Rapport de gestion 2015 - Promotion Santé Suisse
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Rapport de gestion 2015 492 133 enfants et adolescents peuvent être atteints par les programmes et les projets. 196 000 employés travaillent dans des entreprises Friendly Work Space. 455 000 participants se rendent au «slowUp» – journées découverte sans voiture dans toute la Suisse.
Table des matières 2 TABLE DES MATIERES 3 AVANT-PROPOS 4 PROMOTION SANTE SUISSE ALIMENTATION ET ACTIVITE 6 ORGANISATION 8 PHYSIQUE 7 POINT FORT 14 SANTE PSYCHIQUE ET STRESS RENFORCER LA PROMOTION 20 DE LA SANTE ET LA PREVENTION 26 FAITS ET CHIFFRES
Avant-propos 3 UNE PREVENTION DIFFERENCIEE En matière de santé, chaque étape de la vie L’évolution démographique inspire souvent un mes- Avec sa stratégie «Santé2020», le Conseil fédéral sou- apporte son lot de défis. Promotion Santé sage aux accents alarmistes et pessimistes. Certes, ligne l’importance de la prévention. La Stratégie natio- Suisse élabore des programmes différen- l’augmentation de l’espérance de vie a ses revers. nale Prévention des maladies non transmissibles sera ciés pour les enfants, les adolescents, la Dans de nombreux domaines, il est cependant pos- approuvée au printemps 2016. population active et les personnes âgées. sible d’anticiper défis et problèmes et de trouver ainsi des solutions. En privilégiant les axes thématiques Poids corporel sain, Santé psychique et Promotion de la santé des Maintenir et renforcer l’autonomie des seniors est personnes âgées, Promotion Santé Suisse apporte une l’objectif principal de «Via», le projet pilote visant à contribution importante à cette stratégie. Nos pro- promouvoir la santé chez les personnes âgées. Les grammes permettent de mener des expériences pra- expériences récoltées doivent maintenant être inté- tiques et fournissent, grâce à un monitoring attentif, grées dans les programmes d’action cantonaux. Ce d’importants résultats et données portant sur l’effica- modèle qui a déjà fait ses preuves dans le domaine du cité des mesures de prévention. En ce qui concerne «Poids corporel sain» permet aux cantons d’organiser les programmes d’action cantonaux, ces prestations les programmes en fonction de leurs besoins spéci- sont appréciées de longue date. Qu’il s’agisse des fiques. S’ils apprécient cette liberté d’action, la majo- communes, du canton ou de la Confédération, le rité d’entre eux saluent la coordination par un pro- constat est clair: grâce aux connaissances, à l’infor- gramme national. Ensemble, tout est plus facile – un mation, à la mise en réseau et à la coordination, adage qui s’applique particulièrement au thème de la toutes les conditions sont réunies pour mener une po- vieillesse. litique de santé efficace. Heidi Hanselmann Dr. Thomas Mattig Présidente du Conseil de Fondation Directeur Promotion Santé Suisse
Promotion Santé Suisse 4 PROMOTION SANTE SUISSE EN BREF QU’EST-CE QUE LA SANTE? Suisse stimule, coordonne et évalue des mesures desti- Promotion Santé Suisse. Ce montant est encaissé par Promotion Santé Suisse reprend la définition de la nées à promouvoir la santé et à prévenir les maladies. les assureurs-maladie pour le compte de la Fondation santé arrêtée par l’OMS. Selon cette définition, la santé (art. 20 LAMal). ne se résume pas à l’absence de troubles physiques QUI EST LA FONDATION? ou psychiques. Elle n’est pas non plus un «capital» que Promotion Santé Suisse est une fondation de droit LES PRINCIPALES ETAPES l’on peut dépenser petit à petit. Des aspects de la privé soutenue par les cantons et les assureurs. Elle 1986 «Charte d’Ottawa» pour la promotion de la santé santé peuvent se manifester à n’importe quelle étape réunit en outre des représentants de la Confédéra- 1989 La «Fondation suisse pour la promotion de la de la vie d’une personne, quelle que soit sa constitu- tion, de la Suva, du corps médical et des profession- santé» est créée par 26 cantons tion. Un individu n’est donc pas simplement en bonne nels de la santé, du monde scientifique et des asso- 1994 La promotion de la santé et la prévention sont ou en mauvaise santé, il peut, selon ses forces et ses ciations spécialisées dans la prévention des maladies inscrites dans la loi sur l’assurance-maladie (art. possibilités, assumer la responsabilité de sa santé. ainsi que d’autres organisations. 19 et 20 LAMal) 1998 La «Fondation suisse pour la promotion de la QU’EST-CE QUE LA PROMOTION QUELLE EST NOTRE STRATEGIE? santé» met en œuvre le mandat prévu par l’art.19 DE LA SANTE? Promotion Santé Suisse applique une stratégie à long LAMal, avec le soutien des assureurs La prévention et la promotion de la santé visent à terme (2007 – 2018). Afin que la Fondation puisse et des cantons préserver et à renforcer la santé. La prévention com- accomplir son mandat de manière efficiente avec les 1999 La Fondation est rebaptisée «Fondation 19 – prend des mesures destinées à prévenir des maldies, moyens financiers qui lui sont confiés, elle se Fondation suisse pour la promotion de la santé» contagieuses ou non. La promotion de la santé a concentre sur trois thèmes. 2002 «Promotion Santé Suisse» naît de la pour but d’accroître les ressources et les potentiels • Alimentation et activité physique «Fondation 19» des individus en matière de santé. Ces deux enga • Santé psychique/stress 2007 La stratégie 2007 – 2018 est adoptée gements se complètent, puisqu’ils visent tous deux • Renforcement de la promotion de la santé et de la 2013 Avec la stratégie «Santé2020», le Conseil fédéral à permettre au plus grand nombre de personnes prévention intensifie la promotion de la santé et la prévention possible de mener une vie saine. 2014 La Confédération, les cantons et Promotion Santé COMMENT LA FONDATION Suisse élaborent la Stratégie nationale Prévention QUEL EST NOTRE MANDAT? SE FINANCE-T-ELLE? des maladies non transmissibles Notre action se fonde sur la loi sur l’assurance-maladie Actuellement, chaque personne en Suisse verse une (art. 19). Agissant sur mandat légal, Promotion Santé contribution mensuelle de 20 centimes en faveur de
En bref 5 L’ENGAGEMENT DE PROMOTION SANTE SUISSE PROMOTION SANTE SUISSE Pre s statio ariat ns Programme Parten n el Econ ession es omie prof is é Monde ia l Ent Politique s spéc repr on ises isati Organ Assurance s Cantons Communes Population Promotion Santé Suisse ne peut atteindre ses objectifs qu’avec le soutien de partenaires solides de la politique, de l’économie et du monde professionnel. La santé s’entretient dans les cantons et les communes, dans les écoles et les familles, sur le lieu de travail et dans les loisirs. Nos prestations soutiennent nos partenaires sur le terrain, afin que ceux-ci puissent mettre en œuvre des mesures de promotion de la santé.
Organisation 6 ORGANISATION CONSEIL DE FONDATION DIRECTION Heidi Hanselmann Barbara Gassmann Dr Thomas Mattig Présidente du Conseil d’Etat, Cheffe du Département de la Santé Fédération suisse des associations professionnelles Directeur du canton de St-Gall, St-Gall; Présidente du Conseil de Fondation du domaine de la santé, Berne Bettina Abel Dominique Jordan Guido Graf Vice-directrice / Responsable de l’unité Programmes Président sortant de pharmaSuisse, Berne-Liebefeld Conseiller d’Etat, Chef du Département de la santé et des affaires sociales du canton de Lucerne, Lucerne René Marcello Rippstein Dr Andrea Arz de Falco Responsable Gestion de la santé en entreprise Responsable du domaine de direction Santé publique, Stefan Kaufmann vice-directrice, Office fédéral de la santé publique OFSP, Berne Adjoint à la direction EGK-Caisse de santé, Laufon Rudolf Zurkinden Responsable Relations Publiques Dr Reto Dahinden Gabriel Nusbaumer Directeur général SWICA, Winterthour Président de la Commission Santé, Fédération Romande Anne-Claude Demierre des Consommateurs (FRC), Lausanne AUTORITE DE SURVEILLANCE Conseillère d’Etat, Directrice de la santé et des affaires sociales Heinz Roth du canton de Fribourg, Fribourg Responsable Prévention et promotion de la santé, Conseil fédéral Association Suisse d’Assurances (ASA), Zurich Département fédéral de l’intérieur DFI, Roberto Dotti Office fédéral de la santé publique (OFSP) Directeur Suva Bellinzona, Bellinzone Urs Roth Président de la Direction Visana, Berne Reto Egloff Président de la Direction, CPT, Berne Dr Charles Vincent Responsable du Département de l’instruction publique David Fäh et de la culture, canton de Lucerne, Lucerne Institut d’épidémiologie, de biostatistiques et de prévention, Université de Zurich, Zurich Barbara Weil Responsable du Département Promotion de la santé et prévention, Doris Fischer-Täschler Fédération des médecins suisses FMH, Berne Directrice Association Suisse du Diabète, Baden
Point fort 7 POINT FORT 2015 En collaboration avec l’Office fédéral de la santé CHAMPS D’ACTION ET DOMAINES DE MESURES publique (OFSP), la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) et d’autres CHAMP D’ACTION 1 acteurs du domaine de la santé, nous avons élaboré, Sensibilisation, déstigmatisation et information en 2014 et 2015, le rapport «Santé psychique en Suisse: état des lieux et champs d’action». La promotion de la santé psychique, la prévention et CHAMP D’ACTION 2 Mise en œuvre d’activités dans les domaines de la promotion de la santé, de la prévention et de la détection précoce la détection précoce des maladies psychiques et de leurs interfaces avec les soins de santé constituent Personnes en âge de travailler les axes prioritaires de ce rapport. Car la santé Enfants Adolescents Age Place de travail/entreprise/ Famille/école/apprentissage A la maison environnement privé psychique est un élément central de la qualité de vie. On constate que des projets et mesures en faveur de la santé psychique sont d’ores et déjà réalisés aux niveaux régional et cantonal, mais que la coordination fait parfois défaut. En outre, il existe un potentiel CHAMP D’ACTION 3 CHAMP D’ACTION 4 d’amélioration en termes de contrôle de qualité et Advocacy et bases de connaissances Structures et ressources de mise en réseau des connaissances; les mesures visant le monitoring et l’évaluation des diverses activités devraient être renforcées. Il est impératif Source: voir page 51 d’agir, en particulier dans les quatre champs d’action représentés dans le graphique. Plus d’informations: www.nationalegesundheit.ch/fr
Alimentation et activité physique
Alimentation et activité physique – Situation initiale 9 ALIMENTATION ET ACTIVITE PHYSIQUE Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de PROPORTION DES ENFANTS EN SURPOIDS ET OBESES À DIFFERENTS NIVEAUX SCOLAIRES nombreuses maladies consécutives qui Obésité se développent sur des années, voire des Surpoids Ecole décennies. Les coûts liés à ces maladies enfantine 3,2 13,3 (y compris obésité) vont continuer d’augmenter et peser lourde- ment sur le système suisse de santé Niveaux publique. primaires I et II 5,0 20,6 SITUATION INITIALE Niveau 6,1 25,3 Le monitoring des données de poids des services mé- secondaire dicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich que nous avons publié en 2015 montre que près d’un Tous les niv- 4,5 18,4 enfant sur cinq (18,4%) participant à l’étude est en eaux scolaires surpoids ou obèse. La part des élèves obèses s’élève à 4,5%. Cette enquête représentative est basée sur 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% les données relatives au poids et à la taille d’environ 13 500 enfants et adolescents. Source: voir page 51
Alimentation et activité physique – Objectifs et mesures 10 OBJECTIFS «Alimentation et activité physique» est un axe théma- tique de notre stratégie à long terme 2007 – 2018, que nous menons en partenariat avec l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Une partie de nos acti MESURES Nos mesures tiennent compte de l’interaction entre les conditions économiques et sociales et le comporte- ment individuel. Des conditions cadres favorables, une activité physique suffisante et une alimentation 20 programmes d’action cantonaux «Alimentation et activité physique» 492 133 vités liées à cette thématique couvre un des cinq objec- savoureuse et équilibrée constituent les éléments- tifs du programme national «Alimentation et activité clés du programme «Alimentation et activité physique physique» (PNAAP). Notre stratégie à long terme vise chez les enfants et les adolescents». Nous tirons à augmenter la part de la population présentant un ainsi parti des activités qui ont déjà été développées poids corporel sain. Le risque de développer diverses et des expériences recueillies par de nombreux pro- enfants et adolescents peuvent être maladies et de décéder prématurément s’accroît grammes menés aux niveaux national et international. atteints par les programmes et avec la hausse de l’indice de masse corporelle et, à les projets l’inverse, peut être abaissé par une réduction du En 2015, nous avons poursuivi la collaboration à long surpoids. Grâce à une stratégie portant sur le com- terme instaurée avec 20 cantons dans le cadre des portement et les conditions cadres, nous entendons programmes d’action cantonaux (PAC) en faveur de contribuer à inverser la tendance qui prédomine l’alimentation et de l’activité physique, visant une pré- actuellement. Il s’agit de renforcer les capacités des vention primaire chez les enfants et les adolescents. enfants et de leurs proches afin que chacun puisse Nous soutenons les cantons par un financement, une contribuer au maintien d’un poids corporel sain dans coordination, des prestations de conseil, une mise en la mesure de ses possibilités. réseau et un échange d’informations et de connaissan- ces, ainsi que par des évaluations. Il est ainsi possible d’échanger des informations et des connaissances de manière efficiente et de dupliquer des projets d’intervention efficaces.
Alimentation et activité physique – Mesures 11 PROGRAMMES D’ACTION CANTONAUX PROGRAMMES D’ACTION CANTONAUX: STIMULER, COORDONNER ET EVALUER Lancés en 2007, les programmes d’action cantonaux (PAC) mettent l’accent sur la prévention primaire auprès des enfants et des adolescents de 0 à 16 ans. Mettre les Diffuser les Nous ne tablons ni sur des traitements individuels spécialistes connaissances en contact coûteux, ni sur des interventions réglementaires telles que des interdictions ou des taxes sur les aliments peu sains. Nous misons plutôt sur un engagement à long terme sous la forme de programmes d’intervention coordonnés à l’échelon national et organisés au niveau Communes local. Le soutien des acteurs cantonaux et locaux est gage d’efficacité sur le terrain. CANTONS Terrains de jeux Jardins d’enfants En 2015, 20 cantons ont réalisé la deuxième étape des programmes d’action cantonaux. Quelque 10 cantons amorcent en 2016 la troisième étape, qui prévoit la mise Ecoles Mesurer Hôpitaux Recommander en œuvre de nouvelles mesures en collaboration avec l’efficacité les projets nous ces prochaines années. Nous tenons donc le cap en vue de la réalisation de notre stratégie à long terme 2007 – 2018. Soutenir la communication Plus d’informations: www.promotionsante.ch/pac Un concept durable en matière de coordination nationale permet des interventions et une efficacité à plusieurs niveaux.
Alimentation et activité physique – Mesures 12 TROISIEME ETAPE DES PROGRAMMES IMAGE CORPORELLE SAINE SLOWUP FAIT BOUGER D’ACTION CANTONAUX Il est impératif que les enfants et les adolescents 455 000 PERSONNES En 2015, les préparatifs visant la troisième étape adoptent une attitude positive vis-à-vis de leur corps Le succès des manifestations slowUp soutenues par des programmes d’action cantonaux (PAC) ont été pour que les mesures en faveur d’une alimentation Promotion Santé Suisse ne s’est pas démenti en 2015. menés à un rythme soutenu. Au cours de cette étape, saine et d’une activité physique accrue prennent effet. L’événement a en effet attiré 455 000 personnes, dont qui s’étendra de 2016 à 2019, 10 cantons mettront Le document de travail «L’image corporelle positive un quart de jeunes de moins de 16 ans, sur 18 routes en œuvre des mesures en collaboration avec nous. chez les adolescents» que nous avions publié en 2014 interdites au trafic motorisé sur tout le territoire Afin de renforcer l’impact des interventions, nous avait déjà mis en évidence la nécessité d’agir dans national. A vélo, en rollers ou à pied, les participants avons élaboré en 2015, avec le concours de nos parte- ce domaine. Le forum consacré à l’image corporelle ont pu découvrir la beauté de différentes régions naires, un guide pour l’évaluation d’impact des saine (Healthy Body Image) que nous avons organisé de Suisse, que ce soit en terrain connu ou non. Pour interventions. Nous avons également transmis à ces en avril 2015 de même que plusieurs études ont révélé la première fois, des plats équilibrés «slowAppetit» derniers les informations relatives à l’utilisation la nécessité pour les cantons d’inclure ce thème à base de produits régionaux et de saison ont été pro- de ce document. Lors de la 8e journée de mise en dans leurs stratégies. posés, qui ont recueilli un franc succès. Nous avons réseau, l’échange d’expériences des responsables pu placer le message de notre marque «Château des PAC était en première ligne, l’objectif étant Si l’on en croit les résultats de notre étude pilote publiée la pompe» – l’eau est le désaltérant n uméro 1 chez les de rendre l’application des programmes encore plus en août 2015, une image corporelle saine est intime- enfants et les adolescents – lors de grandes manifes- efficace. ment liée au bien-être et à la santé psychique. Or bon tations dans toute la Suisse. Le C hâteau la pompe s’est nombre d’adolescents ne sont pas satisfaits de leur profilé comme la boisson d ésaltérante par excellence Plus d’informations: corps, et une fraction d’entre eux (5 – 20%) pourraient aussi bien dans la zone d’activité BEActive à Berne, qui www.promotionsante.ch/pac même être considérés comme particulièrement a accueilli 200 000 personnes, que dans le cadre des vulnérables. Selon nous, ces résultats indiquent qu’il 26 manifestations organisées par nos partenaires dans convient d’adopter des mesures de prévention com- 12 cantons ou à l’occasion des journées slowUp plémentaires. mises sur pied dans toute la Suisse. Plus d’informations: Plus d’informations: www.promotionsante.ch/hbi www.promotionsante.ch/slowup www.chateaulapompe.ch
Alimentation et activité physique – Impact 13 IMPACT Agissant sur mandat légal, nous stimulons, coordon- Alimentation et a ctivité physique» a montré que les un total de 146 ont eu pour effet que 74 000 enfants nons et évaluons des mesures de promotion de la santé PAC contribuent de manière significative à la santé de et adolescents ont désormais une alimentation équili- (art. 19 LAMal). Les expériences pratiques menées la population et permettent globalement d’atteindre brée et 47 000 une activité physique suffisante. dans les cantons ainsi que les évaluations nous livrent les objectifs fixés. Depuis le dernier cycle d’évaluation, des informations sur la manière de poursuivre le dé- des progrès notables ont été enregistrés dans les Plus d’informations: veloppement de nos prestations en tenant compte des quatre niveaux d’intervention des programmes (inter- www.promotionsante.ch/evaluation besoins cantonaux. L’évaluation publiée en 2015 intitu- ventions, policy, mise en réseau, information au lée «Impact des programmes d’action cantonaux public). A eux seuls, douze projets sélectionnés sur CHAINE D’IMPACT DES PROGRAMMES D’ACTION CANTONAUX INPUT PROMOTION IMPACT IMMEDIAT IMPACT A MOYEN IMPACT A LONG SANTE SUISSE TERME TERME ∤ CHF 4,9 millions pour les ∤ Davantage de cantons mettant en ∤ Stabilisation du surpoids, élargisse- Résultats d’évaluation 2015 Programmes d’action cantonaux œuvre les Programmes d’action ment des connaissances ∤ De 2005/2006 à 2014/15: réduction de 2,6% ∤ Bases, coordination, évaluation et cantonaux du surpoids et de l’obésité chez les enfants communication ∤ Davantage de projets dupliqués dans et les adolescents toute la Suisse ∤ Enfants dans les jardins d’enfants moins 4% ∤ Concentration des investissements ∤ Enfants et adolescents issus de l’immigrati- directs des partenaires on moins 2,6% Source: voir page 51
Santé psychique et stress
Santé psychique et stress – Situation initiale 15 SANTE PSYCHIQUE ET STRESS A l’heure où tout s’accélère dans le monde JOB STRESS INDEX 2015: STRESS CHEZ LES PERSONNES ACTIVES EN SUISSE du travail, la santé et le bien-être des 28,6% collaborateurs sont des conditions essen- 22,5% tielles à la performance économique des Zon Non épuisé 63,2 ue ev entreprises à long terme. tiq 1,4 ri er n m lio ec i te il Zon lli m Légèrement épuisé 14,2 SITUATION INITIALE on 1,1 Total Dans l’environnement professionnel moderne, les 4,9 Mio. exigences posées aux collaborateurs deviennent millions d’actifs Passablement 16,6 si complexes qu’elles ont des répercussions sur la épuisé charge de travail quotidienne. Les résultats de 2,4 m illi o n s 22,6 notre Job Stress Index sont éloquents: plus d’une Zon Très épuisé 6 personne active sur cinq souffre de stress au travail. e s e n s i b le En améliorant les conditions de travail de leurs 48,9% collaborateurs, les entreprises apportent, elles aussi, 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% une contribution à la prévention du stress. La gestion Zone verte: 1,4 million d’actifs ont plus de ressources de la santé en entreprise (GSE) joue à cet égard un que de contraintes. rôle majeur. Zone sensible: 2,4 millions d’actifs ont à peu près autant de ressources que de contraintes. Zone critique: 1,1 million d’actifs ont des ressources clairement insuffisantes pour surmonter les contraintes élevées. Source: voir page 51
Santé psychique et stress – Objectifs et mesures 16 40 OBJECTIFS «Santé psychique et stress» est un axe thématique Committed to Friendly Work Space. Pas moins de prioritaire de notre stratégie à long terme 2007 – 2018. 40 entreprises, employant quelque 5900 collabo Chaque génération et chaque étape de la vie s’accom- rateurs au total, ont utilisé en 2015 le baromètre pagnent de défis psychiques différents qu’il convient de du stress S-Tool. nouvelles entreprises maîtriser. La santé psychique s’inscrit donc dans un enregistrées pour S-Tool processus qui dure toute la vie et, à ce titre, doit sans En 2015 également, notre Job Stress Index a suscité 61 cesse être assurée. Nos activités visent à réaliser, l’intérêt des médias suisses et bénéficié d’un large avec le concours de nos partenaires, des mesures effi- écho. Désireux de renforcer la santé psychique des caces qui améliorent la santé psychique et réduisent personnes concernées, nous avons lancé le projet les maladies liées au stress. C’est ainsi que nous pilote «S-Tool dans les écoles». A l’occasion du Congrès mettons en œuvre notre mandat légal (art. 19 LAMal). national pour la gestion de la santé en entreprise, entreprises labellisées plus de 750 participants ont abordé le thème «Travail Friendly Work Space fin 2015 et santé psychique – défis et ébauches de solutions». 5900 MESURES L’évaluation de notre projet pilote Companion a Le travail revêt une importance centrale pour la santé montré qu’une application pouvait inciter les jeunes psychique. Plus de la moitié de la population résidant dans le setting de l’entreprise à s’intéresser à en Suisse, soit plus de 4,9 millions de personnes, la problématique de la santé psychique. En 2015, le exerce une activité professionnelle. La majorité des «Réseau Santé Psychique Suisse» compte 159 orga actifs ont utilisé S-Tool personnes actives travaillent 40 ans et plus. C’est nisations membres. pour la première fois pourquoi nous avons concentré nos efforts jusqu’ici 196 000 sur la gestion de la santé en entreprise. En 2015, Plus d’informations: 23 employeurs se sont vu décerner le label Friendly www.promotionsante.ch/gse Work Space et deux employeurs ont reçu la distinction www.npg-rsp.ch/fr actifs travaillent dans une entreprise ayant obtenu le label Friendly Work Space
Santé psychique et stress – Mesures 17 POURSUIVRE LE DEVELOPPEMENT GESTION SYSTEMATIQUE DE LA SANTE DES PRESTATIONS Le succès rencontré par nos produits nous permet de sensibiliser les employeurs à l’importance de Outils pour la gestion de la santé en entreprise (GSE). En colla Outils pour la prévention les PME du stress boration avec les milieux économiques et scienti- fiques, nous assurons un développement permanent de nos prestations. Le label Friendly Work Space est Standards GSE Soutenir la communication décerné aux entreprises qui mettent en œuvre la GSE avec succès. L’instrument d’analyse en ligne S-Tool fournit aux entreprises un aperçu détaillé des res- sources et des contraintes ressenties par les collabo- rateurs, leur permet de planifier des mesures de manière ciblée et de les mettre en œuvre. L’outil Check Grandes entreprises PME GSE soutient les entreprises dans l’identification de Mise en réseau & Monitorings & leurs points forts et des potentiels d’amélioration. Le congrès évaluations Job Stress Index leur fournit des chiffres-clés qui mettent en évidence les impacts du stress lié au travail Petites entreprises sur la santé et la productivité des personnes actives. Avec PME-vital, nous proposons aux PME une boîte à Bases de outils en ligne comprenant des instruments de travail Sensibilisation Formation connaissances pour la gestion de la santé. Nos formations continues continue pour permettent aux spécialistes et cadres d’acquérir des les spécialistes et les cadres connaissances pratiques en matière de GSE. Plus d’informations: www.promotionsante.ch/gse
Santé psychique et stress – Mesures 18 196 000 PERSONNES TRAVAILLENT PROJET PILOTE POUR LES ECOLES PROJET PILOTE POUR LES JEUNES DANS DES FRIENDLY WORK SPACES L’outil S-Tool lancé en 2010 est adapté, au fil des EN ENTREPRISE En 2015, le label Friendly Work Space a pu à nouveau échanges, aux besoins spécifiques des entreprises Avec nos partenaires, nous avons mis sur pied le projet être décerné à 23 entreprises employant un total et des secteurs d’activités. Les exigences envers pilote Companion visant à renforcer la santé psychique de 47 100 collaborateurs. Treize sociétés l’ont obtenu les directions des écoles et le personnel enseignant des jeunes en entreprise. Au terme de la première pour la première fois, tandis que dix autres ont été ne cessent d’augmenter, avec pour corollaire une phase (2013 – 2014), nous avons procédé en 2015 à réévaluées. Deux entreprises se sont vu remettre la augmentation des troubles psychiques et psychoso- l’évaluation des mesures individuelles et les avons distinction Committed to Friendly Work Space. Elles matiques. Franchissant un pas supplémentaire, adaptées en vue de la deuxième phase (2015 – 2016). ont ainsi manifesté leur volonté de poursuivre leur nous avons donc lancé le projet-pilote «S-Tool dans Munie de fonctions dédiées au renforcement des res- engagement en faveur de la gestion de la santé en les écoles», en association avec Radix, afin de renfor- sources telles que le monitoring, le conseil social et entreprise. La Cooperativa Migros Ticino est la cer la santé psychique des personnes concernées le soutien des pairs, l’application Companion interpelle première entreprise domiciliée au Tessin à obtenir dans le milieu scolaire. Validé et éprouvé à maintes directement les jeunes et leur offre la possibilité de le label Friendly Work Space. En Suisse, ce sont reprises sur le plan scientifique, notre instrument réfléchir à la problématique de la santé psychique. donc plus de 196 000 employés qui profitent désor- d’analyse du stress S-Tool a ainsi été adapté pour Le site web et les cours Companion s’adressent aux mais de conditions de travail favorables à la santé. répondre aux besoins spécifiques du contexte scolaire formateurs professionnels, qui peuvent en outre appro- et pouvoir être utilisé dans les écoles. S-Tool se fondir leurs connaissances en suivant des cours sur Plus d’informations: présente comme un questionnaire basé sur Internet, la conduite des apprentis, les spécificités de l’adoles- www.friendlyworkspace.ch/fr qui dresse un bilan détaillé des ressources et des cence, la gestion du stress ou la motivation. Le Compa- contraintes ressenties par les collaborateurs et révèle nion Link fait le lien avec les cadres, la gestion de la leur état d’esprit du moment, tous secteurs confondus. santé en entreprise et les offres existantes au sein de l’entreprise. Il permet ainsi d’identifier les besoins spé- Plus d’informations: cifiques des jeunes. Des jeunes qui représentent l’ave- www.promotionsante.ch/stool nir et, plus particulièrement, l’avenir de l’entreprise. Plus d’informations: www.promotionsante.ch/companion
Santé psychique et stress – Impact 19 IMPACT Agissant sur mandat légal, nous stimulons, coordon- manière de poursuivre le développement de nos sus global en termes de développement de la straté- nons et évaluons des mesures de promotion de prestations en fonction des besoins des entreprises. gie et de l’organisation. la santé (art. 19 LAMal). Les expériences pratiques Par le biais de méthodes, d’évaluations et de monito- recueillies par les entreprises ainsi que les évalua- rings, nous aidons les entreprises à mesurer et à Plus d’informations: tions nous fournissent des informations sur la optimiser leur impact, et ce dans le sens d’un proces- www.promotionsante.ch/evaluation CHAINE D’IMPACT GESTION DE LA SANTE EN ENTREPRISE INPUT PROMOTION IMPACT A MOYEN IMPACT A LONG IMPACT IMMEDIAT SANTE SUISSE TERME TERME ∤ Ressources financières et personnel- ∤ Elargissement des connaissances des ∤ Un nombre croissant d’entreprises bénéficient ∤ Maintien ou amélioration de la santé les investies employeurs et des employés de conditions de travail permettant de renforcer psychique de la population active en ∤ Mesures de sensibilisation à ∤ Intérêt accru à instaurer des mesures de la santé des collaborateurs et favorisant un état Suisse l’intention des entreprises et des GSE d’esprit positif de ces derniers à l’égard du personnes actives ∤ Utilisation des offres GSE dans les travail. ∤ Offres GSE faisant l’objet de entreprises ∤ Un nombre croissant de collaborateurs développement et de diffusion ∤ Nombre de collaborateurs au sein bénéficient d’un bon équilibre entre contraintes ∤ Echange, partenariats, réseaux d’entreprises proposant une offre GSE et ressources sur le lieu de travail. ∤ Satisfaction de la direction et des collaborateurs concernant les offres GSE
Renforcer la promotion de la santé et la prévention
Renforcer la promotion de la santé et la prévention – Situation initiale 21 RENFORCER LA PROMOTION DE LA SANTE ET LA PREVENTION Avec la stratégie «Santé2020», le Conseil SITUATION INITIALE fédéral vise à intensifier à l’avenir la Les maladies non transmissibles comme le cancer, le la Stratégie nationale Prévention des maladies non promotion de la santé et la prévention diabète, les maladies cardiovasculaires ou psychiques transmissibles, un mandat qui découle de la stratégie des maladies. constituent le problème de santé publique numéro un. «Santé2020». La Stratégie nationale Prévention des maladies non transmissibles représente un élément La Confédération, les cantons et Promotion Santé fondamental pour l’amélioration de la promotion Suisse travaillent depuis 2014 à l’élaboration de de la santé et la prévention des maladies en Suisse. ELABORATION STRATEGIE NATIONALE PREVENTION DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES RAPPORTS DE BASE ELABORATION ELABORATION DU PREPARATION ET POUR LA STRATEGIE DE LA STRATEGIE PLAN DE MESURES MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE OFSP, CDS, Promotion Santé Suisse Manifestation pour les milieux Décision du Dialogue de la politique OFSP, CDS, Promotion Santé Suisse ainsi que d’autres acteurs intéressés, consultation nationale de la santé, décision ainsi que d’autres acteurs (entre août et septembre 2015) du Conseil fédéral, manifestation pour les milieux intéressés 2014 2015 2016 2017 Source: voir page 51
Renforcer la promotion de la santé et de la prévention – Objectifs et mesures 22 130 OBJECTIFS «Renforcer la promotion de la santé et la prévention» et de prévention. C’est la raison pour laquelle nous est un axe prioritaire de notre stratégie à long terme privilégions l’échange direct avec les directeurs 2007 – 2018. La promotion de la santé et la prévention des départements cantonaux de la santé. En 2015, doivent être mieux établies, ancrées institutionnelle- nous avons rencontré les directeurs de la santé participants aux journées de mise en ment et mises en réseau. C’est ainsi que nous mettons des cantons de Zoug, Bâle-Ville, Jura, Neuchâtel, réseau du Réseau Santé Psychique Suisse en œuvre notre mandat légal (art. 19 LAMal). Or, nous Grisons, Berne, Zurich et Genève. 330 ne pouvons atteindre ces buts qu’avec l’appui de par- tenaires solides des milieux politiques, économiques et Les partenariats visant la sensibilisation en matière professionnels. Nous nouons donc des partenariats de gestion de la santé en entreprise ont été appro afin d’ancrer le plus largement possible la promotion fondis avec les caisses-maladie Swica et Visana ainsi de la santé et la prévention, une approche qui permet qu’avec l’association faîtière des homes et institutions participants à la Conférence nationale en outre de créer des effets multiplicateurs. sociales suisses Curaviva. Parallèlement, nous avons sur la promotion de la santé poursuivi nos échanges avec l’Union patronale suisse 760 et economiesuisse. MESURES En 2015, nous avons réalisé de grands progrès dans Plus d’informations: le développement et le renforcement de partenariats. www.promotionsante.ch/strategie Les échanges et la collaboration avec l’OFSP et la participants au Congrès national pour Conférence des directrices et directeurs cantonaux la gestion de la santé en entreprise de la santé (CDS) revêtent une importance capitale pour notre travail au niveau national. L’ancrage poli- tique dans les cantons est décisif pour la mise en œuvre réussie des mesures de promotion de la santé
Renforcer la promotion de la santé et la prévention – Mesures 23 RENFORCER LA COMPETENCE PARTENARIATS DANS DES ALLIANCES ET DES RESEAUX (LISTE NON EXHAUSTIVE) EN MATIERE DE SANTE Pour atteindre nos objectifs à long terme, nous nous Conférence des directrices engageons dans des réseaux, des alliances et des et directeurs cantonaux Alliance Santé de la santé CDS organes dans lesquels les responsabilités sont assu- SECO Compétences UNIGE publique Focal Point en matière de Suisse mées en commun. Notre objectif principal est de ren- Office fédéral de la santé santé forcer la compétence en matière de santé dans la popu- Département publique fédéral de lation. Toute personne qui peut prendre au quotidien POLITIQUE l’intérieur DFI MILIEU PROFES- des décisions ayant un impact positif sur sa santé est Nutrinet Réseau suisse SIONNEL considérée comme compétente en matière de santé. Santé et activité physique FMH Avec nos partenaires d’«Alliance Compétences en Conférence latine santé», nous avons conçu en 2015 un guide intitulé «En- Office fédéral des des affaires sanitaires assurances sociales et sociales CLASS courager les compétences en matière de santé – ap- Suva Comité hepa.ch proches et impulsions». L’Alliance a été fondée en 2010 International Association suisse des responsables Olympique par Santé Publique Suisse, Promotion Santé Suisse, la cantonaux pour la promotion de la santé PROMOTION Fédération romande Fondation Careum, la Fédération des médecins suisses en Suisse ARPS SANTE SUISSE des consommateurs FRC BGM Forum Aargau FMH et Merck Sharp & Dohme (MSD). Nous avons Association suisse soutenu l’étude lancée en 2015 par l’Office fédéral de Visana pour l’évaluation d’impact la santé publique concernant le recensement des com- SVC Swiss sur la santé EIS Venture Club compasso pétences en matière de santé dans la population. Les résultats seront disponibles en 2016. En c ollaboration ECONOMIE BGMnetzwerk.ch avec l’Académie Suisse des Sciences Médicales, l’Al- liance a organisé en 2015 un symposium sur la trans- Société suisse de l’Industrie Swisscom PME Business World mission des savoirs et des connaissances pratiques. BGM Forum du Gaz et des Eaux SSIGE Curaviva SWICA Ostschweiz Plus d’informations: www.alliance-compétencesensanté.ch
Renforcer la promotion de la santé et la prévention – Mesures 24 UNE MEILLEURE COORDINATION LA PROMOTION DE LA SANTE OBTENIR PLUS DE RESULTATS EN L’ABSENCE DE LOI AU COURS DE LA VIE AVEC DES PARTENAIRES SOLIDES Dans le cadre de sa stratégie globale «Santé2020», le En 2015, la Conférence nationale sur la promotion de Depuis dix ans, nous organisons le Congrès national Conseil fédéral a décidé d’intensifier la promotion la santé à Lucerne a été consacrée au thème «Pro- sur la gestion de la santé en entreprise avec nos de la santé et la prévention des maladies. Avec nos mouvoir notre santé tout au long de la vie». Si l’étude partenaires de la Suva et du Secrétariat d’Etat à l’éco- partenaires de l’Office fédéral de la santé publique des parcours de vie n’est pas un concept nouveau, nomie (SECO). Des thèmes d’actualité sont abordés et les cantons, nous participons à l’élaboration de la ce qui l’est en revanche, c’est l’importance qu’elle a lors de cette manifestation, qui offre aux spécialistes Stratégie nationale Prévention des maladies non pris dans le secteur de la santé. Cette approche a et cadres d’entreprises une plateforme d’échange et transmissibles. pour objectif de mettre en évidence les interactions de transmission de connaissances. étroites entre notre santé et l’environnement physique Entre août et septembre 2015, le projet de stratégie et socio-économique dans lequel nous naissons, La santé psychique sur le lieu de travail mérite davan- a fait l’objet d’une consultation publique; il est actuel- grandissons et vivons. tage d’intérêt. L’évolution du monde du travail entraîne lement en révision. Il doit être soumis au Conseil un transfert des charges du domaine physique vers fédéral au printemps 2016. Selon la décision que La conférence a également été l’occasion de remettre le domaine psychique. En 2015, le congrès organisé à prendra le Conseil fédéral, un plan de mesures doit le prix de l’Alliance Compétences en santé. Le pre- Zurich, qui portait sur le thème d’une brûlante actualité être défini en 2016. Les préparatifs en vue de la mier prix récompense le projet «roundabout», le «Travail et santé psychique», a réuni plus de 760 parti- mise en œuvre de la stratégie seront ensuite lancés. réseau national de street dance de la Croix-Bleue. cipants, ce qui représente un nouveau record. Grâce à «roundabout» met sur pied des groupes de street nos partenaires du «Réseau Santé Psychique Suisse» Plus d’informations: dance à l’intention des filles et jeunes femmes dans et Pro Mente Sana notamment, nous avons pu accroître www.bag.admin.ch/mnt toute la Suisse. Les activités sportives et les contacts le nombre de participants. sociaux ont un effet positif sur le comportement en matière de santé. Plus d’informations: www.promotionsante.ch/congres Plus d’informations: www.promotionsante.ch/conference www.alliance-compétencesensanté.ch
Renforcer la promotion de la santé et la prévention – Impact 25 IMPACT – PROMOTION DE LA SANTE MODULE PROMOTION DE LA SANTE CHEZ LES PERSONNES AGEES DES PERSONNES AGEES Depuis 2011, nous sommes responsables du projet MODULES D’INTERVENTION «Via – bonnes pratiques de promotion de la santé des PROMOTION DE PREVENTION ALIMENTATION INTEGRATION personnes âgées». Dix cantons participent actuelle- L’ACTIVITE PHYSIQUE DES CHUTES SOCIALE THEMATIQUES TRANSVERSALES ment à ce projet, qui les soutient avec un grand nombre de prestations et de produits dans le cadre de la planification et de la mise en œuvre d’activités Diversité et égalité des chances de promotion de la santé des personnes âgées. Participation des personnes âgées La troisième évaluation de «Via» nous a permis de re- cueillir d’importantes indications pour l’élaboration Participation des médecins de famille prévue d’un programme d’action cantonal de promo- tion de la santé des personnes âgées. Dans la pers- Conseils, manifestations, cours pective de l’élaboration d’un programme d’action can- tonal, l’évaluation nous recommande de conserver les éléments éprouvés de «Via» (voir graphique), d’adapter la gamme de produits et de sensibiliser encore davan- Source: voir page 51 tage les acteurs nationaux importants à la thématique de la promotion de la santé chez les personnes âgées. Plus d’informations: www.promotionsante.ch/via
Comptes 2015
Bilan 27 COMPTES 2015 BILAN ACTIF (CHF) PASSIF (CHF) Annexe 31. 12. 2015 31. 12. 2014 Annexe 31. 12. 2015 31. 12. 2014 Liquidités 8 985 018 6 640 905 Dettes fournisseurs 3.3 1 419 773 1 801 652 Créances clients 253 702 223 038 Autres engagements à court terme 3.4 268 298 848 466 Autres créances à court terme 3.1 390 362 890 953 Passifs de réguIarisation et provisions à court terme 3.5 1 930 236 1 476 091 Actifs de réguIarisation 313 477 503 646 Total des fonds étrangers à court terme 3 618 307 4 126 208 Total des actifs circulants 9 942 558 8 258 542 Capital de la Fondation 230 000 230 000 Immobilisations corporelles 3 118 301 Bénéfice (+) / perte (-) reportés 6 850 635 9 763 785 Immeuble 3.2 0 2 830 000 Bénéfice (+) / perte (-) de l'exercice -756 382 -2 913 150 Total des actifs immobilisés 3 2 948 301 Total des fonds propres 6 324 253 7 080 635 TOTAL DE L'ACTIF 9 942 561 11 206 843 TOTAL DU PASSIF 9 942 561 11 206 843
Erfolgsrechnung 28 COMPTE DE PERTES ET PROFITS PRODUITS (CHF) CHARGES (CHF) Annexe 31.12.2015 31.12.2014 Annexe 31.12.2015 31.12.2014 Contributions des assurés 18 286 862 18 060 102 Frais d‘exploitation des Iocaux 759 347 235 048 Produits et prestations de service 696 669 753 610 Entretien du mobilier et des machines 11 654 3 430 Produits divers 300 020 35 056 Frais de port, matérieI de bureau, assurances 92 671 78 443 Total des produits 19 283 551 18 848 768 Informatique, Internet, téIéphone 707 018 436 403 Traductions administration 16 735 32 497 Honoraires de tiers 334 939 283 760 Amortissements mobilier, machines, install. et informatique 145 595 118 385 CHARGES (CHF) Annexe 31.12.2015 31.12.2014 Autres charges d'exploitation 2 067 959 1 187 966 Gestion des impacts/gestion des connaissances 456 980 1 121 396 Renforcement promotion de la santé/prévention 749 454 1 501 637 Total des charges d'exploitation 21 582 605 21 799 524 Projets novateurs 758 851 1 130 795 Poids corporel sain 4 887 557 6 648 680 Résultat d'exploitation -2 299 054 -2 950 756 Santé psychique, stress 3 088 725 5 694 741 Communication 1 733 883 3 617 116 Produits financiers 4 033 20 835 Projets et programmes 11 675 450 19 714 365 Charges financières -2 168 -1 789 Charges et produits financiers 1 864 19 046 Salaires 3.6 5 907 667 452 953 Indemnités versées aux organes Produits extraordinaires 1 870 000 18 560 et commissions 3.7 78 166 70 596 Charges extraordinaires -329 192 0 Charges sociales 3.8 1 405 378 82 254 Charges et produits extraordinaires 1 540 808 18 560 Autres charges de personnel 447 985 291 390 Personnel / ressources humaines * 7 839 196 897 193 Bénéfice (+) / perte (-) -756 382 -2 913 150 * Pour être en conformité avec la réglementation Swiss GAAP RPC 21, les frais de personnel ont été regroupés. Les chiffres 2015 ne sont donc pas comparables avec l’exercice 2014.
Annexe aux comptes 29 ANNEXE AUX COMPTES 2015 1. INFORMATIONS SUR LA FONDATION Nom Promotion Santé Suisse BASE JURIDIQUE, Forme juridique Fondation de droit privé REFERENTIEL COMPTABLE Siège Avenue de la Gare 52, CH-1003 Lausanne En 2015, les comptes annuels ont été établis pour Postes à temps plein Au 31 décembre 2015, l’effectif de Promotion Santé Suisse totalisait 62 personnes la première fois selon les dispositions du nouveau (53 l’année précédente), représentant 50 équivalents plein temps plein droit comptable suisse (titre 32e du CO). Suite à ces (43,6 l’année précédente). modifications essentielles, les chiffres de l’exercice Présidente du CF Heidi Hanselmann précédent ne sont pas comparables. Cela tient princi- Vice-président du CF Dominique Jordan palement au fait que l’ensemble des charges sala- Membres du CF Andrea Arz de Falco, Reto Dahinden, Anne-Claude Demierre, Roberto Dotti, riales sont désormais enregistrées sous les charges Reto Egloff, David Fäh, Doris Fischer-Täschler, Barbara Gassmann (jusqu’au de personnel et non plus, comme l’année précédente, 31.12.2015), Guido Graf, Stefan Kaufmann, Gabriel Nusbaumer, Heinz Roth, sous les projets et programmes. Urs Roth, Barbara Weil Organe de révision T+R AG, Sägeweg 11, 3073 Gümligen
Annexe aux comptes 30 2. PRINCIPES DE PRESENTATION DES COMPTES INFORMATIONS SUR LES PRINCIPES APPLIQUES DEROGATION AU PRINCIPE DE PERMANENCE POUR L’ETABLISSEMENT DES COMPTES ANNUELS DE LA PRESENTATION, A L’EVALUATION Les présents comptes annuels ont été établis confor- ET A L’INTERDICTION DE COMPENSATION mément aux dispositions de la loi suisse, en particulier En raison du changement de référentiel et de système des articles relatifs à la comptabilité commerciale comptable, la présentation des comptes diffère de et à la présentation des comptes du Code des obliga- celle de l’exercice précédent. tions (art. 957 à 962). La présentation des états financiers suppose que le Conseil de Fondation effectue des estimations et des hypothèses concernant le montant des actifs et des passifs et fasse état des passifs éventuels à la date de clôture des comptes, mais aussi des charges et produits enregistrés sur la période. Le Conseil de Fondation décide ce faisant à sa seule discrétion de l’utilisation des marges de manœuvre qui lui sont conférées par la loi en matière de comptabilisation et d’évaluation. Dans l’intérêt de la Fondation, il pourra ainsi être procédé, dans le respect du principe de précaution, à des amortissements, correctifs de valeur et provisions excédant ce qui est économique- ment nécessaire.
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