il monte son propre collectif (18.3) et crée à la Ferme du buisson, où il est artiste associé, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés et entame en 2014, une mise en scène de Quartet d’H. Müller. Il s’engage avec Catherine Riboli en 2003 (Le malade imaginaire de Molière). Puis il rejoint la troupe pour la tournée d’As you like it (de W. Shakespeare), Sganarelle ou la représentation imaginaire, (d’après Molière). Il prépare avec elle Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). ! ELSA BOSC ! Au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, elle suit l’enseignement de Dominique Valadié, Stuart Seide et Philippe Garrel. Dans le cadre des ateliers du CNSAD, elle joue sous la direction de S. Seide et Patrice Chéreau. Elle joue depuis sous la direction de J.-M. Patte (Manque de S. Kane), A. Bonnard (Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully), B. Jannelle (Décaméron d’après Boccace et Robinson, Voyage au pays de nulle part d’après D. Defoe), C. Anne (Petit de C. Anne), Y. Elhadad et T. Bosc (Lettres aux provinciales de V. Bosc), J.-L. Martinelli (Schweyk, de B. Brecht), de M.-C. Mastrangeli (Quelques mots pour dire d’où je viens, de G. Hasson), d’E. Grangé (Je cherche l’or du temps, d’après Nadja de Breton) et de Y. Elhadad (Contractions de M. Bartlett). Elle crée en 2004 avec Yaël Elhadad la Compagnie Véraison. Elle est artiste associée à La Générale, coopérative artistique, (Paris). Elle travaille avec Catherine Riboli depuis 2007 et joue avec la compagnie Sganarelle ou la représentation imaginaire, (d’après Molière) As you like it (de W. Shakespeare). Elle prépare avec elle Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). !
! ! ROXANE BRUMACHON ! Née en 1987, Roxane entre au Conservatoire de Bordeaux en 2005. Elle intègre ensuite l’ESTBA en 2007 et achève sa formation en juin 2010, jouant Merlin ou la terre dévastée, (de T. Dorst, mis en scène par D. Pitoiset) et Penthésilée à bout de souffle, (d’après Kleist, mis en scène par J. VonMatuschka). Dans la foulée, elle fonde Le Collectif OS’O avec quatre comédiens de sa promotion. Le groupe monte rapidement ses premiers projets et Roxane participe à la création de Il faut tuer Sammy (de A. Madani) puis de Timon /Titus en collaboration avec le metteur en scène allemand D. Czesienski. Roxane s’investit également dans différentes compagnies. Avec le Dernier Strapontin, elle joue et met en scène Baba (A. Cornaggia) puis Percolateur blues (F. Melquiot). Elle joue Ce nuage à côté de toi (F. Vanoli) sous la direction de J-L Olivier. Roxane passe également par la Suisse pour la série Port d’attache et tourne pour la télévision et le cinéma. Elle travaille avec Catherine Riboli en 2011 pour As you like it (W. Shakespeare) puis Sganarelle ou la représentation imaginaire (d’après Molière) et prépare avec elle Notre cerisaie d’après A. Tchekhov (mars 2015). ! ! CELINE MILLIAT-BAUMGARTNER Elle se forme pendant dix ans à la danse classique au Conservatoire de Lyon, puis à l’école Florent, dont elle intègre la classe libre jusqu’en 2001. Au théâtre, elle travaille avec J-M. Rabeux (L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer, Le Songe d’une nuit d’été, La Barbe Bleue, La Nuit des Rois), J. Maqueron (L’Androcée), M. Espina (La Compagnie des Spectres), T. de Peretti (Richard II), L. Berelowitsch (Les Placebos de l’Histoire), W. Arbache (Le Château de Cène), F. Maragnani (Le cas Blanche neige), L. Brethome (Les souffrances de Job), S. Chavrier (Epousailles et représailles), C. Orain (Striptease, The Scottish Play), C. Benedetti (La Mouette), P. Bureau (Modèles), D. Lescot (Le Système de Ponzi, et Nos Occupations). Elle tourne au cinéma sous la direction d’I. Jouannet dans Dormez, je le veux, E. di Gregorio dans Tangos Volés, J. Lopes Curval dans Mlle Butterfly, P. Leconte dans Trac (Talents Cannes 2007), V. Philippot dans Le secret de l’isoloir, G. Magne et S. Viard dans L’air de rien, F. Joyeux dans Blanche Neige est déçue, et D. Desarthe dans Le Système de Ponzi (Arte). Sur France Culture elle interprète des pièces radiophoniques sous la direction de Myron Meerson. Elle prépare avec Catherine Riboli Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015).
! PACO PORTERO ! Après avoir travaillé au cirque (Fratellini, Pauwels, Gruss) et passé cinq années chez Zingaro, il se destine au théâtre et joue, entre autres, sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz (Lola Montès), Catherine Riboli et Philippe Adrien (Le Diamant d’écume de I.K. Patard d’après Moonfleet de Falkner) Geneviève de Kermabon (Morituri), Hammou Graïa (Martin Luther King), Orit Mitzrahi (Hyménée), Aglaia Romanovskaia (Romain Romarin), Rodolphe Dana (Oncle Vania). Ces dernières années, il joue, entre autre sous la direction de Paul Gloub (La Puce à l’oreille de Feydeau). Parallèlement, il travaille avec les Clowns sans frontières, essentiellement au Moyen-Orient et tourne courts métrages et séries TV. Il fonde la compagnie et travaille avec Catherine Riboli depuis 1996. Sous sa direction, il joue Echelles, La marchande de crèves (I.K. Patard), Le Malade imaginaire, Sganarelle ou la représentation imaginaire (Molière) et As you like it (W. Shakespeare). Il prépare avec elle Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). ! ! JEAN-CHRISTOPHE QUENON ! Né à Bruxelles, il se forme d’abord aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et de Mons avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris dans les classes de Pierre Vial et Philippe Adrien. Au théâtre, il a joué, entre autres, sous la direction de P. Adrien, Julie Brochen (La Cagnotte, E. Labiche ; La Cerisaie d’A. Tchekhov), Declan Donnellan, André Engel, Nicolas Liautard, Guillaume Rannou. Il joue également dans plusieurs spectacles de Jean Boillot (Le Balcon de J. Genet, Coriolan de W. Shakespeare) et de David Lescot (Le système de Ponzi, Nos occupations). Il fait le choix d’un engagement théâtral au long cours avec Catherine Riboli et fonde avec elle la compagnie. Il joue Echelles, La marchande de crèves (I.K. Patard), Totus in toto, Le Malade imaginaire (Molière), Le récit de Jacobus Coetzee (d’après J-M Coetzee), Jos (de A. Poujol), Sganarelle ou la représentation imaginaire (d’après Molière), As you like it (de W. Shakespeare) et prépare avec elle Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). En 1992, il entame une carrière au cinéma grâce à ses collaborations avec O. Assayas, A. Gavras, M. Le Gall, M. Handwerker, F. Royet. En 2013, il tourne avec Larry Clarke dans The smell of us. Sa passion pour les textes, les poètes et la musique (il est pianiste, percussionniste, tromboniste) l’amène à participer sous cette double casquette à des lectures publiques, des créations pluridisciplinaires et des concerts. En 2013, il écrit et interprète Ko’n’Rv, concert belge avec le guitariste Hervé Rigaud. ! !
PASCAL VANNSON ! Il suit au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique les cours de Madeleine Marion, Stuart Seide et Daniel Mesguich. Il travaille avec Mario Gonzalez le jeu masqué et la commedia dell arte pour Arlequin serviteur de deux maîtres, La Nouvelle Mandragore, mis en scène par J.-L. Thamin et Le Prince Travesti, mise en scène par B. Jaques-Wajeman. Au théâtre il joue notamment sous les directions de F. Kergourlay, S. Chévara, D. Pitoiset, L. Rogero, J.-M. Montel, D. Unternerh. Il entretient depuis 1992 un long compagnonnage avec Laurent Laffargue et la Compagnie du Soleil Bleu : Tartuffe (Molière), Othello (Shakespeare), La Fausse suivante (Marivaux), La Grande Magie (E. de Filippo), Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rien (W. Shakespeare), L’Epreuve (Marivaux), Feu la mère de Madame, Amour et Piano, Mais n’te promène donc pas toute nue et Hortence a dit j’m’en fous (Feydeau), Sauvés (E. Bond) et Entretien avec Edward Bond (L. Laffargue). Il tourne pour la télévision et le cinéma Pascal rejoint Catherine Riboli et la compagnie en 2010 (Sganarelle ou la représentation imaginaire, d’après Molière), et prépare Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). ! ! ! GAËLLE BATTUT (comédienne - stagiaire) ! Sortie d'un lycée option théâtre où elle se forme sur le plateau, Gaëlle commence des études d'Arts de la Scène et du Spectacle en théâtre et devient titulaire de la licence en 2012. Elle intègre par la suite la Classe d'Orientation Professionnelle de théâtre au conservatoire régional de Bordeaux où elle obtient le Diplôme d’Études Théâtrales en 2014. A sa sortie du conservatoire Gaëlle participe à un atelier de transmission et de création autour des danses du théâtre Nô et Kabuki avec Shiro Daïmon. Parallèlement à sa formation, Gaëlle travaille en tant que comédienne depuis 2009 avec la Cie Prométhée basée à Marmande (47) dirigée par L. Cognet, où elle joue dans plusieurs créations dont La Dispute, de Marivaux, Que sont nos avenirs devenus ?, d'A. David et L'acte Inconnu (extrait) de V. Novarina. Début 2014 elle travaille avec la Cie les Petites Secousses dirigée par J. Batteux, où elle participe à Easy Coming Out, un webdoc coproduit par Once Upon et Arte France puis est engagée pour la création en cours intitulée Come Out. ! ! ! ! ! ! !
HERVE RIGAUD, Création sonore & musicale ! Après plusieurs années à l’Université de Poitiers, il comprend que Charlélie Couture n’a pas tort quand il chante « ici le rock’n’roll, c’est perdu d’avance », il quitte Poitiers pour Bruxelles et rejoint l’école de cinéma INSAS. Bardé de son diplôme belge, il s’installe à Paris et travaille comme ingénieur du son pour le théâtre et le cinéma. En 1996, il fonde Le Garage Rigaud avec Muriel Cravatte, cinéaste- accordéoniste. Il devient auteur, compositeur et interprète. En 1999, le premier album du Garage Rigaud « Eponyme » voit le jour. Plusieurs concerts et un second album « La Concession » plus tard, il croise la route d’Arnaud Méthivier. Ensemble, ils collaborent sur plusieurs projets (danse, théâtre, disque NANO -Label Bleu-électric -…) et forment le combo « ParadisZ ». Il continue son chemin musical en revenant vers le théâtre. En Aquitaine, il collabore avec Betty Heurtebise, Laurent Lafargue, Jean-Luc Terrade et Catherine Riboli. Après la création sonore pour Le Récit de Jacobus Coetzee (d’après J-M Coetzee) en 2006, il retrouve Catherine Riboli pour Ko’n’Rv, concert belge en 2013. Il prépare depuis avec elle la création de Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). ! ! ! PASCAL SAUTELET, Lumières ! En 1972, il entre aux Beaux-Arts de Paris où il apprend à ouvrir ses yeux dans les ateliers de « Vitrail et Mosaïque ». En 1979, désireux de faire du cinéma, il force la rencontre avec un chef-opérateur dont il devient l’assistant. Ils tournent pour la Collection « Témoins » de Danièle Delorme les films sur Jean Genet et Oscar Niemeyer. En 1983, caméraman, il réalise pour le réalisateur Sylvain Roumette les portraits de Robert Doisneau et Claude Simon, puis avec Eric Cloué, Oscar Niemeyer et Carolyn Carlson. En 1988, il entame une longue collaboration de plus de vingt ans avec P. Adrien. Ensemble ils revisitent, Shakespeare, T. Williams, Molière, Gombrowicz, Tchekhov, Kafka, ou encore Feydeau au Théâtre de la Tempête, à la Comédie Française, au Théâtre National de la Colline. En 1999 avec Agnès Varda il est associé au tournage du documentaire Les Glaneurs et la Glaneuse. Il retrouve Catherine Riboli en 2012 pour la création lumière d’As you like it et prépare avec elle Lost in Tchekhov d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov (mars 2015). ! ! ! ! ! !
COMPAGNIE NOM’NA CONTACTS www.cienomna.com CATHERINE RIBOLI Directrice artistique 06 70 72 64 94 catherine.riboli@orange.fr ! ! OLIVIER ALLEMAND Administrateur 06 88 18 10 62 olivier.cieriboli@orange.fr ! ! MELANIE PANCZUK Production, communication, action culturelle 06 68 30 13 14 melanie.cieriboli@orange.fr © Romain Claris www.facebook.com/cieriboli vimeo.com/cienomna
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