PROJET EPE METRONEWS Végétalise & vous - Adeline BARBIER - Deborah BRANDAM - Charlotte DOUSSET - Lucile GONON
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PROJET
EPE
METRONEWS
Végétalise
&
vous
Adeline
BARBIER
–
Deborah
BRANDAM
–
Charlotte
DOUSSET
-‐Lucile
GONON
1 -‐ Introduction Il y a quelques jours, l’Organisation Mondiale de la Santé dévoilait un chiffre alarmant. Selon elle, 7 millions de personnes décèdent chaque année à cause de la pollution atmosphérique. Des statistiques qui tombent après un épisode de pollution record en France qui a paralysé les grandes villes. Accidents cardio-‐vasculaires, cancers, autant de pathologies causées par la contamination de l’air et qui renforcent l’état d’urgence déclaré depuis des années. A ceci vient s’ajouter la découverte il y a quelques mois d’un nouveau gaz, le perfluorotributylamine, dont les effets sur le phénomène de l’effet de serre viennent d’être prouvés. Selon une chimiste de l’université de Toronto, une seule molécule de ce gaz aurait le même effet que 7 000 molécules de CO2. Cependant, les actions en termes de développement durable sont encore insuffisantes pour que le problème du réchauffement climatique soit solutionné. Pollution de l’air, de l’eau, déforestation, menaces sur la biodiversité, des enjeux que les politiques doivent prendre en compte aujourd’hui pour assurer un avenir à notre planète. Au niveau national et international, de nombreuses dispositions sont mises en place pour lutter contre le fléau des gaz à effet de serre. Cependant, c’est aussi au niveau local que l’on peut agir. Auprès du public et des entreprises d’une ville, des actions doivent être menées pour accélérer le progrès en termes de sauvegarde de notre patrimoine naturel. 2 -‐ Présentation de l’équipe Nous sommes 4 étudiantes en Master 1 Évènementiel, relations presse et publique. Passionnées par l’actualité et la communication, ce projet représentait pour nous une réelle opportunité pour approfondir nos connaissances sur le développement durable. Actuellement nous savons que ce secteur est en pleine croissance. Les villes et les communes mettent des réformes en place afin de respecter l’environnement. C’est dans ce sens, que nous avons voulu participer à ce concours pour proposer une action afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Adeline est originaire d’une commune située à proximité de Reims, elle a rejoint Lyon et l’ISEG depuis 2013. Déborah vient de Lyon, plus précisément Irigny, et étudie depuis deux ans à l’ISEG. Charlotte est arrivée de La Baule cette année pour intégrer le programme sur le campus lyonnais. Lucile est stéphanoise et est étudiante à l’ISEG depuis deux ans. Nous avons décidées de participer à cette action toutes les quatre car nous sommes habituées à travailler en groupe. Nos visions sont complémentaires et constituent un atout pour mener à bien un projet tel que l’EPE Metronews.
3
–
Problématique
Les
élections
municipales
approchent
:
quelles
actions
pourrions-‐nous
proposer
au
futur
maire
d’une
commune
pour
tenter
de
réduire
les
gaz
à
effet
de
serre
et
s’inscrire
dans
une
démarche
développement
durable
?
4
-‐
Définition
des
Gaz
à
Effet
de
Serre
(GES)
L'effet
de
serre
est
un
phénomène
thermique
bien
connu
sur
les
planètes
comme
la
Terre
et
Vénus,
où
l'atmosphère
laisse
passer
une
partie
du
rayonnement
solaire
qui
vient
frapper
le
sol.
Réchauffé,
celui-‐ci
émet
un
rayonnement
infrarouge
en
partie
ou
totalement
piégé
par
l'atmosphère
rendue
«
imperméable
»
par
la
présence
de
gaz,
dont
principalement
la
vapeur
d'eau
sur
Terre
et
le
CO2
sur
Venus.
On
observe
alors
une
isolation
accrue
de
la
planète
et
un
réchauffement
global
de
celle-‐ci.
À
noter
que
l'effet
de
serre
existe
aussi
sur
Mars,
bien
qu’il
soit
très
faible.
Source
:
http://www.futura-‐sciences.com/
Les
gaz
à
effet
de
serre
(GES)
sont
les
gaz
qui
participent
à
l'effet
de
serre.
L'augmentation
de
leur
concentration
dans
l'atmosphère
terrestre
est
à
l'origine
du
réchauffement
climatique.
Les
principaux
gaz
à
effet
de
serre
émis
par
l’activité
humaine
sont
:
• la
vapeur
d'eau
(H2O)
;
• le
dioxyde
de
carbone
(CO2)
;
• le
méthane
(CH4)
;
• le
protoxyde
d’azote
(ou
N2O)
;
• l'ozone
(O3).
Source
:
www.futura-‐sciences.com/
5
–
Situation
a
-‐
Gaz
à
effet
de
serre
-‐
La
situation
en
Europe
En
1997,
les
quinze
états
membres
de
l’Union
Européenne
ont
ratifié
un
accord
dans
le
but
de
réduire
de
8%
leurs
rejets
de
GES
entre
2008
et
2012.
Cet
objectif
a
largement
été
atteint
puisque
cette
diminution
s’élève
à
12,2%
de
réduction
pour
les
États
signataires.
Globalement
sur
les
réductions
de
GES,
l’Union
Européenne
fait
figure
de
bon
élève
puisqu’elle
s’est
fixée
comme
objectif
la
réduction
de
20%
de
rejet
pour
2020,
mais
avait
déjà
réalisé
un
score
de
18%
en
2012,
ce
qui
lui
assure
quasiment
de
parvenir
à
ce
chiffre
voire
le
dépasser.
L’Europe
s’est
doté
d’un
parc
de
centrales
nucléaire
qui
lui
fournit
30%
de
ses
ressources
énergétiques.
Ce
programme
s’inscrit
dans
l’EURATOM,
communauté
pour
le
développement
du
nucléaire.
Il
permet
de
réduire
les
gaz
à
effet
de
serre
en
utilisant
un
mode
de
production
moins
énergivore
et
moins
gourmand
en
CO2.
Cependant,
le
nucléaire
est
vivement
critiqué
par
les
associations
écologiques
notamment
sur
la
gestion
des
déchets
et
sur
les
questions
de
sécurité
des
centrales
nucléaires.
b
-‐
Gaz
à
effet
de
serre
-‐
La
situation
en
France
La
France
est
un
des
pays
les
moins
émetteurs
de
GES,
du
fait
d’une
production
majoritairement
nucléaire.
Cependant
elle
s’est
fixée
une
diminution
divisée
par
4
d’ici
2050
après
recommandation
du
GIEC.
Le
Grenelle
de
l’environnement
à
lui
fixé
des
objectifs
plus
ambitieux,
notamment
une
baisse
de
23,4%
des
émissions
de
la
France
entre
2005
et
2020.
Des
politiques
et
des
mesures
ont
été
mises
en
œuvre
dans
plusieurs
secteurs
comme
l’énergie,
le
bâtiment
et
les
transports.
Par
exemple
la
mise
en
place
des
certificats
d’économie
d’énergie
et
des
directives
éco-‐conception
et
le
développement
des
énergies
renouvelables
(solaire,
éolienne,
hydraulique).
Le
secteur
du
bâtiment
est
assujetti
à
une
réglementation
thermique,
et
à
un
plan
d’investissement
afin
de
rénover
les
logements
sociaux.
Pour
finir,
les
transports
sont
aussi
concernés
avec
le
durcissement
du
bonus-‐malus
et
une
prime
à
l’achat
d’un
véhicule
peu
émetteurs.
En
2011,
la
France
comptait
5,6
tonnes
de
CO2
par
habitant
loin
derrière
les
pays
les
plus
gros
émetteur
comme
la
Chine,
les
Etats
Unis
et
l’Inde.
Notre
pays
reste
un
bon
élève
concernant
les
émissions,
cependant
il
reste
des
actions
à
mettre
en
place
pour
améliorer
l’environnement.
c -‐ Gaz à effet de serre -‐ La situation à Saint-‐Etienne Dans l’esprit de réduction des GES, Saint-‐Etienne a entamé des projets notamment avec la rénovation de la station d’épuration du Porchon, nouvellement baptisée Furania. Ce projet a permis à Saint-‐Etienne d’obtenir un certificat développement durable (note AA+), seule station d’épuration de France à avoir obtenu en 2008 une note si élevée. Le retraitement des eaux usées, même si elles ne contribuent que faiblement aux GES, permet une diminution de ceux-‐ci à des coûts dérisoires. (Source La Tribune Le Progrès -‐ 03/07/2010) Les transports sont parmi les plus énergivores et les principaux acteurs sur le banc des accusés du développement durable. En 2007, la ville inaugure sa deuxième ligne de tram, permettant aux stéphanois de circuler plus facilement en centre ville et de relier les pôles d’échange plus rapidement sans être obligé de prendre leur voiture. Les différentes politiques en vigueur depuis vingt ans sont toutes allées dans le sens d’une réduction de la présence de voiture en centre ville. Parfois vivement critiquées, ces politiques ont pour inconvénient de désertifier les centres villes. Cette question est également au centre des municipales : comment diminuer le nombre de véhicule en ville sans toutefois la bannir totalement et faire fuir les citoyens sur des pôles commerciaux périphériques plus accessibles. Le département s’est également engagé dans une démarche environnementale en favorisant l’utilisation de la pouzzolane, roche qui permet l’hiver d’optimiser l’adhérence des véhicules sur la route. Cette roche, déjà utilisée par les romains et qui a fait la longévité de leurs constructions, évite l’utilisation du sel en cas de chutes de neige, matériau qui s’infiltre dans les nappes phréatiques et qui oblige au retraitement des eaux, donc qui a un impact sur les GES. Depuis 2010, Saint-‐Etienne s’est dotée d’un Agenda 21 qui a reçu le prix « Ruban du développement durable », gage de son engagement sur le plan environnemental. Malgré la volonté de la municipalité de développer ce projet, il semble pour l’heure rester une coquille vide.
Bilan des émissions de gaz à effet de serre – source : site internet de Saint-‐Etienne Métropole 6 – Présentation de la ville : Saint-‐Etienne est une ville emblématique de la révolution industrielle notamment à partir des XIXème et XXème siècles. Elle a vu naître l’industrie du cyclisme, l’armement dont elle est encore aujourd’hui l’un des acteurs majeurs avec le Banc National d’Epreuve.
C’est aussi le berceau de la vente par correspondance avec Manufrance et l’un des centres névralgiques de la grande distribution puisque Saint-‐Etienne est l’une des rares villes de France à posséder le siège mondial d’une entreprise de taille avec Casino. Parler de Saint-‐Etienne pour un citoyen qui ne connaît pas la ville, c’est parler d’une ville noire, encore ancrée dans son passé minier et industriel. C’est aussi et avant tout dans l’imaginaire des Français, une équipe de football qui a marqué les esprits dans les années 70 et qui reste encore une équipe de renommée internationale. Mais Saint-‐Etienne c’est une ville qui depuis des années a souhaitée se tourner vers l’avenir et, sans renier son passé, acquérir une image plus dynamique et plus verte. La Loire, département dont Saint-‐Etienne est la préfecture, est l’un des tissus de PME – PMI les plus importants de France. De nombreuses entreprises, des clusters (regroupement d’entreprises du même secteur) axés sur les nouvelles technologies ont décidé de s’implanter sur ce site porteur en France. Saint-‐Etienne est également devenue Ville de Design classée par l’UNESCO, avec la création de la Cité Internationale du Design en plein cœur de ville. Le Mixeur, au cœur de la Cité du Design, Saint-‐Etienne Pourtant, dans le département le plus agricole de Rhône-‐Alpes, de nombreuses actions peuvent être réalisées. L’écologie et les questions environnementales sont au cœur des programmes des différents candidats à l’élection municipale, à Saint-‐Etienne comme dans toutes les villes de France. Saint-‐Etienne se situe dans un écrin de verdure avec le Parc naturel régional du Pilat, unique en France situé à 10 minutes du centre ville.
Vue de Saint-‐Etienne depuis le Parc National du Pilat C’est aussi l’une des rares villes de France à avoir toujours fait le pari des transports en commun, puisqu’elle a conservé son tramway en centre ville, alors que les autres communes avaient abandonné ce mode de déplacement au profit de transports plus énergivores. Saint-‐Etienne poursuit donc sa reconversion avec la création de nouvelles zones d’affaires, dont le quartier Châteaucreux, gare TGV et principal pôle d’échange de l’agglomération stéphanoise (deuxième de Rhône-‐Alpes). Quartier d’affaires Châteaucreux avec la deuxième ligne de tram mise en place en 2007, Saint-‐ Etienne
7 – Notre action : Végétalise & Vous Suite à une étude approfondie sur la ville de Saint Etienne, nous avons remarqué plusieurs points faibles concernant les émissions de gaz à effets de serre. Ces émissions ne cessant d’augmenter et causées par de nombreux facteurs, nous avons décidé de préconiser une action visant à faire participer l’ensemble de la commune. Pour ce faire, nous souhaitons faire collaborer les citoyens et les entreprises pour végétaliser le parc François Mitterrand, pôle attractif de la ville. A -‐ Un espace vert pour tous Pour sensibiliser un grand nombre de personnes, il faut les faire participer à une activité concrète ou ils se sentent impliqués. L’action « Végétalise & Vous» consiste à réunir les citoyens et entreprises lors d’une même journée pour planter des arbres au parc François Mitterrand, l’une des zones attractives qui accueille chaque année de nombreux événements dont la Foire Internationale de Saint-‐Etienne. A proximité du Zénith et du futur pôle culturel de la ville (proche du Fil, salle des musiques actuelles et de la nouvelle Comédie de Saint-‐Etienne), ce site fait écho aux problématiques de développement durable. Critiqué par les stéphanois pour son manque de verdure, il nous semble intéressant de proposer aux citoyens de participer activement à ce projet pour qu’ils puissent se l’approprier. Nous savons que les arbres sont un des acteurs clés pour les émissions de gaz à effets de serre. Cette action permettrait aux familles qui n’ont pas la possibilité d’avoir de l’espace vert d’en obtenir un par le biais de cette plantation mais aussi de participer au bien fait de la ville. B -‐ Descriptif de l’action Après une observation approfondie, nous avons décidé de proposer la végétalisation d’un des parcs de Saint-‐Etienne dans le but de réduire les émissions des gaz à effet de serre. Nous envisageons une action participative qui permettrait d’investir aussi bien les citoyens que les entreprises. C -‐ Déroulement La ville de Saint-‐Etienne met en place chaque année une semaine pour l’environnement et le développement durable, dissociée de la semaine nationale puisqu‘elle se déroule en juin. Afin d’aider la commune à développer sa politique, nous envisageons de promouvoir cette action non pas sur cette période mais en début d’année scolaire. Afin d’obtenir la participation d’un maximum de personne nous prévoyons cette action dans un lieu connu de tous les habitants, le parc François Mitterrand, site de la Plaine Achille. Ce parc étant très dépourvu d’arbres, la plantation lui permettrait de se donner une nouvelle jeunesse mais aussi de faire participer l’ensemble des habitants.
Pour
veiller
au
bon
déroulement
de
cette
action,
nous
avons
établi
une
démarche
type
qui
pourra
être
utilisée
par
chaque
commune
selon
l’endroit
choisi.
Nous
répartirons
notre
action
sur
deux
jours
:
·∙
La
première
sera
destinée
aux
entreprises.
Etant
un
acteur
important
du
développement
durable
nous
devons
les
sensibiliser
différemment.
Lors
de
cette
journée
nous
proposerons
une
intervention
faite
par
l’un
des
organismes
de
l’environnement
qui
interviendra
tout
au
long
de
la
journée
pour
montrer
les
bienfaits
de
celle-‐ci
sur
les
GES.
De
plus,
une
analyse
détaillée
de
leurs
émissions
pourra
être
développée
afin
de
trouver
des
solutions
possibles
pour
leurs
entreprises
en
termes
de
végétalisation.
·∙
La
deuxième
journée
sera
dédiée
à
tous
les
citoyens
avec
une
attention
particulière
pour
les
enfants,
en
leur
montrant
de
façon
concrète
les
gestes
simples
qui
peuvent
sauver
la
Terre.
La
plantation
d’un
arbre
peut
être
bénéfique
pour
la
réduction
des
émissions
des
gaz
à
effet
de
serre.
De
plus,
cette
action
participe
a
l’amélioration
de
la
qualité
de
vie
des
habitants.
D
-‐
Pourquoi
cette
action
Arbres
et
gaz
à
effets
Suite
à
de
nombreuses
recherches
sur
les
sites
du
Ministère
du
Développement
Durable
et
sur
le
protocole
de
Kyoto
nous
préconisons
une
action
autour
de
l’espace
naturel
et
plus
précisément
des
arbres.
Les
législations
incitent
tous
les
pays
engagés
dans
cette
démarche
à
planter
des
arbres
afin
de
limiter
l’émission
de
gaz
à
effets
de
serre.
Ils
absorbent
du
dioxyde
de
carbone
par
la
photosynthèse
et
le
stockent
dans
le
bois
et
les
racines.
Ils
ont
un
impact
majeur
dans
la
lutte
contre
le
réchauffement
climatique.
Les
produits
réalisés
en
bois
(ameublement,
construction..)
stockent
aussi
du
dioxyde
de
carbone.
L’utilisation
de
ce
matériau
évite
celle
des
produits
fortement
émetteurs
de
gaz
à
effet
de
serre.
Enfin
le
bois
est
une
énergie
renouvelable
qui
peut
remplacer
les
énergies
fossiles
(fioul
ou
charbon).
Comme
nous
pouvons
le
voir
dans
le
schéma
ci-‐dessous,
deux
arbres
suffisent
à
compenser
un
mois
de
trajet
en
voiture.
Ainsi
nous
pouvons
conforter
notre
idée
de
développer
notre
action
autour
de
la
plantation
d’arbres.
On
peut
prendre
pour
exemple
Rio
de
Janeiro
au
Brésil,
qui
d’ici
2015
compte
lancer
une
vaste
campagne
de
plantation
d’espèces
de
la
forêt
atlantique.
Cette
décision
fut
prise
par
le
secrétaire
de
l’environnement
de
l’Etat
de
Rio
suite
à
l’obligation
de
réduire
les
émissions
de
gaz
à
effet
de
serre
pendant
les
Jeux
Olympiques
de
2016.
Cette
action
permet
aussi
de
fédérer
une
population
autour
d’une
cause
commune.
Le
partage,
les
échanges
de
connaissances
et
d’expériences,
sont
importants
dans
le
monde
d’aujourd’hui
entre
les
différentes
générations.
Le
développement
durable
étant
de
plus
en
plus
un
sujet
d’actualité
autant
pour
les
professionnels
que
les
particuliers,
une
mise
à
l’honneur
de
ce
secteur
peut
permettre
aux
citoyens
de
prendre
conscience
de
la
situation
actuelle.
A
ce
jour,
très
peu
de
moyens
simples
et
efficaces
sont
mis
en
avant
pour
résoudre
les
problèmes
liés
à
l’environnement.
C’est
pourquoi,
il
nous
semble
indispensable
en
plus
de
planter
des
arbres
lors
d’une
journée,
d’informer,
éduquer
et
communiquer
aux
petits
comme
aux
grands
de
façon
claire
et
convaincante,
pour
qu’à
leur
tour
ils
passent
le
relais.
Cette
action
peut
permettre
à
la
ville
de
Saint
Étienne
de
bénéficier
d’une
meilleure
image.
C’est
un
moyen
de
montrer
qu’elle
est
soucieuse
de
l’environnement.
C’est
aussi
une
volonté
de
créer
un
espace
vert
pour
le
bien
être
et
la
convivialité
des
citoyens.
La
végétalisation
participe
à
la
réjouissance
des
habitants
de
pouvoir
bénéficier
d’endroits
réservés
à
la
détente
des
parents
et
l’épanouissement
des
enfants.
E
-‐
Etude
de
faisabilité
du
projet
–
Plan
média
associé
à
l’événement
L’action
que
nous
proposons
est
parfaitement
réalisable.
En
effet,
le
département
de
la
Loire
étant
un
département
agricole,
nombre
de
pépiniéristes
sont
à
même
de
fournir
des
arbres
pour
Végétalise
&
Vous,
et
ce
à
des
prix
abordables
puisque
nous
souhaitons
des
arbres
jeunes.
Ainsi,
les habitants pourront voir grandir les plantations et se rendre compte au fur et à mesure de l’impact de leur participation. Associé à un plan de communication, ce projet pourra obtenir une résonnance nationale. Nous comptons environ 30 000 € pour proposer un plan de communication à 360°. Ce budget communication pourra être intégré à celui de la ville de Saint-‐Etienne ou de Saint-‐Etienne Métropole (budgets qui se chiffrent à environ 1,5 millions pour la municipalité et 2,5 millions pour l’agglomération). Par ailleurs, des partenariats avec les différentes institutions du territoire seront réalisables (Conseil général de la Loire, entreprises du département, etc.). Le Parc des Expositions de Saint-‐ Etienne pourra participer sur le plan opérationnel puisqu’ils sont situés dans la zone de la Plaine Achille. F -‐ Résultats espérés au terme de l’action “Végétalise & Vous” et conclusion Du point de vue des habitants, l’un de principaux atouts de cet événement est le renforcement des liens au sein de la communauté, en participant activement à la revalorisation de la ville. De plus, ajouter des espaces verts en centre ville, c’est aussi contribuer au bien-‐être des stéphanois en leur apportant un lieu plus agréable et convivial. On a pu remarquer que lors des pics de canicule, les températures observées augmentent plus en ville que dans les zones moins urbanisées (exemple de Paris dont la petite couronne affiche 8 degrés de plus que dans la grande couronne source : http://observatoire.pcet-‐ademe.fr/) Avec un plan média adapté, Saint-‐Etienne peut aussi connaître des résultats positifs quant à l’image qu’elle véhicule au niveau national et international. En effet, communiquer auprès des médias locaux et nationaux, c’est permettre au département de la loire de redorer son blason pour que le vert ne soit plus seulement associé à son équipe de football, mais aussi aux décisions politiques prises par ses responsables. La ville pourrait devenir plus attractive également pour les entreprises qui axent leurs stratégies sur plus de responsabilité sociétale. Prouver aux entreprises que Saint-‐Etienne est orientée vers le développement durable, c’est leur démontrer qu’investir dans cette commune est une promesse pour l’avenir.
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