PRIX BNCI DE LA MEILLEURE RECITATON DE POEME - Le 10 décembre 2014

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PRIX BNCI

 DE LA MEILLEURE

RECITATON DE POEME

Le 10 décembre 2014
Règlement
                            Dispositions générales
     Préambule

Dans le cadre des JILE (Journées Internationales du Livre pour Enfant), la BNCI
organise un concours dénommé « Prix BNCI de la meilleure récitation de poème».
Un diplôme de participation est remis à tous les candidats.

Le Prix BNCI de la meilleure récitation de poème vise les objectifs suivants :
      • stimuler le goût de la lecture ;
      • susciter chez l’enfant la culture de l’expression française ;
      • développer chez l’enfant des qualités de l’expression de soi ;
      • promouvoir la lecture publique ;
      • valoriser la littérature en Côte d’Ivoire ;
      • occuper sainement la jeunesse.

Article 1 :
Le Prix BNCI de la meilleure récitation de poème est ouvert exclusivement à tous
les enfants dont l’âge varie entre 6 et 18 ans.
Il s’organise par catégorie d’âge:
Catégorie 1: pour les élèves du CE au CM
Catégorie 2 : pour les élèves de la 6ème à la 3ème
Catégorie 3 : pour les élèves de la 2nde à la Terminale

Article 2 :
Les textes mis en compétition sont extraits de recueils de poèmes d’auteurs
ivoiriens, africains et d’ailleurs.

Article 3 :
Le prix est destiné à récompenser le récitant qui aura marqué le jury par l’originalité
de l’expression du message ; la gestuelle ; l’occupation scénique.
Le candidat doit être correctement habillé.

Article 4 :
Le prix est attribué par un jury de cinq (5) personnes ressources qui élit en son sein
un président.

Article 5 :
Le jury est autonome et souverain. Il est seul habilité à juger de la qualité
d’expression du poème. Il délibère en toute liberté et objectivité. Le jury est désigné
par le comité de coordination des JILE.
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Article 6 :
Les décisions du jury sont sans appel et seuls ses membres avec l’appui du comité
de coordination des JILE sont aptes à trancher les cas non prévus au présent
règlement.

Article 7 :
Les poèmes soumis au concours de récitation seront proposés par la coordination
et remis aux candidats à l’inscription.

Article 8 :
Les candidats procèderont à un tirage au sort du texte qu’ils auront à exécuter
le jour de la compétition.

Article 9 :
Les candidats devront préparer les textes tirés pour le jour du concours, fixé au
10 décembre 2014.

Article 10 :
Tout candidat au concours doit s’inscrire en fournissant un dossier de candidature
à retirer au secrétariat des JILE, au 1er étage de la Bibliothèque Nationale au
Plateau.

Article 11 :
Le dossier de candidature se compose des pièces suivantes :
      - Une fiche d’inscription dûment remplie et signée par le candidat, l’un des
        parents ou son représentant ;
      - Une photocopie de la pièce attestant de l’identité du candidat (carte
        scolaire) et de l’un des parents ou son représentant.

Article 12 :
Le dossier ainsi constitué devra être déposé au secrétariat des JILE, au 1er étage
de la Bibliothèque Nationale au Plateau.

Article 13 :
Le concours aura lieu le mercredi 10 décembre 2014 à la Bibliothèque Nationale
de Côte d’Ivoire au Plateau.

Article 14 :
Les trois (3) meilleurs récitants par catégorie recevront leur prix le samedi
13 décembre 2014 lors de la cérémonie de proclamation des résultats à la
Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire.

Article 15 :
Les trois (3) meilleures prestations par catégorie seront primées.
Les récompenses :

                                                                                3
• Un diplôme d’honneur est décerné aux lauréats. Leurs photos et leurs noms seront
        affichés à la BNCI jusqu’à la prochaine édition du concours.
     • Un lot d’ouvrages
     • Des lots-surprises

Article 16:
Les dossiers de candidature du concours récitation de poème sont à retirer
jusqu’au 2 décembre à 12h00 au secrétariat des JILE, au 1er étage de la
Bibliothèque Nationale au Plateau.

La participation au Prix BNCI de la meilleure récitation de poème implique
l’acceptation sans condition de ce présent règlement intérieur et des décisions
du jury.

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CATEGORIE 1
du CE au CM

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LA PIROGUE                         LES QUATRE
Au-dessus de l’eau vogue           ELEMENTS
Une petite pirogue
Que le vent pousse                 L’air c’est rafraîchissant
Et qui se trémousse                Le feu c’est dévorant
Petite pirogue                     La terre c’est tournant
Où vas-tu ?                        L’eau – c’est tout différent.
Petite pirogue                     L’air c’est toujours du vent
Où cours-tu ?                      Le feu c’est toujours bougeant
Elle glisse sur l’eau              La terre c’est toujours vivant
La petite pirogue                  L’eau – c’est tout différent.
Elle fend les flots                L’air c’est toujours changeant
Défiant la fatigue                 Le feu c’est toujours mangeant
Pirogue légère                     La terre c’est toujours germant
Qui cherches-tu ?                  L’eau – c’est tout différent.
Pirogue légère                     Et combien davantage encore
Qu’emportes-tu ?                   Ces drôles d’hommes espèces de
                                   vivants
			Mathias KOUADIO
                                   Qui ne se croient jamais dans leur vrai
                                   élément.
                                                                  Claude ROY

ECOLE
Sous un ciel sans rides,           A servir sa terre,
Près d’un bouquet de palmiers      De tous à être le frère.
Où s’amuse la brise,               On y enseigne que la terre tourne,
Il est une maison grise,           Que l et i font li comme dans Libreville,
Aux ardoises roses,                Que la chenille devient papillon
Jolie, jolie, c’est l’école        Et la chauve-souris n’est pas oiseau.
Où l’on apprend à être un homme,
                                                         Mbaye Gana KEBE

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CATEGORIE 2
de la 6ème à la 3ème

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LE LABOUREUR ET SES ENFANTS
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût :
Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
Où la main ne passe et ne repasse ».
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deça, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer, avant sa mort,
Que le travail est un trésor.

                            			         Jean de LA FONTAINE

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TON CŒUR, MON CŒUR
Ton cœur, mon cœur,
Frais comme la rosée,
Ton cœur, mon cœur,
Verts comme les près,
Noués comme des lianes,
Ton cœur, mon cœur,
Confondus et frères,
Ton cœur, mon cœur,
Vastes comme la mer,
La mer Mbamboulano,
La mer de Dagnâne
Où se rendit Coumba l’Orpheline
Pour laver la calebasse de sa marâtre,
Ton cœur, mon cœur,
Purs comme des louis d’or,
Cherchant d’autres cœurs,
Tous les cœurs du monde,
Pour que meure la discorde
Sur la planète Terre !

							M BAYE Gana KEBE

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PAYE TES IMPÔTS
Paye tes impôts
Dis aux commerçants, dis-leur
Dis aux fonctionnaires, dis-leur
Dis aux mères entreprenantes, dis-leur
Dis au monde entier, dis-lui
Les moyens de l’Etat s’appellent Impôts
Veux-tu des voies bitumées ?
Paye tes impôts !
Veux-tu des hôpitaux ?
Paye tes impôts !
Veux-tu des écoles ?
Paye tes impôts !
             Impôts
Source de vie à l’instar de l’eau
Bateau qui nous mènera avec assurance au développement
Lampe qui illumine et nous conduit sur la voie royale de la dignité
             Impôts
Aujourd’hui plus qu’hier, l’heure d’exaltation a sonné
Pour permettre à mon pays de rester debout
Vive l’impôt pour que vive ma Côte d’Ivoire bien-aimée

                                    Collectif des professeurs de Français,
                                    du CAFOP DE Daloa

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CATEGORIE 3
de la 2nde à la Terminale

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A L’AUBE DE MA VIE
A l’aube de ma vie je me suis révolté
Je me suis révolté contre les plantations stériles d’un Père
                                 Les marmites affamées d’une Mère
                                 Les canaris assoiffés d’une Sœur
                                 Les chasses squelettiques d’un Frère
A l’aube de ma vie je me suis révolté
Je me suis révolté contre les larmes de ma mère à la rentrée scolaire
					                               Et contre la fumée des cigarettes
					                               Et contre la puanteur des boissons
                                    alcoolisées de mon père
A TOUSSAINT sans chaussures
A NOEL sans culottes
A PAQUES sans chemises
A l’aube de ma vie je me suis révolté
Je me suis révolté contre le Paradis de l’Occident
                                    Le Purgatoire de l’Orient
                                    Et l’Enfer promis au Tiers-Monde
A l’aube de ma vie je me suis révolté
Je me suis révolté contre MOI-MEME
                           Et mon absence est Révolte
                           Et ma présence est Révolte
                           Et mon nom est Révolte
Et révolutionnaires sont mes actes.

						 AMOA Urbain

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LE SEMEUR
C’est le moment crépusculaire.
J’admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s’éclaire
La dernière heure du travail.

Dans les terres, de nuit, baignées
Je contemple, ému, les haillons
D’un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.

Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.

Il marche dans la plaine immense
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,

Pendant que, déployant ses voiles,
L’ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu’aux étoiles
Le geste auguste du semeur

						Victor HUGO

                                      13
JE ME DEMANDE…
                      Encore aujourd’hui
Je me demande

                      Encore aujourd’hui
Je me demande
Je me demande
                           Si ma vie a un sens
                           Si mes amitiés ont un sens
                           Si mes amours ont un sens

                         Encore aujourd’hui
Je me demande
                                    Si ce que j’entends a un sens
                                    Si ce que je sens a un sens
                                    Si ce que je vois a un sens
                                    Si ce que je dis a un sens
Je me demande
                                    Si ce que je n’entends pas a un sens
                                    Si ce que je ne sens pas a un sens
                                    Si ce que je ne vois pas a un sens
                                    Si ce que je ne dis pas a un sens
Et je me demande
                                    Si ce que je fais a un sens
                                    Si ce que je ne fais pas a un sens
                                    Si ce que je veux faire a un sens
                                    Si ce que je ne peux faire a un sens
Et je me demande
                            Si mourir a un sens pour la vie
                            Si vivre a un sens pour la mort

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Si vivre pour mourir a un sens
                            Si mourir pour vivre a un sens
Et je me demande
                            Si abréger la vie a un sens
                            Si allonger la vie a un sens
                            Si allonger ou abréger ma vie a un sens
Et je me demande
                         Si mourir a un sens
                                 Lorsque l’on abrège sa vie
                                 pour ceux qui sont
                                 Ceux qui sans être sont
Et je me demande
                         Si vivre a un sens
                                 Lorsque l’on vit avec ceux qui ne vivent plus
                          Et qui ne savent pas qu’ils ne  vivent plus
                                Et qui refusent de mourir

							 AMOA Urbain

                                                                                   15
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FICHE D’INSCRIPTION

            Prix BNCI de la meilleure Récitation de Poème

LE CANDIDAT

 Nom		         :.....................................................................................................................................

 Prénom(s)     :.....................................................................................................................................

 Âge		         :.....................................................................................................................................

                                                                             Signature:

LES PARENTS ou REPRESENTANTS

Nom		        :.....................................................................................................................................

Prénom(s)    :.....................................................................................................................................

Contacts
                  Adresse              :.............................................................................................................

                  Téléphone :.............................................................................................................

                  E-mail		             :.............................................................................................................

                                                                           Signature:

            N.B : photocopie de la pièce d’identité des parents ou représentants.
                                                                                                                                                        17
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