Projet de Pédibus sur le Groupe Scolaire des Fontanelles à Castanet Tolosan
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Projet de Pédibus sur le Groupe
Scolaire des Fontanelles
à Castanet Tolosan
1- Contexte et objectif
Le ramassage scolaire à pied, appelé aussi « pédibus » est une démarche qui existe dans plusieurs pays
d’Europe, en France, et même en Haute Garonne, notamment à Tournefeuille et à St Orens.
Un pédibus fonctionne un peu comme une ligne de bus : chaque matin, un bénévole attitré, souvent un
parent, facilement identifiable grâce à un dossard fluorescent, attend les enfants du quartier devant un
panneau « Pédibus » et les accompagne jusqu’à l’école. Au retour, la démarche se fait en sens inverse.
Ce système de ramassage a beaucoup d’avantages :
Il assure la sécurité aux enfants sur le chemin de l’école (on voit mieux un groupe
d’enfants qu’un seul)
Il simplifie la vie des parents
Il contribue à responsabiliser l’enfant aux dangers de la route
Il améliore les contacts et la convivialité dans le quartier
Il contribue à la santé des enfants et à la lutte contre le surpoids,
Il réduit le nombre de voitures autour de l’école, etc…
Sur le groupe scolaire des Fontanelles à Castanet Tolosan, quelques parents motivés ont constitué un
groupe de travail qui s’est donné comme objectif de monter un pédibus, avec les étapes suivantes :
Année scolaire 2004-2005 : Etudier la faisabilité du projet en menant une enquête auprès
des familles, puis organiser une journée de Pédibus courant mai, et une autre journée
courant juin , si la première journée est concluante.
Année scolaire 2005-2006 : Mettre en place un pédibus régulier, une à deux journées par
semaine, suivant le nombre de parents motivés pour accompagner les enfants.
2- Activités 2004-2005 du groupe de travail pédibus
2.1 Etude de la faisabilité du projet
Une enquête de mobilité domicile-école est menée en début d’année 2005 auprès de toutes les familles
(environ 200 familles) ayant des enfants scolarisés au groupe scolaire des Fontanelles (maternelle +
élémentaire).
Les premiers résultats sont les suivants : 85 questionnaires ont été retournés : 47 côté maternelle et
38 côté élémentaire.
Les pourcentages ci dessous sont basés sur le nombre de réponses obtenues (et non sur le nombre de
familles)
Les enfants arrivent à l'école après 8h30 pour 49 % et entre 8 et 8h 30 pour 36 %
Le soir ils quittent l'établissement scolaire plutôt vers 17h00 (56 % ). Environ 25 % restent jusqu'à
18h00 et au-delà.
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Les enfants habitent à :
moins de 250 m : 26 % .
moins de 500 m de l'école : 40 %
moins d’1 km : 23 %
plus d’1km : 11 %
Le moyen de transport le plus utilisé est :
la voiture : 49 % - durée du trajet de 1 à 15 mn (en moyenne 5mn)
la marche à pied : 43 % - durée du trajet de 1 à 20 mn (en moyenne 8 )
le vélo : 8 % - durée de 5 à 10 mn (moyenne de 5 mn)
Seulement 6,5 % des familles accompagnent régulièrement un ou plusieurs
enfant(s) d'une autre famille (et 17,5 % le font occasionnellement) l'objectif du pédibus est
d'accroître considérablement cette proportion.
Environ 70 % des parents déclarent être favorables à laisser leur enfant partir dans le cadre du pédibus.
Environ 42 % des parents déclarent qu'ils sont volontaires pour accompagner des enfants
dans le cadre du pédibus. (En maternelle ce dernier taux est de 51 %.).
Mi- janvier, les résultats de l’enquête sont jugés encourageants par le groupe de travail « pédibus »,
qui procède donc à la deuxième étape du projet.
2.2 Organiser des journées pédibus de test
La deuxième étape se déroule sur 4 mois : à partir des réponses obtenues, le groupe de travail se
charge de localiser les familles intéressées sur un plan du quartier, d’en déduire quelques itinéraires
possibles, et de déterminer une date qui convienne au plus grand nombre pour mettre en place une
première journée de pédibus.
5 lignes sont ébauchée sur un plan du quartier et une après midi est consacrée à la finalisation de ces
lignes, qui empruntent autant que possible les passages piétons et évitent la traversée des grands axes.
En parallèle, une analyse est faite des points dangereux. Une liste de ces points est transmise à la
Mairie. La traversée du Boulevard des Genêts, au niveau du terminus du 62 , et qui concerne 3 lignes
de pédibus sur 5, est considéré comme le point le plus dangereux des itinéraires.
Un plan des lignes est présenté en annexe.
Parallèlement, les partenaires du projet sont sollicités pour les actions suivantes :
Les enseignants diffusent les informations relatives au projet (cahiers de liaison, affiches) .
Avec le soutien de l’ARPE, ils organisent, dans les classes de l’école élémentaire une
information sur le pédibus et une sensibilisation des enfants aux avantages de ce mode de
transport pour leurs déplacements scolaires.
La Mairie de Castanet Tolosan met en place l’environnement nécessaire à la sécurité des
lignes de pédibus, fabrique les panneaux pour les arrêts de pédibus, et communique sur le
projet dans le Castanet Contact, le Castanet Lien, informe le SICOVAL , etc..
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L’ARPE et l’ADEME, qui suivent des projets similaires dans la région, amènent
également leur soutien en intervenant lors de la réunion d’information aux parents, et
fournissent plaquettes, affiches et dossards fluorescents pour la journée Pédibus.
Il s’agit ensuite de concrétiser le projet en étudiant les modalités pratiques d’une première journée de
Pédibus aux Fontanelles. Bien évidemment cette troisième étape ne peut se faire qu’avec une
participation active des parents. Aussi, une réunion d’information est organisée courant avril à l’école
des Fontanelles.
Une première réunion a lieu le 14 avril, à laquelle sont invités les parents, ainsi que les différents
partenaires sollicités pour leur soutien au projet. Malheureusement, peu de parents se déplacent (une
douzaine, soit moins de 20% des familles ayant montré un intérêt pour le projet dans leur réponse aux
questionnaires)
Toutefois, les parents présents sont amenés à participer concrètement à la mise en place de la journée
pédibus :
en s’informant sur les détails pratiques de cette mise en place
en s’inscrivant comme accompagnateur, ou simplement en inscrivant leur enfant pour qu’il
participe à cette journée.
en validant les itinéraires proposés en fonction des parents inscrits.
La journée envisagée pour un premier pédibus étant le mercredi 18 mai 2005 , une permanence est
également organisée une semaine avant, le matin, à l’école, durant laquelle sont effectuées des
inscriptions supplémentaires : en tout, une quarantaine d’enfants inscrits + une quinzaine de parents
volontaires pour accompagner.
Une deuxième journée est prévue le mercredi 22 juin 2004, dans les mêmes conditions (50 enfants).
2.3 Bilan des journées pédibus 2004-2005
2.3.1 18 mai
Les 5 lignes de pédibus fonctionnent. Au total 40 enfants participent, encadrés par 10 parents
accompagnateurs.
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La Dépêche couvre l’événement (voir article en Annexe). La municipalité nous ouvre les pages du Castanet contact et du Castanet lien et nous assure de son soutien. . 2.3.2 22 juin Les 5 lignes de pédibus fonctionnent. Au total 50 enfants participent, toujours encadrés par 10 parents accompagnateurs. Pour que cette journée reste en mémoire des enfants et de leurs parents, l’Association Comité de Quartier des Fontanelles a trouvé quelques membres et amis aux talents de saltimbanques pour animer l’arrivée du pédibus. Un « Diplôme du bon marcheur » leur est distribué. France 3 fait un reportage qu’il diffuse le soir même aux actualités régionales. Date : 12/11/05 Page : 4/7
2.4- Conclusion des activités 2004-2005 Le projet de pédibus sur le groupe scolaire des Fontanelles se met en place. Les questionnaires retournés ont montré beaucoup de parents intéressés sur le papier. La mobilisation n’a pas été aussi importante qu’on aurait pu l’espérer après avoir fait le bilan de l’enquête. Toutefois, la 1ere journée a attiré environ 20 % de l’effectif total du groupe scolaire, ce qui n’est pas si mal pour un premier essai. La deuxième journée a attiré encore un peu plus de monde, environ 25 % de l’effectif des enfants, et l’événement créé avec la présence de saltimbanques à 9h devant l’école ainsi que la présence de France 3 et son reportage le soir même à la télévision ont favorisé une bonne communication autour de l’événement. L’objectif 2005-2006 est pérenniser le pédibus. Le rythme dépendra du nombre de parents accompagnateurs. Il ne reste plus (et ce n’est pas le plus facile !) qu’à trouver suffisamment de parents volontaires pour démarrer le pédibus de manière régulière. Date : 12/11/05 Page : 5/7
3- Activités 2005-2006 du groupe de travail pédibus 3.1 Pérenniser le service Le nombre de parents accompagnateurs étant limité, nous démarrons cette année à raison d’un mercredi par mois. Les dates retenues sont les suivantes : Mercredi 16 Novembre 2005 Mercredi 22 mars 2006 Mercredi 7 Décembre 2005 Mercredi 12 avril 2006 Mercredi 11 Janvier 2006 Mercredi 17 mai 2006 Mercredi 15 Février 2006 Mercredi 14 juin 2006 3.2 Etudier les points délicats et trouver des solutions La mise en place d’un pédibus régulier demande d’aborder certains points que l’on a pu laisser de côté dans le cadre de journées ponctuelles telles qu’elles ont été prévues en 2004-2005. Les assurances : les pédibus en place sont généralement gérés par des parents qui créent une association. Dans notre quartier, le pédibus est désormais une activité du comité de quartier des Fontanelles. Les aménagements des itinéraires : des lignes de pédibus régulières nécessiteront certainement quelques aménagements : panneaux de pédibus qui ne craignent pas la pluie, sécurisation de certains passages jugés dangereux, etc.. Rendez vous est avec la municipalité pour parler de ces points, qui nous l’espérons, nous aidera à mettre en place des solutions. L’identification des enfants : A l’aller, les enfants attendent le pédibus aux arrêts. Il n’est donc pas difficile de les identifier. Par contre, au retour, en particulier pour les plus petits, il serait plus facile pour les enseignants et ATSEM d’identifier clairement qui est ramené chez lui avec le pédibus. Nous avons pensé à équiper ces enfants de casquettes ou tee shirts de la couleur de la ligne qu’ils empruntent. Grâce au conseil général, nous aurons bientôt cet équipement. 3.3 Communiquer La communication a démarré l’an dernier avec l’aide de la Dépêche, du Sicoval, de la Municipalité de Castanet et de France 3. Date : 12/11/05 Page : 6/7
Nous avons également été contactés par la Mairie de Montgiscard, et par une journaliste travaillant
pour des magazines familiaux.
La Dépêche, le Castanet Lien, le Sicoval devraient continuer à parler du projet.
D’autre part notre témoignage a été fait oralement lors des manifestations suivantes :
Réunion du Comité de Quartier des Fontanelles le 3/11/05
Réunion publique sur les déplacements organisée par Covoituval le 29/11/05,
Réunion d’information à l’ARPE le 13/12/05, sur le thème « Transports propres- Ramassage
scolaire à pied ou à vélo »
Colloque ANAE (Association Nationale des Acteurs de l’Ecole) à l’ENFA (Ecole nationale de
formation agronomique) le 22/03/06 sur le thème « Vers une éducation au développement
durable »
Réunion d’information à l’école Jules Julien de Toulouse le 12/04/06
Date : 12/11/05 Page : 7/7Vous pouvez aussi lire
