SOMMAIRE Programme du Congrès " Education et Résilience " Mercredi 15 mai 2019 - Martinique, 2019

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Programme du Congrès
                      « Education et Résilience »

                         Mercredi 15 mai 2019

                               SOMMAIRE

Accueil
Cérémonie d’ouverture
Conférences plénières
Table ronde
Visio-conférence avec Boris Cyrulnik
Symposium 1
Symposium 2
Symposium 3
Atelier de communications C1
Atelier de communications C2
Atelier de communications C3
Conférence plénière
Séance posters
Réception
AG de l’AIFREF

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Accueil

07h30                                          Inscriptions, documentation

                                               Salle Hall « Les Arcades »

Cérémonie d’ouverture

09h00 à 09h30                                  Ouverture du Congrès

                                               Salle Lafitte

Conférences plénières

                                               Modérateur : Fernando Olabarrieta (Espagne)

09h30 à 10h00                                  Aimé Charles-Nicolas (Martinique)

                                               Salle Lafitte

                                               EDUCATION ET RESILIENCE, UNE EVIDENCE ?

Résumé

L’évidence d’une éducation réussie est dans la résilience. La notion de résilience « capacité à rebondir »
popularisée par Boris Cyrulnik fait polémique à cause du contre-sens commis sur le sens du mot. Un bref
sondage sur les réseaux sociaux a recueilli certaines réponses à la question : A votre avis, que veut dire
résilience ? « On efface et on repart ». « C’est l’aptitude à oublier pour se relancer ». « C’est pardonner pour
rebondir ».
La résilience n’est pas une machine à laver l’histoire. Ce contre-sens mérite une analyse. De même les disputes
sur le fondement scientifique de la notion de résilience seront développées.
Il n’y a pas de polémique sur le sens du mot éducation. En revanche sur son contenu, sur la façon dont elle
est pratiquée dans les systèmes éducatifs et dans les familles il y a beaucoup à dire !
Mais d’une façon générale, l’accès à l’éducation constituait et constitue aujourd’hui un enjeu considérable
dans tous les pays du monde. Tant sur le plan collectif qu’au niveau individuel. L’éducation c’est le lieu de
l’espoir. Dans les pays en voie de développement l’éducation est la priorité pour une meilleure vie. Il en est
de même dans les pays développés. La résilience est dans l’éducation. Mais quelle éducation nous enseigne
la résilience ?
Si l’éducation est l’espace où l’on peut échapper au destin, aller à l’encontre de la force du destin c’est un
véritable tour de force que l’on attend de l’éducation. A quelles conditions en est-elle capable ?
De plus la question du contenu de cette éducation demeure posée : on adhère forcément aux informations
et aux valeurs qu’elle véhicule. On adhère à la logique des mathématiques, à l’existence des virus qu’on ne
voit pas, à la « découverte » de l’Amérique par Christophe Colomb, au caractère normal et légitime de
l’occupation de territoires « inoccupés », à la mission « civilisatrice » de l’esclavage et de la colonisation. Il y
a quelques semaines, fin février 2019, un exercice a été soumis à des élèves de CM2 (11-12 ans) de l’académie
de Nantes (où a été érigé un mémorial de l’esclavage !) dont l’intitulé était : « Le colonialisme une œuvre
civilisatrice ».
L’éducation/scolarisation a certes permis un indiscutable progrès pour l’humanité mais des voix s’élèvent
pour clamer que concrètement l’école d’aujourd’hui dans de nombreux pays maintient voire renforce les
inégalités et qu’elle est souvent le vecteur de développement du capitalisme et de l’occidentalisation
culturelle de l’ensemble de la planète.
Le contenu de la notion de résilience n’est pas en reste. S’agit-il d’une capacité réservée à quelques individus
ou d’une aptitude que tout être humain possède potentiellement ? Pourquoi certains individus rebondissent
et d’autres non ? Comment rebondir ? En d’autres termes quelle technique thérapeutique s’inspire de la
description de cas de résilience ? Quel lien avec les neurosciences et notamment la plasticité neuronale ?

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Quel rôle joue la nature du psychotraumatisme (externe) dans le rebondissement ? Certaines caractéristiques
du psychotraumatisme peuvent-elles inhiber la capacité à rebondir ?
Ainsi donc si ce qui est évident s'impose par le fait même de son évidence, l'explication de l’évidence
consisterait à révéler que ce qui se donnait comme allant-de-soi n'était qu'une apparence fallacieuse. En
réalité les deux sont vrais : d’une part il y a une vraie évidence dans l’homologie Education/Résilience et
d’autre part l’analyse de chacun des termes met en évidence une vraie complexité irréductible à cette
homologie.

10h00 à 10h30                                Jorge Barudy (Espagne)

                                             Salle Lafitte

                                             PROMOUVOIR LA RÉSILIENCE INFANTILE ET PARENTALE

Résumé

Les recherches scientifiques des dernières décennies ont montré de manière irréfutable l’importance qu’ont,
pour le développement sain, physique et mental des enfants, non seulement un régime alimentaire adéquat,
mais également le fait qu’ils soient élevés et éduqués dans un environnement familial d’acceptation, de
respect, d’affection et de stimulation. Malheureusement, de nombreux parents biologiques, qui en raison de
leurs histoires de vie chargées de traumas, auxquels s’ajoutent les contextes socio-économiques défavorables
dans lesquels ils vivent, ne peuvent pas assurer l'éducation nécessaires au bien-être de leurs enfants.
Durant ces dernières décennies, les neurosciences ont transformé les conceptions sur l'origine de
l'organisation et du fonctionnement du cerveau, ainsi que sur son développement. Au cours de cette
conférence, nous apporterons, d’un point de vue réaliste, des preuves scientifiques irréfutables du caractère
nocif, pour le développement neurologique et personnel de l’enfant, des environnements familiaux,
institutionnels et sociaux, générateurs de violence et de maltraitance.
D’un point de vue optimiste, nous proposerons le contenu d’expériences familiales, institutionnelles et
communautaires qui permettent, par le pouvoir de l'affection, du respect, de la justice et de la solidarité, le
développement de ce que l'on connait comme processus de résilience familiale, sociale et individuelle.
En complément, nous présenterons les bases de notre modèle de traumathérapie systémique, qui, en se
basant sur des relations de bon traitement, de soutien et de promotion de la résilience, s’est révélé être un
processus thérapeutique réparateur, cohérent et efficace.

Pause-café

10h30 à 11h00                                Salle Terrasse

Table ronde / Débat avec :
11h00 à 12h00                                Corinne Mence-Caster (France)
                                             Jean Gabin Ntebutse (Canada)
                                             Jean-Claude Kalubi (Canada)

                                             Salle Lafitte

Visio-conférence avec Boris Cyrulnik
12h00 à 13h30                                Modérateur : Jean-Pierre Pourtois (Belgique)

                                             Salle Lafitte

                                             FACTEURS DE PROTECTION ET DE RÉSILIENCE

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Résumé

Quand un malheur frappe un sujet, il a déjà construit un type de personnalité. Son développement biologique
et son histoire qui définissent l’acquisition des facteurs de protection lui donnent une manière particulière
d’affronter le fracas. Les facteurs de résilience décrivent les tuteurs de nouveau développement qu’il faudra
proposer au blessé pour l’aider à reprendre un nouveau développement : le soutien affectif et le sens donné
par les récits structurent ces tuteurs de résilience. Nous prendrons le cas de la colonisation.

Déjeuner

13h30 à 15h00

Symposium 1
15h00 à 16h30                                Coordinatrice : Lise Gremion (Suisse)

                                             Intervenant.e.s :

                                             - Xavier Conus (Suisse) : Construction de la relation école-
                                             familles : quelles pratiques de transition pour soutenir la
                                             résilience ?
                                             - Sabine Kahn (Belgique) : Vers une école savante et résiliente
                                             - François Gremion (Suisse) et Damien Simonet (Suisse) : Le
                                             soutien au travail extra-scolaire et l’aide des parents : la
                                             perception des élèves
                                             - Lise Gremion-Bucher (Suisse) : Inégalités scolaires : l’école
                                             peut-elle favoriser la résilience des plus défavorisés ?
                                             - Johanne Cyr (Canada), Dominique Chouinard (Canada) et
                                             Elisabeth Cervant (Canada) : Des interventions en littératie pour
                                             une collaboration école-famille en milieu défavorisé
                                             - Godelieve Debeurme (Canada) et Nancy Granger (Canada) :
                                             Mobiliser les compétences en littératie à partir de la littérature
                                             jeunesse en contexte scolaire inclusif

                                             Salle Panoramique

                                             CONSTRUIRE UNE ECOLE POUR SOUTENIR LA RESILIENCE

Résumé

Les origines de l’échec scolaire des élèves sont multiples, même si elles sont souvent réduites à un désintérêt,
une inadaptation de l’élève, une défaillance parentale, etc. Ces explications simplificatrices et schématiques
renvoient à des causes souvent perçues comme extérieures à l’école (Sicot, 2005). Elles contribuent à
accentuer la vulnérabilité de nombre d’élèves a priori désavantagés (Gremion, 2016). Parmi les solutions
proposées par différents acteurs et responsables, il y a la priorité accordée à l’engagement scolaire des élèves,
à leur persévérance ou au rapprochement entre leur famille et leur école (Tremblay, Dumoulin, Gagnon et
Giroux, 2015). Or, presque tous les travaux montrent qu’aucun partenariat avec les familles ne peut mener
loin s’il ne repose pas sur des conditions spécifiques, favorisant la mise en place de la confiance mutuelle
(Périer, 2015 ; Glasman, 2006). Cette méconnaissance conduit à des schématisations explicatives qui, par leur
essentialisation de la situation contribuent à la mise en échec des liens recherchés.
La réussite de plusieurs élèves repose sur l’expansion d’un capital culturel et sur le développement de la
capacité des enfants, leurs parents et leurs communautés à utiliser le système scolaire à leur avantage (Lareau,
2011). Pour que l’école devienne un soutien véritable à la résilience de ces élèves, les acteurs des milieux
scolaires doivent assurément changer de regard, en intégrant dans leurs pratiques et réflexions l’approche
des inégalités, ainsi que la prévention de leur persistance.
Le présent symposium vise à décloisonner les champs d’intervention pour interroger les allant de soi,
concernant les sources des difficultés scolaires des élèves en situations précaires. Il permet aussi la mise en

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évidence de points névralgiques qui contribuent à défaire les désavantages sociaux pour soutenir l’avenir de
chaque élève, ainsi que sa capacité à se développer positivement en dépit des difficultés et désavantages qui
s’imposent à lui. Comme le rappelle bien Cyrulnik (2004), le malheur n’est pas une destinée et rien n’est
irrémédiable. Aussi, le symposium vise à partager des stratégies d’accompagnement qui soutiennent l’avenir
de chaque élève.

Symposium 2
15h00 à 16h30                                Coordinatrices : Christelle Robert-Mazaye et
                                             Marie-Claude Salvas (Canada)

                                             Intervenant.e.s :

                                             - Marie-Claude Salvas (Canada), Julie Goulet (Canada), Cindy
                                             Marcotte-Durand (Canada) et Aude Villatte (Canada) :
                                             Représentations des élèves face à l’amitié et leur vécu scolaire à
                                             travers une démarche de groupe de parole
                                             - Fanny-Alexandra Guimont (Canada), Marie-Claude Salvas
                                             (Canada), Frank Vitaro (Canada) et Stéphane Cantin (Canada) :
                                             Le rôle des relations d’amitié dans le développement de
                                             l’engagement scolaire et de l’acceptation par les pairs à la
                                             maternelle
                                             - Christelle Robert-Mazaye (Canada), Johanne April (Canada),
                                             Isabelle Archambault (Canada) et Sylvain Coutu (Canada) :
                                             Mieux s’intégrer dans le groupe de pairs pour s’engager à l’école
                                             - Sandy Nadeau (Canada) et Anne Lessard (Canada) : Résilience
                                             scolaire et climat de classe : discours d’élèves du secondaire à
                                             risque de décrochage scolaire montrant une adaptation positive

                                             Salle Tamarin

                                             LE ROLE DES PAIRS DANS LA RESILIENCE SCOLAIRE

Résumé

Alors que la plupart des pays occidentaux se sont dotés de lois visant à rendre l’école obligatoire et ont mis
en place des systèmes d’instruction publique offrant la gratuité de ces services, l’échec et le décrochage
scolaires restent préoccupants, avec des coûts individuels, sociaux et économiques importants. Face à cette
réalité, les décideurs et instances politiques comme les acteurs de la recherche et du terrain déploient
beaucoup d’efforts pour éclairer les mécanismes en jeu dans l’échec, le désengagement et le décrochage
scolaires, et identifier les facteurs de risque personnels, scolaires et familiaux associés, afin de mettre en
œuvre des initiatives et stratégies permettant de lutter contre ces phénomènes délétères. Si cette avenue
offre des résultats intéressants, certains auteurs préconisent un changement de perspective afin de
questionner les mécanismes et facteurs qui interviennent dans l’engagement, la persévérance et la réussite
scolaires en contexte de vulnérabilité ou en situation d’adversité, afin de miser sur les forces des individus et
des contextes. En mettant l’accent sur ce qui soutient la capacité des élèves à s’épanouir tout en s’adaptant
aux attentes et exigences de l’école, malgré les difficultés qu’ils rencontrent ou sont susceptibles de
rencontrer (handicap, trouble de santé mentale, problèmes de comportement, conditions de vie précaire,
parcours migratoire, etc.), cette perspective relevant de la psychologie positive permet d’interroger des
facteurs de protection et de questionner la résilience scolaire (Théorêt, 2015).
Regroupant des chercheuses de différentes universités canadiennes, ce symposium souhaite examiner, à
différentes étapes du parcours scolaire, le rôle bénéfique d’un acteur clé de l’environnement scolaire peu
étudié quand il est question d’engagement, de persévérance et de réussite scolaires : le groupe de pairs. En
effet, si le rôle de « tuteurs de résilience » (Cyrulnik, 2001) des enseignants et des parents est davantage
documenté dans la littérature scientifique, les pairs restent peu considérés dans ce domaine, alors même
qu’ils ont un impact majeur sur l’expérience scolaire des élèves. Les communications que nous proposons

                                                     Page | 5
visent donc à éclairer le rôle que les pairs peuvent jouer dans l’adaptation socio-scolaire des élèves, pour
prévenir les difficultés et adversités multiples, et soutenir le bien-être à l’école.

Symposium 3
15h00 à 16h30                                Coordinateur.trice : Xavier Conus (Suisse) et Josée Charette
                                             (Canada)

                                             Intervenant.e.s :

                                             - Serge J. Larivée (Canada) : Entre pratiques efficaces de
                                             collaboration école-famille-communauté et pratiques de
                                             collaboration d’écoles efficaces : quels types de mobilisation des
                                             parents ?
                                             - Lise M. Gremion-Bucher (Suisse) : La relation de l’école aux
                                             familles défavorisées : des récurrences à dépasser
                                             - Xavier Conus (Suisse) : Partenariat école-familles : Quel
                                             pouvoir d’agir pour les parents peu familiers du monde scolaire ?
                                             - Véronique Francis (France) : Les dispositifs d’accueil pour la
                                             scolarisation des jeunes enfants : communauté éducative et
                                             médiations aux relations école-familles
                                             - Josée Charette (Canada), Geneviève Audet (Canada), Justine
                                             Gosselin-Gagné (Canada) et Jean-Claude Kalubi (Canada) : Le
                                             rôle de parent d’élève en contexte d’immigration récente : et si
                                             la communauté était un terrain propice à l’empowerment ?

                                             Salle Corossol

                                             DES PARTENARIATS ECOLE - FAMILLES - COMMUNAUTE COMME
                                             FACTEUR DE RESILIENCE : MOBILISATION DES PARENTS EN
                                             CONTEXTES DE VULNERABILITE

Résumé

La qualité des relations école-familles-communauté ayant été identifiée comme un contributeur déterminant
de la réussite éducative des élèves (Kanouté et al., 2011 ; Patrikakou et al., 2005), de nombreux systèmes
scolaires cherchent à renforcer la collaboration avec les parents et avec divers acteurs communautaires,
appelés à devenir des partenaires de l’école (Pithon et al., 2008). Pour des familles qui se trouvent,
momentanément ou de façon persistante, dans des contextes de vulnérabilités, ces partenariats peuvent
représenter un vecteur de résilience non négligeable à leur participation sociale, à la mise en œuvre du rôle
parental et à la réussite éducative (Charette et al., à paraître). Nombre d’études révèlent toutefois un paradoxe
persistant : le partenariat est souvent abordé de manière normative par les acteurs scolaires, risquant de
renforcer la connivence entre l’école et les parents déjà proches du monde scolaire, qui en maîtrisent les
codes et les usages, au détriment des parents peu familiers avec ces paramètres divers (Monceau, 2014 ;
Périer, 2005 ; Thin, 2009). Dans ce dernier cas, la collaboration risque alors d’apparaître comme un outil
d’éducation de parents considérés comme incapables de tenir leur rôle de partenaires de la manière attendue
(Giuliani et Payet, 2014 ; Conus, 2017). Pourtant, il est constaté que ces parents déploient des stratégies pour
soutenir la réussite éducative de leurs enfants, en marge de l’école, souvent en collaboration avec la
communauté (Charette, 2016 ; Vatz-Laaroussi, 1996 ; Vatz-Laaroussi et al., 2005).
En croisant différents contextes, ce symposium met la focale sur la façon dont les parents s’approprient
l’appel au partenariat qui leur est adressé, sur le pouvoir d’agir dont ils disposent et sur les manières d’agir
mobilisées à l’intérieur et en fonction des dynamiques relationnelles rencontrées dans le contexte scolaire et
celui de la communauté. Les questionnements transversaux aux travaux présentés sont les suivants : comment
les acteurs scolaires et communautaires peuvent-ils renforcer le pouvoir d’agir/la participation sociale des
parents d’élèves dans leur relation à l’école ? Comment les partenariats école-familles-communauté peuvent-
ils représenter un vecteur de résilience pour des parents qui se trouvent en situation temporaire ou
persistante de vulnérabilité (immigration, défavorisation) ?

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Atelier de communications C1
15h00 à 16h30                  Présidente de séance : Tamara Leonova

                               Salle Flamboyant

                               Myriam Laventure
                               « CAP SUR LA FAMILLE : PROGRAMME POUR FAVORISER LA
                               RESILIENCE CHEZ LES ENFANTS 6-12 ANS DE PARENTS AYANT
                               UNE DEPENDANCE »

                               Natacha Brunelle, Sylvie Hamel et Julie Carpentier
                               « LA (RE)INTEGRATION SOCIOCOMMUNAUTAIRE DES JEUNES
                               JUDICIARISES ET L’IMPORTANCE DE DEVELOPPER UN RESEAU
                               DE SERVICES INTERSECTORIEL »

                               Sébastien Chapellon
                               « IMPACT ET RESONANCE DU TRAUMATISME HERITE DE
                               L’ESCLAVAGE »

                               Tamara Leonova, Marie Robert et Elodie Marie-Conia
                               « LES SOURCES DE RESILIENCE DES FAMILLES AVEC LES
                               ENFANTS ATTEINTS D’UNE MALADIE NEUROLOGIQUE RARE : LE
                               CAS DU SYNDROME DE DRAVET »

Atelier de communications C2
15h00 à 16h30                  Présidente de séance : Isabelle Fortin-Dufour

                               Salle Sapotille

                               Jocelyne Vivien
                               « LE CHOC EVEILLEUR : UNE FORME DE RESILIENCE POUR TOUTE
                               UNE SOCIETE ? »

                               Roxanne Couture-Dubé et Isabelle F. Dufour
                               « QUELLES SONT LES INTERVENTIONS QUI FAVORISENT LA
                               READAPTATION     DES      ADOLESCENTS      JUDICIARISES
                               ‘MULTIPROBLEMATIQUES’         SANCTIONNES        D’UNE
                               ORDONNANCE DIFFEREEE DE PLACEMENT ET DE SURVEILLANCE
                               (ODP) ? »

                               Paola Lavra
                               « CORPS EN RESILIENCE »

                               André Siamundele et Euphrasie Calmont
                               « RESILIENCE OU LA RAGE DE VIVRE »

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Atelier de communications C3
15h00 à 16h30                                 Présidente de séance : Julie Marcotte

                                              Salle Auditorium

                                              Benoît Tielemans
                                              « SE SOUVENIR POUR               S’EMANCIPER      PAR    LE   RECIT
                                              ONTOGRAPHIQUE »

                                              Isabelle F.-Dufour, Roxanne Couture-Dubé et Marie-Pierre
                                              Villeneuve
                                              « EXAMEN QUALITATIF DES DONNEES DE SUIVI PENAL
                                              COMMUNAUTAIRE D'ADOLESCENTS ENGAGES DANS UNE
                                              DELINQUANCE GRAVE ET PERSISTANCE : ENTRE LA RESILIENCE
                                              / DESISTEMENT ET LA DESILIENCE / PERSISTANCE »

                                              Julie Marcotte, Marie-Christine Fortin, Chantale Plourde,
                                              Emilie d’Amours de Courberon, Isabelle F. Dufour et Richard
                                              Marie-Claude
                                              « LA RESILIENCE DANS LE RECIT NARRATIF DES JEUNES
                                              VULNERABLES : EMANCIPATION ET FACILITATEURS DE POINTS
                                              TOURNANTS »

                                              Marie-France Schrèque-Mensa
                                              « COMMENT LE CONSEIL COOPERATIF DE CLASSE PARTICIPE A
                                              LA RESILIENCE D’ELEVES EN SOUFFRANCE ? »

Conférence plénière
                                              Modératrice : Huguette Desmet (Belgique)

16h30 à 17h30                                 Léonard Guillaume et Jean-François Manil (Belgique)

                                              Salle Lafitte

                                              LE CHEF-D’ŒUVRE PEDAGOGIQUE,                   FACILITATEUR       DE
                                              DEVELOPPEMENT ET DE RESILIENCE

Résumé

La réussite d’un apprentissage dépend de la qualité de la relation de l’individu au monde, de l’expérience et
de l’appropriation qu’il en fait.
Cela témoigne d’une hétérogénéité importante dans les parcours et les vécus, dans les attentes et les espoirs,
dans l’engagement et l’adhésion.
Le défi posé à l’école et aux enseignants dépasse dès lors l’acte d’instruire. Le choix des pédagogies utilisées
sera favorable ou non à la création d’un lien fort entre instruction et développement.
La pédagogie du chef-d’œuvre constitue un facilitateur de développement, voire de résilience.
Elle est constituée d’interactions, de coopération, d’empathie, créant de la sorte un capital social fait
d’apprentissages réussis et reconnus. Ensuite, parce qu’elle est attirante et attractive, elle détient une tonalité
émotionnelle fondamentale qui suscite des moments de bonheur et de plénitude. Résilience et pédagogie
du chef-d’œuvre poursuivent un même combat : faire de la vie un chef-d’œuvre.
Cette conférence sera l’occasion de développer et d’illustrer les multiples composantes de cette pédagogie
propice à la reconstruction de certains autant qu’à l’évolution positive de tous.

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Séance posters
17h30 à 18h00

Réception
18h00 à 19h00    Salle Mairie de Schoelcher

AG de l’AIFREF
19h00 à 20h00    AG de l’AIFREF

Salle            Salle à préciser (Mairie de Schoelcher ou Hôtel La Batelière ?)

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