RAPPORT DU COMITÉ PERMANENT SUR LA SÉCURITÉ DES BATEAUX DE PÊCHE
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RAPPORT DU COMITÉ PERMANENT SUR LA SÉCURITÉ DES BATEAUX DE PÊCHE La réunion du Comité permanent sur la sécurité des bateaux de pêche a lieu le jeudi 21 avril 2016. Elle est coprésidée par Ian Campbell, Sécurité et sûreté maritimes de Transports Canada (TC) et par Mark Dolomount, de l’Office d’accréditation des pêcheurs professionnels de Terre-Neuve-et-Labrador. 1. MOT D’OUVERTURE ET ANNONCES Ian Campbell ouvre la réunion et remercie toutes les personnes présentes à ce comité. Il déclare que, comme cela avait été annoncé lors de la dernière séance, il remplace Mme Julie Gascon en tant que coprésident du Comité permanent. Mark Dolomount, le coprésident de l’Industrie, encourage les participants à se mobiliser autant que possible tout au long de la réunion et à rester présents jusqu’à la fin de la journée, s’ils le peuvent. 2. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR L’ordre du jour est adopté avec les modifications suivantes : • Ajout comme point de l’élection anticipée d’un coprésident de l’industrie. En raison de priorités incompatibles, le coprésident actuel de l’industrie annonce qu’il doit quitter ses fonctions. • Le point n° 9 (Aperçu/mise à jour sur le Programme de contributions pour la sécurité nautique – Sécurité de la pêche commerciale) a été déplacé en matinée en raison de la disponibilité des intervenants. • La présentation prévue au point n° 8 (Le point sur le gouvernement) et intitulée « Point de la situation concernant le Règlement sur la pollution par les bâtiments et sur les produits chimiques dangereux » est donnée par M. Naim Nazha. • Une nouvelle présentation est ajoutée au point n° 8, dans laquelle Transports Canada communique de l’information à jour sur le Bureau d’examen technique en matière maritime (BETMM). • D’autres éléments nouveaux sont ajoutés au point n° 4 (Le point sur l’industrie), tels que les comptes rendus du Fisheries Sector Council de la Nouvelle-Écosse et de la Newfoundland Fish Harvesting Safety Association de Terre-Neuve). 3. RAPPORT DU CO-PRÉSIDENT DE L’INDUSTRIE Le coprésident de l’industrie affirme que beaucoup d’événements se sont passés depuis la dernière réunion du CCMC : la campagne électorale, le changement de gouvernement, le climat politique, les restrictions budgétaires, etc. Il affirme que l’industrie doit faire en sorte qu’il y ait deux réunions du CCMC par an et que le Comité SGDDI 12402181
permanent ainsi que le Groupe de travail connexe soient maintenus à l’ordre du jour pour les prochaines années à venir (le Ministère ayant annoncé qu’il y aurait désormais une seule réunion par an). Il discute aussi des progrès accomplis en ce qui concerne le Règlement sur la sécurité des bateaux de pêche, explique comment la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada (FPIC) s’est associée à TC pour élaborer les lignes directrices accompagnant ce projet, et indique que les étapes suivantes consisteront à promouvoir la conformité au règlement. Ensuite, il aborde brièvement le Règlement sur le personnel maritime ainsi que le Règlement sur la pollution par les bâtiments et sur les produits chimiques dangereux. Pour finir, il annonce qu’il quitte ses fonctions de coprésident de l’industrie, mais qu’il continuera d’améliorer la sécurité des bateaux de pêche en participant activement à des initiatives provinciales. Il remercie tout le monde pour leur collaboration. Ian remercie Mark pour son leadership, pour les efforts qu’il a déployés lors de ses mandats consécutifs, ainsi que pour la collaboration et les progrès considérables qui ont eu lieu tout au long de cette période. 4. APPEL DE CANDIDATURES POUR LE POSTE DE COPRÉSIDENT DE L’INDUSTRIE Les membres discutent de la marche à suivre et conviennent que, parmi le groupe présent, seuls les intervenants de l’industrie peuvent participer. Le coprésident de l’industrie sortant invite les participants à proposer des candidats potentiels. Leonard Leblanc propose la candidature de Melanie Sonnenberg, de la Fédération des pêcheurs de l’Est. Celle-ci accepte la proposition. La proposition de la candidate est appuyée par Lisa Fitzgerald, de la Fisheries Sector Council de la Nouvelle-Écosse. Aucune autre candidature n’est proposée, et le groupe n’exprime aucune objection. La candidate désignée est félicitée par les deux coprésidents. Une fois de plus, le coprésident de TC remercie le coprésident de l’industrie pour son travail considérable, et souligne que tout le monde lui est reconnaissant de son engagement. 5. MISES À JOUR DE L’INDUSTRIE Le Marine Institute fait le point sur la mise en œuvre du cours en ligne de capitaine de pêche. Depuis le lancement du projet pilote en 2010, le programme a connu une croissance exponentielle (de 12 étudiants dans la phase de projet pilote à 200 inscriptions au cours en ligne pour 2016). Le programme fait appel à un système de gestion de l’apprentissage qui offre à l’institut toute une série de données sur les étudiants, ce qui aide les instructeurs à offrir des services personnalisés à chaque participant. Les avantages de ce programme tiennent au fait qu’il permet aux adultes de retourner à l’école, qu’il laisse les étudiants terminer les modules à leur propre rythme, et qu’il est bon pour l’environnement (les cours peuvent être suivis à domicile, ce qui réduit les émissions de carbone qu’entraînent les déplacements en salle de classe). Le Marine Institute augmentera son éventail de cours d’ici peu en y ajoutant SGDDI 12402181
des cours de communication et de commerce. On soulève une question liée au prix des cours et au niveau de soutien offert aux étudiants. Le Marine Institute répond que le prix varie entre 250 et 700 $ selon le type de cours choisi, et que les étudiants peuvent bénéficier de l'aide d’un instructeur tout au long de leur formation. Parmi les commentaires obtenus, on note que ce programme est bien accueilli par l’industrie, car il constitue une option économique, qu’il est très accessible et qu’il est capable de retenir autant les jeunes que les apprenants adultes. On suggère que ce compte rendu soit présenté au groupe de travail du Règlement sur le personnel maritime, à la prochaine réunion du CCMC. La Fédération des pêcheurs de l’Est fait le point sur ses activités dans les petites collectivités de la région de l’Atlantique, telles que la baie de Fundy et la rive sud du Nouveau-Brunswick. À titre d’exemple, elle a pris contact avec des entreprises qui conçoivent du matériel de sécurité et a organisé des réunions avec des capitaines pour leur faire la démonstration de produits de sécurité dignes d’intérêt. Elle a aussi élaboré de nouvelles lettres et a organisé des séances d’information sur les quais, à l’intention des propriétaires de bateaux de pêche. La Nova Scotia Safe at Sea Alliance fait le point sur ses initiatives. Son plan d’action quinquennal, Fishing Vessel Safety Now, lancé en juin 2015, a été élaboré en collaboration avec la Commission d’indemnisation des accidentés du travail de la Nouvelle-Écosse et le ministère du Travail de la Nouvelle-Écosse. Sur une période allant de 12 à 18 mois, l’Alliance a mené des recherches sur les questions liées aux bateaux de pêche et a formulé des recommandations. À ce jour, elle codirige le plan avec 10 autres groupes de travail. Elle présente une vidéo mettant en évidence son travail. Pour finir, elle décrit son programme Are You Ready qui consiste à faire des démonstrations de sécurité sur des bateaux de pêche (avec, par exemple, des scénarios d’homme par-dessus bord). Depuis 2012, elle a accompli plus de 70 exercices d’entraînement, et prévoit en faire davantage dans les années à venir. La Fish Harvesting Safety Association de Terre-Neuve-et-Labrador fait également le point sur ses activités. Au cours de deux dernières années, elle a organisé 90 réunions communautaires qui ont rassemblé 1 400 pêcheurs professionnels. Les sujets abordés englobent la campagne de VFI, la perte auditive, la stabilité, la description des formations offertes au Marine Institute, les alertes à la sécurité et les effets des phénomènes météorologiques. Concernant ce dernier point, elle s’est associée à l’Université Memorial pour évaluer les effets de la météo sur l’industrie de la pêche, et pour étudier s’il existe suffisamment de points de refuge dans la région de Terre-Neuve pour faire face aux situations d’urgence. L’Association a également pris l’initiative d’encourager les entreprises à se doter d’un défenseur de la sécurité à bord de leurs SGDDI 12402181
bateaux. D’ici la fin de 2016, elle prévoit qu’au moins un défenseur sera disponible pour fournir de l’information et améliorer les pratiques de sécurité à bord de chaque bateau de la région. 6. LE POINT SUR LES GROUPES DE TRAVAIL SUR LA SÉCURITÉ DES BATEAUX DE PÊCHE DES CCMC RÉGIONAUX Aucun élément nouveau n’est fourni pour ce point. Ian Campbell mentionne qu’en raison de l’annulation de la dernière réunion du CCMC et des mesures de restriction ministérielles, aucune activité n’est à signaler. 7. LE POINT SUR LE CCMC NATIONAL TC fait le point sur d’autres groupes de travail qui se sont rassemblés durant la réunion du CCMC au printemps 2016. À titre d’exemple, le Groupe de travail – Règlement sur la sécurité de la navigation, s’est réuni mercredi matin et a eu une discussion productive en ce qui concerne la généralisation du transport de RLS. Il est convenu que les groupes de TC responsables continueront de mener des consultations auprès des intervenants après la réunion du CCMC pour envisager les solutions de rechange applicables aux bateaux de plus petite taille. On fait remarquer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un moyen de communication bidirectionnelle à bord, mais que des bureaux gouvernementaux doivent être en place pour recevoir ces messages. On mentionne également l’utilisation de téléphones cellulaires. On propose d’ajouter un élément au rapport du Groupe de travail – Règlement sur la sécurité de la navigation à la prochaine réunion du CCMC pour faire en sorte que les propriétaires de bateaux de pêche soient au courant de ses activités. 8. APERÇU/MISE À JOUR SUR LE PROGRAMME DE CONTRIBUTIONS POUR LA SÉCURITÉ NAUTIQUE – SÉCURITÉ DE LA PÊCHE COMMERCIALE (ALAIN PAQUET, TC) Transports Canada donne un aperçu du Programme de contributions pour la sécurité nautique, et présente le nouveau volet de sécurité de la pêche commerciale. En bref, ce programme a pour but d’accroître le nombre de conducteurs de petites embarcations qui suivent les règles de sécurité nautique et qui contribuent à réduire le nombre de décès, de blessures et de dommages aux biens résultant d’accidents. On donne une description générale des bénéficiaires admissibles, des dépenses et de la nature des programmes qu’on pourrait suggérer. Un financement de 300 000 dollars par année pour une période de trois ans a été mis à la disposition du volet de sécurité de la pêche commerciale, et un appel de propositions de projets a été émis le 29 avril 2015 (onze SGDDI 12402181
propositions ont été reçues). Un comité de sélection, composé d’experts en la matière de TC, a examiné les propositions en fonction de critères de sélection préétablis en juin 2015. Le processus d’évaluation est expliqué en détail. Un communiqué de presse a été diffusé le 27 janvier 2016 pour annoncer le bénéficiaire choisi. Plusieurs sujets de préoccupation et questions sont soulevés après la présentation. Un intervenant recommande de fournir plus de rétroactions aux participants qui posent leur candidature au programme (pendant et après le processus de sélection). Un autre intervenant pose une question sur la stratégie de mesure du rendement de ce programme. Transports Canada répond qu’en vertu de l’accord de contribution, le bénéficiaire choisi doit faire un compte rendu régulier sur des indicateurs bien précis (et que ces indicateurs pourraient être publiés, au besoin). Les intervenants ont aussi fait remarquer que la période de candidature était courte et que certains candidats n’avaient pas été informés de la date de début du processus. Transports Canada répond qu’il a utilisé la liste de distribution du CCMC ainsi que les médias sociaux pour s’assurer d’informer tous les intervenants de ce nouveau projet pilote, mais qu’il prend note de ce commentaire en vue de trouver des solutions pour les projets ultérieurs. Entre autres commentaires les intervenants se disent surpris de constater qu’un seul candidat a été retenu, et ne comprennent pas clairement pourquoi le programme devait avoir une portée nationale. TC répond que seul un candidat satisfaisait à tous les critères, et que la quantité limitée des fonds disponibles n’aurait pas permis à plusieurs bénéficiaires de mener le projet à bien s’ils avaient obtenu seulement une partie du financement. La présentation est interrompue, puis est reprise après le compte rendu du gouvernement sur le processus d’immatriculation des petits bateaux de pêche en raison de la disponibilité de la présentatrice. 9. LE POINT SUR LE GOUVERNEMENT Processus d’immatriculation des petits bateaux de pêche (Linda Grey, TC) Transports Canada fait le point sur le processus d’immatriculation des bateaux. On explique qu’un certificat d’immatriculation est délivré par Transports Canada aux bâtiments commerciaux pour permettre aux propriétaires d’exploiter leur bâtiment à des fins commerciales, tandis qu’un permis de pêche commerciale délivré par Pêches et Océans Canada leur permet d’exercer leurs activités de pêche commerciale. La présentatrice explique le processus d’immatriculation de TC, et fournit également des liens ainsi que des coordonnées utiles. Les intervenants posent plusieurs questions, notamment pour savoir combien de bateaux de pêche sont immatriculés par TC. La présentatrice répond que 3 000 bâtiments de moins de 15 tonneaux de jauge brute sont immatriculés, SGDDI 12402181
de même que 10 000 grands bâtiments. Par ailleurs, les intervenants demandent à ce qu’un document d’une seule page décrivant le processus d’immatriculation de TC soit remis aux associations vouées à la sécurité des bateaux de pêche – celles-ci le distribueraient ensuite aux propriétaires de bateaux de pêche de la région, ce qui permettrait d’accroitre le respect de la réglementation. Un intervenant suggère qu’un représentant de TC vienne dans les régions avec le matériel nécessaire pour immatriculer les embarcations des participants, dans le but de mieux faire connaître le processus. La présentatrice répond que TC prendra cette suggestion en considération. Le PE entre TC et MPO pourrait aussi être utilisé pour diffuser de l’information à partir des donnés de MPO. On reprend l’aperçu du Programme de contributions pour la sécurité nautique, durant lequel FishSafe BC fait un tour d’horizon de ses initiatives. FishSafe BC explique qu’il continue la mise en œuvre de son programme Safest Catch et qu’il a entamé des séances d’information sur la côte Est en janvier 2016 auprès de pêcheurs, des représentants d’associations de pêcheurs, des associations vouées à la sécurité et des syndicats. Il décrit brièvement son programme, le financement disponible et a lancé un appel de propositions pour obtenir du financement. Les critères d’acceptation comprennent notamment la durabilité (c. à d. le programme doit pouvoir se prolonger après mars 2018), et l’obligation d’élaborer une formation pratique, organisée à bord des bateaux (contrairement à des cours offerts en salle de classe). Le point de la situation concernant le Règlement sur la pollution par les bâtiments et sur les produits chimiques dangereux (Naim Nazha, TC) Transports Canada fait le point sur la mise en œuvre du Règlement sur la pollution par les bâtiments et sur les produits chimiques dangereux et aborde la question de conformité des petits bateaux de pêche aux dispositions portant sur les eaux usées. TC indique qu’il analyse les options de rejet des eaux usées par ce type de bâtiment. À ce titre, le Ministère est entré en communication avec le Conseil national de recherches du Canada en vue d’élaborer des options moins coûteuses pour les petits bateaux de pêche. Les intervenants peuvent envoyer un courriel au Ministère s’ils veulent obtenir une copie de l’ébauche. TC discute aussi des mesures provisoires applicables aux petits moteurs diesel marins et relatives au respect des normes d’émission d’oxydes d’azote du volet III de l’Organisation maritime internationale, telles qu’énoncées dans le Règlement sur la pollution par les bâtiments et sur les produits chimiques dangereux. Transports Canada n'exigera pas l’observation des normes du volet III de l’OMI énoncées au paragraphe 110.3 (4) du Règlement avant le 1er janvier 2017 si les mesures du Bulletin de la sécurité des navires (BSN n° 10/2015) intitulées Mesures provisoires visant les petits moteurs diesel marins sont respectées. SGDDI 12402181
Un participant demande quel est l’échéancier prévu pour la modification de ce règlement. TC répond qu’il n’est pas possible de fournir un échéancier pour l’instant, mais que les dispositions relatives au rejet des eaux usées ne seront pas mises en application tant que des options n’auront pas été élaborées pour les petits bateaux. TC indique que les recherches ne sont pas encore terminées, mais espère que le projet pourra reprendre bientôt. Les intervenants mentionnent qu’aussitôt que le Ministère sera en mesure de faire des propositions, il devrait communiquer avec les associations vouées à la sécurité des bateaux de pêche, ce qui leur permettrait de s’adresser à leurs membres pour discuter des options proposées. Un autre participant demande pourquoi les propriétaires ne sont pas exemptés du Règlement s’ils ne peuvent pas acheter, au Canada, des moteurs qui respectent les exigences du volet III (ce qui est le cas à l’heure actuelle). TC répond que les mesures du BSN ou le processus du Bureau d’examen technique en matière maritime peuvent permettre de remédier à cette préoccupation. En résumé, les propriétaires de bateaux de pêche peuvent présenter une demande à Transports Canada en lui expliquant pourquoi ils ne sont pas en mesure de répondre à la norme, et dans quelle mesure le bateau possède un niveau de sécurité équivalent. Le comité prendrait alors une décision et communiquerait les étapes suivantes au propriétaire. Mise à jour du Bureau d'examen technique en matière maritime (Deanna Jones, TC) Transports Canada fait le point sur les améliorations apportées au processus du BETMM, et explique comment ce programme sera réaménagé en trois volets distincts : normalisé, non-normalisé, et complexe. Un groupe d’experts distinct sera affecté à chaque volet. Le volet normalisé sera doté d’un modèle – Si la demande d’un propriétaire de bateau présente un écart par rapport au formulaire normalisé, il conviendra d’ajouter des conditions et/ou des renseignements complémentaires (ce qui entraîne un renvoi au volet non normalisé, qui est doté d’un palier d’examen supérieur). Le volet complexe suivra le processus en place à l’heure actuelle (il est constitué du palier d’examen le plus élevé). On s’attend à mettre en place ce nouveau processus en 2018. En outre, si cela n’a pas encore été fait, toutes les exemptions subsistantes qui avaient été accordées avant 2007 doivent être présentées à nouveau par les propriétaires de bateau avant septembre 2016 (étant donné que les décisions rendues par le Bureau d’inspection des navires ne sont plus valables conformément à la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada). Compte rendu du ministère des Pêches et des Océans (Connor Robinson, MPO) Le MPO a fait le point sur ses cours et ses activités. Il décrit brièvement les rôles et responsabilités de TC et de MPO, ainsi que les activités entreprises en application du SGDDI 12402181
Protocole d’entente (PE) en ce qui concerne la sécurité en mer des pêcheurs à des fins alimentaires, sociales et rituelles (ASR) et des pêcheurs récréatifs. À titre d’exemple, ces activités ont permis de sensibiliser l’administration centrale et les bureaux régionaux de MPO à ce nouveau PE. En ce qui concerne l’initiative du système de sécurité, il réitère l’importance de faire en sorte que les considérations relatives à la sécurité soient énoncées dans des Plans de gestion intégrée des pêches (PGIP). Les participants expriment des commentaires positifs, notamment pour dire que le Ministère s’est montré actif pour prendre l’engagement d’ajouter la sécurité en mer aux programmes de gestion des ressources. La Garde côtière canadienne présente ensuite un compte rendu sur les statistiques relatives à la recherche et au sauvetage. Les données sur les incidents maritimes ont été extraites de la base de données du SISAR pour fournir une analyse de cinq ans, axée sur les bateaux de pêche en particulier. Les données ont été analysées et mises en correspondance pour offrir des schémas et des statistiques plus pertinentes aux intervenants. On relève deux sujets de préoccupations, lesquels sont utilisés pour fournir des exemples de type d’analyse et de résultats qui peuvent être établis à partir des données (défaillances mécaniques et fausses alertes des RLS). Plusieurs graphiques sont affichés à l’écran et expliqués en détail. On discute de ces deux sujets de préoccupations, tout en indiquant que ces données peuvent servir à désigner d’autres tendances et facteurs liés aux activités de pêche, s’il y a lieu. Publication du Bulletin de la sécurité des navires intitulé « Grands bateaux de pêche – Systèmes d’assèchement de cale efficaces dans tous les compartiments étanches et réfrigérés » (Michael Erland, TC) Transports Canada présente un résumé du Bulletin de la sécurité des navires n° 01/2016 qui a été publié le 20 janvier 2016. Ce bulletin s’applique à tous les grands bateaux de pêche (d’une longueur de plus de 24,4 m ou d’une jauge brute de plus de 150 tonneaux) qui sont inspectés en vertu du Règlement sur l’inspection des grands bateaux de pêche. Le présent bulletin de la sécurité maritime vise à rappeler aux propriétaires et aux exploitants de grands bateaux de pêche de veiller à ce que tous les systèmes d’assèchement de cale aménagés dans des compartiments étanches, y compris des compartiments étanches réfrigérés, soient fonctionnels et fassent l’objet d’un entretien régulier. Un participant fait observer que cela indique que les associations doivent discuter des pratiques exemplaires non seulement avec les propriétaires de petits bateaux, mais aussi avec les propriétaires de grands bateaux. 10. RAPPORT DU CCMC NATIONAL – GROUPE DE TRAVAIL SUR LA SGDDI 12402181
SÉCURITÉ DES BATEAUX DE PÊCHE – QUESTIONS DE RÉGLEMENTATION Transports Canada donne un compte rendu des activités présentées à la réunion du Groupe de travail sur la sécurité des bateaux de pêche – questions de réglementation qui a eu lieu le mardi 19 avril 2016. On informe les participants que même si la période officielle de consultation publique de 60 jours est terminée, le Ministère pourrait continuer de recevoir des commentaires sur ce projet de réglementation. En fait, les commentaires peuvent être reçus en tout temps pour un projet de réglementation (cela a été le cas tout au long du processus). TC fait le point sur le Règlement modifiant le Règlement sur l’inspection des petits bateaux de pêche (examen des procédures d’exploitation sécuritaires, commentaires reçus durant la période de 60 jours réservée aux commentaires, et calendrier de mise en œuvre). On présente ensuite de l’information à jour concernant les lignes directrices sur la stabilité des bâtiments, les modifications apportées aux bateaux de pêche ainsi que les changements d’activité qui contribuent au Règlement. La Fédération des pêcheurs indépendants du Canada donne aussi une présentation, étant donné qu’elle a collaboré avec TC pour élaborer ces lignes directrices. On précise, en début de présentation, que ces lignes directrices sont encore en phase d’élaboration et que leur exactitude technique devra être vérifiée. Pour finir, TC présente un compte rendu de la phase 2 des modifications proposées, plus particulièrement en ce qui concerne la partie 2. Après la lecture de ce rapport, certains participants demandent si les intervenants de l’industrie seront consultés à nouveau sur les procédures d’exploitation sécuritaires entre la publication dans la Partie I et dans la Partie II de la Gazette du Canada, et quel est le délai actuel de publication dans la Partie II de la Gazette du Canada. TC indique que le Ministère pourrait envisager une stratégie de conformité et de mobilisation, et qu’il pourrait discuter avec les intervenants pour trouver des moyens de mettre en œuvre ce règlement. Un participant demande également à ce que la formation sur la reconnaissance des dangers et les dépenses liées à l’élaboration de ces procédures d’exploitation sécuritaire soient ajoutées au rapport du CCMC national. Le rapport complet (y compris l’ajout de ces deux sujets) est fourni à l’annexe A. 11. AUTRES QUESTIONS Aucun autre sujet n’a été ajouté à l’ordre du jour. 12. POINTS PROVISOIRES À L’ORDRE DU JOUR DE LA PROCHAINE RÉUNION DU CCMC SGDDI 12402181
Aucun point provisoire à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CCMC. ANNEXE A RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA SÉCURITÉ DES BATEAUX DE PÊCHE – QUESTIONS DE RÉGLEMENTATION La réunion du Groupe de travail sur la sécurité des bateaux de pêche – questions de réglementation a eu lieu le 19 avril 2016. La plupart des membres étaient présents. Les participants ont été conviés à cette réunion importante centrée sur les éléments nouveaux liés au Règlement modifiant le Règlement sur l’inspection des petits bateaux de pêche (qui a été publié dans la Partie 1 de la Gazette du Canada le 6 février 2016). L’ordre du jour a été examiné et adopté sans aucun changement. On informe les participants que même si la période officielle de consultation publique de 60 jours est terminée, le Ministère pourrait continuer à recevoir des commentaires sur ce projet de réglementation. En fait, les commentaires peuvent être reçus en tout temps pour un projet de réglementation (cela a été le cas tout au long du processus). Sécurité et sûreté maritimes de Transports Canada (SSMTC) a entrepris une analyse préliminaire des commentaires reçus, et après que le Ministère aura approuvé la version finale de ce règlement dans les mois à venir, celui-ci sera publié dans la Partie II de la Gazette du Canada. SSMTC fait le point sur le Règlement modifiant le Règlement sur l’inspection des petits bateaux de pêche (examen des procédures d’exploitation sécuritaires, commentaires reçus durant la période de 60 jours réservée aux commentaires, et calendrier de mise en œuvre). Une copie de quatre exemples de procédures de sécurité est également distribuée aux intervenants. Quelques questions et sujets de préoccupation sont soulevés par les intervenants de l’industrie durant cette présentation. Le groupe s’engage dans une longue discussion. Tandis que certains participants estiment qu’une formation pratique est plus utile que des procédures écrites, d’autres affirment au contraire que ces procédures sont des documents évolutifs qui ont leur place dans les bateaux et que ceux-ci permettraient de contribuer au cours sur la sécurité dans l’industrie de la pêche. On mentionne que dans la province de la C.-B., les procédures de sécurité à bord des bateaux de pêche sont une exigence provinciale depuis de nombreuses années. SSMTC affirme que le fait d’avoir des procédures écrites simples et la mise en œuvre d’exercices d’entraînement pour s’assurer que toutes les personnes à bord sont en mesure d’exécuter les SGDDI 12402181
procédures efficacement constituent un moyen essentiel de garantir un niveau de sécurité élevé. SSMTC décrit en outre la simplicité des exigences. Un participant indique néanmoins que certains propriétaires de bateau de pêche pourraient avoir besoin d’être formés à la reconnaissance des dangers avant d’être en mesure de rédiger des procédures d’exploitation sécuritaires de manière autonome. En ce qui concerne les sphères de compétences fédérales ou provinciales ayant trait à la sécurité des travailleurs, SSMTC indique que cette question a déjà été réglée par la Cour suprême du Canada, et qu’aucune exigence contradictoire ne saurait éliminer une autorisation légale de nature provinciale ou fédérale. Plusieurs participants déclarent ne pas se souvenir d’avoir eu une discussion sur les procédures d’exploitation sécuritaires, ni d’un début de consultation à ce sujet. SSMTC affirme que les intervenants ont été consultés alors que ces procédures étaient en cours d’élaboration, et que des ébauches avaient été fournies en 2013, 2014 et 2015. Au besoin, SSMTC est disposé à fournir de plus amples renseignements aux intervenants à la suite de cette présentation. Un représentant demande par ailleurs si les groupes autochtones ont été consultés concernant cette exigence. SSMTC répond qu’il mène de vastes consultations dans l’ensemble du Canada auprès des pêcheurs professionnels (y compris auprès des groupes Autochtones) depuis 2001. Pour finir, certains participants indiquent qu’ils ne croient pas que ces exigences n’entraînent aucun coût, mais que les propriétaires de bateau devraient assumer ces coûts s’ils ne sont pas en mesure de rédiger certaines procédures d’exploitation eux-mêmes. La mesure à prendre qui découle de cette présentation est de s’assurer que les groupes de l’industrie sont bien informés des répercussions pratiques des procédures d’exploitation prioritaires à bord des bateaux de pêche. SSMTC présente ensuite les éléments nouveaux des lignes directrices sur la stabilité des bâtiments et sur les modifications/changements d’activité des petits bateaux de pêche qui viendront à l’appui du Règlement modifiant le Règlement sur l’inspection des petits bateaux de pêche. Une présentation est aussi donnée par la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada, qui a collaboré avec SSMTC pour élaborer ces lignes directrices. On précise, en début de présentation, que ces lignes directrices sont encore en phase d’élaboration et que leur exactitude technique devra être vérifiée. Ces deux lignes directrices sont accueillies favorablement. La mesure à prendre qui découle de cette présentation consiste à élaborer une stratégie de communication visant à faire en sorte que tous les propriétaires de bateaux de pêche soient informés de ces lignes directrices et de ses avantages pour la sécurité de leur exploitation. SSMTC salue la contribution de l’industrie à ce dossier. Pour finir, SSMTC fait le point sur la phase 2, partie 2 du projet de réglementation. Des copies de l’ébauche fusionnée de la partie 2 sont mises à la disposition des SGDDI 12402181
participants. La présentation est de nouveau bien accueillie, et soulève quelques questions et commentaires. On demande quelle est l’échéance de publication de la partie 2 dans la Gazette du Canada. SSMTC répond que l’échéance prévue est 2018, mais que celle-ci dépend de l’achèvement de la phase 1. SSMTC continuera de travailler à l’élaboration de cette phase et fournira des ébauches actualisées au groupe, s’il y a lieu. En conclusion, on exprime des commentaires portant sur la prochaine réunion du CCMC et pour savoir si le Groupe de travail sur la sécurité des bateaux de pêches – questions de réglementation poursuivrait ses activités. SSMTC répond que le groupe de travail resterait à l’ordre du jour, mais que la date de la prochaine réunion reste inconnue à ce jour. SGDDI 12402181
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