Revue La Criée centre d'art contemporain, Rennes
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revue La Criée centre d’art contemporain, Rennes
sommaire 3—8 kan ha diskan - polylogue Lotte Arndt, John Cornu, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, Sophie Kaplan, Katia Kameli, Émilie Renard 9—17 cha va toudis miux à l'mason d'in aut' inventaire à la jacques trovic Baptiste Brun W 18—26 lieu dit Jean-Marc Huitorel et Vincent Victor Jouffe 27—41 katia kameli a écrit à seulgi lee seulgi lee a écrit à katia kameli Katia Kameli et Seulgi Lee 42—47 fragments du cadre John Cornu et Valentin Carron 49—50 construire en habitant Lotte Arndt 51—99 espaces nus - vivre le rond Trinh T. Minh-ha 101—102 une position pour le bureau des dépositions Émilie Renard 103—115 bureau des dépositions. exercice de justice spéculative Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangoura, Saâ Raphaël Moudekeno, Pathé Diallo, Marie Moreau, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamy Kaba, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye 117—121 biographie des auteur.rice.s 123 colophon 1
colophon Directrice de la publication Sophie Kaplan Éditeur.rice.s Lotte Arndt, Baptiste Brun, Jean-Roch Bouiller, John Cornu Katia Kameli, Émilie Renard Relectures Note au sujet de la forme : Pascale Braud Dans une volonté de respecter les formes originales des contributions des auteur·rice·s, nous, le graphiste et le comité éditorial, avons choisi Traductions anglaises : d'utiliser dans la revue d’une part, les typographies qu’ils et elles utilisent Jeremy Harisson pour les textes de Seulgi Lee et de Katia Kameli, pour écrire, d’autre part, leur usage ou non de l’écriture inclusive. d’Émilie Renard, du Bureau des dépositions, du comité éditorial. John Tittensor pour les textes de Valentin Carron et de John Cornu, E-mail du graphiste aux éditeur.rice.s : de Vincent Victor Jouffe et de Jean-Marc Huitorel, de Baptiste Brun. « […] Le projet graphique de la revue est lié à l’interrogation des formes, des outils graphiques et visuels présent.e.s à la fois dans les habitudes Traduction française : des intervenant.e.s et au sein de l’imprimerie qui produit la revue. Hélène Planquelle pour le texte de Lotte Arndt. Le format déplié de la revue correspond au format maximum possible sur les presses de l’imprimerie de la ville. L’outil d’impression Graphisme habituellement utilisé pour la répétition parfaite d’un document est ici Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs, Rennes utilisé pour produire des exemplaires uniques en faisant varier certains assisté de Élie Quintard paramètres de réglage machine comme le mouillage. Sur certaines pages dont la couverture, un aplat en ton direct sera altéré de manière aléatoire Typographie en intervenant sur le mouillage ce qui aura pour effets de rendre incertains Vandœuvre (2020), BBB Rouge, BBB Bleu, BBB vert (2012), la qualité et les contours de l’aplat. Wabecq (2009) et Miedinger versus licko (2008) : L’ensemble de la grille graphique et typographique est développé Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs, Rennes. dans l’idée de retranscrire une dynamique, le rythme des échanges et Avant Garde (1970) : Herb Lubalin de l’oralité. Le principe est de reprendre les habitudes typographiques Arial (1982) : Robin Nicholas et Patricia Saunders de chacun.e et de travailler la composition des textes en drapeau Calibri (2004) : Lucas de Groot avec des retraits/alignements différents pour chaque intervenant.e.s. Clarendon (1845) : Robert Besley La grille varie dans l’organisation des colonnes en fonction Courier (1955) Howard Kettler du contexte des discussions. Les discussions dans un espace réel sont Didot (1784-1811) : Firmin Didot sur un système de double colonne alors que par exemple la conversation Geneva (1982) : Susan Kare par e-mail de Katia et Seulgi se déploie sur une colonne retranscrivant Helvetica (1957) : Max Miedinger et Eduard Hoffmann la temporalité des questions réponses. Neue Haas Grotesk (1957) : Max Meidinger Pour les textes qui ne sont pas des entretiens ou des dialogues, Palatino (1948) : Hermann Zapf il y a une dernière variation de grille correspondant plus à des textes Times (1931) : Stanley Morison théoriques ou critiques. La restitution des documents se fait aussi dans l’idée d’être au plus Impression proche du document original. Pour T. Minh-ha, j’ai repris le format Service imprimerie de Rennes Métropole. et la composition du livre, mais en faisant un travail plus précis Tirage 400 exemplaires pour la version française. sur la composition des textes. L’édition apparaît comme un livre Versions numériques disponibles en français et en anglais dans la revue en jouant sur l’idée de facsimilé ou de reprise, idem pour sur www.la-criee.org le Bureau des dépositions. L’identité visuelle du cycle Lili, la rozell et le mariba a été faite Remerciements : à partir d’une sélection de typographies originales, sorte de vernaculaire Les contributeur·rice·s : Lotte Arndt, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, de mon propre atelier en fonctionnant par association d’idées et le Bureau des dépositions (Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangoura, de formes pour définir une t pographie par mot. ans la signature, Saâ Raphaël Moudekeno, Pathé Diallo, Marie Moreau, Ousmane Kouyaté, il y a quatre typographies, il y a quatre revues, une typographie est utilisée Sarah Mekdjian, Mamy Kaba, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye), par revue pour les titres. La typographie de labeur pour les autres textes Valentin Carron, John Cornu, Jean-Marc Huitorel, Vincent Victor Jouffe, est composée en Miedinger versus Licko caractère créé pour La Criée Katia Kameli, Sophie Kaplan, Seulgi Lee, Trinh T. Minh-ha, Émilie Renard en 2008. […] » Les ayants droit des ouvrages et photographies de Jacques Trovic et de Bruno Gérard de la Fondation Paul Duhem. Sabrina Hinners, Elsa Boyer, les éditions Routledge © 2019 tous droits réservés La Criée centre d’art contemporain, et Jean-Paul Bourdier pour la transcription, la relecture les auteur·rice·s, les artistes, © adagp, Paris, 2019, et l’édition du texte de Trinh T. Minh-ha. pour les artistes membres Mathilde Vaillant pour la transcription de l´entretien de Jean-Marc Huitorel La Criée centre d’art contemporain est un équipement culturel et Vincent Victor Jouffe. de la ville de Rennes qui reçoit le soutien du ministère de la Culture – Drac Bretagne, du conseil régional de Bretagne et du conseil départemental L’équipe de La Criée centre d’art contemporain : Catherine Aloche, d’Ille-et-Vilaine. Patricia Bagot, Amandine Braud, Carole Brulard, Benoît Mauras, En 2018, La Criée a reçu le label « centre d’art contemporain d’intérêt Norbert Orhant, Marion Sarrazin. national » du ministère de la Culture. 123
Lili, la rozell et le marimba / revue n°1 Achevé d’imprimer en janvier 2020. Publié par La Criée centre d’art contemporain, Rennes
Valentin Carron Archaïque Fade Cercle, 2011, bronze, black laquer, 6 x 10,5 x 8cm © Valentin Carron Photo: Stefan Altenburger Photography, Zurich Courtesy the artist and Galerie Eva Presenhuber, Zurich / New York In the entrance of the Lakhels’ house in Ain Bouchrik, 31 October 2018, photo Seulgi Lee (with the support of Appartement 22, Rabat)
The exhibitions, events and research in the Lili, Vernacular cultures find expression within la rozell et le marimba cycle, which is being communities according to custom, unlike vehicular held at the La Criée Contemporary Art Centre forms which are uniformly propagated and inde- from September 2019 to August 2021, explore pendent of locality. Vernacular art might therefore the links between contemporary art and verna- be defined as practices for which a local context cular techniques and traditions. This first issue is all-important. At a time when the global dimension of the journal that accompanies the cycle contains, seems to have become too narrow and when for the most part, conversations. It follows trains universalist thought has shown the limits of its of thought that were shared at the same time supposed neutrality, a multitude of vernacular as they were given utterance to – thoughts that counter-cultures are now emerging. They reveal needed absolutely to be transmitted in words. a determination, on the part of those who promote them, to adapt themselves to specific entities, to locate in outlying places, to speak the languages of a local area. These forms of vernacular renewal appear as a vector for rootedness, integration and, indeed, a slowing down. As the gaps between situated expression and a freely circulating, hege- monic culture widen, underground links connect these localities to others all over the world. These tensions between the vernacular and the vehicular are things that structure our collective imagination, whether we are convinced of the autonomy of art or of its capacity to invent alternative forms.
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