Proposée par les Black Rifles - n 193 Bruits de Terroirs - Patrimoine et terroirs
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Préface Les black Rifles sont de retour pour la 3e étape de leur aventure, sur la session 2015/2016. Nous avons dédié cette soirée a un symbole, une simple idée qui a fini avec une stature politique international, aujourd’hui encré dans le mémoire collective des français. Depuis sa création dans l’antiquité, les jeux d’ Olympie ont marqué les siècles jusqu’à notre ère. « Citius, Altus, Fortus » (plus vite, plus haut, plus fort) est la célèbre devise des J.O et de notre thème, les jeux olympiques. À travers ces jeux très attendus par le monde entier, nous allons vous parler de leur histoire, de leurs symboliques et de leurs traditions. Et puis, comment parler des jeux olympiques sans penser au célèbre Baron Pierre de Coubertin ? Ce soir, nous vous invitons à plonger au cœur des Jeux… pour une soirée que nous espérons joyeuses et pleine de découvertes Alors, nous vous souhaitons de passer une bonne lecture.
PRÉPARATION DE LA SOIRÉE Pour cette troisième session, nous sommes le premier groupe à prendre possession du camion. Fort de notre succès lors de la précédente session – avec la soirée consacrée au Front Populaire, nous étions confiants et avions hâte de réaliser une autre soirée de la même veine. En amont, la préparation était fragile. Que ce soit sur le plan du service, de la cuisine ou du théâtre, nous étions en retard. De la première répétition aux dernières, l’ambiance et la bonne humeur étaient présentes, mais les textes étaient peu et mal assimilés, du moins pas à temps. C’est bien dommage car le texte était relativement facile et les scènes plutôt comiques. Nous avions eu le synopsis 3 semaines à l’avance, pourtant. 2 scènes présentaient beaucoup de risques sur les dernières répétitions. Mais nous avions quand même fait le choix de jouer toutes les scènes lors de la soirée. Notre Maitre d’Hôtel Valentin, était plutôt motivé. Il avait réalisé tout son travail d’organisation du service. Il avait choisi une bonne brigade pour l’accompagner dans son service en salle. Et il avait également préparé de très sympathiques argumentations pour réussir une vente juste, tout en faisant saliver les clients. Notre sommelier Guillaume, était quant à lui un peu plus tranquille et surement pas aussi impliqué qu’il aurait du l’être. C’est donc à la dernière minute qu’il à réalisé son organisation, et qu’il à essayé de trouver des argumentations pour vendre du vin.
PRÉPARATION DE LA SOIRÉE (suite) Côté cuisine, c’était Gérald qui était aux commandes… et malheureusement là-aussi, tout a été réalisé dans l’urgence. Sa première idée de menu n’étant pas acceptée, c’est l’encadrement qui nous ont imposé le menu. Les fiches techniques ont été aussi réalisées dans la hâte pour pouvoir les rendre à temps. Ses argumentations qu’il avait préparées avec l’encadrement laissaient néanmoins promettre présager une présentation en salle captivante. En outre, il était bien en phase avec son second, Melvin. Quant à la décoration, nous nous étions seulement accordé 4 jours pour réaliser toute la décoration, et les tâches pour la réaliser pleinement, ne manquaient pas. Peindre toute les nappes à l’effigie des pays qui ont remporté le plus de médailles, en plus du portait de Pierre de Coubertin, des logos sur les murs… On aurait du commencer plus tôt… Bref, une soirée qui avait tout pour réussir… s’annonçait finalement compliquée. Ce qui ne nous a pas permis d’être sereins. Mais bon! On s’accroche car 42 clients ont réservé, et nous avons donc un engagement à tenir jusqu’au bout… et nous ne manquerons pour rien au monde à cet engagement. Le jour même, la déco est enfin terminée et posée. Ouf! Juste à temps ! Le maître d’hôtel était plutôt bien, et en avance sur la mise en place. Le sommelier le suivait de loin et avançait à son rythme. Le directeur était à l’heure sur son travail, les costumes et la caisse. La cuisine avait une ambiance au beau fixe. Et la mise en place avançait à grand pas, avec l’aide de l’encadrant cuisine.
LA SOIREE Côté cuisine, beaucoup de complications ont émaillé le service pourtant bien parti. L’envoi des amuses-bouche se sont bien déroulées. Dès le début, l’envoi des plats s’avéra difficile, suite à une mauvaise organisation de l’aboyeur. Les plats, beaucoup d’erreurs de cuisson n’ont pas permis au kangourou d’exprimer pleinement toutes ses saveurs. Quant aux desserts, le sirop au balsamique dont les fraises étaient imbibées, collait aux dents, ce qui fit perdre quelques dixièmes à un dessert par ailleurs succulent et bien présenté. Côté salle, le maître d’hôtel Valentin a très bien argumenté et vendu ses plats. Mais il y avait un déséquilibre entre les plats… ce qui l’obligea à revenir voir certains clients. Mais sa bonne humeur, sa gentillesse et sa jovialité naturelle l’ont aidé dans cette tâche pourtant ingrate. Toutefois, il n’a pas bien maîtrisé le temps, si bien que la soirée a débuté trop tard et que ce retard nous a pénalisés jusqu’au bout. Au niveau de la sommellerie, Guillaume, ayant mal préparé sa soirée, a été obligé d’improviser. Mais il a été rattrapé par son manque de connaissances et de travail… et les clients n’ont pas été dupes. Il a perdu de sa crédibilité tout au long de la soirée… même si les ventes ont été satisfaisantes
LA SOIREE (suite) Côté théâtre, c’est Matthias qui avait la responsabilité de l’animation. Il s’est plutôt bien débrouillé pour dire son texte, mais l’ambiance globale, entamée par un démarrage long et poussif, ne fut jamais « bon enfant ». Le théâtre, comme le présageait les précédentes répétitions, était sans surprise. Beaucoup de scènes n’étaient malheureusement pas fluides, et les textes n’étaient pas assez assimilés. Seule la scène qui présentait le plus de risques la veille, s’est déroulée sans accrocs. C’était la scène politique de la soirée, celle qui concernait la création et les règles fixées par le CIO pour les nouveaux jeux olympiques modernes. Les scénettes ont donc été globalement décevantes pour les clients comme pour les acteurs. Notre déception fut grande puisque les scènes étaient assez comiques et simples au niveau du vocabulaire. Mais nous ne pouvions nous en prendre qu’à nous-mêmes.
Le Menu Amuse bouche: Tartare de betterave comme un steak, coulis d’ail noir. Entrée 1: Entrée 2: Salade grec façon Mavrommatis Trio de nems sur lit de nouilles chinoises, sauce Nuoc-mâm réalisées par nos soins Plat 1: Plat 2: Pavé de kangourou, jus corsé Tartare de dorade et mangue, au miel, purée de patate douce citron verts et légumes conflits et flan de petits pois
Le Menu (suite) Fromage : Assortiment de fromages à l’effigie des Jeux Olympiques. Dessert 1 : Dessert 2 : Déclinaison autour de la fraise. Déclinaison autour du chocolat.
LE SPECTACLE – SCÈNE 1 Cette été vont s’ouvrir les 31ème jeux olympiques de l’ère moderne, qui auront lieu à Rio de Janeiro, au Brésil. La flamme sera allumée à Olympie, berceau grec des jeux de l’antiquité. Depuis Le 3 mai, le relai de la flamme a pris officiellement le départ à Brasilia, capitale fédérale du Brésil, pour une durée de 95 jours à travers tout le pays. Dans l’antiquité, une flamme sacrée brûle en permanence dans les sanctuaires d'Olympie. Elle est allumée par un miroir parabolique qui concentre les rayons du soleil, le skaphia. La flamme olympique est allumée lors d’une cérémonie par des femmes, jouant le rôle de prêtresse d’ Héra. Elles transmettront cette flamme aux relayeurs qui se succèderont jusqu’au stade panathénaïque qui a accueilli les premiers jeux de 1896. Le comité Hellénique Olympique la remettra ensuite lui- même aux organisateurs des jeux du pays d’hôte. Après un relais de 3 mois, le dernier relayeur (souvent gardé secret jusqu’à la dernière minute) allumera de façon spectaculaire et originale la vasque olympique ou chaudron monumental, laquelle brulera pendant toute la durée des jeux. Sur cette scène, on retrouve un relayeur tenant dans sa main la mythique flamme olympique. Il court… plutôt longtemps à sa grande surprise. Il est un peu perdu. Il va trouver deux personnes sur son chemin, un homme en train de lire un journal et une joggeuse, tous deux essayeront, chacun à leur façon, de résoudre son problème…
LE SPECTACLE – SCÈNE 2 Selon les récits historiques, les jeux antiques ont été célébrés en 776 avant Jésus Christ jusqu’en 426 après Jésus Christ. Ils étaient dédiés aux dieux grecs et se déroulaient dans les plaines d’Olympie. Dans cette cité s’élevaient déjà les majestueux temple de Zeus et d’Héra, le stade pouvant accueillir jusqu’à 40 000 spectateurs, ainsi que d’autres édifices jusqu'aux 4e siècle. Les jeux étaient étroitement liés aux fêtes religieuses et au culte de Zeus, sans pour autant être partie intégrante d’un rite. Ils avaient en effet un caractère séculier et visaient à démontrer la qualité physique et l’évolution des performances enregistrées, ainsi qu’à faire prévaloir de bonnes relations entre les cités grecques. L’olympionique était récompensé immédiatement après la compétition. Dans le vestibule surélevé du temple de Zeus, d’une voix forte, le Héraut (arbitre) annonçait le nom du vainqueur olympique, de son père, et de sa cité. Un hellanodice (juge) plaçait dans ses mains une palme. Il lui nouait aussi un ruban rouge autour des mains et de la tête en signe de victoire. Pour finir, on lui ceignait la tête d’une couronne faite d’un rameau d’olivier, le Kotinos. Sur cette scène, nous retrouvons 4 des plus grands athlètes de cet ère, avant le début d’une course qui devra les départager. Chacun des athlètes est jusque là invaincu dans leur cité. Alors, il n’en restera qu’un mais lequel ? Une grande conversation éclate entre ces 4 athlètes, qui essaient de s’intimider mutuellement. L’un est vindicatif et vicieux, l’autre agressif, le troisième plus clame et le quatrième silencieux…
LE SPECTACLE – SCÈNE 3 Pierre de Coubertin, jeune historien et pédagogue de 24 ans, était quant à lui persuadé de l’importance de l’éducation sportive dans le façonnement des esprits. Il pensait également à rénover les jeux antiques en organisant un rendez vous international ouvert à de nouvelles disciplines sportives. Le 25 novembre 1892, à l’occasion du 5e anniversaire de l’union des sociétés françaises du sport athlétique, il réunit de grandes personnalités intellectuelles afin de leur faire part de son vœu à accorder une place plus importante à l’éducation physique dans les écoles françaises. Il conclut son discours avec un appel vibrant sur la restauration des jeux, lequel est accueilli favorablement, sans pour autant lui permettre de concrétiser son rêve. Opiniâtre, le français réitère sa tentative lors du congrès olympique de 1894, organisé à la Sorbonne à Paris. Son dernier sujet pose directement la question de l’éventuelle rénovation des jeux, laquelle est entérinée à l’unanimité à la fin du congrès. Heureusement, cette réunion a pris une ampleur internationale grâce à la présence de personnalités qui ont répondu favorablement à l’appel du Coubertin. A la fin de ce congrès s’est décidé la création du Comité International Olympique, dont la présidence est confiée à Dimitrios Vikélas. Il ne reste qu’à jeter les règles et les bases de fonctionnement des nouveaux jeux olympiques. Et pour s’atteler à ce travail, qui de mieux que ce comité nouvellement créé ? Une grande réunion débute alors entre 6 des membres de ce comité… A quelles disciplines ces nouveaux jeux devront-ils être ouverts ? Qui organisera les premiers jeux olympiques, et à quelle date ? La compétition doit-elle être ouverte aux femmes ? … Aux professionnels? Autant de questions intéressantes…
LE SPECTACLE – SCÈNE 4 Comment ne pas penser au dopage ? Pierre de Coubertin disait « L’effort est la joie suprême, le succès n’est pas un but, mais le moyen pour viser plus haut ». Il semblerait aujourd’hui que les deux soit réunis; il s'agit d’aller plus loin pour remporter la victoire. Participer aux jeux n’est plus une fin en soi. Il faut gagner tout en inscrivant de nouveaux records. Telle est la quête effrénée de la performance. Le dopage existe depuis toujours car il est malheureusement inhérent à la compétition. Il a souvent revêtu de multiples formes, de la plus simple à la plus sophistiquée. Depuis l’antiquité, les athlètes cherchaient à améliorer leurs résultats et à lutter contre la fatigue en buvant des breuvages, des plantes et divers aliments. Aujourd’hui, ils cherchent à rendre leurs corps plus résistant et à augmenter leurs masses musculaires. Ils s’entrainent intensément pour participer à toutes les compétitions. Et pour y arriver, certains trichent. Et justement, nous allons maintenant nous retrouver dans la chambre de la délégation française. Il y à justement une réunion de crise. Certains athlètes français seraient soupçonnés de dopage… du moins, c’est la rumeur qui le dit. Ceci a le don d’irriter le chef de la délégation française qui vient donc aux nouvelles, car il vient de se prendre un savon par le ministre. La discussion est animée…mais en ressortira-t-il quelque chose de concret? Là est la question.
LE SPECTACLE – SCÈNE 5 Quand Juan Antonio Samaranch reprend les rênes du CIO en 1980, les jeux olympiques vont prendre un tout autre visage. Le comité a vécu jusqu’alors sans revenus propres, et qui va longtemps vivoter d’une olympiade à l’autre. Juan Antonio décide de le modifier en suivant opiniâtrement 2 objectifs: lui assurer une stature politique international doté de moyens financiers autonomes. Les jeux ne se déroulent plus seulement sous le symbole de l’amour du sport. Ce sont les jeux de Los Angeles qui marqueront la fracture car le CIO dispose de moyens financiers exceptionnels. Ce qui permettra par ailleurs d’ouvrir la compétition aux plus grands athlètes du monde entier en organisant des sélections nationales. Les JO de Séoul de 1988 vont également servir de tremplins commerciaux pour des marques comme Coca-Cola, ou encore Adidas. Mais se sont les jeux de 2008 de Beijing qui vont parfaitement illustrer l’omniprésence et l’omnipotence de l’argent; en effet, le déroulement de la finale de natation a été déplacé pour que les américains puisse la voir en soirée; elle s’est donc disputée le matin. Aujourd’hui, les jeux olympiques sont soumis aux enjeux économiques qui dépassent et qui délaissent complètement le sport au second rang. On peut le regretter car les JO ne sont plus seulement le rendez-vous quadri annuel du sport et de la fraternité Nous avons réussi tout de même à finir cette soirée sur des sourires! Et oui, que seraient les jeux olympiques sans la verve et la gouaille de nos commentateurs sportifs ? C’est l’ultime scène que nous vous avons jouée ce soir en reprenant un sketch canadien passé dans l’émission « le studio »
SOUVENIRS DE THEATRE
CASTING THEATRE FIONA JABRI THIBAUT JOZEFCZYK FLAVIEN CAILLARD • LA JOGGEUSE • LE RELAYEUR • LE LECTEUR • CHLOÉ DERBOUX • PIERRE DE COUBERTIN • ADRIEN THIBARD • JEAN HYSSAM HELDLI SAM POLO NASSIM JABRI MICKAEL VINET • CRIONOS • PAPATOPOULOS • DIAVORAS • KRATAVILÈS • VIKÉLAS • PAUL
CASTING THEATRE FLORIAN CHAMBRELAN CLEMENT DELANAUD JEREMY LAUVAND • GEBHART • KEMENY • BALCK
CASTING PROFESSIONEL CHEF SECOND GÉRALD MELVIN LEMAÎTRE DESROCHES DU CHASSAY MAÎTRE SOMMELIER D’HÔTEL GUILLAUME VALENTIN LECOCQ ROBERT DIRECTEUR D’ANIMATION MATTHIAS SANCHEZ
CONCLUSION Et voilà, notre 3ème soirée est enfin achevée. Elle fut malheureusement en demi-teinte, et toute l’équipe a subi cette soirée. Que se soit en salle, en cuisine ou encore en théâtre, toute notre équipe ainsi que nos renforts sont sortis insatisfaits. Déçus de ne pas s’être investi à fond, de ne pas s’être dépassés comme on aurait pu et dû le faire. C’est frustrant de présenter une soirée de cette qualité alors qu’elle avait tout pour briller. Mais bon, il nous reste notre dernière soirée à « PETRA » et nous avons toujours pas montré tout ce dont nous étions capable. Nous allons essayé tout mettre en œuvre pour retourner notre veste, et vous proposer une soirée digne du camion Patrimoine et Terroirs.
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