RESUME DE L'AMENAGEMENT DE LA FORET DOMANIALE DU VENTOURET 2013 2032

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ONF – Agence des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse – JT – 2013

RESUME DE L'AMENAGEMENT DE LA FORET
 DOMANIALE DU VENTOURET – 2013 - 2032
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  PRODUCTION DE BOIS
La forêt domaniale du Ventouret est une ancienne forêt de restauration des terrains en montagne. Les
peuplements forestiers sont donc relativement jeunes, majoritairement âgés de moins de 100 ans. La
forêt, très bien desservie et située dans des secteurs de faible pente, est exploitable en presque totalité.
Les peuplements résineux seront traités, comme par le passé, en futaie régulière selon les normes
exposées dans le Guide des sylvicultures de montagne des Alpes du Sud françaises. De nombreux
taillis de Chêne pubescent présentent des signes de sénescence avancée et devront être exploités en
priorité.
Quant au Hêtre, sa dynamique naturelle au cours des deux dernières décennies l'a rendue majoritaire
dans bon nombre de régénérations, souvent au détriment des pins. Or, les peuplements adultes
commencent à dépérir dans les secteurs les plus arides sous l'effet des évolutions climatiques en cours
et des sécheresses à répétition qu'elles provoquent. La progression de cette espèce doit donc être
régulée et le mélange d'essences conservé afin d'assurer au mieux la pérennité de la forêt.
Les volumes de bois prévus en récolte au cours des vingt prochaines années sont globalement à peu
près similaires à ceux prélevés au cours du dernier aménagement. Dans le détail, les prélèvements
concerneront davantage les taillis et un peu moins les futaies résineuses.

  FONCIER ET CONCESSIONS
La forêt domaniale du Ventouret est en grande partie bornée. Elle est très bien délimitée et n'est
concernée par aucun problème foncier majeur.
Une grande partie de la forêt domaniale est concédée à trois éleveurs d'ovins, autant pour aider à la
conservation des milieux ouverts que pour répondre à la demande de terrains formulée par les
exploitants agricoles. Les parcelles en régénération ou en renouvellement de taillis seront placées en
défens jusqu'à ce que les semis ou les rejets soient acquis.

  PROTECTION DES MILIEUX ET DES ESPECES
Un vaste secteur de la forêt domaniale est inclus dans le site Natura 2000 du mont Ventoux. Les
objectifs principaux de ce dernier dans la forêt domaniale sont la préservation des pelouses de crêtes et
la conservation de hêtraies matures. L'aménagement répond à ces deux impératifs, d'une part en
programmant des travaux d'entretien des pelouses et d'autre part en créant des îlots de vieillissement
dans les peuplements de Hêtre les plus âgés.
Par ailleurs, les coupes et travaux prévus seront effectués de manière à conserver les éléments
remarquables des écosystèmes : plantes rares, vieux bois, sites de nidification, clairières, etc.

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  ACCUEIL DU PUBLIC - PAYSAGES
La fréquentation de la forêt est importante, particulièrement en période estivale. Elle reste cependant
concentrée le long de la route départementale n°164 et sur les sentiers de grande randonnée. De
nombreux équipements d'accueil ont été disposés à proximité de la RD 164. La forêt comporte
également deux refuges ouverts aux randonneurs. La plupart des routes et des pistes forestières sont
fermées à la circulation publique.
L'accueil du public, s'il est un enjeu important de la gestion du massif, demeure toutefois une
problématique fort localisée dans l'espace et même dans le temps (deux saisons par an). Globalement,
le nombre et la position des équipements répondent très bien à la fréquentation de la forêt. Ceux du site
du Belvédère pourront cependant être complétés. L'entretien des différents aménagements pour
l'accueil du public est prévu.
La qualité des paysages tient à la fois à la topographie des lieux et à la variété des peuplements
constitutifs de la forêt domaniale. La sensibilité des paysages devra être prise en compte dans les
grandes orientations sylvicoles et dans la programmation des coupes.

  RISQUES
Des trois forêts domaniales du mont Ventoux, celle du Ventouret est la moins soumise aux risques
d'origine naturelle (avalanches, crues torrentielles, érosion, éboulement). Ces risques existent pourtant,
au moins potentiellement. La protection des voies de circulation, en particulier la RD 164, constitue le
seul enjeu dans la forêt domaniale et en aval de celle-ci. La prise en compte des différents aléas se fera
au moment de la mise en œuvre des coupes en fonction du niveau d'enjeu associé.
D’après le Guide technique du forestier méditerranéen français, le massif forestier présente un risque
d’incendie faible par rapport au contexte général de la forêt méditerranéenne. Cependant, la végétation
reste inflammable et le risque potentiel d’incendie n'est pas négligeable. L'application du Plan
départemental de protection des forêts contre l'incendie présidera aux décisions relatives aux
équipements de prévention et de lutte contre les feux de forêt.

  CHASSE
La chasse est divisée en trois lots dont deux sont mis en location ; le preneur actuel est le Groupement
d'intérêt cynégétique du mont Ventoux. Le dernier lot est exploité par l'ONF.
Il n'y a pas de déséquilibre entre le niveau des populations de grands ongulés (Chevreuil, Cerf,
Mouflon, Chamois) et la disponibilité en ressources alimentaires du milieu. La plupart des dégâts
observés sont anciens et les populations de grand gibier sont globalement, pour le présent, en
diminution dans la forêt domaniale.

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                     SYLVICULTURE EN FORET
                    DOMANIALE DU VENTOURET
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TRAITEMENTS RETENUS
Le choix des traitements a été fait au regard de la Directive régionale d'aménagement des Préalpes du
sud et du Guide des sylvicultures de montagne des Alpes du sud françaises.
Les peuplements résineux continueront à être traités en futaie régulière, selon les normes décrites au
paragraphe 2-5-2-A. Les formations de taillis enrésiné par bandes seront, au terme du développement
des résineux, converties en futaie régulière par régénération naturelle. Les peuplements de futaie-sur-
taillis seront classés soit en futaie soit en taillis selon l'essence objectif fixée. Il s'agit de structures
transitoires, résultantes de la dynamique d'une essence (colonisation des taillis de chênes par les pins
ou développement du taillis de hêtre sous les peuplements résineux), qui n'ont par conséquent pas
vocation à perdurer et donc à bénéficier d'un traitement particulier. Les quelques rares peuplements de
futaie résineuse dont l'essence objectif est le Hêtre ou le Chêne pubescent (bouquets résineux sans
intérêt au milieu des taillis) seront classés en futaie régulière si la conversion se fait sur le long terme et
en taillis si elle intervient au cours de l'aménagement.
Quant aux feuillus, l'affaire est plus complexe et mérite que l'on s'y attarde. Le Chêne pubescent sera
traité en taillis quelle que soit l'actuelle structure des peuplements, taillis ou futaie-sur-souches.
L'expérience autant que les données bibliographiques montrent en effet que la régénération naturelle
de cette essence est sinon impossible du moins beaucoup trop aléatoire pour que l'on s'y risque. La
difficulté de constitution de rejets sur des souches très âgées demeure bien sûr entier.
De toutes les essences de la forêt domaniale, le Hêtre est celle qui fait le plus problème, pour son
traitement comme pour son adaptation stationnelle et son extension spatiale. Pour le long terme, il suffit
de s'en rapporter aux préconisations du Guide des sylvicultures de montagne des Alpes du sud. Les
peuplements situés en première classe de fertilité seront traités en futaie régulière, les autres en taillis.
Pour l'heure, le choix n'est pas tant aisé. Comme cela a été exposé précédemment, les peuplements de
Hêtre se divisent en trois grandes catégories :
                les taillis plus ou moins bienvenants dont aucun n'intègre la première classe de fertilité ;
                les régénérations, gaulis et perchis, le plus souvent obtenues sous des formations
                 résineuses aujourd'hui disparues suite à la coupe définitive ;
                les futaies-sur-souches de différentes classes de fertilité.
Réglons tout d'abord le premier cas, de loin le plus évident. Ces peuplements seront traités en taillis
simple. Les secondes formations seront traités en futaie régulière si elles sont en première classe de
fertilité, en taillis simple dans tous les autres cas. Aucun recépage ne sera pratiqué dans le cours de
l'aménagement compte tenu de leur âge. Bien entendu, il ne saurait être question de traiter en futaie
régulière une petite tache de Hêtre noyée dans un taillis au seul prétexte qu'elle se trouve en première

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classe de fertilité. Le choix du traitement pour le Hêtre repose certes sur le degré de fertilité mais
également sur la continuité spatiale au sein de la parcelle et d'une parcelle à l'autre.
Enfin les futaies-sur-souches devraient, elles aussi, être traitées en fonction de leur classe de fertilité.
Malheureusement, tous ces peuplements ont atteint un âge avancé, très souvent le siècle ou
davantage, qui ne permet plus d'espérer la formation de rejets en cas de coupe à blanc estoc. Par
conséquent, le renouvellement de ces peuplements se fera par régénération naturelle ce qui implique le
passage par un traitement en futaie régulière qui s'étendra bien au-delà du présent aménagement. Le
cas du traitement n'est ainsi pas bien aisé à résoudre. Si l'on considère ces peuplements sur le moyen
terme (30-40 ans), ils seront traités en futaie régulière ou, si l'on préfère, en conversion. Mais si l'on
regarde au-delà, les uns deviendront des taillis, les autres demeureront des futaies. Pour le présent
aménagement, dans un souci de simplification, nous proposons de classer l'ensemble de ces
peuplements en futaie régulière, sans préjuger d'un lointain avenir dont nos successeurs sauront bien
se charger. Ce choix se justifie, ce nous semble, d'autant mieux que, sans anticiper sur le paragraphe
consacré à la constitution des groupes d'aménagement, les peuplements en question vont être intégrés
dans le groupe de régénération. Il serait pour le moins étrange de voir des peuplements du groupe de
régénération traités en taillis simple. Seules quelques infimes portions de futaies-sur-souches de Hêtre,
noyées dans de vastes zones de taillis ou de futaies résineuses, seront coupées à blanc et donc traités
en taillis dès cet aménagement.
Enfin, les autres feuillus (érables, Alisier blanc) constituant des peuplements répartis en petites taches
éparses seront traités en taillis simple.
Le choix du traitement conditionne partiellement le classement des parcelles ou parties de parcelles
dans les groupes d'aménagement.

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ESSENCES OBJECTIFS ET CRITÈRES D'EXPLOITABILITÉ
Les essences objectifs ont été déterminées selon les critères que voici :
                favoriser les essences ayant les meilleures potentialités de croissance pour une station
                 donnée ;
                maintenir le mélange d'essences au sein d'une parcelle ou d'un groupes de parcelles
                 voisines ;
                tenir compte des essences présentes sur l'unité considérée sans spéculer sur de très
                 improbables colonisations à partir des peuplements voisins ;
                privilégier le Pin noir dans les mélanges car sa croissance est globalement meilleure et
                 sa résistance à la sècheresse plus importante que celles des autres essences ;
                conserver le Pin sylvestre quand il est majoritaire et bienvenant.

Cela étant ces grands principes ne sauraient ignorer de la répartition spatiale actuelle des essences,
résultat de décennies de plantations. Par conséquent, des essences dont l'autécologie et la localisation
sur des stations assez xériques rendent le devenir incertain au regard des évolutions climatiques
observées, ont toutefois été conservées comme essences objectifs. C'est le cas du Hêtre et du Pin à
crochets.
Ce choix, fait en toute connaissance de cause, se justifie de différentes façons :
                il n'existe pas d'essence de substitution (essence secondaire), même mineure, dans les
                 peuplements en question ;
                la dissémination des graines de peuplements voisins (hormis celles de Cèdre), si elle
                 ne peut être exclue, est un phénomène trop aléatoire et trop marginal pour aboutir à
                 une substitution d'essence ;
                la plantation d'essences de substitution sur de vastes surfaces est simplement
                 inenvisageable pour des raisons autant techniques que financières que chacun
                 comprendra ;
                les incertitudes sur les évolutions climatiques et sur les capacités d'adaptation des
                 essences demeurent ; il ne faut donc rien brusquer dans les décisions de substitution
                 des essences ;
                l'adaptation de la sylviculture (abaissement de l'âge d'exploitabilité en cas de
                 dépérissement) peut suffire à renouveler et à conserver les peuplements.

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ACTIONS SYLVICOLES - NORMES
Les normes retenues pour la conduite des peuplements de futaies sont issues du Guide des
sylvicultures de montagne des Alpes du sud françaises (GSM). Ce guide est paru durant la rédaction du
présent document. Il expose de nouvelles normes qui se substitueront à celles employées jusqu'alors
dans la gestion des peuplements de la forêt domaniale du Ventouret.
Les prélèvements tels que détaillés dans le paragraphe 2-5-2-B respectent donc, de manière générale,
les préconisation du guide. Pour autant, toute règle souffre ses exceptions. Celles-ci sont de deux
ordres, d'une part des modifications liées à la gestion passée des peuplements, d'autre part des
dérogations pour deux essences, le Hêtre et le Pin à crochets. Pour les premières, l'affaire est vite
expliquée. Il s'agit, selon les cas, de sauter une coupe car la densité du peuplement est déjà trop faible
ou bien, a contrario, de pratiquer une coupe intermédiaire afin de ne pas déstabiliser le peuplement
dont la densité est par trop supérieure à celle fixée par la norme.
Les secondes nécessitent en revanche davantage de précisions. Commençons par le Hêtre dont la
gestion est des plus délicates dans la forêt domaniale. En effet, cette essence présente une forte
contradiction dans sa dynamique d'évolution. D'un côté, elle connaît une extension naturelle importante
sous le couvert des peuplements résineux auxquels elle tend par conséquent à se substituer. Mais,
dans le même temps, les stations favorables à son développement se restreignent sous l'effet des
modifications climatiques de ces dernières décennies (sécheresses plus fréquentes, brouillards plus
rares, insolation plus forte) , les précipitations et l'humidité atmosphérique ne permettant plus de
compenser la faible réserve utile en eau des sols. Ajoutons qu'à mesure que les peuplements de Hêtre
dépérissent plus fortement, leur fructification augmente et la dissémination du Hêtre s'accroît. Quelles
que soient les évolutions climatiques à venir, la sagesse veut que l'on cherche à conserver autant que
possible un mélange d'essences dans les secteurs où l'avenir du Hêtre semble le plus compromis. Pour
ce faire plusieurs solutions s'offrent au sylviculteur :
                favoriser les résineux lors des dépressages et même avoir recours au détourage des
                 pins dans les régénérations à dominante de Hêtre ;
                extraire les semenciers de Hêtre lors des dernières coupes d'amélioration et lors des
                 coupes de régénérations dans les peuplements mélangés ;
                recéper les hêtres en sous-étage des peuplements résineux au moment de la coupe
                 d'ensemencement lorsque leur couvert dépasse 2/10e ; pour ce faire, il faudra attendre
                 que les tiges aient atteint un diamètre minimal de 10 cm.
Malgré ces dispositions, très souvent, le Hêtre a une telle dynamique qu'il sera vraisemblablement
impossible d'empêcher qu'il devienne l'essence principale. De nombreux cas sont déjà observables à
l'heure actuelle. Par ailleurs, d'importants dépérissements concernent des peuplements de Hêtre
dûment constitués et souvent purs. Dans les deux cas, il ne saurait être question de désigner une autre
essence objectif que le Hêtre, sauf à avoir recours à des plantations de substitution ce dont il ne saurait
être, pour l'heure, question, tout à la fois en considération des dépenses à engager et des incertitudes
quant aux prochaines évolutions climatiques. Par conséquent, il nous semble raisonnable de nous en
tenir au traitement de ces peuplement en taillis, en diminuant si nécessaire la révolution.
Dernier point sur le Hêtre, les coupes d'ensemencement pratiquées dans les futaies-sur-souches se
feront de la manière suivante : prélèvement de 40 % à 60 % des tiges, essentiellement sous forme de
trouées et, dans une moindre mesure, par dédoublement de tiges. Dans les peuplements les plus
denses (plus de 1 000 tiges/ha), une coupe secondaire sera sans doute inévitable.

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Quant au Pin à crochets, il a souvent été introduit à basse altitude par rapport à son aire d'origine
(1200-1400 m). Dans ces conditions stationnelles sa croissance est plus rapide mais il apparaît
également que sa sénescence soit accélérée. Aucune substitution d'essence n'est naturellement
envisageable en dehors du Hêtre qui, dans les stations considérées, est souvent bien peu à sa place.
Par conséquent, il a été choisi de hâter les régénérations des peuplements les plus âgés et de conduire
une sylviculture plus dynamique que celle préconisée par le GSM, notamment en pratiquant des coupes
d'ensemencement ne conservant pas plus de 300 tiges/ha. L'âge d'ensemencement a été ramené à
120 ans, dernière extrémité, mais il serait souhaitable de s'en tenir à un âge oscillant autour de 90-100
ans pour entamer la régénération afin de conserver, au mieux, la capacité de fructification des
peuplements.
La durée retenue par le GSM entre la coupe d'ensemencement et la définitive est en règle générale de
dix années. Elle semble convenir pour les zones planes quand la concurrence de la végétation
herbacée n'est pas trop forte et quand le piétinement des troupeaux n'a pas trop compacté la couche
superficielle du sol. Dans les autres cas, en regard de l'expérience des régénérations dans le massif du
Ventoux, il est prudent de porter l'espacement entre les deux coupes à quinze voire vingt ans.
Le balivage des taillis est à proscrire. Ce type d'opération ne procure aucun bénéfice sylvicole ou
financier dans des peuplements tels que ceux du Ventouret. Il n'y a pas lieu non plus de maintenir tous
les fruitiers lors des coupes de taillis. En effet, une fois isolés, ceux-ci dépérissent souvent rapidement.
Tous les peuplements susceptibles d'être cloisonnés devront l'être impérativement de manière à éviter
la circulation des engins sur le parterre de coupe et les dégâts aux tiges qui en résultent.
Les mesures relatives à la prise en compte de la « biodiversité » dans la gestion courante sont
exposées plus loin. Une remarque à ce sujet, s'il est décidé de conserver des arbres sénescents lors de
la coupe définitive, il faudra veiller à les choisir sur le bord de l'emprise de la coupe et non en plein
milieu de la zone en régénération de manière à ne pas compliquer inutilement la gestion pour le futur.
Pour clore ce chapitre, nous insistons sur la nécessité de ne pas conduire de martelage au profit des
taches de semis lorsque les peuplements sont en phase d'amélioration et ce en toute circonstance. Par
le passé, de telles pratiques ont abouti à développer des brosses de semis dans des peuplements
n'excédant pas soixante ans, par conséquent très éloignés de l'âge optimum d'exploitabilité.

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