Procès-verbal de la 26e Conférence présidentielle de la FSP du 8. April 2022 - Psychologie.ch
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Procès-verbal CP 08.04.2022 Procès-verbal de la 26e Conférence présidentielle de la FSP du 8. April 2022 10h00 – 16h40, Hôtel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel Liste de présence Comité: Stephan Wenger (Co-Président, animation), Yvik Adler (Co-Présidente), Jacqueline Frossard, Hanspeter Gubelmann, Carola Smolenski, Julien Perriard Personnes excusées: Andi Zemp Associations affiliées: AFP/FPV: excusée OSPP: Margot Vogelsanger (P) AGPsy: Loïc Deslarzes (P) PPB: Diana Vorpe (P) AJBFPP: Simone Montavon Vicario (P) VAP: Barbara Zoli (suppl.) ANPP: Gaëtane Donzé (P) VBP: Miriam Brinzinger (P) APVs: Anne Guidoux (P) VIPP: Katja Erni (P) APW: Paul Weber (P) VPB: Gassan Gradwohl (P) ATP: Nicholas Sacchi (P) PPB: excusée AVP: Numa Dottrens (P) ZüPP: Tiziana Perini (P) APPOPS/SPPVP: Gisèle Santschi (suppl.) SGIT: Christoph Ledermann (suppl.) APS: Ineke Keizer (P) SGLP: Martin Riem (suppl.) ASPCo/SVKoP: Magali Volery (suppl.) SGPO: Sandra Sieber (P) ASPSC-SPVKS: Laurence Dispaux (P) SGRP/ SSPL: Ronald Gramigna (P) AVM-CH: Manuel Niethammer (suppl.) SGVT/SSTCC: excusée GHYPS/SHYPS: excusée SKJP/ASPEA: Peter Sonderegger (P) IBP: Marion Jost Marx (P) SPK: Sorina Zollinger (suppl.) IIPB: excusée SSCP/SGCP: Andrea Lemay (suppl.) NWP/RPPS: Sophie Wick (P) SSS: excusée pcaSuisse: Paula Ritz (P) SVKP/ASPC: Christopher Schütz (P) PDH: excusée SVNP/ASNP: excusée psy4work.ch: Anna-Katharina Mörike (P) Systemis: Anna Beer-Heuberger (suppl.) SAGKB/GSTIC: excusée VfV/SPC: excusée SASP/ASPS: Roland Seiler (suppl.) VNP.CH: excusée SGGPsy/SSPsyS: Urte Scholz (P) Secrétariat général: Muriel Brinkrolf (Secrétaire générale), Philipp Thüler, Jean-Baptiste Mauvais, Cathy Maret, Mamadou Yade, Adriano Miceli (procès-verbal) Invité-e-s: Christoph Pally (Président de la CG), Isabelle Ernst-Pauchard (Secrétaire générale AVP), Marion Graber (Secrétaire générale ZüPP), Caroline Bianchi (Co-Présidente ANPP) Page 1 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 1. ACCUEIL Stephan Wenger souhaite la bienvenue l’ensemble des participant-e-s de la Conférence présidentielle (CP) et remercie l’ANPP pour son hospitalité. La conseillère d’État, Florence Nater, n’arrivera que vers 10h30 et prononcera alors son discours de bienvenue. Avant de lancer le début de la Conférence présidentielle, Stephan Wenger fournit les informations suivantes sur les changements concernant la présidence de certaines associations affiliées: AFP Association Fribourgeoise des Psychologues: → Eugénie Terrapon succède à Loris Grandjean à la présidence. SGIT Société Suisse de Thérapie Intégrative, section des psychologues: → Sereina Venzin succède à Marianne Bamert à la présidence. VNP.CH Verein Notfallpsychologie: → Urs Braun succède à Edgar Schaller à la présidence. SGRP/SSPL Société Suisse de Psychologie Légale: → Ronald Gramigna succède à Leena Hässig à la présidence. SSS Société Suisse de Sexologie, section des psychologues → Karin Domenech a quitté la présidence. Le nom de la personne qui prendra sa suite n’est pas encore connu. 2. ORDRE DU JOUR Stephan Wenger précise que l’Assemblée sera enregistrée pour simplifier la rédaction du procès- verbal. Elle fera également l’objet d’une traduction simultanée. L’invitation a été envoyée dans les délais, donc conformément aux statuts. 33 associations affiliées pour un total de 550 voix. Le quorum de la CP est donc atteint. Loic Deslarzes (AGPsy) prend la parole au nom du GIRT. La motion déposée a, semble-t-il, suscité une certaine incompréhension. Il précise que le travail fourni par le Comité et le Secrétariat général est reconnu et très apprécié. La motion ne visait à attaquer personne. L’objectif était plutôt de construire une dynamique positive. Stephan Wenger propose de passer au vote pour approuver l’ordre du jour. L’ordre du jour est adopté par 656 voix pour, aucune voix contre et 0 abstentions. 3. PROCÈS-VERBAL DE LA CP ORDINAIRE DU 27.11.2021 Gaëtane Donzé n’a pas compris le point sur la question de la présence et du droit de vote des représentant-e-s des associations affiliées. Stephan Wenger indique que la règle prévoit que chaque association soit représentée par une présidente ou un président. Si deux ou trois personnes d’une même associations affiliées sont présentes sur site, seule l’une d’entre elles aura un droit de parole et de vote. Les autres personnes sont considérées comme des invités. En cas d’empêchement, la/le président-e peut se faire représenter par un suppléant-e. Cette personne doit être membre de la FSP. Stephan Wenger lance le vote sur l’approbation du procès-verbal de la CP ordinaire du 27 novembre 2021. Le procès-verbal est adopté par 701 voix pour, aucune voix contre et 18 abstentions. Page 2 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 4. RÉTROSPECTIVE DE LA LÉGISLATURE PRÉCÉDENTE 2018-2021 (AV. «LESSONS LEARNED») Hanspeter Gubelmann représente l’équipe des finances de la FSP; il est également porte-parole du Collège des disciplines de la psychologie (CDP). L’objectif de sa présentation est de créer les meilleures bases possibles pour les échanges autour des tables thématiques de l’après-midi. L’acronyme «VUCA» fait référence à la volatilité, à l’incertitude, à la complexité et à l’ambiguïté de notre monde. Depuis 2017, ce principe s’applique aussi à la FSP; de nombreux facteurs tels que la Covid-19 ou les intérêts négatifs ont en effet créé de l’incertitude. Il passe au programme de législature et approfondit trois domaines. Pour ce qui est des finances, une approche différenciée a été développée au gré de l’évolution de la situation. Une surveillance sous forme de cockpit financier a été mise en place pour accompagner la future orientation financière. Côté communication, la FSP a été davantage présente dans les médias, ce qui se reflète notamment dans le nombre de demandes de ces derniers. En matière de politique professionnelle, la FSP a été très active ces quatre dernières années. Dans le domaine «Stratégie et gestion», le coup d’arrêt de 2019 a conduit à une amélioration de la situation financière. L’agilité s’est améliorée et les décisions peuvent être prises plus rapidement. Le sondage des membres a montré que la FSP s’était améliorée en tant qu’employeur. Enfin, la mise en place du Conseil Psychothérapie et du Collège des disciplines de la psychologie sont des évolutions importantes qui s’inscrivent bien dans l’époque actuelle. DISCOURS DE BIENVENUE DU CANTON DE NEUCHÂTEL Stephan Wenger salue la conseillère d’État Florence Nater, arrivée entre temps, qui adresse aux participant-e-s un discours de bienvenue au nom du Conseil d’État neuchâtelois. Elle évoque la charge mentale importante que représente la pandémie de Covid, qui devrait perdurer avec la guerre en Ukraine. La santé psychique de la population, notamment des jeunes, a été fortement mise à très rude épreuve, D’où la nécessité d’une sensibilisation accrue des autorités politiques. Les psychologues ont un rôle clé à jouer dans ce cadre. Les responsables politiques doivent mettre en œuvre des projets qui visent à proposer une aide indispensable à la société. Florence Nater appelle également à une amélioration et une accélération de l’accès à la psychothérapie, notamment pour les enfants et les adolescents, ainsi qu’à une mise en œuvre optimale du modèle de la prescription. Pour la période 2018 – 2021, un déficit de CHF 949’570.– était prévu, poursuit Hanspeter Gubelmann en reprenant sa présentation. En réalité, un bénéfice de CHF 573’732.– a été réalisé. Les causes principales sont: la hausse du nombre de membres (+1’351.–), l’augmentation du fonds d’investissement (+CHF 408’000.–), le coup d’arrêt de 2019 (+CHF 190’000.–) et les recettes tirées des annonces (+CHF 249’000.–). Les associations affiliées décideront de l’affectation des revenus réalisés lors de l’Assemblée des Délégué-e-s. Le Comité soumettra une proposition sur la base des informations fournies aujourd’hui. La fortune par membre a connu une évolution très positive depuis 2008. Durant la période, la cotisation d’adhésion est passé de CHF 420.– à CHF 470.– actuellement. Le nombre de membres a pourtant fortement augmenté. Une augmentation du nombre de membres et des comptes à l’équilibre entraînent automatiquement une légère baisse de la fortune par membre. La fortune actuelle est indispensable pour permettre à la FSP de financer des projets exceptionnels et d’être considérée comme un partenaire sérieux. Plusieurs dépenses exceptionnelles sont déjà programmées pour la période de législature 2022-2025. Les trois objectifs suivants ont été définis dans l’optique de leur concrétisation: une augmentation du nombre de membres de 2,5 %, des comptes à l’équilibre ou un bénéfice modéré et le respect du cadre visé de +/- CHF 12 par membre sur quatre ans. Le Comité propose le reversement de CHF 916 306.–. Il s’agit du montant de départ, minoré du cadre d’objectifs et du rendement des placements et majoré de la moitié de ce dernier. Un tiers de cette somme serait reversé aux associations affiliées sous forme d’allocation de base et un autre tiers aux associations Page 3 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 professionnelles de psychologues non-psychothérapeutes (membres du CDP). Le dernier tiers irait aux associations affiliées proportionnellement à leur nombre de membres. Loic Deslarzes (AGPsy) estime que nous sommes dans une ère de rupture. Concernant la gestion du bénéfice de l’association, la continuité est importante. Au cours des dernières années, le reversement des fonds aux membres a été linéaire. Il est peut-être temps d’abandonner ce modèle classique. Est-il judicieux de reverser environ CHF 80.– par membre? Ne vaudrait-il pas mieux investir dans un observatoire de la santé pour déceler les tendances, par exemple, et intensifier les activités de recherche et développement? Une véritable discussion sur de telles nouvelles options est souhaitable. 5. POINT DE SITUATION SUR LE PROJET DE NUMÉRISATION Muriel Brinkrolf fournit des informations sur le contenu du projet de transformation numérique après concertation avec Andi Zemp. Dans le domaine «Avenir numérique», l’objectif est d’attribuer des adresses électroniques HIN sécurisées et une identité numérique, baptisée «myFSP eID». Pour des raisons de capacités, ce processus est échelonné dans le temps. Depuis décembre 2021, quelque 3 000 membres se sont enregistrés. Par ailleurs, des modèles spécifiques de dossier médical ont été élaborés en collaboration avec des professionnels pour le logiciel de cabinet de la Caisse des Médecins. Ces modèles seront disponibles en allemand dès les prochaines semaines. Les versions françaises et italiennes seront également disponibles sous peu. Informations sur l’état actuel du projet: https://www.psychologie.ch/myfsp-eid. De plus, il est prévu que les psychologues et les psychothérapeutes puissent accéder à une attestation de membre électronique. Enfin, une manifestation d’eLearning sera organisée sur le thème de la «Protection informatique de base». Simone Montavon Vicario (AJBFPP) remercie le Secrétariat général pour les efforts importants déployés dans ce domaine. 6. INFORMATIONS SUR LE COLLÈGE DES DISCIPLINES DE LA PSYCHOLOGIE (CDP) Julien Perriard indique que le CDP a entamé son activité en 2021. Pour l’heure, il compte 11 associations de psychologues non-psychothérapeutes. Les objectifs du CDP: visibilité, représentation des différentes disciplines, échange et exploitation des synergies. Il est également destiné à servir d’interlocuteur et de comité d’experts. Les axes de réflexion actuels du CDP sont les suivants: collecte d’idée sur les assurances complémentaires, la dénomination professionnelle et les futurs projets potentiels ainsi que manifestations communes et meilleure reconnaissance des psychologues. Gaëtane Donzé (ANPP) demande comment les personnes intéressées des associations cantonales peuvent devenir membre du CDP. Julien Perriard répond qu’il n’est pas prévu d’élargir le CDP aux associations affiliées cantonales pour le moment. Les idées et revendications éventuelles peuvent cependant être soumises par e-mail au Secrétariat général. Ineke Keizer (APS) estime qu’il est difficile d’obtenir une reconnaissance et de facturer des prestations via l’assurance de base pour les personnes titulaires d’un diplôme de Master en psychologie, qui n’ont pas suivi de formation postgrade en psychothérapie. Par conséquent, il conviendrait de renforcer l’identité de psychologue. Des efforts supplémentaires sont requis dans ce domaine. Page 4 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 7. INFORMATIONS SUR LE DÉROULEMENT DU POINT 9 Carola Smolenski donne la parole à Muriel Brinkrolf, qui prononce l’éloge de Philipp Thüler, qui quitte la FSP après plus de 10 ans. Elle lui remet deux cadeaux. Elle présente ensuite Cathy Maret, qui lui succèdera à partir du 1er mai. Carola Smolenski explique le déroulement du «brainstorming» autour des trois tables thématiques sur l’agilité, la communication et les finances. Il y a deux animateurs/-trices par table. Les participant-e-s sont subdivisé-e-s en trois groupes et discutent à chaque table pendant environ 20 minutes. Les animateurs/-trices résumeront ensuite brièvement la teneur des discussions qui se sont déroulées à «leur» table thématique. Le Comité tiendra compte des idées et des informations ainsi recueillies pour déterminer la suite à donner. 12H00 – 13H30: PAUSE DE MIDI 8. « RENFORCEMENT DE LA PROFESSIONNALISATION DE LA FSP»; TABLES THÉMATIQUES AVEC GROUPES DE DISCUSSION SUR TROIS THÈMES: AGILITÉ, COMMUNICATION ET FINANCES PAUSE 14H45 – 15H15 Jacqueline Frossard résume la teneur des discussions sur le thème de l’agilité. Le modèle prévoyant deux AD et une CP au lieu de deux CP et une AD n’est pas souhaité. Il a cependant été reconnu qu’une simplification est nécessaire. De nombreuses propositions créatives ont été formulées, notamment l’organisation d’une AD et d’une CP le même jour, d’une demi-journée chacune, ou la mise en place d’un seul organe au lieu de deux. Il a été souligné qu’il est important de garantir la circulation de l’information, par exemple via une newsletter spécifique pour les président-e-s des associations affiliées. La seconde question portait la diversité, à savoir: faut-il maintenir les petites et très petites associations ou les regrouper? Les participant-e-s se sont clairement exprimé-e-s en faveur du maintien des petites et très petites associations. Ils appellent au maintien de la diversité, notamment dans la perspective d’un avenir qui se redessine en permanence et des nouvelles priorités encore inconnues qui peuvent s’imposer. Cathy Maret résume les idées formulées sur le thème de la communication. L’un des sujets abordés était la communication avec les présidences des associations. Il a été soulevé que les président-e-s et les membres étaient informés au même moment. Par conséquent les présidences ne peuvent pas se préparer aux questions de leurs membres. Les associations affiliées souhaiteraient donc être informées en amont. Il conviendrait en outre de dégager une communication commune issue des divers groupes de travail et ensuite de s’y tenir. Les besoins du public destinataire doivent être mieux identifiés, par exemple pour améliorer la communication avec les jeunes membres. Les participant-e-s ont par ailleurs souligné l’importance de la diversité et d’aborder tous les thèmes de la psychologie, pas uniquement la psychothérapie. Une coordination de la communication est souhaitée. Enfin, il conviendrait d’intensifier les activités de lobbying et de ne pas négliger les membres francophones lors des manifestations. Pour terminer, Hanspeter Gubelmann résume la teneur des discussions sur le thème des finances. Les participant-e-s sont unanimes sur le fait qu’une décision doit être prise lors de l’AD de juin 2022 sur les modalités de reversement. Le Comité formulera une proposition en ce sens au préalable dans le Page 5 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 cadre d’un webinaire. Autre points qui font l’unanimité: le montant à distribuer (CHF 916’306.–) et le caractère ponctuel. Les principales divergences exprimées concernent la forme du reversement. Certains plaident en faveur d’une allocation des fonds liée à des projets, d’autres appellent à soutenir les petites associations. 9. ÉTAT DES LIEUX DU MODÈLE DE PRESCRIPTION Yvik Adler commence par expliquer que le Secrétariat général et le Comité ne ménagent pas leurs efforts pour être parés à toutes les exigences du modèle de la prescription au 01.07.2022. Les cantons sont actuellement occupés par l’octroi des autorisations aux indépendant-e-s et aux organisations de psychologues-psychothérapeutes. La FSP propose son aide aux cantons qui le souhaitent pour les dispositions transitoires. Outre l’autorisation de pratiquer, il faut aussi une autorisation de facturer via l’AOS et demander un code RCC. Certaines personnes ont déjà obtenu une autorisation et un code RCC. Le Conseil fédéral a défini un calendrier d’entrée en vigueur très serré. Fin 2021, il a ainsi été établi qu’il fallait une structure tarifaire transitoire jusqu’à la mise en place de la structure officielle encore en cours de négociation. Depuis quelques jours, nous disposons d’une structure tarifaire adoptée par tous les partenaires tarifaires, prête à être signée. Elle doit être soumise au Conseil fédéral pour approbation. Le «PsyTarif» désigne un tarif à la prestation assorti de limites de durée. Les prestations sont facturées en minutes. Cette structure tarifaire comprend 32 prestations facturables, parmi lesquelles des interventions en ligne, des prestations avec des limites de durée étendues pour les enfants et les adolescents, ainsi que des prestations pour les situations de crise et d’urgence. Elle prévoit aussi une indemnité de déplacement. La valeur du point tarifaire pour ces prestations doit encore être négociée séparément. Le Secrétariat général continuera à communiquer toutes les informations importantes sur ce processus, notamment via des webinaires. Le prochain est programmé en mai. En avril, un «kit de démarrage» est prévu, avec des exemples types de dossier médical, de rapports, de contrats, de formulaires de facturation, etc. Des réunions régulières avec les parties prenantes sont organisées par l’OFSP. Des groupes de travail (GT) ont par ailleurs été fondés avec les associations de médecins. L’un de ces GT planche sur la mise en œuvre concrète du modèle de la prescription. Il s’agit d’identifier les interfaces de collaboration dans le cadre du nouveau modèle. Dans l’intervalle, on dispose d’une certaine visibilité sur le processus de prescription ainsi que d’un formulaire de prescription. Il est désormais clair que le rapport requis en vue de la prolongation de la thérapie au-delà de 30 séances sera rédigé et signé par le psychologue- psychothérapeute lui-même et joint à la demande de prise en charge. La forme que doit prendre l’évaluation du cas psychiatrique reste âprement discuté. L’une des préoccupations communes qui sera prochainement soumise à l’OFSP est la possibilité d’une prescription adressée à un psychologue d’un même cabinet. La mission du GT Cursus est, quant à elle, de mettre sur pied, dans les six prochaines années, un cursus qui permettra d’acquérir des connaissances cliniques sur la psychothérapie. Il est également clair que, pour des raisons de qualité, la création de deux cursus séparés se dessine, l’un pour les enfants et les adolescents, l’autre pour les adultes. Un courrier commun a été rédigé à l’intention de l’OFSP plaidant en faveur d’une reconnaissance des établissements de catégorie C. Yvik Adler attire l’attention sur les FAQ de l’OFSP et de la FSP et invite les personnes présentes à consulter régulièrement les deux sites Internet pour s’informer. Enfin, elle évoque la fête de la FSP prévue le 25.06.22, destinée à célébrer le modèle de la prescription et le 35e anniversaire de la FSP. L’atmosphère sera décontractée et non cérémonieuse. Les personnes présentes sont invitées à s’inscrire avant Pâques. Page 6 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 Gisèle Santschi (APPOPS/SPPVP) n’a pas compris qui doit signer le rapport au bout de 30 séances. Selon Yvik Adler, sous le modèle de la prescription, l’auteur du rapport et de son signataire sera toujours identifiable en toute clarté et transparence : il s’agira du psychologue-psychothérapeute. Le rapport sera joint à la demande de prise en charge et remis au médecin prescripteur. Anne Guidoux (APV) remercie le Secrétariat général et plus particulièrement Muriel Brinkrolf pour le travail considérable fourni. Ronald Gramigna (SGRP/SSPL) demande pourquoi il a été décidé de négocier un tarif à la minute plutôt qu’un tarif par tranches de cinq minutes. Muriel Brinkrolf indique qu’il s’agissait d’un souhait explicite des assureurs. L’argument était que d’autres structures tarifaires impliquaient des arrondis à la hausse généreux. Tiziana Perini (ZüPP) s’associe aux remerciements exprimés, ajoutant que la structure tarifaire a été formidablement bien négociée. Elle demande si la FSP prévoit des sondages sur le déroulement des procédures d’autorisation et de rapport. Des réflexions ont déjà été menées et il s’agit d’éviter les doublons. Elle souhaiterait par ailleurs obtenir des informations complémentaires sur le monitoring. Yvik Adler indique que deux formes de monitoring sont prévues, l’une par l’OFSP sur la mise en œuvre du modèle de la prescription et l’évolution des coûts, l’autre par les partenaires tarifaires sur la gestion des tarifs. La FSP prévoit de mettre en place un service de médiation pour les problèmes liés aux demandes de prise en charge et à d’autres difficultés associées au nouveau modèle. Muriel Brinkrolf souligne l’importance de la concertation entre la FSP et les associations affiliées. Certaines positions peuvent poser problème en raison d’un manque de clarté ou parce qu’elles suscitent des questions des assureurs. Il est donc important d’identifier avec précision les points à améliorer. Simone Montavon Vicario (AJBFPP) demande s’il existe un guide pratique sur le passage au modèle de la prescription. Elle ajoute que de nombreux membres sont dans le flou. Yvik Adler indique que le Comité a décidé de mettre à disposition une check-list. Paula Ritz (pcaSuisse) se réjouit que la question du droit de prescription en cas de locaux communs soit approfondie. Lors du colloque, elle a été choquée par les juristes qui souhaitaient décider de l’organisation des psychothérapeutes. Cette tâche revient à la base et doit être effectuée de façon pragmatique. Elle souligne l’importance de la collaboration des médecins et des psychiatres, qui ne doit pas être compliquée. Toute le monde est conscient que personne ne doit retirer un profit de la situation. On peut se fier aux psychothérapeutes pour y veiller. 10. STATUTS ET MODIFICATIONS DES RÈGLEMENTS Jacqueline Frossard rappelle que la réforme globale des statuts en lien avec le système de juridiction a été rejetée lors de l’AD du 05.09.20. La partie concernant le Règlement sur la formation postgrade (RFP) a cependant été approuvée, d’où une contradiction entre les statuts et le règlement, notamment au regard de la compétence relative à la création et la suppression des titres de spécialisation et qualifications complémentaires FSP. Selon les statuts, cette compétence relève des attributions de la CP. Le Règlement sur la formation postgrade et continue l’attribue, quant à lui, au Comité. Il s’agit de remédier à cette incohérence. Le Comité souhaite que les associations affiliées conservent cette compétence. Parallèlement, il considère qu’il est important que la procédure soit plus flexible et plus agile. À l’heure actuelle, elle est très complexe. Il faut la simplifier et l’accélérer, de sorte que des décisions puissent être prises en la matière trois fois par an. C’est impératif, car d’autres catégories de professions arrivent sur le marché de la formation postgrade et conquérir. Il faut aussi de la flexibilité, du poids politique et de la réactivité. La FSP doit pouvoir s’affirmer sur le marché. Une solution possible sera dégagée des opinions exprimées aujourd’hui par les président-e-s des associations affiliées. En lien avec une plainte déposée auprès de la CDD, il a été argumenté que le Code de déontologie de la FSP régissait le comportement des psychologues uniquement vis-à-vis de leurs patient-e-s et client-e-s, Page 7 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 pas des personnes qui font l’objet d’expertises. Cet argument n’étant pas intervenu dans le cadre d’une procédure en cours, la FSP n’a pas eu à se positionner. La FSP ne partage pas cette interprétation. En effet, la formulation du Code n’est pas très claire, mais il est possible d’en déduire que les règles s’appliquent aussi aux personnes expertisées. Afin d’éviter qu’un tribunal s’empare de la question, il est prévu de modifier le Code de déontologie. Les personnes expertisées seront ajoutées aux client-e-s et aux patient-e-s. Les autres modifications prévues sont la mise en œuvre de l’adaptation des statuts concernant le système de juridiction au niveau du règlement des procédures ainsi que l’augmentation de la rémunération des membres des commissions et du Comité. C’est ce qui a été annoncé, indique Stephan Wenger. Le vote sur ces modifications interviendra lors de l’AD. 11. MOTION AGPSY, AVP, APVS, AFP, ANPP, AJBFPP, ATP La motion déposée dans les délais impartis visait à susciter la réflexion sur les points à modifier et à améliorer, indique Magali Volery (ASPCo/SVKoP). La motion était nécessaire pour que la proposition soit traduite. Les dix propositions soumises par courrier lors de la dernière CP n’ont en effet pas été traduits. La motion porte sur cinq points: 1. Le premier point concerne l’organisation de la CP: il est suggéré d’élargir la plage de temps consacrée aux échanges et aux discussions dans l’ordre du jour. 2. Deuxième point, le droit de parole doit continuer à être interprété comme un simple droit de vote. Les co-président-e-s doivent avoir la possibilité de s’exprimer ensemble et les autres représentant-e-s des associations affiliées (membres du secrétariat général, par exemple) doivent également pouvoir prendre la parole. 3. Le motion appelle également à réduire le délai de communication de l’ordre du jour et des propositions présentées à l’AD de 90 à 30 jours. Elle propose donc de modifier l’article 18, lettre a des Statuts de la FSP. 4. Quatrième point: les éventuels sièges à pourvoir dans les groupes de travail et les commissions de la FSP doivent être communiqués et faire l’objet d’appels à candidature. 5. Enfin, la motion appelle à ce que le calendrier de mise en œuvre du modèle de la prescription d’ici la fin de l’année 2022 soit communiqué pour permettre une coordination des mesures cantonales. Est demandé un vote sur la motion – dans son ensemble ou sur ses différents points – lors de l’AD ou une contre-proposition du Comité de la FSP. À propos des diverses propositions formulées, Stephan Wenger déclare: • Les points un et cinq sont d’ores et déjà clarifiés et réglés. • Sur le deuxième point, à savoir le droit de parole, le Comité souhaite obtenir l’avis de chaque association affiliée. Il estime que la question dépasse le simple cadre de l’attribution d’un temps de parole à plusieurs personnes d’une même association. Par conséquent, le Comité n’est pas favorable à cette proposition. • La réduction du délai de 90 à 30 jours suggéré au troisième point impliquerait que l’ordre du jour soit disponible 30 jours seulement avant la date de la manifestation. Le Comité et le Secrétariat général ont besoin d’un délai préparation suffisant, notamment pour lire, discuter, faire traduire les propositions et formuler des contre-propositions. La réduction du délai est par ailleurs en contradiction avec le souhait exprimé par les associations affiliées de recevoir la documentation plus tôt pour pouvoir aborder les différents points dans les réunions de direction. • Le quatrième point sur les sièges à pourvoir dans les groupes de travail et les commissions est pris très au sérieux. Pour des raisons de transparence, toutes les fonctions qui apparaissent Page 8 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 dans l’organigramme doivent systématiquement faire l’objet d’annonces et d’une élection. Toutes les instances qui ne figurent pas dans l’organigramme sont des comités non officiels. Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’annoncer les postes vacants correspondants. Magali Volery(ASPCo/SVKoP) n’a rien à objecter aux points 1 et 5, mais estime qu’ils doivent être pérennisés. Elle demande s’il est possible d’avoir accès aux procès-verbaux des différents groupes de travail et des commissions. Stephan Wenger indique qu’il appartient aux président-e-s des associations affiliées de décider si davantage de World Cafés doivent être organisés lors des CP. En revanche, l’ordre du jour relève de la compétence du Comité. Les postes vacants sont annoncés via les newsletters. Yvik Adler suggère aux associations affiliées d’inviter le Comité à clarifier les questions qui le nécessitent lors des assemblées générales. Le Comité s’efforce d’être le plus transparent possible et de fournir un maximum d’informations. Toutefois, nous n’en sommes plus au stade d’une large consultation, mais de la mise en œuvre du modèle de la prescription conformément au calendrier fixé (01.07.2022). Carola Smolenski déclare que le groupe Communication a appelé à une transmission améliorée des informations aux présidences des associations affiliées. Quoi qu’il en soit, le Comité se penchera sur la question. Les procès-verbaux des réunions des commissions de la CDD, de la CR, de la CG, de la CF et de l’organe de conciliation ne sont pas publics, indique Muriel Brinkrolf après consultation de Snezana Blickenstorfer, connectée en ligne. Les procès-verbaux de la CORED sont ceux qui posent le moins de problème. Tiziana Perini (ZüPP) déclare que la Züpp a soutenu plusieurs points de la motion. Elle est toutefois consciente des efforts fournis par la FSP, ajoutant que les tables thématiques d’aujourd’hui sont une initiative réussie. Elle appelle à améliorer les deux points suivants: les informations sur les postes à pourvoir, d’une part, et les délais de transmission des informations aux associations affiliées ainsi que les échanges avec ces dernières. Elle estime que les connaissances des associations affiliées ne sont pas suffisamment exploitées. Peter Sonderegger (ASPEA) indique que l’ASPEA a également soutenu la motion. À propos du droit de parole, il déclare qu’il est notoire que certaines personnes parlent beaucoup. Une limitation du temps de parole permettrait d’y remédier. Concernant la réduction du délai de transmission de l’ordre du jour, il y a peut-être un compromis à trouver entre 90 et 30 jours. Numa Dottrens (AVP) partage l’avis de Peter Sonderegger. Il n’a aucune réserve quant au travail fourni par le Comité et le Secrétariat général, mais souhaiterait qu’ils soient plus investis. Il soulève que personne n’a répondu aux demandes adressées au Comité et au Secrétariat général et que la communication mutuelle peut être améliorée. Roland Seiler (SASP) rapporte que le nombre et la forme des AD et des CP faisaient déjà l’objet de discussions dans les années 1990. Les délais de transmission des informations ont également été souvent abordés. S’il estime qu’il est positif de soulever et d’aborder des points critiques, il a néanmoins l’impression que le Comité s’efforce de consulter le plus grand nombre de personnes possibles et d’entretenir le dialogue avec les associations affiliées. Il remercie le Comité pour la qualité de son travail. Paula Ritz (pcaSuisse) déclare que la crise sanitaire n’a pas permis de nous rassembler, mais que cela allait probablement évoluer. À propos du droit de parole, elle indique qu’il est fréquent que les associations soient représentées par deux ou trois personnes, ce qui peut créer des déséquilibres. Globalement, elle ne voit toutefois aucune vraie problématique dans les cinq points soulevés. Elle remercie à son tour le Comité pour son travail. Stephan Wenger indique que le Comité fera des efforts sur les points un, quatre et cinq. Les véritables discussions se dérouleront lors de l’AD. Deux des cinq points réclament une modification des statuts. Si un vote est souhaité sur ces deux points, ils seront mis à l’ordre du jour de l’AD. Les World Cafés Page 9 sur 10
Procès-verbal CP 08.04.2022 resteront organisés de la même façon que ceux d’aujourd’hui. Concernant le point cinq, il a le sentiment que les ressources actuelles permettent une communication et une circulation des informations très actives. Selon Simone Montavon Vicario (AJBFPP), le GIRT souhaiterait que la motion soit retirée pour que le Comité puisse formuler une proposition réaliste. Ce serait une possibilité, déclare Stephan Wenger. Il appartient toutefois aux signataires d’en décider. Comme indiqué précédemment, le Comité tentera de s’améliorer sur les points un, quatre et cinq. Pour ce qui est des points deux et trois, il n’est cependant pas possible de contredire les statuts. Les règles en vigueur doivent continuer à être appliquées. Pour pouvoir les modifier, il faudrait présenter une proposition en ce sens à l’AD. Il serait peut-être plus réaliste que le GIRT soumette une contre- proposition. Simone Montavon Vicario (AJBFPP) indique que le GIRT réfléchira à la question. 12. DIVERS • Yvik Adler appelle toutes les associations cantonales à organiser des rencontres de réseautage avec les associations cantonales et régionales de médecins et de psychiatres au second semestre, afin de régler et d’optimiser la future collaboration. • Carola Smolenski invite les président-e-s présent-e-s des associations affiliées à réfléchir à l’accueil éventuel de la prochaine CP du printemps. Elle rappelle les date des prochaines manifestations: ➢ AD du 25 juin 2022, suivie de la fête ➢ CP du 26 novembre 2022. • Christoph Pally (CG) annonce que la CG recherche deux nouveaux moments. 13. MOT DE LA FIN Stephan Wenger annonce que Numa Dottrens quittera prochainement la Présidence de l’AVP. Il remercie l’ensemble des participant-e-s et souhaite à toutes et tous un bon retour. Il remercie l’ANPP pour son hospitalité. Enfin, il adresse ses remerciements au Secrétariat général, aux interprètes, au technicien et aux employé-e-s de l’hôtel. Fin de la Conférence présidentielle, 16h40 Page 10 sur 10
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