" Rémanence " Saison 2021-2022 - Camerata Ataremac
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La Camerata Ataremac Fondée à Lausanne en 2017 à l’initiative d’Elsa Dorbath, la Camerata Ataremac est un groupe de seize instrumentistes à cordes, animés par une même idée : faire de la musique ensemble, sans chef, dans l’esprit le plus chambriste possible. La différence habituelle entre un groupe de musique de chambre comme un quatuor à cordes et un orchestre à cordes c’est le chef. Qu’il ait une baguette ou un instrument entre les mains, c’est lui (ou elle !) qui décide des choix musicaux. Beaucoup pensent qu’avec un ensemble de la taille de la Camerata, il serait utopiste de travailler autrement. Les musiciens d’Ataremac sont persuadés du contraire ! Au sein de l’ensemble tout le monde a voix au chapitre. Toutes les idées sont écoutées, considérées et essayées : c’est un véritable laboratoire. La camerata est formée par des musiciens d’horizons culturels multiples aux influences musicales variées (de la musique baroque aux musiques actuelles et contemporaines). Ils sont professeurs, musiciens d’orchestre ou free-lance, se rassemblent autour de leurs points communs et se nourrissent de leurs différences. L’aventure n’est pas menée par une seule personne mais bien par seize. L’équilibre est fragile et l’argumentation complexe ! Mais le résultat est prenant : sur scène chaque musicien met son talent et son expérience au service de l’ensemble et il en résulte une énorme énergie ainsi qu’une prise de risques maximale au service de la musique. Ils ont énormément de plaisir à jouer ensemble et le public le ressent ! Chaque interprétation de la Camerata Ataremac se veut la plus sincère et personnelle possible. Dans cette optique elle souhaite promouvoir la musique du XXe et XXIe siècle au même titre que les grandes œuvres du répertoire de manière chaleureuse et ludique. Le contact avec le public est primordial pour l’ensemble et la modération une partie intégrante de ses concerts, dans un souci de médiation et d’introduction aux œuvres, à son univers et ses choix artistiques. 2
Saison 2021-2022 « Rémanence » Persistance d’un état après la disparition de sa cause Les troubles de ces derniers mois nous ont donné l’opportunité de travailler d’une part sur l’image (communication et promotion) de la Camerata et d’autre part, de lancer son petit frère, le Sextuor Ataremac. Nous avons activement développé notre stratégie de communication sur les réseaux sociaux, ce qui nous a permis de passer le cap des 1000 likes sur notre page Facebook. Des captations vidéos ainsi que des photos professionnelles de l’ensemble sont en cours de réalisation. De plus, nos concerts de musique de chambre en ligne (en quatuor et en sextuor) ont fait plus de 1500 vues sur Youtube. Pour notre quatrième saison (2021-2022) nous proposons 4 nouveaux projets à notre public et nous sommes très heureux d’avoir été engagés par plusieurs institutions pour 4 projets hors saison, une belle avancée pour notre ensemble grandissant en notoriété. Un point essentiel de cette saison sera la diversification de notre public: nous développons tout d’abord notre ancrage vaudois jusqu’à la Tour de Montagny, et partons à la conquête d’un nouveau public dans le canton de Fribourg. La collaboration avec les Concerts du Cœur nous permettra par ailleurs de toucher un public ayant un accès limité à la culture (public en situation de handicap, public carcéral et public sénior). Un élément essentiel de notre programmation sera la pluridisciplinarité, illustrée par plusieurs collaborations avec un artiste lumière, une artiste sonore et même un guide de promenade. Enfin, fidèles à nos convictions, nous continuerons à participer à la création musicale en Suisse avec deux créations au programme. « La musique laisse comme une vibration dans l’air, une rémanence que l’on emporte avec soi. » Jojo Moye Concerts de saison Vacances en Italie Gustav Mahler (1860-1911) , Adagietto de la 5ème symphonie Piotr Illiytch Tchaïkovsky (1840-1893) , Souvenirs de Florence Samedi 9 octobre à 19h30, Eglise St Laurent, Lausanne Dimanche 10 octobre à 17h, Eglise St Jean, Fribourg Note d’intention À en croire la partition de « Souvenirs de Florence » de Tchaïkovski, le voyage qu’il fit en Italie en 1891 a dû être particulièrement riche en sensations! Trois quarts d’heure de musique d’un romantisme passionné et dramatique comme seul sait l’écrire cet immense compositeur pour nous faire revivre cet épisode de sa vie. C’est dans la version arrangée pour orchestre à cordes de ce sextuor - version qui amplifie encore la dimension passionnée de l’oeuvre - que nous vous proposons de vous immerger. En guise de point d’orgue à ce voyage tumultueux dans l’Italie de la fin du XIXème siècle, nous vous proposons de revivre la « mort à Venise » du héros du film de Visconti grâce à l’Adagietto pour harpe et cordes de Gustav Mahler, extrait de sa cinquième symphonie. Il y a une étrange douceur dans cette musique pourtant dramatique qui évoque la Fin, à la fois paisible et douloureuse. 3
Symétries Rafael Vaughan Williams (1872-1958) , Fantasia pour deux orchestres à cordes Heinrich Biber (1644-1704) , La battalia Stefano Sollima (*1962) , Violoncelles, vibrez ! Antonio Vivaldi (1678-1741) , Concerto pour deux violoncelles Patrick Demenga et Elsa Dorbath, violoncelle Samedi 29 janvier à 19h30, Eglise St Laurent, Lausanne Dimanche 30 janvier à 17h, Eglise St Jean, Fribourg Note d’intention Dans un programme symétrique, la Camerata Ataremac met à l’honneur la musique baroque. Le double, la copie exacte, n’existe jamais vraiment : même le reflet du miroir montrant la froide réalité ne sera jamais identique à l’image que celui qui le regarde se fait de lui-même. C’est dans cet interstice où l’autre pourrait presque être le même que se dévoile la magie de la musique : lorsque les mélodies se suivent, se répondent et s’imitent créant un subtil équilibre entre harmonie et fantaisie. On retrouve ce goût pour la symétrie dans toute la période de la renaissance et du baroque. Dans concerto pour deux violoncelles de Vivaldi, les solistes, tels des Gémeaux se répondent le plus souvent en écho, répétant un même motif pour mieux le varier au profit d’une œuvre flamboyante et virtuose. Pour interpréter ce concerto, nous avons l’honneur d’inviter le violoncelliste Patrick Demenga qui se joindra à la directrice de la Camerata Elsa Dorbath pour un duo qui s’annonce mémorable. Dans un registre plus fantasque, le compositeur Heinrich Biber divise l’orchestre en deux camps opposés ; ce sont en effet deux armées de musiciens qui s’affrontent dans La Battalia a 10. Cette œuvre presque anachronique pour le XVIIème siècle, n’hésite pas à jouer dans le registre de l’absurde caricatural. Si Ralph Vaughan Williams écrit quant à lui sa Fantaisie sur un thème de Thomas Tallys au début du XXème siècle, c’est bien d’une œuvre de la renaissance dont il s’inspire. L’orchestre est cette fois-ci divisé en trois parties identiques, mais de tailles inégales, sur le modèle de la poupée russe. 4
Agora Ernest Bloch (1880-1959) , Concerto grosso 2 Nicolas Tzortzis (*1978) , Tangence pour saxophone et ensemble [ Création, commande de la Camerata Ataremac ] Richard Strauss (1864-1949) , Métamorphoses Vincent Daoud, saxophone Samedi 30 avril à 19h30, Eglise St Laurent, Lausanne Dimanche 1er mai à 17h, Eglise St Jean, Fribourg Note d’intention Le régime politique qui régit le fonctionnement des orchestres classiques est bien souvent celui de la dictature, au sens romain du terme : dans des circonstances exceptionnelles, le groupe choisit un chef et s’en remet à ses décisions. Depuis sa création, la Camerata Ataremac cherche à proposer une alternative au fonctionnement éminemment hiérarchique de l’orchestre classique. Mais, avec ce programme, elle cherche à pousser plus loin cette idée de « démocratie musicale » en proposant des oeuvres qui posent comme centrale la question de la relation entre l’individu et le groupe. Le concerto grosso n°2 de Bloch, en référence à la forme baroque, fait dialoguer l’orchestre avec un groupe de solistes. Les Métamorphoses de Richard Strauss - dans sa version en septuor - poussent un cran plus loin l’expérience dans une oeuvre ou les sept voix solistes se déploient chacune avec une liberté totale. Enfin, la création de Nicolas Tzortzis « Tangence » pour saxophone et orchestre à cordes, se propose de retourner le rapport hiérarchique entre soliste et orchestre. L’orchestre est « un éco-système autogéré », le soliste un simple visiteur… Faire de l’orchestre, un lieu démocratique, de délibération ; une agora. 5
Balade Giacomo Puccini (1858-1924) , Crisantemi Otmar Schoeck (1886-1957) , Sommernacht Piotr Illiytch Tchaïkovsky (1840-1893) , Sérénade Lilian Beidler, installation sonore Pierre Corajoud, guide de promenade Samedi 9 juillet à 19h30, Eglise St Laurent, Lausanne Dimanche 10 juillet à 17h, Eglise St Jean, Fribourg Note d’intention Certaines oeuvres musicales furent autrefois destinées à des lieux particuliers. C’est le cas des sérénades - celle de Tchaïkovsky étant l’une des plus abouties - vouées à être jouées en plein air. La Camerata Ataremac vous propose cette escapade bucolique dans un concert « balade » sur les traces de Pierre Corajoud et de ses promenades qui l’ont rendu célèbre. En suivant ce « flâneur » de guide, l’une de ces balades vous emmènera au pied de la tour de Montagny dans la Broye où se trouve une scène naturelle au charme inégalable. Les oeuvres de Puccini et de Schoeck résonneront sans doute d’une manière toute particulière dans cet écrin idyllique, et feront de ce concert une expérience rare. Dans une version alternative de cette expérience musicale, ce sont les beautés cachées de la ville de Lausanne que Pierre Corajoud vous dévoilera avant de profiter de ces oeuvres qui chantent les beautés de la nature à l’Église de St-Laurent, au coeur de notre ville. Pour rendre l’expérience encore plus exceptionnelle, les balades seront complétées par les mystérieuses installations sonores de l’artiste Lilian Beidler qui, grâce à de subtils hauts-parleurs enterrés dans le sol, ajouteront une dimension magique à cette expérience unique. 6
Concerts hors saison In-visible string quartet Huihui Cheng (*1985) , In-visible string quartet [Création mondiale] Benjamin Mouly , vidéo Solistes de la Camerata Ataremac Saison de concerts Fracanaüm Vendredi 10 décembre , Cinéma Bellevaux Lausanne La pièce “In-visible string quartet” est axée sur les interactions possibles entre un quatuor à cordes et son double préenregistré en vidéo. Les deux versions du quatuor seront présentes dans la salle, l'une agissant comme une représentation de l'autre. La compositrice Huihui Cheng et le vidéaste Benjamin Mouly explorent la relation entre le quatuor et son double, comment ils se combinent l'un dans l'autre, fusionnent, ou, à l'inverse se contrastent. La musique fusionne les deux côtés de l'écran, plaçant le public dans un environnement immersif. En résumé, cette pièce questionne l'illusion et la réalité, le visible et l'invisible ainsi que la relation entre le son et l’image. L’Ombra Opéra en un acte de Ugo Bottacchiari Luc Birraux , mise en scène Antoine Rebstein , direction Camerata Ataremac Dimanche 6 mars, Théâtre du Reflet, Vevey Vendredi 11 mars, Bicubic, Romont Note d’intention La réalisation de l’Ombra est une véritable aventure. Ouvrage inconnu de la plupart des mélomanes, nous avons retrouvé le manuscrit de la partition originale dans le petit village de Castelraimondo en Italie. Compositeur italien de la fin du dix-neuvième siècle, Ugo Bottacchiari signe, à vingt ans à peine, cet opéra de chambre en un acte. Le livret de Cosimo Contri raconte l’histoire de Wolfango, un étudiant sans âge qui erre dans une chambre minuscule. Il ressasse son amour déchu pour la belle Marguerite, lorsque le spectre d’une femme vient interrompre ses souvenirs. Le vrai songe peut alors commencer : un voyage intérieur qui mène ce couple étrange jusqu’au bout de leur destinée. Il en ressort un chef-d’œuvre minimaliste d’une intimité poignante. Cette œuvre rassemble une grande économie de moyens : un couple de deux personnages principaux et un chœur de quatre femmes dans une histoire à huis clos. Renforcé par une mise en scène épurée, ainsi qu’une réduction inédite pour douze musiciens ce spectacle frappe par le contraste entre son minimalisme et la puissance de ses affects. 7
La Bohême Opéra en 4 tableaux de Giacomo Puccini Patrick Souillot , direction Jean-Philippe Guilois , mise en scène Camerata Ataremac Une production Labopéra Vosges du Nord Vendredi 24 juin , parc du château de Reichshoffen Samedi 25 juin , parc du château de Reichshoffen Dimanche 26 juin , parc du château de Reichshoffen Note d’intention Créée en 2007 par le chef d’orchestre Patrick Souillot, La Fabrique Opéra est un concept unique et novateur qui consiste à créer des opéras coopératifs. Sa mission est à la fois culturelle, sociale et pédagogique. Elle fédère et implique des jeunes issus d’établissements d’enseignement technique et professionnel, des associations d’insertions, dans la conception et la réalisation d’un opéra : costumes, décors, coiffure, maquillage et organisation, les rendant acteurs d’un projet d’excellence au travers de leurs compétences. La partie artistique est confiée à une équipe de professionnels permettant de présenter au public un spectacle lyrique de grande qualité. La Fabrique Opéra sort l’opéra de ses murs, de son “théâtre”, offrant la possibilité à de nouveaux publics d’assister à des spectacles à des coûts raisonnables. C’est aussi un nouveau modèle économique fondé sur plus de 50% de recettes propres. Un Labopéra, c’est une structure naissante au dimensionnement financier et logistique réduits tout en conservant un ADN commun à la Fabrique Opéra (bénéfice de l’action sur la jeunesse, démocratisation de la forme, modèle financier...) 8
Les musiciens de la Camerata Ataremac Marie-Ophélie Gindrat, Konzertmeisterin Marie-Ophélie Gindrat, violoniste romande, se passionne pour la musique de chambre, à laquelle elle consacre une grande partie de son temps. En 2015, elle fonde avec Gaëlle Lefebvre un duo violon-violoncelle, le duoGL. Ensemble, elles ont commencé une série de concerts de salon où elles partent à la rencontre de leur public en allant jouer dans leurs maisons. Marie-Ophélie Gindrat se produit régulièrement en soliste depuis l'âge de 12 ans, ainsi qu’avec son ancien professeur Benjamin Schmid et la Stravaganza en avril 2017. Au début de ses études à Salzbourg, elle a eu l'occasion de jouer les Airs Bohémiens de Sarasate avec l'orchestre atelier du Mozarteum. Fin 2018, elle a également eu la chance de jouer le double concerto de Kurt Atterberg avec Léa Legros-Pontal ainsi que la Camerata Ataremac. Elle occupe actuellement la place de violon solo de cet ensemble. Elle termine ses études de concertiste en 2015 au Mozarteum et suit des masters classes avec Detlef Hahn, Laurent Corcia, Benjamin Schmid et Michael Wainman. On lui a également demandé de mener l'orchestre symphonique de l'Université du Mozarteum sous la direction d'Hans Graaf et Gernot Sahler comme violon solo. Elle a été violon solo dans l'orchestre atelier du Mozarteum 4 ans durant et a conduit l'orchestre Musicacosi sous la direction de Peter Gülke en juillet 2014. Elle est 2ème violon-solo de l’ensemble Nexus Symphonique depuis 2015 et est membre de l'orchestre des jardins musicaux depuis 2010. Elle joue comme remplaçante à l'ESN (Ensemble Symphonique Neuchâtelois) et l’OCG (Orchestre de chambre de Genève). Après ses études à Salzbourg, elle vit de nouveau en Suisse et ouvre son école de violon violin4all à Fribourg pour transmettre son savoir à la génération suivante. Parallèlement, elle se spécialise en master de pédagogie dans la classe de Corina Belcea à la Hochschule de Künste Bern, qu’elle termine avec distinction en janvier 2019. https://www.marie-ophelie.com/ 9
Elsa Dorbath, violoncelle solo et direction artistique Née en 1988 à Strasbourg, Elsa Dorbath obtient en 2005 son Prix de Perfectionnement au Conservatoire National de Région de Strasbourg dans la classe de Marc Coppey avant de poursuivre son parcours auprès de Philippe Muller et Ophélie Gaillard, puis de Patrick Demenga à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Elle y obtient son Master Performance en 2009 et son Master spécialisé Soliste en 2012, tous deux avec distinctions. En 2013, elle intègre la prestigieuse Pavia Cello Academy où elle se perfectionne auprès d’Enrico Dindo. Son intérêt pour la musique contemporaine et le travail avec les compositeurs l’ont poussée à développer les techniques de jeu actuelles et amenée à collaborer avec l’Ensemble Contrechamps, l’Ensemble Linea ou encore l’Ensemble Fractales. En 2017 elle intègre le collectif strasbourgeois HANATSUmiroir, avec lequel elle enregistre notamment une monographie de Samuel Andreyev, enregistrement salué par la critique internationale. En 2018, désireuse de partager sa vision actuelle du concert classique et de créer un lien plus étroit entre les compositeurs et les interprètes de la scène romande, Elsa Dorbath fonde la Camerata Ataremac, ensemble de 16 musiciens à cordes, non dirigé, pour lequel elle invente des programmes originaux autour de thématiques fortes. Co-soliste au Sinfonietta de Lausanne, Elsa Dorbath se produit également régulièrement au sein de divers orchestres comme l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Ensemble Symphonique de Neuchâtel ou encore l’Orchestre de Chambre de Fribourg. Lauréate de plusieurs concours nationaux et internationaux, Elsa se produit régulièrement en récital avec le pianiste suisse Gilles Grimaître ( Duo Orion), avec le saxophoniste Kevin Juillerat au sein du Duo Pneu’Ma ou avec le Quatuor Epicéa, quatuor de violoncelles. https://www.elsadorbath.com/ Musiciens de la Camerata Ataremac Violons Altos Marie-Ophélie Gindrat , violon solo Léa Legros-Pontal , solo Rasma Larsens Florane Gruffel Anne-Sophie Ollivier Julie Voisin Banasiak Ismael Normand Marie Traube , chef d’attaque seconds violons Delphine Touzery Laurence Vérant Sandra Borges-Ariosa Baptiste Gonseth Violoncelles Contrebasse Elsa Dorbath, solo Latyr Boye Domitille Jordan Alejandro Martín-Segovia 10
Les artistes invités Vincent Daoud « Ma passion pour les arts est sans limite ». Ces quelques mots décrivent bien la façon dont Vincent Daoud se projette dans la vie artistique. Passionné par le processus de création, il travaille avec de nombreux compositeurs pour la réalisation et la diffusion d'un nouveau répertoire incluant le saxophone. Des projets de musiques improvisées ponctuent son parcours musical, incluant des concerts avec des artistes d'horizons très divers. Lauréat de plusieurs concours internationaux, Vincent Daoud se produit en Suisse et à l'étranger, comme musicien de chambre ou soliste. Parfois convié à des master classes, il prodigue volontiers ses conseils dans quelques-unes des universités les plus prestigieuses. Professeur de saxophone, il enseigne actuellement à l'Ecole de Musique de Lausanne où se côtoient une quinzaine d'élèves. Vincent Daoud est par ailleurs diplômé d'un Bachelor en sciences politiques et d'un Master en sociologie. Lilian Beidler "En tant qu'interprète, Lilian Beidler se déplace là où la vie se déroule, souvent en dehors de la salle de concert traditionnelle, dans l'espace public. Ce faisant, elle relève le défi d'interrompre pour un court instant l'attitude perceptive généralement désinvolte des passants et de créer des îlots d'intense concentration. De cette façon, elle relie son art au monde. Ses projets rayonnent vers la politique, la communication i n t e r c u l t u r e l l e e t l a r e c h e r c h e s c i e n t i fi q u e - sociologique." (Cécile Olshausen, 2015) En 2010, elle a obtenu un master en pratique artistique contemporaine à la Hochschule der Künste de Berne ; en 2015, elle a obtenu un second diplôme en performance making à l'université Goldsmiths de Londres. Elle se produit régulièrement sur la scène internationale en tant qu'interprète, musicienne et conférencière et a été invitée à participer à diverses résidences en Algérie, en Chine, en Allemagne, en Finlande, aux États-Unis et à Chypre. En 2015, elle a reçu le prix de la reconnaissance musicale du canton de Berne. Depuis 2010, elle travaille dans le domaine de l'éducation artistique. Depuis 2017, elle enseigne au département des arts sonores de la Haute école des arts de Berne, en Suisse. 11
Nicolas Tzortzis Nicolas Tzortzis est né en mai 1978 à Athènes et vit à Paris, en France, depuis 2002. Sa musique se caractérise par une grande vivacité, une polyphonie musicale et visuelle, l'incorporation organique d'éléments extra-musicaux et la présence contrôlée de la technologie. Il trouve son inspiration dans ses lectures philosophiques et politiques (Castoriadis, Delphy, Kondylis, Rumsfeld), la culture pop (séries télévisées, musique rock, documentaires), mais aussi le sport et le surréalisme des années 1920. Il a étudié la composition instrumentale et électronique avec Philippe Leroux au CRD de Blanc Mesnil et à l'Université de Montréal, la composition de théâtre musical avec Georges Aperghis à la HKB et la composition assistée par ordinateur à l'Université de Paris 8 sous la direction d'Horacio Vaggione et de José Manuel Lopez-Lopez. De 2009 à 2012, il a participé au cursus de composition et d'informatique musicale à l'IRCAM où il a présenté "Incompatible(s) V" pour piano silencieux et électronique en temps réel, créé par Pavlos Antoniadis. Il a participé à des master classes avec Karlheinz Stockhausen, Brian Ferneyhough, Beat Furrer et François Paris, ainsi qu'à des séminaires d'informatique musicale à l'IRCAM. En 2010, il a été sélectionné pour le 6e Forum des nouveaux compositeurs de l'Ensemble Aleph. Sa musique a été jouée dans le monde entier par des ensembles tels que Divertimento Ensemble, Proxima Centauri, Arditti Quartet, Tokyo Simfonietta, ACME, NOISE, Nouvel Ensemble Modern, Nouvel Ensemble Contemporain, Juventas New Music Ensemble, Kairos Quartet, Aleph, Klang, Trio IAMA, Texture et et les solistes Aleksander Gabrys, Quentin Darricau, Krista Martynes. Sélectionné par Peter Eötvös, il a été compositeur en résidence à la Herrenhaus Edenkoben pour le second semestre 2013, il a été résident à la Villa Ruffieux à Sierre de février à avril 2014. En 2015, il a été chercheur invité Fulbright au CNMAT à UC Berkeley, travaillant sur une nouvelle pièce pour l'Ensemble Earplay, et a eu une résidence de deux mois à l'Akademia Schloss Solitude à Stuttgart. 12
Contact Association Camerata Ataremac Avenue du Rond-Point, 1 1006 Lausanne ataremac@gmail.com www.ataremac.com 13
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